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3.93/5 (sur 36 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Steinberg , le 17/11/1937
Biographie :

S'étant fixée "un peu par hasard" à Bologne, au début des années 1960, après des années difficiles en Autriche, Helga Schneider, Berlinoise, qui a appris l'italien en quelques mois, tâte d'abord du journalisme. Elle rédige des interviews pour les quotidiens nationaux et passe le reste de son temps à écrire pour elle-même, au grand dam de son mari, Elio, restaurateur de son état, et qui la préférerait dans un rôle de "mamma" plus traditionnel. Mais Helga n'en fait qu'à sa tête. Ce qu'elle écrit alors n'a rien à voir avec la politique et le nazisme. Quand elle a quitté Berlin, en 1948, à l'âge de sept ans et demi, elle était une enfant blessée, révoltée par la dureté du monde. A Salzburg et à Vienne, en Autriche, où elle passe son adolescence et étudie la littérature et les beaux-arts, la jeune femme ne s'intéresse pas aux procès des dignitaires nazis qui défrayent la chronique. Elle est pauvre et essaie de survivre. Brouillée avec ce qui lui reste de famille, elle se réfugie dans les livres.
Ce n'est qu'en 1966, à Bologne, à la naissance de son fils Renzo, qu'Helga Schneider "commence à ressentir un manque. Un manque de mère". Quand son petit garçon atteint l'âge de quatre ans - l'âge qu'elle avait elle-même quand sa mère est partie -, elle entame les premières recherches. La première rencontre, en 1971, dans le petit appartement de Vienne où vit à l'époque la mère d'Helga Schneider, est un terrible choc. La sexagénaire qui lui ouvre la porte n'est pas une repentie. Elle ne regrette en rien d'avoir abandonné ses enfants. Et moins encore d'avoir porté l'uniforme SS, qu'elle garde dans son armoire, comme une relique. La vie reprend son cours, comme si de rien n'était. Depuis la mort de son mari, décédé en 1985, elle a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. "Ce qui a fait déclic, ce n'est pas cette rencontre avec ma mère, mais l'interview avec le journaliste de La Stampa Gabriele Romagnoli. Il noircit une page entière sur l'histoire de la petite Berlinoise, enfant du "cauchemar" nazi. Elle rédige son premier récit autobiographique, où elle raconte ses souvenirs d'enfant, plongée dans la guerre et le totalitarisme nazi. Ce récit, Il Rogo di Berlino, paraît en 1995, Suivront deux autres livres, Helga Schneider revient à Vienne. C'est cette rencontre, affreuse, poignante, que raconte Laisse-moi partir, mère.
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Source : http://www.arlindo-correia.com/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Nous savons tous que les juifs doivent porter l'étoile jaune cousue sur la poitrine, que Hitler fait brûler les synagogues, qu'interdicion a été faite aux juifs de se laisser pousser la barbe.Tout le monde sait sans exception, que la Gestapo traque partout les juifs pour les arrêter et les déporter dans des camps de concentration.Tout le monde est amplement prévenu : qui cache des juifs est passible du peloton d'exécution, tandis que les dénoncer procure certains avantages.
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Puis je haussai les épaules et regardai le ciel . Je me demandais si Dieu existait, si à cet instant il me voyait et éprouvait un peu de pitié. Pitié d'une gamine en guenilles, de ses souliers usés jusqu'à la corde, de sa peau noire de crasse. Mon Dieu, on était vraiment aussi sales? !
En bas à la cave, ça ne se voyait pas, parce que même la bougie jetait un voile pieux sur l'horreur.Je regardai encore les ruines et songeai que le soleil était la seule chose la plus neutre qu'il existât. Le soleil était impartial, il éclairait le laid et le beau, le pathétique et le solennel, l'infamie et la vertu.Le soleil était incorruptible. Les hommes pouvaient bien détruire Berlin, voire le monde entier, le soleil éclairerait toutes ces horreurs et, finalement, réchaufferai de nouveau la vie!
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Je crie, indignée par son arrogance.
" Non, j'y vais pas, parce que le Führer il est méchant ! Je veux pas le voir, le Führer, parce qu'il envoie les enfants dans les camps de concentration et qu'il fait brûler les livres des écrivains !"
Peter me lance un regard ahuri comme si j'avais brisé une idole et proteste furieux :
" Dans les camps de concentration, il y a que les enfants juifs qui y vont, et nous on n'est pas des enfants juifs!"
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« Je veux pas y aller, dans le bunker du Führer!– Idiote! braille Peter.– « Idiot toi-même !
Mon frère me regarde incrédule, d'un air de plus en plus sombre. Il n'arrive pas à comprendre qu'on puisse ne pas partager sa passion du Führer. Et, sur un ton de dépit hargneux, il me dit : «Tu seras bien obligée de venir, maman t'y obligera, tu verras !
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