AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Henri Lôo (12)


Empathie, comportement, sexe, attachement, amour… Chacun des subtils mécanismes nécessaires à la coordination et à l’harmonie de ce système peut avoir souffert de dommages. La clinique montre que les dommages les plus sévères sont ceux qui ont été les plus précoces au cours de la vie. Parfois, ces blessures précoces laissent alors place à de véritables trous noirs affectifs.
Commenter  J’apprécie          250
Sans doute passons-nous une bonne partie de nos vies d’adultes à tenter – plus ou moins consciemment – de ne pas décevoir nos rêves d’enfant  ; cet enfant à qui nous avions fait tellement de promesses…
Commenter  J’apprécie          90
Et, à défaut de changer ce que l’on est, il est toujours possible de faire évoluer notre personnalité vers plus d’harmonie et de sérénité. À condition de mieux comprendre qui l’on est, d’identifier ses fragilités et ses forces, et d’en tirer le meilleur de soi-même.
Commenter  J’apprécie          70
Dissimulateur et opportuniste, Fouché est avant tout habile à ne jamais s’éloigner des courants du pouvoir  ; il tient tout autant du caméléon que du saumon  !
Commenter  J’apprécie          70
Or ce rétrécissement des hanches a fini par créer un problème majeur pour les femmes  : leur bassin est devenu trop étroit pour que la tête d’un enfant « normal  » puisse s’y engager (« normalement », proportionnellement à la taille de leur cerveau par rapport aux autres espèces de mammifères, les bébés humains devraient naître à l’âge de 2 ans). Puisque l’accouchement devenait impossible, la nature a improvisé une solution  : les enfants humains ont dû naître plus tôt – c’est d’ailleurs dans l’espèce humaine que les accouchements sont les plus difficiles et les plus douloureux.
Commenter  J’apprécie          50
[...] la diversité de la nature humaine continuera de se sophistiquer et de s’accentuer, et les êtres antisociaux, les terroristes et les tueurs en série des temps futurs, seront plus cruels, plus pervers et plus imaginatifs que tous ceux que l’humanité aura jamais connus jusque-là. Mais néanmoins, si l’empathie continue d’évoluer, il est vraisemblable qu’elle conduise l’homme vers de nouveaux et profonds changements de nature. Dans ce cas, rien n’empêche de rêver que, pour les enfants de nos enfants, la fraternité et la tolérance universelles seront plus – un tout petit peu plus – qu’une pure utopie.
Commenter  J’apprécie          40
La peur obsessionnelle de manquer de ressources devient la préoccupation centrale. La prise de conscience du gâchis des ressources naturelles trouve aujourd’hui un écho considérable dans l’opinion publique (alors même que l’on savait dès 1798, avec Malthus, que la croissance démographique dépasserait bien vite les ressources en eau et en denrées alimentaires permettant de couvrir les besoins de l’humanité).
Commenter  J’apprécie          40
Paradoxe du libre arbitre, notre violence naît souvent de ce qu’il y a de plus humain chez nous  : le jugement moral, le sentiment d’injustice ou d’inégalité, ou encore le manque de réciprocité. Dans le récit biblique, Caïn crée la civilisation en faisant deux choses  : premièrement, il tue Abel  ; deuxièmement, il se sent coupable. Être humain, c’est donc répondre à la question  : «  Suis-je le gardien de mon frère  ?  »
Commenter  J’apprécie          40
Tenter de répondre à la question de la normalité revient à ouvrir une série de poupées russes  : qui peut définir la frontière entre le normal et le pathologique  ? Sur la base de quelle légitimité  ? À partir de quels critères  ? Ces critères sont-ils univoques, vérifiables, incontestables  ? Ou bien se confondent-ils avec les normes sociales du moment, les déterminants culturels et les contraintes de l’environnement familial, scolaire et professionnel dans lequel nous évoluons  ?
Commenter  J’apprécie          40
L’angoisse obsessionnelle qui s’est développée durant son enfance est donc l’une des sources les plus importantes de son style et de sa créativité. Mais c’est parce qu’il est transcendé par le génie littéraire que cet aspect fondamental de sa personnalité se transfigure pour atteindre une dimension existentielle universelle. Sans personnalité obsessionnelle, Kafka n’aurait tout simplement pas été Kafka.
Commenter  J’apprécie          40
Le risque, en confondant déprime et dépression, c'est de considérer cette dernière comme un simple état d'esprit, une défaillance morale, un manque de réactivité ou de dynamisme : un peu de "courage", un peu de "volonté", un peu de "force d'âme" en seraient les seuls véritable traitement. Cette interprétation fallacieuse laisse penser que chacun est libre de ne pas se laisser aller, peut choisir d'être déprimé ou non et décider de s'y complaire. Finalement ne seraient concernés par la dépression que les "faibles", les "paresseux" et les victimes consentantes de la maladie.
Une telle méprise est humiliante pour les déprimés,qu'elle renforce dans leur sentiment d'incapacité, d'inutilité et de honte ou dans le dégoût de soi. Qui se permettrait de dire d'une personne atteinte de cancer, de diabète ou de toute autre maladie physique qu'elle ne doit sa maladie qu'à son manque de courage ou de volonté ?
Commenter  J’apprécie          30
Le principal paradoxe de l’affaire Madoff réside dans le fait que, pour parvenir à convaincre ceux qu’il voulait tromper, il s’est trouvé dans l’obligation d’aider réellement des membres de la communauté.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Henri Lôo (42)Voir plus

Quiz Voir plus

Adjectifs qui n'en font qu'à leur tête😋

Un bâtiment qui n'est plus une école

Une ancienne école
Une école ancienne

12 questions
119 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , adjectif , sensCréer un quiz sur cet auteur

{* *}