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Critiques de Henri Roanne-Rosenblatt (12)
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Braunau-sur-Inn en Autriche est le lieu de naissance d'Adolf Hitler, mais c'est aussi celui de Saül Birnbaum, issu d'une famille de restaurateurs juifs. Son amour d'enfance est la nièce du dictateur : Hilde Hitler. A l'aube de ses 6 ans, il doit fuir. Fuir le nazisme. Fuir les persécutions et les jours sombres à venir. Il se rend en Belgique par un convoi d'enfants, un Kindertransport. Il y vivra ensuite clandestinement jusqu'à la libération. Malgré une jeunesse dramatique, son rêve est de travailler dans le cinéma aux Etats-Unis. Ses espoirs sont déçus et il ouvre finalement un restaurant à New York. Sa passion pour le cinéma ne s'est pas éteinte pour autant, la nostalgie de son amour d'enfance non plus. Il produira finalement un film, réalisé par son neveu. Il rencontrera aussi Hannah, une intrigante projectionniste qui se dit rescapée d'Auschwitz... mais qui est-elle vraiment ?

Un récit court, sans artifices, qui se parcoure comme un bon documentaire. 162 pages. Trop court peut-être pour décrire le parcours d'une vie si remplie. Cette lecture m'encourage en tout cas à découvrir l'adaptation ciné de ce livre qui est sortie cette année. Merci à Masse Critique Babelio pour cette découverte.

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Le cinéma de Saül Birnbaum

Ce roman de Henri Roanne-Rosenblatt a sans doute une part autobiographique : l’auteur est lui-même né à Vienne en 1932, a quitté l’Autriche après l’Anschluss et a été critique de cinéma à la RTB (Radio Télévision Belge). Il est également l’auteur de deux films documentaires. Je l’avoue, je ne connaissais pas l’existence des Kindertransporten, qui ont permis de sauver des enfants juifs de l’invasion allemande en Autriche.



Le roman alterne les chapitres sur l’enfance de Saül Birnbaum, né à Braunau-sur-Inn, comme Hitler, et sa vie adulte à New York. Le père de Saül est emprisonné à Dachau après l’Anschluss et sa mère se bat contre vents et marées pour sauver son mari et son fils. Elle n’obtiendra un visa que pour son mari – dont elle découvrira, ironie du sort, qu’il l’a trompée et qu’il a eu un autre fils – et se séparera la mort dans l’âme de son fils, en l’intégrant à un Kindertransport. Celui-ci arrive à Bruxelles et est « adopté » par un couple juif lui aussi. Grâce à Justine, il échappera aux rafles anti-juives. Après la guerre et de nombreuses péripéties familiales (que je vous laisse découvrir), il émigrera au Canada puis à New York où il pourra, avec la mystérieuse Hannah, vivre à fond sa passion du cinéma, passion qui l’a aidé à survivre pendant son adolescence. Et il deviendra même le producteur d’un film réalisé par son neveu, film qui lui permettra de revenir sur les traces du passé…



Cette alternance entre enfance et âge adulte donne du rythme et de l’émotion à l’histoire de Saül Birnbaum, qui doit apprivoiser les fantômes si douloureux de son histoire. S’il est parfois un peu difficile de démêler la vérité historique, ce roman évoque des événements bien réels et j’y ai encore appris des choses (comme les Kindertransporten). Plaisir non négligeable, l’auteur nous donne une leçon de cinéma, on revit ou on revoit les grands classiques français et américains, les acteurs et actrices qui ont fait la légende d’Hollywood et aussi la vie culturelle new-yorkaise. Vous le devinez, j’ai beaucoup aimé cette lecture !
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Le cinéma de Saül Birnbaum décrit l'itinéraire d'un homme juif, de son enfance en Autriche à sa fuite en Belgique pour échapper aux arrestations nazies, à son arrivée et à son ascension aux États-Unis, en tant que restaurateur et amateur de cinéma.  







Le cinéma de Saül Birnbaum offre une fresque dense et riche d'allusions cinématographiques, de contextes historiques. 



En 180 pages de pages seulement, l'auteur, Henri Roanne-Rosenblatt, déroule plus de soixante ans d'une existence remplie de foyers différents, de contrées variées, de projets menant à plus ou moins de succès, à plus ou moins de renommée. Le style de l'écrivain est naturel et agréable. Henri Roanne-Rosenblatt a trouvé sa voix littéraire teinté d'humour (malgré l'époque), de critique et d'amour de ses personnages qu'il porte. Il a su mettre en scène les épisodes par les nombreuses citations musicales, cinématographiques, littéraires, dans un contexte historique bien maîtrisé. 180 pages d'histoire d'un homme qui a su rebondir et répondre à la demande des ses parents persécutés : survivre et vivre avec enthousiasme, et garder foi en l'humain, malgré les abjects choix politiques qui ont porté au sommet de nombreux États des monstres sanguinaires, des génocidaires. Et des rencontres heureuses, bienveillantes... Saül va en connaître, être porté par elles, se référer à elles, et prolonger une lignée, comme héritage d'une terre originelle défunte. 

Mais il faut aussi reconnaître, qu'avec un tel rythme narratif, l'auteur ne peut pas s'éterniser pas sur certaines années, sur certains instantanés de vie de Saül, ce qui est compréhensible et normal. Toutefois, par ce choix, j'ai eu le sentiment de ne pas pouvoir m'attarder sur certains événements qui du coup ont manqué de profondeur pour moi, de lire une accumulation de rebondissements et de coïncidences. Si la plupart des personnages et des époques sont bien ancrés, je n'ai pas cru en le personnage d'Hannah, en la reconnaissance du film du neveu de Saül et produit par Saül. 

En résumé : Le cinéma de Saül Birnbaum est une histoire qui se lit très bien avec une écriture sympathique et nourrie, un moment de voyage dans le temps et dans l'Histoire, pour ne pas oublier ce qui fut. 

Un livre à découvrir et un scénario qui a été adapté au cinéma.

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Le cinéma de Saül Birnbaum

Roman lu dans le cadre de Masse critique Littérature de septembre 2022.



Un petit roman sans prétention, que l'on devine en partie autobiographique, l'auteur ayant fui l'Autriche après l'Anschluss pour se réfugier en Belgique.



Le roman, constitué de courts chapitres, raconte l'histoire de Saül et alterne l'histoire de son exil, du devenir de sa famille et de sa vie d'adulte autour du cinéma.



Autant le fond est intéressant, autant la forme est décevante. Soit l'auteur raconte de façon superficielle les évènements vécus par Saül (par exemple, la période de la guerre est édulcorée, on passe vite sur les camps de la mort ou sur la libération), soit quand il parle de cinéma, il énumère des films, des acteurs, des scènes célèbres, sans réellement aller plus loin. de même, les personnages ne sont pas du tout fouillés et restent assez nébuleux.



Le roman reste assez agréable à lire, est très accessible mais gagnerait à être plus étoffé.
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Nous nous retrouvons au cœur d’une famille juive. Alors qu’Adolf Hitler accède au pouvoir, Jacob est envoyé dans un camp de travail puis à Dachau. Son épouse Ethel se retrouve seule avec leur petit garçon Saül. Ils se réfugient dans la famille à Vienne mais Ethel, inquiète pour l’avenir de son fils dans un pays où les Juifs ne sont pas les bienvenus, prend une décision très difficile. Elle décide de l’envoyer en Belgique pour le mettre à l’abri, via des Kindertransporte organisés par la Croix-Rouge. L’enfant est accueilli par un couple de Belges, mais ce qui devait être un court séjour s’est avéré être définitif.



Cette histoire nous est contée par Saül lui-même. Sans être larmoyant, il énonce les faits tels qu’il les perçoit sous son regard d’enfant. Et même avec une sorte de dérision, une moquerie sous-jacente pour ces peuples qui retournent leurs vestes et humilient ceux qui étaient auparavant leurs voisins, pour ne pas déplaire au nouveau dirigeant nazi.



Alors qu’il est exilé à Bruxelles, loin de sa famille dont il n’a plus de nouvelles, Saül se réfugie dans les salles de cinéma pour échapper à l’ambiance délétère et se prend de passion pour le 7e art et la musique américaine. Devenu adulte, il partage d’ailleurs sa passion avec son neveu John, qu’il propulse dans une carrière de vidéaste. D’ailleurs, ce roman contient de nombreuses références cinématographiques, surtout des années 60, qui donnent envie de voir ces films.



Les personnages sont vrais et attachants, et on sent bien que l’auteur a puisé dans sa propre vie et ses souvenirs pour l’écrire. Les propos ne sont pas toujours faciles mais empreints de réalisme. Puis la surprise des retrouvailles avec des êtres chers et le pardon enfin accordé.
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Dans ce roman, nous suivons l'histoire de Saul Birbaum et son neveu, John, de la création d'un delicatessen par Saul, très fréquenté par de nombreux artistes new yorkais, au festival de Cannes où Saul et John présentent un long métrage.

Car, depuis que Saul a offert une camera video à John pour son anniversaire, il ne s'en sépare plus et en a fait son gagne-pain. Cette fois-ci, John et Saul se sont lancés dans la réalisation d'un film sur la vie d'une famille juive, avec une star du comique.

Parallèlement, le lecteur découvre peu à peu le passé de Saul, né à Branau Sur Inn, tout comme Hitler. Le lecteur ne peut être qu'intrigué par l'histoire de cet enfant d'une famille de restaurateurs judeo-polonais qui a survécu à la persécution opérée par les nazis.

Et c'est là que ce roman pèche. Cette histoire si intéressante et captivante méritait d'être davantage décrite, détaillée. Moins de deux cent pages pour l'histoire d'un survivant de la Shoah qui présente un film au festival de Cannes, c'est dérisoire. On reste sur notre faim.

Même si beaucoup de détails sont donnés sur l'histoire du cinéma (on sent ici le travail de critique de cinéma de l'auteur qui émerge) ....
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Une lecture qui me laisse sur ma faim....Et d'abord la couverture: l'éditeur a voulu reprendre l'actualité cinématographique, puisque le film tiré de ce livre est sorti en 2021. Mais le visuel et la texture qui donne un aspect lavable, ne m'ont guère convaincue. Toutefois, elle correspond au découpage narratif proposé: des allers-retours entre 1938/années 60 et fin du XXème, début XXIème. Ces découpages permettent de rencontrer Saül Birnbaum, né en Autriche dans les années 30, à Braunau-sur-Inn, ville de naissance d'Hitler....Dès le début, on sait que Saül a survécu puisque on le retrouve à NY dans les années 60 à la tête de Délikatessen. Mais les chapitres permettent de combler les étapes de sa vie avec les péripéties inhérentes à l'Histoire, la sortie d'Autriche d'abord, les années en Belgique, puis au Canada et à NY. Au gré des avancées, on en apprend davantage aussi sur ses proches, et notamment un neveu à qui il offre une caméra. Le cinéma, comme l'annonce le titre, joue un rôle essentiel dans la vie de Saül: il lui permet de vivre et ce depuis son enfance. Mais justement, c'est là que la narration manque d'étoffe. Autant le passé d'enfant qui fuit par les trains d'enfants juifs vers la Belgique (ou vers l'Angleterre), la vie sous l'occupation en Belgique m'ont intéressée (tout en étant très laconique), autant la partie cinématographique avec son neveu m'a laissée de marbre.....C'est là que le livre manque d'intérêt. Je peux comprendre que l'auteur reste sec sur les sentiments éprouvés par l'enfant, dans un monde où on ne parle pas, dans des conditions où on survit, autant la partie romancée avec Hilde/Hannah m'a ennuyée. Je n'aime pas dénigrer un livre, mais j'avoue que pour la 1ère fois, un envoi Babelio/éditeur (M.E.O) ne m'enthousiasme pas.....J'ai mis beaucoup de temps à ouvrir le livre, à cause de sa couverture, la préface ne m'a pas emballée, le récit non plus même si je me suis surprise à apprécier vraiment certains passages, notamment l'enfance, et les errances des uns et des autres. La postface est, elle, très intéressante.
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Ce roman paru en 2013 est une réédition qui fait suite à l’adaptation de l’histoire au cinéma « Le chemin du bonheur ».



Saül est passionné de cinéma depuis sa plus tendre enfance. C’est le cinéma qui l’a distrait, construit et installé à New-York, il encourage son neveu, photographe et cinéaste de mariages, à tourner un long métrage.



Ce roman est largement inspiré de la vie du romancier, enfant juif dont le père fut arrêté et dont la mère a tout fait pour le sortir d’Allemagne, grâce aux « Kindertransporten » organisés par l’Angleterre dès 1938. Caché chez un couple à Bruxelles peu avant que les rafles nazies ne commencent là aussi, il se réfugiera dans la lecture. Saul, le héros de ce roman, partira ensuite aux Etats-Unis et deviendra le propriétaire d’un Delikatessen à New York où il côtoiera nombre de personnalités du cinéma de l’époque. Il tombera amoureux, aidera son neveu à faire du cinéma et donnera sens à sa vie.



Alternant âge adulte et souvenirs d’enfance, les événements se font écho et s’éclairent mutuellement donnant au récit un rythme agréable et enlevé.



Ce roman n’est pas tout à fait la vie d’Henri Roanne-Rosenblatt, la réalité se mêle à la fiction. Ce n’est pas non plus un récit historique sur la montée du nazisme et les rafles. C’est simplement l’histoire d’un enfant qui a vu sa vie changer du jour au lendemain et s’est reconstruit lentement. Le ton n’est pas dramatique, l’auteur use d’ironie et d’humour à côté de passages plus bouleversants, comme pour exorciser sa peine et son enfance perdue. Enfant, son destin a eu la chance d’être confié à une personne exceptionnelle, élevée au rang de Juste et il lui rend aussi hommage par ce récit de reconstruction et de résilience. Transcender la réalité par la force de la fiction cinématographique.
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Jeune juif de New York, John se fait de l’argent de poche en filmant des mariages avec la caméra que son oncle Saül lui a offerte. Un oncle qui a toujours été passionné de cinéma et qui a vécu dans ses rêves pour survivre aux coups bas de l’existence. L’opportunité de revenir sur son passé, dont les années de guerre, son échec à l’examen d’entrée de l’École des Arts et Métiers et son job de projectionniste. Alors, John ne pourra devenir que ce qu’il a toujours rêve d’être ! Bien sûr, au-delà des personnages, Henri Roanne-Rosenblatt nous parle de New York, ville qui cristallise les espoirs, avec ses artères célébrissimes et son gratin qui foisonne. Il y a aussi une belle histoire d’amour. je viens d'aller voir au cinéma l'adaptation qui en a été réalisée avec Simon Abkarian, Pascale Arbillot, Michel Vuillermoz, Eric Caravaca, Mathilda May, Brigitte Fossey et bien d’autres. Pas mal !
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Le cinéma de Saül Birnbaum

une passion pour le cinéma m'a fait choisir ce livre, d'un réalisateur que je ne connais pas

la première et 4 eme de couverture sont assez original entre l'enfant qui devient adulte sur la 4 eme de couverture.

Livre autobiographique sur Saul Birnbaum, qui pour ma part est assez difficile à lire, j'ai trouver pas mal de confusion, ne sachant pas parfois à quel période on se trouve

je dirais simplement que je n'ai pas trop aimer, mais il en faut pour tous les goûts, et les autobiographie ne sont pas mon style
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Le cinéma de Saül Birnbaum

une passion pour le cinéma m'a fait choisir ce livre, d'un réalisateur que je ne connais pas

la première et 4 eme de couverture sont assez original entre l'enfant qui devient adulte sur la 4 eme de couverture.

Livre autobiographique sur Saul Birnbaum, qui pour ma part est assez difficile à lire, j'ai trouver pas mal de confusion, ne sachant pas parfois à quel période on se trouve

je dirais simplement que je n'ai pas trop aimé, mais il en faut pour tous les goûts, et les autobiographie ne sont pas mon style
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Le cinéma de Saül Birnbaum

Le roman d’Henri Roanne-Rosenblatt, Le cinéma de Saül Birnbaum, mélange habilement fiction et réalité, à la manière du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, mon coup de coeur 2012 !



On suit les (més)aventures de Saül Birnbaum, survivant d’une famille de restaurateurs judéo-polonais, de Braunau- sur - Inn à Vienne, de New York en passant par Cannes et son festival, le Canada, Shanghai... On découvre comment le film tourné par le neveu de Saül se retrouve primé à Cannes. Comment Saül, cinéphile depuis l'enfance, retrouve l'amour et un sens à sa vie en rencontrant dans un cinéma new-yorkais Hannah , une mystérieuse projectionniste.



Si le style ne m'a pas spécialement interpellée, le récit m'a beaucoup plu. Le roman présente de beaux traits d'humour mais il évoque aussi des éléments dramatiques comme l'antisémitisme, la collaboration pendant la Seconde guerre mondiale en France.



Bien entendu, je me suis interrogée : quelle est la part de vécu et quelle est la part de fiction dans le roman ? Mais peu importe au final, tout est crédible ! L'auteur a visiblement fait des recherches et des repérages très précis ( il suffit de voir la bibliographie pour sen convaincre.)

Au-delà de l'aspect historique du roman, on retient la passion du cinéma véhiculée par l'auteur.

J'ai particulièrement aimé la description cinéphile de la ville de New York - du traiteur chez Katz de Harry rencontre Sall au Tiffany's de Diamants sur canapé. Ce roman, c'est une mini-encyclopédie du cinéma, le nombre de références est très important.



Finissons sur une rumeur : le livre serait bientôt adapté au cinéma. Souhaitons que cette rumeur dise vrai et que, de fil en aiguille, le succès soit au rendez-vous, comme pour le film fictif produit par Saül ( The yellow star avengers) !



En conclusion :



Voilà un récit très divers, qui vous fera voyager, réfléchir, sourire et vous donnera envie de vous ruer dans les salles obscures !

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