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Critiques de Henri-Frédéric Blanc (19)
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Le dernier survivant de Quatorze

“Eh oui, je suis le dernier des poilus de la Grande Guerre. Un vieux de la vieille pure laine !”

Il nous raconte 80 ans après sa guerre.



Henri-Frédéric Blanc fait parler, sans fard, un jeune garçon parti pour connaître la gloire et qui n'a trouvé en chemin que la peur et l'horreur.



A la fin de sa vie, il veut nettoyer son âme en nous livrant un lot d’horreurs avec lucidité : “Celui qui n’a pas connu Verdun en 1916 ne sait pas ce que c’est que la folie humaine. Le premier jour vous croyez être en enfer. Le deuxième jour, vous regrettez de ne pas y être.”



Ce concentré de guerre de 80 pages est sans concession, sans forfanterie, réaliste et cynique, témoignage de lâcheté, de traîtrise, de joie et d'angoisse.

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Le lapin exterminateur

C’est le réveillon de Noël. Radock, ancien marin et pochard notoire, est expulsé de son domicile. Tout au long de la journée, il va errer dans Paris, chercher quelqu’un pour lui payer un verre, écouter des histoires étonnantes et rencontrer des personnages hauts en couleur.



Ce résumé vous paraît anormalement court par rapport à ce que j’ai l’habitude de produire ? C’est normal : ce roman est très difficilement racontable. C’est une suite de rencontres et de monologues aux allures de logorrhées. La langue est familière et joue abondamment avec l’oralité et l’argot, mais on ressent une aisance et une parfaite maîtrise des mots. Le ton est volontiers cynique, voire féroce et le narrateur s’en prend à l’économie, à l’art, à la société et égratigne à plusieurs reprises les esprits bien-pensants, petit-bourgeois et bourgeois bohème. Radock a un don pour faire parler les gens bornés qui se plaisent à exposer des raisonnements foireux dont ils ne démordront jamais. Ajoutez des noms d’oiseaux qui fusent si nombreux et si réguliers qu’on pourrait chanter une nouvelle chanson, dans le genre « Ouvrez, ouvrez la cage aux gros mots ». Cela dit, c’est normal, quand on s’appelle Radock et qu’on est un marin imbibé de whisky, il faut faire honneur à son homonyme de phylactères !



Vous voulez une réflexion bien sentie sur la soupe que les librairies nous vendent à toute force ? En voici une pas piquée des vers ! « Là, rayon littérature allégée : 0 % de matière grise, 0 % d’idées, 0 % d’esprit critique : des best-sellers dorés, brillants comme des boîtes de chocolats. Robinets de mots pour passer le temps, détendre le cerveau, aider les vieilles dames à digérer, entre la compote biologique et la tasse de tilleul. Piles babéliennes de merdo-littérature. Montagnes de non-livres se dressant avec majesté dans les plaines de la Bêtise. » (p. 34)



Votre truc à vous, c’est plutôt les dialogues loufoques et hilarants ? J’ai ce qu’il vous faut, ma bonne dame. Il y en a un peu plus que prévu, je vous le laisse, ça va de soi. « Verbeck. – Votre bêtise adjutantesque constituera toujours pour moi un inépuisable objet de fascination. / Ducruchet. – Dites donc… Vous insultez un ancien fonctionnaire… / Verbeck. – Non seulement je vous ai insulté, mais je récidive, je redonde et je réitère : vous êtes une patate tardive. » (p. 97)



Vous, je vous vois venir, vous cherchez à comprendre le pourquoi du comment du titre ! Voilà, voilà, ça vient, poussez pas derrière ! « Le lapin, c’est la Bête du Jugement dernier, le destructeur des mondes, l’animal final décrit dans l’Apocalypse de saint Jean : « Alors je vis la bête des bêtes se lever sur la terre et elle avait deux longues oreilles et agissait comme un dragon, et elle fit des prodiges d’horreur. » / Et pourquoi le saint Jean en question, il n’a pas écrit simplement « lapin » ? / En Palestine, on ne connaissait pas le lapin, il n’existait aucun mot pour le désigner. » (p. 119)



Ah, vous, vous aimez quand on est politiquement incorrect ! À la vôtre ! « La seule manière de rentabiliser le tiers-monde, c’est d’en faire une réserve gratuite d’images chocs ! » (p. 179)



Vous, vous préférez les auteurs maudits qui se tirent une balle dans le pied ? Asseyez-vous et profitez du spectacle. « Le lapin exterminateur, du Grand Méchant Blanc, le roman qui donne le coup de grâce à la littérature ! Déjà cinquante-huit lectures frappés de crise cardiaque, dont 46 en âge de reproduire ! » (p. 100)



Si vous aimez l’humour noir quand il visite le théâtre de l’absurde, il faut lire Le lapin exterminateur et vous en payer une bonne tranche. Si vous êtes shocking dès qu’on fait un pet plus haut que l’autre, passez votre chemin. Je ne me l’explique pas vraiment, mais j’ai fabuleusement aimé cette lecture !

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L'Empire du sommeil

Le rêve est aussi nécessaire à l'équilibre biologique et mental que le sommeil, l'oxygène est une saine alimentation, une alternative relaxante sur les tensions du psychisme, il remplit une fonction vitale: la mort ou la démence peuvent sanctionner un manque total de rêve. Le rêve est un des meilleurs agents de renseignements sur l'état psychique du rêveur et soulage sa conscience...Mais il joue encore un rôle d'une toute autre profondeur pas si loufoque.
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Le lapin exterminateur

Rencontre avec le monde littéraire et ses auteurs aux fades écrits, avec une population à qui seule une consommation aveugle donne encore un semblant de vie. Avec un Paris où le prédateur le plus dangereux, enfin jusqu’à la fin du récit, est la voiture. Mais aussi quelques échanges avec d’irréductibles épaves ou de sombres illuminés. Sans oublier les femmes, qui si, elles, ne le regarde plus, lui, ne se prive pas de les apprécier, œuvres d’art auxquelles il ne peut plus prétendre, même s’il essaie sans honte.

Le capitaine Radock va nous peindre, le temps d’une nuit de fête, la derrière fresque bien désolante d’un société qui ne survivra pas à ses excès.



C’est le genre de livre dont le contenu me plaît à deux cents pourcents, mais qui dérangera au mieux, ou déplaira plus certainement à neuf lecteurs sur dix. Même aussi bien écrit que possible, et c’est le cas pour ce livre, personne n’aime beaucoup se voir décrit aussi négativement.
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Sous la dalle

Quelle histoire que celle-ci ! Un beau jour, Franck Vernet s’éveille dans un cercueil. Il comprend assez vite qu’il s’est fait enterré vivant. Mais le temps est compté. On ne peut vivre éternellement dans le noir sans manger et sans boire, même si un cercueil peut paraître douillet. Ce sera sans compter avec l’aide d’un téléphone portable trouvé dans la poche de son pantalon qu’il fera tout pour essayer de sortir de cette situation on ne peut plus inconfortable. Mais d’appel en appel, il va vite se rendre compte que son cas est désespéré, et que les gens ne pensent qu’à leur propre petite personne. La mort va se rapprocher tout doucement sans crier gare, alors une lueur d’espoir va-t-elle apparaître ?

Les longueurs sur les délires et divagations de Franck sont parfois pesantes et sans intérêts sinon de rallonger le roman. Mais je peux vous dire qu’on a hâte de connaître la fin, pour se débarrasser de ce livre au plus vite, de peur qu’il nous porte la poisse, et qu’on nous retrouve mort avec pour livre de chevet Sous la dalle, ce qui serait quand même comme un comble.

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Jeu de massacre

Je pense que ce n'est pas realiste car quatre jeunes arretent le lycée pour rien faire , et n'avoir aucun avenir pour la suite de leur vie .
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La Revue des Archers N°35

Recueil de poèmes et de nouvelles des Archers une nouvelle fois agréable à lire.
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La Mécanique des anges

Un récit ou l'auteur prête ses idées à un colonel centenaire en retraite en écrivant un récit de la première guerre mondiale, l'utilisation des As de l'aviation comme héros gladiateurs de la première boucherie industrielle...

Une note de lecture de Jean-François Ponge résume parfaitement ce que j'ai ressenti:

"Mettez une pincée de Frédéric Dard, un zeste de Rabelais et une bonne pinte de Céline, agitez et servez frappé... Un cocktail réjouissant, politiquement incorrect et bien dérangeant... " Rien a ajouter
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L'Empire du sommeil

Quiconque lit ce roman ne pourra plus s'endormir avec la même quiétude qu'auparavant...



Pauvre Joseph! Il est considéré comme fou, mais sa philosophie de la vie n'est pourtant pas dénuée d'intérêt...

C'était pourtant une bonne idée, son "sommeilleur"



Très bon roman, hors des sentiers battus, à la fois loufoque et poignant.







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Mise au ban

Mettez une pincée de Frédéric Dard, un zeste de Rabelais et une bonne pinte de Céline, agitez et servez frappé... Un cocktail réjouissant, politiquement incorrect et bien dérangeant, comme on n'en avait pas savouré depuis longtemps. Exit Manchette (Nada), Vautrin première manière (Billy-ze-Kick), bien le bonjour Blanc, trente ans après tout de même ! Un air frais venu du Sud, c'est pas commun, mais qu'est-ce que ça fait du bien...
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Jeu de massacre

"Le mieux qu'on pouvait espérer de la vie, si on suivait le mode d'emploi, c'était de devenir de bons consommateurs bien sages et bien gras, des Bidochons certifiés conformes qui regardent la télé pour oublier ce qu'ils voient à la télé. Notre destin c'était de ramer jusqu'au bout de nos forces, ramer, ramer sous les publicités pleines d'autos scintillantes, de pays exotiques et de femmes de luxe. Tristes de désirs inassouvis, on se sentait déjà finis, emballés, étiquetés, condamnés par les statistiques et les calculs des experts en avenir. Entre la vie flamboyante et cousue d'or qui s'affichait partout et notre existence au goût de cambouis, il y avait trop de décalage."



Le tigre, Saint-Croix, Chalouf et moi. Quatre jeunes gars pleins de révolte et non pas d'avenir, qui ne se font aucune illusion quant à ce qui les attend et qui tentent d'y échapper, le temps d'une virée. Marseille, ma ville, notre univers, notre pied-à-mer, un phare dans notre vie de misère. Et en parlant de misère je vous affirme qu'elle n'a rien de moins pénible au soleil. Au contraire, la chaleur aurait tendance à activer le processus. Certains quartiers transpirent leur mal-être, les oedeurs sont plus fortes, tout est révélé aux rayons inquisiteurs du roi soleil. S'il faut de tout pour faire un monde, Marseille en est le centre :"On est allés prendre le pastis à la gare de l'Est. C'est là le vrai coeur de Marseille, avec, devant la statue mutilée de je ne sais plus qui, le petit marché où l'on trouve tous les fruits et légumes de l'univers. C'est plein de cafés, de pâtisseries arabes, de poissonneries, d'oiselleries, de marchands de vin, de bazars, de crémeries et tutti quanti. Ca grouille de monde, ça crie, ça s'appelle par la fenêtre, on entend un piano, des chiens aboient, des chats regardent - c'est une bouillabaisse vivante qui donne le vire-vire, et ça sent la mer, l'anis et la friture. Ce n'est rien de particulier mais on se sent bien. A Marseille, s'il n'y a pas toujours tout ce qu'on cherche, on trouve de l'imprévu à pleins paniers. Ici rien ne marche comme sur des roulettes mais tout peut arriver. On ne se sent plus seul parcequ'on oublie qu'on existe, tellement on voit de choses : des Noirs qui vendednt des gris-gris, des fillettes en chaussaettes blanches qui sortent de leur leçon de musique, des vieux qui boivent le pastis au même endroit depuis des siècles, des putes chinoises qui avalent une pizza avant de retourner au travail, des marins qu'on ne sait pas d'où ils viennent, des fadas qui ne savent pas où ils sont, des gitanes qui pour quelques francs vous délivrent du mauvais oeil."



Mais moi je préfère Marseille la nuit, Marseille l'étoilée. Quand j'regarde ses lumières, j'vois plus l'désastre, mon esprit devient boussole et s'aimante à l'infini. Mon corps alors navigue dans l'océan de l'univers. "Nous dominions la ville. Sur les pelouses tournaient des jets d'eau. On s'est mis tout nus et pendant un bon moment on s'est éclaboussés à qui mieux mieux.Le tigre avait apporté une barrette d'afghan, du bon, bien noir, alors on s'est fumé un pétard sous les étoiles. Devant nous, des anges en pierre sonnaient de la trompette vers la lune.[...] C'était magique, toute cette nuit rien que pour nous. A nos pieds, Marseille s'étendait de partout, avec ses millions de lumières, ses clochers, ses coupoles, sa Bonne Mère, là-haut, toute illuminée - et puis la ville s'arrrêtait net comme au bord d'un abîme : c'était la mer, une nuit dans la nuit."

Saint-Croix lui, il préfère lire la vie dans des bouquins de Kant, Descartes, pour lui la vie c'est la pensée, moi j'préfère penser à la vie.

Chalouf, il en peut plus d'amour pour une fille qui a préféré envoyer sa pudeur en l'air avec le tigre. Même pas un baiser. Il n'en peut plus de sa vie sans zèle, de ce voyage sans destination, tout ça parce qu'il vient de l'autre côté d'notre mère qui médite. ALors il se réfugie en lui-même, il creuse sa tombe en lui-même, pas facile d'être arabe. Tous les regards, les paroles méprisants qu'on lui jette sont autant de mottes de terre qu'on jette sur son cercueil de chair. Car il est pur, Chalouf. C'est pour ça qu'il morfle autant.

Le tigre lui, a sa solution. Ne plus tomber amoureux, prendre une fille quand le désir s'empare de lui, devient trop fort pour l'ignorer. Et ça passe. Jusqu'à la prochaine fois. Il n'a pas d'espoir d'une vie meilleure, et pense être immunisé contre la déception. C'est ça un homme. Mais il tient tout de même à avoir sa place dans l'Histoire. Révolutionner les âmes endormies, grisées de bitume, de charbon, de gaz d'échappement. Tout le monde a droit à la beauté. Ca devrait même être obligatoire. Le laid ne devrait pas exister. On devrait même le marquer dans la Déclaration des Droits de l'homme. Tout le monde devrait pouvoir déjeuner dehors, à l'ombre d'un marronnier, avec comme seul bruit le chant d'un rossignol. C'est ça, la vraie vie. Un peu macho écolo, le tigre.



On changera pas le monde, on veut juste qu'il se souvienne de nous, qu'il sache qu'on ne sait pas vraiment comment faire, mais qu'en tout cas on ne se laissera pas faire. On pensait pas à mal. On pensait juste à un peu mieux. Ne serait-ce qu'un court instant.
Lien : http://www.listesratures.fr/..
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Combats de fauves au crépuscule

Charles Cuvelier, publicitaire de renom, est à la recherche d’un appartement. Dans ses démarches, il se retrouve coincé dans un ascenseur, entre le troisième et le quatrième étage d’un immeuble. La propriétaire de cet immeuble le prend en otage et devient ainsi son bourreau. Elle subvient à ses besoins vitaux, mais le nargue constamment. Charles Cuvelier veut tout faire pour sortir de l’enfer dans lequel il est plongé. Il s’imagine ainsi que la femme est amoureuse de lui et attend une demande en mariage. Entre hauts et bas, nous suivons notre héros dont l’immobilisation commence à durer…



Un excellent roman, très ramassé, qui se déroule dans un même lieu, l’ascenseur dans lequel est coincé le publicitaire ; cela donne l’impression d’un huis-clos étouffant et angoissant, le lecteur s’identifiant au héros et se demandant comment va se dénouer l’histoire. La tension psychologique est croissante entre Charles Cuvelier et la propriétaire qui en fait sa victime. La situation devient très vite absurde, l’humour et la tension dramatique sont omniprésents. L’analyse des états d’âme par lesquels passe notre héros solitaire est très fine : en ce sens « Combat de fauves au crépuscule » est une réflexion sur l’isolement et ses conséquences psychologiques. Le revirement de situation au final pointe encore plus l’absurdité de la situation. Ce roman analyse l’inversion d’un rapport de forces : le publicitaire, habitué à diriger, se retrouve ici à la merci de son bourreau et va devoir tout faire pour le séduire afin de parvenir à ses fins. Ce roman se lit d’une traite tant il est passionnant (il est, de plus, relativement court – 106 pages).
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Sous la dalle

Quoi faire quand on se réveille dans un cercueil, amnésique mais vivant ? C'est ce qui arrive au personnage principal de cet excellent roman : il ne sait plus qui il est, ni où il vit, ni ce qu'il fait dans la vie .... Ses seules certitudes sont d'être seul dans le noir, immobilisé dans un cercueil et considéré mort pour l'humanité entière. Son seul espoir réside dans la possession d'un téléphone portable. Mais qui appeler ? pour dire quoi ? et comment être crédible ? Entre divagations morbides, règlements de compte avec les vivants et espoirs téléphoniques, Henri Frédéric Blanc nous prouve encore une fois ses talents d'écrivain et d'imagination.
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Sous la dalle

Un homme se retrouve dans un cercueil, enterré alors qu'il n'est pas mort. Lorsqu'il revient à lui, il trouve dans sa poche un téléphone portable et tente de joindre des personnes pour le sortir de là, mais problème, il ne se souvient de rien, même pas de son nom.



Si l'idée de départ est bonne et le style de l'auteur attrayant, le tout devient assez vite ennuyeux voire même agaçant. Des néologismes aux jeux de mots faciles et pas très drôles et un humour qui ne me fait pas beaucoup rire, mais je reconnais que l'humour "parfois ça marche, parfois ça marche pas" comme disait Garcimore -que les plus jeunes veuillent bien m'excuser cette citation qui ne fera sourire que les plus de 45/50 ans. Je peux reconnaître également que mon humour est particulier, enfin c'est ce que disent mes proches.



Mais revenons à cette histoire qui tourne en rond, qui devient vite longue, l'enterré qui fait des phrases et oublie sans doute l'essentiel, celui de se poser des questions sur lui-même. Bref, un titre que l'on m'a conseillé fortement, mais qui n'est pas pour moi.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Jeu de massacre

Ce roman raconte les péripéties de quatre adolescents qui quittent leur lycée pour vivre leur vie comme ils l'entendent.



Beaucoup d'actions dans ce roman mais il n'est pas très réaliste car 4 lycéens qui quittent leurs familles, leur lycée sans être recherchés n'est pas plausible. Mais l'histoire est quand même racontée de manière intéressante.
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La Théorie de la paella générale

Trés doué cet H.F Blanc que je découvre par le biais de ce titre :

des personnages complètement déjantés, un humour plus que noir, de l'insolence, de la dérision, une certaine forme de poésie, l'auteur dénonce les travers de notre société mais d'un ton badin.

J'ai adoré et je ne peux que recommander, histoire de se distendre légèrement les zygomatiques, ce qui, en ces périodes bien sombres, ne nuit pas.



Auteur dont je vais m'empresser d'emboîter la pa ge.
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Jeu de massacre

Lecture jeune, n°119 - Aiguillonnés par leur professeur de français qui tente de les faire réfléchir à des notions philosophiques, quatre jeunes décident de quitter leur lycée professionnel marseillais, la mécanique, le cambouis et un avenir sombre tout tracé. S’ils ne trouvent pas leur place dans la société, ils veulent malgré tout vivre et s'essayer à la liberté. Ils commencent par laisser s’échapper les animaux du zoo puis volent une voiture dans laquelle ils trouvent un revolver. Ils se rendent à Aix-en-Provence où là aussi, ils se sentent intrus. Après un braquage dans une grande surface, ils fuient les villes et rencontrent un vieux berger un peu anarchiste. Ils sont rapidement retrouvés par la police qui leur tire dessus… La construction est linéaire, la fin tragique et attendue ; l'ensemble forme un road movie de qualité. Le parlé marseillais des protagonistes sonne juste et un glossaire placé en fin d’ouvrage nous donne la signification des principaux termes. Une tonalité tour à tour comique et poétique mais aussi le point de vue décalé des jeunes sur la société rendent ce livre très original. Ce texte écrit en 1991 préfigurait déjà les violences urbaines de 2005. Il est à réserver aux plus grands, en raison de propos parfois crus ou violents et de l’identification possible aux personnages. Réseau de lecture : Jacques Delval a également beaucoup écrit en direction de la jeunesse sur l’univers des lycées professionnels. On citera Quand j’aurai 20 ans, Bayard Jeunesse, 2004, et Salut bahut !, Castor Poche Flammarion, 1999. ? Laurence Guillaume
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L'Empire du sommeil

Kafkaïen, mais pas désespérant. Lovecraftien mais pas effrayant. 100 ans de solitude en plus court. Des jeux avec les mots et les bons mots mis sur nos maux.
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Jeu de massacre

j'ai bien aimée ce livre car il m'a captivé par son histoire. En effet , il y a beaucoup d'action et j'aime bien les romans ou il y a de l'action.De plus il est très facile à lire . Vous allez beaucoup aimer ce livre !
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