Hugh Howey

Première lecture de #avrilautourdelaSF j’attendais avec Outresable, d’être complètement emportée dans une histoire pleine de suspense, rebondissements et révélations.



Le début est prometteur grâce au personnage de Palmer engagé pour plonger à plusieurs centaines de mètres sous le sable. La technique de plongée est intéressante (bien que manquant d’explications scientifiques solides) et l’écriture de l’auteur est très immersive mais passé les premiers chapitres, je me suis enlisée non pas dans le sable mais dans l’ennuie.



L’intrigue ne m’a pas intéressé, le contexte n’est pas suffisamment développé, trop de zones d’ombres demeurent. Quant à la fin, au lieu de fournir des réponses satisfaisantes aux nombreuses questions soulevées tout au long du récit, le dénouement semble précipité et laisse de nombreux fils narratifs en suspens, me laissant avec un sentiment d’inachèvement et de frustration.



Si le contexte m’a déçu, j’ai malgré tout apprécié suivre les membres de cette famille dysfonctionnelle qui tente de survivre dans un monde dominé par le sable. Les rapports conflictuels entre les membres de la fratrie et leur mère apportent une dimension plus humaine dans cet environnement si aride.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Une déception, moi qui est tant aimé le premier tome de Silo. Je n’ai pas retrouvé le côté page-turner et l’avalanche de révélations qui m’avaient totalement maintenue en haleine.

L’ennuie a dominé ces 400 pages et malgré l’originalité de la plongée dans le sable très oppressante, la direction de l’histoire et le manque de développement du contexte m’ont fait passer à côté de Outresable.
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Je viens à peine de refermer le livre et je quitte les personnages avec un pincement au cœur. J'ai dévoré la première moitié puis j'ai commencé à freiner pour rester plus longtemps dans ce monde, aux côtés de cette famille.



La dystopie n'est au final qu'un prétexte pour explorer l'humain, ses failles et ses relations.

Les personnages sont haut en couleur, je me suis vite attachée à eux, même si j'aurais aimé plus !



Au fond, la seule chose qui m'a un peu manqué : je trouve qu'on appuie pas assez sur la particularité de l'univers. Les plongées dans le sable et les pillages sont vite édulcorés pour passer à la suite. Le grand mystère.



Néanmoins, j'ai vraiment apprécié cette lecture et j'ai hâte de lire la suite !

On s'enfonce sous terre et on parle d'huis clos oppressant et palpitant qui  nous tient en haleine pendant trois tomes.

Mais grosse particularité toutefois, cette trilogie ne doit pas être lue de manière chronologique, tome 1 à 3, car les sorties des différents opus n'ont pas elles-mêmes respecté cet ordre!



Je m'explique.



Hugh Howey à publié "Silo" en 2012, et devant le carton de son bébé, a décidé d'écrire par la suite "Silo origines" puis "Silo générations", l'avant et l'après de l'œuvre originelle.



Vous pouvez lire les tomes dans l'ordre, mais je vous conseille, pour des raisons scénaristiques que je ne peux vous révéler maintenant sans vous spoiler, de lire le tome 2 en premier, puis le 1 et enfin le 3.



Les présentations étant faites, entrons un peu dans les détails et descendons dans ce Silo.



L'écrivain a construit une saga prenante qui nous plonge dans les tréfonds de ce Silo où la noirceur et la profondeur du lieu n'ont d'égal que les âmes qui y vivent.



Chacun à sa place, chacun son rôle, on assiste à une adaptation à peine caricaturale des sociétés réélles et à une mise en abîme des relations humaines.



On comprend vite que le moindre petit grain de sable peut enrayer la machine... et quand ce grain de sable prend les traits de Juliette, on s'y attache, on l'encourage, on s'émeut et on s'agace avec elle.



Sans juste milieu  c'est le genre de livre qui plaît ou déplaît.

J'ai aimé... à vous de voir, même si vous êtes clostro!

Nous sommes dans un univers SF Post Apocalyptique inventé par Hugh Howey.

Une terre où tout est enseveli par des centaines de mètres de sable. Où tout est question de survie.



J'ai beaucoup aimé ce roman. L'auteur a une capacité d'invention étonante. Ses personnages ont un caractère fort, lié à leur vie difficile depuis que le monde que nous connaissons n'existe plus.



Malgré mon vif intérêt pour ce livre, j'ai eu beaucoup de mal, au début, à m'imaginer ce monde aride où l'eau et les vivres se font rares. Où le sable s'immice dans tous les interstices, colle à la peau, fait partie intégrante nos vies.

Mais au bout d'un moment, on se créer des images, on imagine, on vit les péripéties de cette famille que le père a quitté, où les enfants risquent leur vie, et à quel prix !



Hugh Howey est incroyable, tant la force de son invention pénètre dans notre esprit. Tant l'ambiance est forte. Être capable de créer ce monde relève de l'ingéniosité.

Son écriture est fluide, précise, résultat d'un livre qui se lit facilement.



"Outresable" fut le roman avec lequel j'ai découvert l'auteur, mais n'en sera pas le dernier.

J'ai apprécié d'avoir le début et la raison de création des silos, bien que j'ai trouvé le début très long.

Je n'ai pas trouvé essentiel un moment de l'histoire du silo 18, idem que celle de Jimmy.

Il faut beaucoup de temps pour apprendre la vérité, il y a tout de même beaucoup de personnage et de va et vient dans le temps.

J'ai moins accroché que le premier tome, les personnages manquent de charisme.

Depuis le temps que j’entendais parler de ce roman, et encore plus depuis la sortie de la série TV, j’ai sauté sur l’occasion quand on m’a donné les romans. Et je n’ai pas été déçue par ce premier tome.



L’histoire commence sur les chapeaux de roue, pour s’étirer un peu ensuite, avant de repartir de plus belle. Au fil de l’histoire, nous en apprenons un peu plus sur cet espace clos et la vie qui y est organisée. Pourtant, à chaque découverte, de nouvelles questions nous viennent en tête.



Les personnages sont bien campés. Les protagonistes sont réfléchis et curieux et j’ai suivi leurs aventures avec enthousiasme et avidité. Certaines choses m’ont semblées un peu bizarres mais c’est certainement parce qu’il me faudra lire la suite pour avoir des explications plus poussées.



Je suis tout de même restée assez dubitative concernant le temps qu’il faut aux personnages pour parcourir chaque étage du silo. Car, même s’ils sont un peu plus grands que nos étages d’immeubles, tout de même, passer deux jours pour parcourir quelques cent quarante étages me paraît un peu exagéré.



Mais c’est un détail car l’aventure est prenante et ce premier tome me donne donc envie d’aller faire un tour vers les suivants.
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Holston, Jahns, Marnes, Juliette et Lukas vivent depuis leurs naissances dans un silo de 144 étages.

Chaque étage représente un métier, une population précise, chacun y trouve sa place, son utilité. Tout le monde doit vivre en bonne entente et surtout, respecter des règles strictes, imposées par le DIT, un groupe puissant, qui semble détenir le pouvoir de cette habitation.

Si chaque individu semble avoir trouvé sa place, lorsque qu'une personne a commis une imprudence, elle est bannie en dehors du silo.

Or il se trouve que l'extérieur du bâtiment est toxique. En effet, la terre est ravagée, impure. Quiconque se retrouve dehors est perdue définitivement.



Juliette jeune femme dégourdie et volontaire commence à douter de la vie imposée par le DIT au sein du silo et entamme alors des recherches sur les serveurs. Seulement voilà, dans sa quête de vérité, elle n'est pas assez prudente et le leader décide de la condamner au bannissement. Elle doit quitter le silo enveloppée dans un scaphandre épais, munie d'un casque et d'une visière spécialement conçue pour lui permettre de respirer encore quelques instants dans cette atmosphère toxique et impropre à la vie.



Lorsque qu'elle se retrouve dehors, punie et jetée à l'extérieur par des gens qui ne veulent pas d'une personne non malléable, Juliette parvient à aller plus loin, ce qui pour le leader n'est pas possible (tous ceux qui ont été bannis avant elle sont morts asphyxiés à l'extérieur). Mais c'est que notre jeune femme a la niaque, elle n'est pas d'accord avec ce représentant, elle veut vivre, elle va lui montrer qu'elle seule a le droit de décider de sa vie.



J'ai beaucoup aimé ce roman, même si au début, j'ai eu l'impression de trouver des similitudes avec le film Divergente (la catégorisation de la population par exemple, dans Divergente, il y a les factions qui sont mises en évidence par les vêtements, dans le livre, c'est à peu près pareil).

Et puis, l'auteur nous fait part de son inquiétude pour le climat qui se dégrade.

Puis on retrouve les sujets très actuels de la politique, la sécurité, la violence et l'importance de respecter la vie et la différence de chacun, de savoir vivre ensemble sans vouloir à tout prix s'étriper mais aussi de savoir apprécier nos libertés individuelles.

Je referme ce troisième et dernier tome de la trilogie Silo avec un drôle de sentiment, celui de ne pas vraiment être prête à sortir de cet univers qui m'a accompagnée si longtemps...



Plus succinct que le tome précédent, ce tome 3 va droit au but. Les personnages et la situation sont déjà bien posés, et les pages filent jusqu'au dénouement final de cette saga qui restera gravée dans ma mémoire. Même si elle a parfois souffert de quelques longueurs, Hugh Howey se hisse dans la liste de mes auteurs préférés.



Cette fin va presque trop vite, après ces centaines de pages passées auprès de personnages auxquels on s'attache, difficile de s'en séparer...

Je suis déçu par ce deuxième volet. Malgré de premieres pages intéressantes, l'histoire perds peu à peu tout intérêt narratif. Le livre n'apporte rien à la compréhension globale de l'univers en place (mis à part donc les 100/150 premières pages) tandis que les nouvelles intrigues imaginées sont la plupart incipides (je pense à celle de "Mission" notamment, mais que c'est looong !) et finissent ainsi de casser tout rythme. L'écriture se dilue alors dans un remplissage interminable.

Quant aux personnages, ils ne sont pas du tout attachants car bien trop naïfs et caricaturaux.

En conclusion, ce n'est vraiment pas à la hauteur du premier roman et donne l'impression d'une écriture forcée par le succès du précédent tome. Pour tout dire, je ne suis pas convaincu que l'auteur ait apprécié écrire ce livre, et ça se sent.

J'ai globalement apprécié ce roman dystopique. Il nous plonge dans un futur où l'humanité vit au sein de silo géant enterré, et ceci depuis plusieurs générations. Ainsi la population actuelle ne sait plus (et nous non plus) qu'un autre mode de vie à existé.

Sauf qu'il y a toujours des gens pour s'interroger, pour poser des questions, pas forcément sur l'existence même du silo mais qui remet en cause la manière de gérer ce silo. Et ce sont ces personnes qui vont faire avancer l'histoire.

J'ai apprécié le personnage de Juliette qui apparaît au départ comme une femme forte et indépendante mais qui petit à petit dévoile ses faiblesses.

Quand on laisse le roman en cours de route on peut vite se retrouver perdu parmi tous les personnages annexes de Juliette.

J'aurais aimé qu'un.e lecteur.rice, me voyant me saisir de ce livre dans la géniale librairie Caractères de Mont de Marsan, s'approche, me mette la main sur l'épaule et me glisse à l'oreille "oui, je sais, le thème annoncé au dos du bouquin se tient, mais tu as toi-même des doutes quand tu vois écrit en grand "PAR L'AUTEUR DE SILO !!!!!", et tu auras raison, tu ne risques rien à reposer ce livre, continue à te promener dans cette librairie qui t'accueille si aimablement, viens prendre un café... Tant d'autres livres sont prêts à capter ton attention, sans que tu penses à chaque page que le style transpire le pré-scénario approximatif et sans âme. Franchement... Sucre ?"

Très belle découverte.

Une plongée dans les profondeurs du Silo dès les premières pages.

Une écriture qui nous fait nous attacher à ces personnages en soif de liberté et de vérité.

Des moments haletant à ne plus pouvoir respirer.

[...]

Hâte de lire la suite.

Envie de plonger dans une dune à la recherche des vestiges enfouis d'une civilisation perdue ? De sarfer sur le sable les cheveux au vent ? Alors Outresable est fait pour vous ! Mais trêve de plaisanteries, c'est avant tout une lutte féroce pour la survie qui prédomine dans ce très bon roman d'aventure.



Sur les traces d'une famille au père absent, on suit des protagonistes qui, chacun à leur manière, dépassent leurs limites et tentent de trouver un sens à leur vie. Attention aux claustrophobes, les passages de plongée dans le sable vont vous donner quelques sueurs froides !

Je suis un grand fan de Howey mais je n'ai pas été subjugué par ce livre. J'aime en partie chez cet auteur la façon dont il détail les univers dans lesquels se déroulent ses romans.

Ici on est sur une histoire brève qui traite plus de la repentance, la solitude, le traumatisme et la folie que de science fiction. pourquoi la guerre contre les aliens )

Ressemble plus à du Ted Chiang qu'à du Howey.

Allez. Dernière ligne droite dans le monde de silo. J'ai plus apprécié ce dernier volume, même si les personnages sont les mêmes que ceux déjà plantés dans les tomes précédents, je m'y suis plus attaché. au final ce n'est pas une mauvaise lecture. Entre vengeance et espoirs, ce dernier volume fait la part belle aux émotions humaines, à la volonté de survivre.

Le monde est pris dans le sable, le sable et le vent qui étouffent peu à peu toute vie et contraignent ses habitants à survivre à sa surface dans la menace de l’anéantissement à venir. La lutte quotidienne contre l’envahissement semble dérisoire ; pourtant, des plongeurs aguerris ramènent de l’espoir du fond des sables, des trésors issus des temps anciens et qui nourrissent, pour un temps, la communauté. Palmer et Hap ont accepté une mission : plonger vers la mythique cité de Danvar, à près de 300m de la surface, celle qui contiendrait des richesses à même de combler la population. Mais existe-t-elle vraiment ? Et les deux plongeurs pourront-ils revenir des abysses pour livrer leur découverte ?



« Outresable » est un roman de science-fiction écrit par l’américain Hugh Howey. Formée de courts chapitres porteurs de titres évocateurs et poétiques, l’intrigue se révèle d’emblée addictive. Forme et fond concourent à faire de ce roman une œuvre inoubliable.



L’univers créé déborde d’imagination : le sable a remplacé l’eau, les dunes transforment les antiques gratte-ciels en gratte-sols et des plongeurs d’un autre temps en parcourent les entrailles à la recherche de ses trésors. Sur les dunes asséchées, des voiliers particuliers voguent, nommés sarfers et des communautés de pirates vivent en bédoins de campement en campement. On est bien là dans un univers post-apocalyptique où l’on reconnaît quelques villes américaines mangées par les sables.



Les descriptions sont sublimes. L’écriture ciselée de l’auteur, tout à la fois belle, prolixe et concise, nous permet de visualiser les différents lieux de l’action ainsi que leur déliquescence. C’est un monde brutal, violent qui est dépeint dans lequel l’instinct de survie et la résilience sont au premier plan. Et c’est une famille qui va incarner ces valeurs et cette lutte. Chacun de ses membres est décrit dans sa personnalité bien trempée, extrême dans ses convictions et sa résistance. Même si les liens entre eux se sont distendus, ils vibrent tous au diapason d’une même fibre familiale et vont, sans le vouloir, unir leurs forces pour tenter de combattre le mal. Les chapitres alternent les points de vue narratifs et nous permettent de reconstituer peu à peu le puzzle de cette famille éclatée et de mieux comprendre les ressorts de l’intrigue.



En filigrane, le lecteur perçoit bien des enjeux contemporains : la destruction de la nature par l’homme au nom d’une soif de pouvoir et d’argent, les conséquences de celle-ci sur l’environnement. « Outresable » est un superbe roman de science-fiction, à multiples dimensions, addictif dès le départ. Un chef d’œuvre superbement écrit !

Voilà un monde post-apo assez surprenant ! Le monde (entier ?) Semble recouvert de sables. Le soleil tape fort, les gens survivent en pillant des villes enfouies et à coup de demi-bouchons d'eau sableuse à la fois.

Il y a des lois mais elles ne sont pas toujours très respectées par la population qui semble se faire justice à elle-même.

Le récit à plusieurs voix, au sein de la même famille, apporte différents points de vue ayant chacun leur importance. J'ai vraiment été emportée dans ce monde de dunes futuriste, la plume de l'auteur se montrant encore une fois très accrocheuse, fluide, pleine de suspens et de rebondissements !

Une demi étoile en moins parce que parfois, le texte part en digressions qui à mon sens ne servent pas le récit, même si c'est un parti pris qui ne m'a pas tant dérangée que cela.

J'ai hâte de lire la suite, vivement la sortie en format poche !

Comme les deux tomes précédents, ce roman tient en haleine le lecteur. On a envie d'en savoir toujours plus. Des nouveaux personnages apparaissent au cours de l'histoire, mais ils sont tout de même en lien avec les précédents, ce qui participe aussi au suspense.

Le sable, à perte de vue. Le monde de demain, peut-être ? Un monde où chacun survit comme il peut, où le job le plus envié est celui de plongeur des sables, car iel fait rêver à fouiller les dunes en quête d’artefacts de cités disparues. D’ailleurs, on dit que l’une d’entre elles a été repérée. Danvar. On imagine déjà les richesses enfouies, les trésors prodigieux. À Palmer de le découvrir, lui qui a été embauché par une bande de pirates pour plonger à des profondeurs vertigineuses. Va-t-il revenir riche ? Va-t-il seulement en revenir d’ailleurs ? Là est la question…



J’ai terminé ce livre ce matin et j’en sors toute éblouie. Ce monde à la fois âpre, cruel et poétique, ces nageurs des sables qu’on ne peut qu’admirer, et cette famille : Palmer, mais aussi Vic, Conner et Rob, sans compter Rose, leur mère, devenue prostituée pour survivre, pour payer un toit, à manger et les études des siens, et ne récolter que mépris et ingratitude en retour. J’ai adoré ce récit d’anticipation, ces personnages si attachants et bien évidemment que je lirai la suite sans tarder pour m’immerger, encore un peu, dans ce monde de sable sans fin.



❤️

Dans un futur postapocalyptique des hommes ont survécu dans un silo souterrain. Un silo de 144 étages où règnent des lois strictes. Pour avoir un enfant il faut gagner à une loterie et seulement si quelqu’un est mort auparavant.

Chacun a un rôle défini et doit rester à sa place. Les rebelles sont envoyés à la surface où ils doivent nettoyer les caméras qui permettent de voir l’extérieur, avant de mourir à cause de l’air pollué.

Pourtant certains commencent à douter de ceux qui les dirigent et la nomination au poste de shérif de Juliette Nichols va bousculer les choses.

Cela fait très longtemps que je tourne autour de ce livre. J’ai failli le lire une dizaine de fois. J’ai même failli regarder la série tirée du bouquin. Et il aura fallu attendre que ma fille me l’offre pour que je plonge dedans.

Je la remercie car je l’ai trouvé passionnant. On est dans un univers indéfini, le monde extérieur n’est plus viable mais on ne sait pas pourquoi. On arrive dans cette histoire alors que ça fait des centaines d’années que ces gens vivent dans ces conditions. Un univers froid, anxiogène où la population n’a aucune marche de manœuvre, elle est sous emprise.

Silo est surtout une critique des états totalitaires. L’auteur reconstruit dans ce silo un monde fermé où rien ne dépasse, où les lois sont suivies à la ligne.

Hugh Howey a créé un monde incroyable, étonnant, terrifiant. Avec son écriture simple et fluide il embarque le lecteur dans son récit. Ses personnages sont bien construits, Juliette en tête. Comment ne pas s’attacher à cette femme têtue, fière et courageuse.

J’ai beaucoup aimé cette lecture. Je dois avouer que j’étais un peu dubitative au départ. Il a fallu que je rentre dans l’histoire. Mais une fois dedans c’est captivant, ça se lit comme un véritable thriller.

A lire pour les amateurs de SF mais aussi pour ceux qui veulent s’ouvrir à un nouveau genre.