“Eh oui, je suis le dernier des poilus de la Grande Guerre. Un vieux de la vieille pure laine !”
Il nous raconte 80 ans après sa guerre.
Henri-Frédéric Blanc fait parler, sans fard, un jeune garçon parti pour connaître la gloire et qui n'a trouvé en chemin que la peur et l'horreur.
A la fin de sa vie, il veut nettoyer son âme en nous livrant un lot d'horreurs avec lucidité : “Celui qui n'a pas connu Verdun en 1916 ne sait pas ce que c'est que la folie humaine. le premier jour vous croyez être en enfer. le deuxième jour, vous regrettez de ne pas y être.”
Ce concentré de guerre de 80 pages est sans concession, sans forfanterie, réaliste et cynique, témoignage de lâcheté, de traîtrise, de joie et d'angoisse.