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Critiques de Hitoshi Iwaaki (83)
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Parasite, tome 1

Dans le courrier des lecteurs, un fan a émis le désir que ce manga soit adapté un jour par Cronenberg. Il est clair, qu'on se trouve en plein dans l'univers horreur viscérale organique que Cronenberg affectionne.



Des vers aliens contrôlent le cerveau de ses hôtes et le régime alimentaire est essentiellement basé sur de la chair humaine. Donc, visuellement, cela donne des humains qui bouffent des humains.

Ils parviennent à se fondre dans la masse comme dans l'Invasion des Profanateurs de Sépulture et les tueries (ou disparitions) donnent lieu à des rumeurs de culte sataniques ou de tueurs en série multiples. Jusque là, cela semble très sombre.



Mais voilà : un des vers, en voulant prendre le cerveau de Shinichi, se retrouve malencontreusement dans la main droite de son hôte. Donnant ainsi quelques scènes burlesques et des dialogues improbables. Incorporé définitivement dans sa main, Migy (l'alien), ne peut plus se passer du lycéen, au risque de mourir...

Un peu d'humour, un peu de gore, un peu de mystère.



Petite note concernant l'apparition du chien, qui m'évoquera immanquablement The Thing de Carpenter. La lecture du manga m'a effectivement fait penser aux films Festin nu et Chromosome 3 de Cronenberg... Et évidemment une petite pensée aussi pour The Faculty de Robert Rodriguez !
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Parasite, tome 2

Un tome 2 aussi puissant que le premier, mais plus dramatique. En effet, Shinichi perd un membre de sa famille et il est également atteint au cœur. L'intelligence de Migy (mine de rien, il se documentait beaucoup, ce qui a servi à sauver son hôte).

Cette intervention va transformer peu à peu notre héro...



Fidèle au premier, le graphisme rappellera sans conteste, l'imaginaire fusionnel entre Cronenberg et The Thing de Carpenter.





Excellent manga.

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Parasite Reversi, tome 6

MANGA SCIENCE-FICTION / HORREUR.



On passe constamment du côté des humains au côté des parasites et on s’aperçoit qu’il y a autant de dissensions potentielles chez les uns que chez les autres. Il y a même quelques spécimens humains qui ne mériteraient pas de faire partie de l’humanité… Mais pendant que les parasites préparent l’établissement de leur colonie, le gouvernement s’apprête à l’éradiquer (du moins l’espère-t-il) !



Tatsuki se dévoile en suivant la voie de la vengeance, mais Ebisawa reste encore énigmatique dans son gros délire mystique. Pour lui Tatsuki est une âme sœur pour assister ensemble à la fin du monde. Après tout, Tatsuki sait ce que fait son père et ne fait rien pour s’opposer à ses projets…



Pas aussi bien que la série d’origine, mais une série parallèle plus que correcte.


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Neo Parasite

Nous sommes en face d’un recueil de 12 récits qui sont censément être autant d’hommages au manga "Kiseiju" / "Parasite", édité en France pour la réédition du manga "Kiseiju" / "Parasite" (ceci expliquant cela). Il y a tellement de choses à dire avec ces 12 récits que ce n’est pas ici que je vais vous présenter la série "Kiseiju" / "Parasite" (ne vous inquiétez pas cela ne va pas trop tarder, du moins je l’espère car elle m’a frappé du Syndrome de Stendhal). Disons que dans les années 1970 un certain Go Nagai a traumatisé à jamais toute la Planète Mange avec un certain "Devilman" (les vrais savent), et qu’à ce jour je suis persuadé qu’il n’y a que deux mangas qui aient réussi à aller aussi loin que lui : face au nihilisme (oui parce que "Devilman" ça ne finit pas bien, mais alors pas bien du tout !), Hitoshi Iwaaki a choisi résolument lui la voie de l’optimiste, tandis que fidèle à lui-même Kentaro Miriua a passé plus de 30 ans de sa vie à semer des petits cailloux blancs dans les deux directions à la fois… (et je pourrais vous vendre la série rien qu’en vous disant que James Cameron en a repris plusieurs éléments et passages pour réaliser son "Terminator 2")

Dans un recueil il y a toujours du bon et du moins bon, mais là le bon est très bon et le mauvais est très mauvais donc on a une liste d’auteurs à découvrir et une liste d’auteurs à fuir !





Moto Hagio, "Sur l’Estier de l’Yura" : 4/5

Yura n’est pas une enfant comme les autres. Sa mère est morte sans lui avoir donner de nom, et personne ne veut lui dire qui elle était et comment elle est morte. Et Yura dispose également d’une mémoire totale qui augmente terriblement son Quotient Intellectuel mais qui diminue fortement son Quotient Émotionnel. Mais surtout elle entend depuis toujours des voix qui dans sa tête qui lui disent constamment deux choses : « tais-toi », et « tue-les »…

Adoptée par sa tante et son oncle avant de déménager dans une région littorale restée plutôt rurale, Yura n’est pas expressive voire carrément neurasthénique (est-ce que l’auteur a voulu aborder le problème de l’autisme ?). Pourtant elle se lie profondément d’amitié avec son camarade Ju qui est son opposé en tout : il est expansif, elle est taciturne, il est écorché vif, elle ne ressent rien ou presque, il déteste la violence, elle s’en moque, il veut sauver le monde entier, elle n’en a que faire. Mais ce qui les rapproche, c’est qu’ils ont tous les deux perdus leurs parents, que tous les deux ne savent pas pourquoi, qu’ils sont tous les deux élevés par leur tante, et qu’ils se posent tous les deux les mêmes questions : Qui suis-je ? d’où viens-je ? Que veux-je ? Où vais-je ?

Yura ressent d’étranges émotions durant la danse de l’Acte de la Perle lors d’une représentation théâtrale, et en apprenant le nô les voix dans sa tête se taisent. Quand le maître choisit Ju pour ses sentiments plutôt qu’elle et son talent, elle ne ressent rien ou presque et continue son chemin avec ses questions sans cesser d’être ami avec Ju… Mais personne n’échappe à son destin !

Je ne connaissais Moto Hagio que pour sa réputation de révolutionnaire du shojo dans les années 1970 et pour son influence sur le travail de Riyoko Ikeda l’auteure de "La Rose de Versailles" / "Lady Oscar". Force est de constater que sa réputation n’est pas usurpée : elle s’empare de univers d’Histoshi Iwaaki pour le marier à son imaginaire, et c’est un tour de force que d’offrir autant d’émotion avec un personnage qui en ressent aussi peu. Car ce n’est pas le passé et le secret de Yura qui est le moteur de l’action, puisque tout est spoilé dès le départ (et si à la fin Shinichi ne lui dit qu’une toute petite partie de la vérité elle est suffisamment intelligente et intuitive pour tout découvrir par elle-même). Non, le moteur de l’action, c’est le passé et le secret de Ju ! Et il y a bien un monstre, mais celui-ci est humain ou en tout cas prétend l’être...



J’ai quand même trouvé les dessins très inégaux et/ou hétérogènes. La mangaka a désormais plus de 70 ans et elle n’a plus la fougue de ses vingt ans, mais surtout elle incarne tellement bien une époque que soit son travail a beaucoup vieillit soit il ne vieillit plus du tout. Et là j’ai trouvé qu’on était un peu entre l’un et l’autre...







Moare Ohta, "Eat It" : 4/5

Le récit est consacré à un alien anthropophage qui est finalement devenu vegan et animaliste. Nitaro Yamawaki est un parasite âgé de 140 ans qui revient sur son existence. Rescapé de la purge anti-parasite, il a épousé sa collègue de bureau pour pouvoir la dévorer plus discrètement. Mais il n’a pu se passer de sa cuisine, et s’est ainsi qu’il a renoncé à l’anthropophagie pour devenir père, grand-père et arrière-grand-père. Mais depuis la mort de son épouse il n’a jamais retrouvé la cuisine qui l’a fait changer d’avis sur les humains. Il est sur le point de céder à ses vieux démons en dévorant l’un des ses descendants, quand un événement imprévu lui rappelle que finalement à force d’imiter les humains lui aussi en est devenu un...

Moare Ohta reprend toutes les thématiques d’Hitoshi Iwaaki en reprenant le style de la série d’origine tout en le modernisant. En voilà un qui a tout compris, et je vais me pencher sur sa bibliographie !





Takayuki Takeya, "Les Regrets de mémé" : 1,5/5

L’auteur est modéliste donc je ne sais si son travail est graphique ou plastique. Dans tous les cas je n’ai pas du tout aimé son histoire de grand-père parasitée dans un trou paumé attaqué par un ours...





Yasushi Nirasawa, "Paragant" : 2,5/5

Le défunt Yashushi Nirasawa designer pour le monde de la télévision et du jeu vidéo raconte en quelques pages une histoire d’oppression, de résistance et de quête de liberté sur une planète alien en rendant hommage à "Hidden" son film préféré. Je n’ai pas accroché, mais il avait eu une belle idée quand même...





Hiro Mashima, "Lucy et Migy" : 3/5

Qu’est-ce qu’il est maladroit mais qu’est-ce qu’il est sympa ce Hiro Mashima ! Il s’amuse à condenser les premiers chapitres de la série avec Lucy à la place de Shinichi et le chat Happy parasité à la place du chien lovecraftien. Je ne sait pas si cela sert à quelque chose de réaliser la version comique d’une grande tragédie, mais j’ai bien ri quand même...





Peach-It, L"es Leçons du Professeur Ryoko Tamiya" : 1,5/5

Une parodie shojo et ecchi de la série d’origine où tout tourne autour du cul. C’était ridicule !





Takatoshi Kumakura, "L’Alternance" : 4/5

Comme dans "Eat It", Takatoshi Kumakura reprend les thématiques est les graphismes de la série d’origine, et tout se passe dans les dialogues… Dans la campagne, deux parasites se rencontrent une nouvelle fois : celui qui se cache dans la peau d’un bobo citadin en vacances parle avec celui qui se cache dans la peau d’un prolo campagnard au travail. Le premier suspecte le deuxième d’avoir dangereusement changé, mais le deuxième explique le plus rationnellement du monde comment il est passé de prédateur à éleveur : sa famille lui sert de corps de rechange, et les clients de ses produits biologiques de nourriture. Le premier n’est pas convaincu, même quand le deuxième lui indique comment se nourrir de campeurs sans laisser de traces. Pire ses doutes se renforcent quand il lui demande de ne jamais revenir chez lui…

L’avant-dernière page est pleine de non-dits pour ne pas dire de suspens hitchcockien. La dernière page apporte la même conclusion que dans "Eat It" : certains parasites ont côtoyé de trop près les humains pour ne pas le devenir à leur tour (ce qui fait écho à l’évolution de la série d’origine où les aliens unis finissaient par se diviser avant que le héros qui protégeait les humains des aliens ne se mettent à protéger les aliens des humains)… Mais c’est plus que cela en fait : tout société inégalitaire ne peut pas rester soudée et est condamnée à se séparer voire à se diviser entre conservateurs à qui la vie a souri et qui ne veulent pas que le système change, et réformateurs à qui la vie n’a pas souri et qui veulent changer le système. En parallèle de ses dialogues, le mangaka a parfaitement utilisé le droit de quota de flashbacks pour montrer que son prolo paysan en a bavé et que cela lui a fait changer d’idées tant sur la vie que sur l’humanité ! La Planète Manga a toujours compté en ses rangs un courant anti-système, mais je le dis et je le redis pour la énième fois depuis la crisesdes subprimes celui-ci est devenu plus ou moins majoritaire. Que va-t-il se passer lors de la prochaine crise que tous les spécialistes jugent imminente ? La réalité va dépasser la fiction, et d’une manière ou d’une autre on v a tous en chier... (si l’humanité peut survivre aux saute d’humeur d’un président américain disposant de plusieurs milliers de bombes nucléaires)





Ryoji Minagawa, "Perfect Soldier" : 4/5

Les Américains sont toujours à l’affût pour dénicher de nouveaux et meilleurs moyens de tuer leurs prochains. C’est ainsi que parasites ont été épargnés pour servir d’armes vivantes contre les bougnoules, les niakoué et les pédés (ne pas taper, c’est le Commandant Sylvestre qui le disait dans Les Guignols de l’Info). Max continue de se poser des questions existentielles sur lui-même, son espèce et sur l’humanité, quand il découvre que le camp adverse (un pays musulman random qui pourrait être l’Afghanistan) a eu la même que les USA : utiliser les parasites comme arme de destruction massive… S’ensuit un choc de titans où chacun s’aperçoit combien son adversaire a évolué pour être fort. Mais il ne peut avoir qu’un vainqueur : le perdant demande au gagnant de continuer à évoluer pour devenir « le soldat parfait », celui qui sera assez fort pour détruire l’humanité à lui tout-seul !

C’était court, c’était intense, c’était excellent : j’étais déjà dans l’adaptation animée tellement c’était ouf, donc je note le nom du l’auteur Ryoji Minagawa auteur du manga "Peacemaker".





Riichi Ueshiba, "Le Voyage de Migi" : 3/5

Un beau récit dans lequel je ne suis pas arrivé à rentrer. Nous visitons en compagnie de Migi sans aucun texte un univers foisonnant, fantastique, onirique voire psychédélique. Puis à la fin Migi se rend compte qu’il voyage dans son propre univers intérieur et qu’à l’extérieur les années ont passé et que Shinichi et Satomi ont fondé une famille qui s’est agrandie… Visuellement très intéressant : Riichi Ueshiba est peut-être un auteur à découvrir ?



Hiroki Endo, "Edible" : 4/5

L’humanité s’est lancé à la conquête des étoiles et elle continue à dominer et exploiter des peuples entiers (car la fin du monde interviendra avant celle de l’impérialisme stade ultime du capitalisme). Nous suivons un commando humain guidé par un éclaireur alien, ce dernier tombe sur un résistant contaminé par un parasite que dans les deux cas il ne connaît que trop bien : débute un combat de ouf, et il ne peut en rester qu’un !

Putain ça fait du bien de retrouver Hiroki Endo après tant d’années : ce grand mangaka m’a manqué, et il serait grand temps qu’un éditeur ressorte sa série Eden. Après l’auteur n’est pas satisfait de son propre travail car il explique qu’il voulait rendre hommage à "Aliens" de James Cameron et qu’au final il a réalisé un ersatz d’"Avatar" de James Cameron. Je ne sais pas comment doit le prendre James Cameron qui est fan de la série d’origine...





Yukari Takinami, "Notre Edoka, Parasitée !" : 1/5

Shinichi avait vu son bras droit parasité par Migy, Edoka voit sa foune parasitée par Fouffy, d’où une suite de gags manga en 4 cases où tout tourne autour du cul. C’était ridicule !





Akira Hiramoto, "Moi et Gen le Goitreux, parasites" : 1/5

Kenji et Gen sont deux parasites recueillis par une grand-mère. Ils passent leur temps à boire, à manger, ainisi qu’à la harceler et à l’agresser sexuellement. Quand elle arrive enfin à s’en débarrasser en les jetant à la porte, ils reviennent rapidement par la fenêtre… C’était ridicule ! (sans parler des situations malsaines, car on est à la limite de l’enlèvement, la séquestration et le viol de ménagères de plus de 50 ans) !
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Parasite reversi, tome 1

MANGA SCIENCE-FICTION / HORREUR.

J’avais repéré le mangaka Moare Ohta dans "Neo Parasite". Il avait tout compris à la série d’origine. Ici il me bluffe à nouveau, avec une série dérivée qui n’est ni un remake, ni un reboot, ni un préquel, ni une séquelle… Gros potentiel pour cette série. Car l’univers crée par Hitoshi Iwaaki a ceci d’incroyable que faisant la part belle aux démons et aux merveilles qui sont en nous et en dehors de nous, n’importe quel auteur peut s’en emparer et faire sien pour nous emmener encore plus loin !
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Parasite Reversi, tome 5

MANGA SCIENCE-FICTION / HORREUR.

Moare Ohta a tout compris à la série d’origine. Et l’univers crée par Hitoshi Iwaaki a ceci d’incroyable que faisant la part belle aux démons et aux merveilles qui sont en nous et en dehors de nous, n’importe quel auteur peut s’en emparer et faire sien pour nous emmener encore plus loin !

Avec ce tome 5, les alliés de l’un (« Batman ») et les alliés de l’autre (« Le Joker ») peuvent faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre. Mais les autorités comme les parasites comportent plusieurs factions aux intérêts différents voire divergents qui peuvent semer la zizanie dans le projet de vengeance de Tatsuki et de l’inspecteur Fukami… Les incursions de la série mère dans la série dérivée sont de plus en plus nombreuses : je me demande comment tout cela va finir avec ce double maléfique de Shin'ichi que combat Tatsuki physiquement, mentalement et idéologiquement…
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Parasite Reversi, tome 2

MANGA SCIENCE-FICTION / HORREUR.

Moare Ohta a tout compris à la série d’origine. Et l’univers crée par Hitoshi Iwaaki a ceci d’incroyable que faisant la part belle aux démons et aux merveilles qui sont en nous et en dehors de nous, n’importe quel auteur peut s’en emparer et faire sien pour nous emmener encore plus loin ! Ici coincé entre humanité et inhumanité, le laconique mais écorché vif Tatsuki élevé en bon "khmer vert" doit faire le choit entre son père et ses amis, entre ses convictions idéologiques et ses sentiments humanistes...
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Parasite Reversi, tome 3

MANGA SCIENCE-FICTION / HORREUR.

Moare Ohta a tout compris à la série d'origine. Et l'univers crée par Hitoshi Iwaaki a ceci d'incroyable que faisant la part belle aux démons et aux merveilles qui sont en nous et en dehors de nous, n'importe quel auteur peut s'en emparer et faire sien pour nous emmener encore plus loin !

Dans ce tome 3, le mangaka Moare Ohta change étonnamment de rythme et de point de vue. On va dire qu'il n'a vraiment pas envie de s'engluer dans une série longue… On passe sans prévenir du point de vue l'antihéros à celui de son antagoniste, fanatique religieux serial killer qui s'assume totalement comme Thug fidèle de la Déesse Kali !
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Parasite Reversi, tome 4

MANGA SCIENCE-FICTION / HORREUR.

Moare Ohta a tout compris à la série d’origine. Et l’univers crée par Hitoshi Iwaaki a ceci d’incroyable que faisant la part belle aux démons et aux merveilles qui sont en nous et en dehors de nous, n’importe quel auteur peut s’en emparer et faire sien pour nous emmener encore plus loin !

Avec ce tome 4 j’ai envie compris le rythme de la série qui alterne enquêtes et tranches de vie, tant du côté des bourreaux que du côté des victimes. Mais je n’ai pas encore compris l’allégorie du Rubik’s Cube qui accompagne partout Tatsuki. Chacun d’entre eux peut représenter une victime qu’il n’a pas pu sauver, et chaque facette un aspect de sa personnalité…

Cela serait en résolvant le puzzle de sa psyché qui pourrait enfin se sauver avant de sauver les autres ? Il pourrait donc mettre fin au game en révélant tout à la police, mais pour cela il faudrait dénoncer son propre père et renier ses propres convictions…
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Eurêka !

Nous sommes au IIIe avant J.C., la Seconde Guerre Punique bat son plein et toute la Grande Verte, appelée à devenir la Mare Nostrum, retentit des exploits du redoutable stratège carthaginois Hannibal ! A Syracuse, encore alliée de Rome, nous suivons le jeune éphèbe spartiate Damippos, chéri de ses dames qui lui n'a d'yeux que pour la jeune et belle romaine Claudia. Quand la faction pro carthaginoise du général Epicydès prend le pouvoir, il emmène l'élu de son coeur se réfugier chez le vieil Archimède pour échapper aux rafles anti-romaines qui secouent la ville… Et les voilà obligés de se faire passer pour les apprentis du grand maître pour échapper aux sycophantes du nouveau gouvernement, avec un grand maître trop heureux de tromper son ennui avec de nouvelles têtes avec lesquels discourir…



La cité sicilienne de Syracuse située entre l'Afrique dominée Carthage et l'Italie dominée par Rome mais ébranlée jusqu'à ses fondations par le terrible Hannibal est un point clé de la guerre entre les deux superpuissances méditerranéennes qui se livrent un combat à mort ! Rome envoie le général Marcellus, qui a su tenir tête à Hannibal en Campanie, s'emparer de la plus belle et la plus dynamique des cités grecques… Damippos joue le rôle d'assistant d'un Archimède sénile qui ne sait même plus qui des Carthaginois ou des Romains essayent de conquérir la cité, et qui coûte que coûte veut aider sa chère Claudia à retrouver sa famille déportée à Lentini (alors que depuis le départ nous savons que l'espoir de la retrouver en vie est totalement vain...). Et c'est ces citoyens d'adoption de la cité qui de bout en bout font vivre les belles valeurs de la démocratie grecque, y compris en difficiles temps de guerre, y compris pour les oubliés du système que sont les femmes et les étrangers (les xénophobes sont priés d'aller voir ailleurs si on y est… Merci d'avance !).





C'est simple et efficace, mais tout cela est graphiquement un peu daté. Hitoshi Iwaaki est essentiellement un mangaka des années 1980 qui a connu son heure de gloire avec la série à la fois horrifique et existentialiste "Kiseiju" / "Parasite" au début des années 1990 et force est de constater que graphiquement ce titre sorti en 2002 souffre grandement de la comparaison avec d'autres titres, surtout au niveau du charadegisn. Toutefois ce n'est pas vraiment important : les scènes de bataille sont réussies avec cette manière sobre et réaliste de représenter la mort, et tout ce qui est décors et machines de guerre est excellent.



Epicydès qui rêve d'être l'Hannibal de Syracuse, Marcellus qui rêve d'être le héros de Rome, Archimède qui bien que gâteux a toujours ses éclairs de génie entre Nobel, Einstein et Oppenheimer… Il y avait largement matière à dépasser le cadre du one-shot pour aller vers au moins la minisérie. Et puis ces machines d'apocalypse que sont la Griffe d'Archimède, la Roue d'Euryale et le four solaire utilisé à des fins militaires... Que toutes ses inventions soient réelles ou fictives, en 212 avant notre ère périssait dans la cité de Syracuse des mains d'un soudard en mal de pillage un des plus grands génies de l'histoire de l'humanité… En somme, un bon résumé de l'histoire humaine : VDM dans un MDM !!!

Un manga intéressant qui donne plein d'envie de lectures, et qui me donne furieusement envie de me lancer dans le bronzepunk ! (Ah, mon disque dur me souffle à l'oreille que je me suis déjà lancé dedans et qu'il est grand temps que mon projet intitulé « Treize hommes pour un déicide » avance vraiment… ^^)



Au final j'ai hésité entre 3 et 4 étoiles, mais vu l'originalité du sujet je me suis senti obligé de basculer vers le 4 étoiles !

Histoire, guerre, politique, humanisme, sciences… Et le tout en un seul tome s'il vous plaît ! Amis documentalistes et bibliothécaires, vous savez ce qu'il vous reste à faire j'espère ? blink
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Parasite Kiseiju, Tome 10 :

Un manga qui se termine, c’est déjà assez exceptionnel en soi. Et ce qui l’est encore plus, c’est que cette fin est saisissante, émouvante et blablatable à souhait. On a bien fait d’y consacrer un peu de temps.
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Parasite Kiseiju, tome 7

Je croyais que les parasites devaient se montrer les plus discrets possibles pour asservir l’humanité jusqu’au moment où, leur pouvoir assuré, ils pourraient enfin affirmer leur présence sur Terre. Loin d’en être encore là, ils s’amusent pourtant de plus en plus à se livrer à des combats épiques en plein métro, dans les rues et dans les écoles. Un peu de sang, de tripes et de boustifailles n’ont jamais fait de mal à un bon manga.
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Parasite Kiseiju, tome 4

Les parasites passent à la vitesse supérieure : les premiers massacres se déroulent dans le lycée de Shin’Ichi et l’obligent à une lutte qui se doit d’être à la fois discrète et efficace. C’est l’occasion pour lui de prouver modestement sa supériorité physique et mentale, et pour nous d’assister à des scènes de massacres plus glauques et incroyables que jamais. Pendant ce temps, la police et les scientifiques rament, stupides petits pions ignorants d’une jolie satire politique et sociale. Nous sommes proches de la surenchère, mais ça reste encore suffisamment modéré pour que les enjeux ne deviennent pas tout simplement stupides.
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Parasite Reversi, tome 2

La série "Parasite reversi" est de très belle facture, presque luxueuse avec une couverture marquée par les contrastes des parasites en couleur sur fond blanc pour le premier tome et sur fond noir pour le second.



Cette série s'ajuste aux directives de l'œuvre originale comme pour contrebalancer l'absence de liens qui unissait la série "Parasite" et la pollution de la Terre par l'homme.

En effet, la venue sur Terre des parasites est présentée initialement comme une punition contre l'homme qui détruit la Terre mais lorsque la serie arrive à son terme, on est très éloigné de ce postulat.



Ainsi, "Parasite reversi" réajuste le tir...



L'histoire du second tome est la mise en place d'un groupe hétéroclite qui sera la faction adverse des parasites.

Les acteurs se mettent en place et le groupe passe par une phase de confiance réciproque obligatoire et donc, "bas les masques".



L'un des problèmes réside dans l'implication de deux membres d'une même famille dans deux factions opposées.

Un autre problème est les meurtres sauvages qui s'amoncellent autour des factions, soit les membres de la police, soit des enfants scolarisés.

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Parasite Kiseiju, tome 9

La sphère politique, aveuglée par elle-même et par son aura d’innocence, renverse la chasse aux parasites et permet à ceux-ci de gloutonner gentiment quelques pauvres humains. Mais de la même manière que certains hommes sont meilleurs que d’autres, ainsi Migy devient-il le best-of parasites, faisant preuve d’un dévouement qui abolira tous les préjugés les plus mesquins.
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Parasite Kiseiju, tome 5

Alors que le rythme commençait à faiblir, Hitoshi Iwaaki relance l’intérêt de la série en focalisant son attention sur un de ses personnages secondaires, une jeune fille qui dispose de mystérieux dons qui la rendent capable de détecter la présence des parasites autour d’elle. Elle ignore toutefois la nature de l’attraction qu’elle ressent à proximité de Shin’Ichi et de ses autres semblables parasités, et confond cette acuité sensorielle avec l’amour. Shin’Ich, un peu moins insouciant que la jeune fille, doit alors se charger de modérer ses propres sentiments amoureux pour la préserver du péril parasitaire.
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Parasite Kiseiju, tome 1

Ils sont tombés du ciel… ils ont besoin de corps humains pour se développer. Chaque parasite, comme chaque être humain, semble doté d’une intelligence particulière qui oriente sa manière d’investir le corps de sa victime et d’orienter ses actes. Shin’ichi est un adolescent qui a eu de la chance : son parasite n’a pas réussi à atteindre le cerveau et n’affecte que son bras gauche. Un dialogue s’établit entre les deux parties, Shin’ichi pour comprendre les intentions du parasite, le parasite pour comprendre le mode de fonctionnement humain et adapter son comportement aux conventions de la vie sociale et organique. Shin’ichi finit même par donner un petit nom à son parasite : il s’appellera Migy. Comme celui-ci le prévient : « Je protège ta vie, mais je pourrais par exemple t’empêcher de t’exprimer… », alors autant se mettre en de bons termes tout de suite avec lui.



Etrangement, les parasites ne semblent pas faire bon ménage entre eux. Capables de se repérer à distance les uns les autres, leurs pulsions meurtrières les menacent. Les parasites qui ont envahi totalement leur hôte n’hésitent pas à sacrifier celui-ci à leurs desseins. Parce que Migy n’est qu’un avorton de parasite, il ne peut pas sacrifier Shin’ichi dont il reste encore partiellement dépendant.



Le premier volume de cette série promet une suite de péripéties intrigantes entre horreur, cannibalisme et humour, propice à une réflexion qui ébranle toutes les certitudes affirmant que la planète Terre serait le monopole de l’être humain.

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Historie, tome 1

Un très bon manga seinen historique sur Eumenes au service de Philippe de Macédoine avec de très beaux dessins, une belle série à découvrir.
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Parasite Kiseiju, tome 6

L’ennemi vient de l’extérieur, mais l’ennemi se trouve aussi à l’intérieur. Shin’Ichi doit affronter les pulsions meurtrières de son parasite. Comment rendre la justice en épargnant le plus de vies possibles ? Shin’Ichi montre encore une fois que ses émotions sont restées celles d’un homme. Pendant ce temps, mademoiselle Tamura élève son propre enfant humain et l’altérité ne semble pas la laisser indifférente. Malgré son extrême cruauté apparente, commencerait-elle à faire preuve de douceur et d’humanité ?



Toujours intéressant, et peu de longueurs inutiles. Dommage que la pulsion gore de la série ne soit pas totalement assumée et qu’on nous bassine à longueur de temps avec des questionnements moraux et sentimentaux. A croire que le manga aspire à revêtir quelques lettres de noblesse…

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Parasite Kiseiju, tome 3

Les événements prennent une tournure plus tragique. Migy se fait plus discret mais ce n’est que pour signifier l’influence de plus en plus totalitaire qu’il étend à son hôte Shin’Ichi. L’adolescent banal devient un homme aussi fort mentalement que physiquement, mais il perd aussi ses capacités de compassion et d’amour. Il en reste cependant conscient et lutte intérieurement pour préserver ces qualités dont ne pourront jamais se prévaloir les parasites.

Au même moment apparaît au lycée un nouvel adversaire redoutable. Il se présente sous le nom de Shimada Hideo mais ce nouveau parasite sanguinaire semble être venu sur Terre pour s’amuser à de formidables carnages…

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