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Citations de Ian Sansom (19)


Et là, le révérend partit d'un rire tonitruant, un "Ho ! Ho ! Ho !" [...]. C'était le son le plus doux, le plus riche, le plus ironique et le plus accueillant qu'Israël ait entendu depuis son arrivée en Irlande.
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- Attention de ne pas vous faire mal ! cria Minnie.
Israël reprit son aplomb.
" Il n'a plus d'endroit où se faire mal, ajouta Ted, sous les rires renouvelés.
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Retrouvez quinze mille livres de bibliothèque disparus, tout seul, dans un endroit que vous ne connaissez pas, au milieu de gens dont vous vous méfiez et se méfient en retour, le tout habillé de vêtements qui ne vous appartiennent pas, c'est clairement plus facile à dire qu'à faire, et cependant telle était la tâche et le défi que se fixait Israël Armstrong, désormais chiffonné à souhait, et qu'il entreprenait avec une bonne humeur et un courage caractéristiques.
"oh bon sang ! Cochonnerie ! Saloperie de saloperie de cochonnerie de... Put..."
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Il s'agissait pour l'essentiel de livres, de sous-vêtements propres, et puis encore de livres, de livres, de livres et encore de livres, dans une proportion d'environ vingt livres pour un sous-vêtement, car les livres étaient véritablement la grande constante et les seuls compagnons de la vie d'Israël. Ils étaient toujours là pour vous, les livres, comme un petit animal de compagnie qui ne meurt jamais ; ils n'étaient pas comme les gens ; ce n'était pas des traîtres, des inconstants, ils ne travaillaient pas tard au bureau sur des projets importants ou ils ne partaient pas faire du ski avec leurs amis à Noël. Depuis l'enfance, Israël était tourmenté par une terrible peur d'être coincé quelque part et de ne pas avoir de livre à lire sur lui.
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« La bibliothèque était fermée. Il y a quelque chose de terriblement poignant à voir un bâtiment destiné au public, fermé au public : c’est comme une insulte, une provocation lancée à tous nos instincts les plus généreux, une politique publique mise à mal, l’abandon de la démocratie. »
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« Depuis tout petit, il avait toujours été un rat de bibliothèque, le plus jeune d’une fratrie de quatre enfants, de ce genre d’enfant qui se met à lire sans qu’on s’en rende compte, qui aime lire sans que les parents soient obligés de l’y contraindre, qui lit à toute allure et en quantité tout ce qui tombe sous la mains, qui a lu Jack Kerouac avant l’adolescence et qui, à seize ans, a déjà fait le tour de la plupart des grands auteurs français et russes. »

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C'est donc là qu'étaient ses lunettes !
Il les avait soigneusement rangées dans une chaussure, la veille avant de s'endormir, il s'en souvenait à présent, au moment même où il sentit quelque chose craquer sous son pied.
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Il n'avait pas préparé de discours. Il songea un instant à dire quelque chose sur l'importance des bibliothèques dans la communauté, sur le lien social, sur le fait qu'elles représentaient ce qu'il y avait de mieux chez l'être humain dans un effort de connaissance de soi et des autres.
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« Depuis l’enfance, Israël était tourmenté par une terrible peur d’être coincé quelque part et de ne pas avoir de livre à lire sur lui, perspective effroyable qui ne s’était réaliséee qu’à deux occasions (…) »
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On ne peut pas apprendre à faire son deuil dans les livres. Pas plus qu'on ne peut apprendre à aider une chienne à mettre bas dans un livre.
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Ils étaient toujours là pour vous, les livres, comme un petit animal de compagnie qui ne meurt jamais; ils n'étaient pas comme les gens; ce n'étaient pas des traitres, des inconstants, ils ne travaillaient pas tard au bureau sur des projets importants ou ils ne partaient pas faire du ski avec leurs amis à Noël.
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Les anciens bibliothécaires ne meurent jamais. Ils se transforment en ex-libris.
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Mais quand faut-il rire ? Histoire invraisemblable. Un personnage ridicule qui n'arrête pas de s'excuser. Insupportable. Je ne suis pas arrivée au bout.
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Zelda avait dû être sauvagement, magnifiquement belle, même si cette beauté était à présent fanée et ensevelie sous l'âge, mais aussi sous le blush, l'anticernes, le mascara, l 'eye-liner, le fard à paupières, le rouge à lèvres et la poudre.
Zelda était toujours une beauté, mais à présent, c'était une beauté de pantomime.
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C'était en tout cas quelque chose d'exceptionnel: Israel n'avait encore jamais rien vécu de tel; il était difficile de dire s'il s'agissait d'un spectacle, d'un numéro de stand-up ou d'une méditation accompagnée; cela semblait être tout ça à la fois, ce qui vous en donnait en tout cas pour votre argent. Et l'aspect oeucuménique voulait dire que vous aviez quatre pasteurs pour le prix d'un.
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Depuis l'enfance, Israël était tourmenté par une terrible peur d'être coincé quelque part et de ne pas avoir de livre à lire sur lui
p.124
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- L'humidité. Ça rouille si on bâche, ça rouille si on bâche pas.
- Un peu commme la vie, au fond
p.46
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"On se serait cru dans un café à Vienne au tournant du siècle ou à Paris dans les années 1960 sauf qu'il était clair que ça n'était pas le cas, parce que les gens lisaient, par exemple un Catherine Cookson en gros caractères plutôt que du Karl Kraus ou du Jean-Paul Sartre, et que l'atmosphère regorgeait de cette odeur si spécifique et un brin incontinente de salon de thé de province, de salle communautaire ou de cafétéria de jardinerie, plutôt que de celle de café frais moulu, de Gitanes et de pâtisseries sortant du four."
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Incipit :

Il était fatigué des excuses et des mensonges. Fatigué des dérobades, des faux-fuyants, des gens qui refusaient de parler franc et d'assumer leurs responsabilités. Un nouveau signe du déclin de la civilisation occidentale, du chaos, du réchauffement de la planète, des catastrophes environnementales, de la guerre, de la maladie, de la famille, de l'oppression, de l'éternelle et lente glissade sur une pente savonneuse. Tout à la fois entropie, Némésis, décadence, imminence de l'Apocalypse et mauvaises manières à l'état pur.
Les gens ne rendaient jamais leurs livres de bibliothèque à la date prévue
"Désolé, j'ai oublié", disaient-ils.
Ou bien : "J'étais à l'hôpital."
Ou : "Il m'a tellement plu que je l'ai prêté à ma sœur (ou à mon frère, ma mère, mon père, mon cousin, un ami qui habite à la campagne, ou à Derry, ou en fait de l'autre côté, en Angleterre, et n'est-ce pas de là que vous venez ?)"
Ou encore : "Mais je l'ai déjà rendu."
Ou alors : "Non, c'est une erreur. Celui-là, je ne l'ai jamais emprunté."
A moins que : "Je l'ai remis moi-même sur l'étagère. Quelqu'un d’autre a dû l’emprunter."
Si ce n'est : "On me l'a volé."
Ou, tout simplement : "Je l'ai oublié dans le bus (ou dans la baignoire, ou en vacances, ou dans la voiture et elle est au garage)".
Et même une fois : "C'était un livre affreux, plein de gens affreux qui parlaient une langue affreuse et faisaient des choses affreuses. Alors je l'ai jeté."
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