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Critiques de Ilaria Tuti (359)
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Sur le toit de l'enfer

« Sur le toit de l’enfer » d’Ilaria TUTI est le 3ème roman que je lis dans le cadre de la sélection du Prix Nouvelles Voix du Polar 2020 Pocket.

Je referme ce roman à l’instant et je suis mi-figue mi-raisin : je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé mais je ne peux pas dire que j’ai adoré non plus !

J’ai trouvé cette fiction plutôt agréable à lire mais le scénario est tellement alambiqué que je me suis parfois perdue et ennuyée.

Cerise sur le gâteau : je n’ai pas accroché du tout avec le commissaire Teresa Battaglia. Je l’ai trouvée antipathique au possible !

L’histoire se situe en Italie, au cœur d’une vallée sauvage et inapprivoisée des montagnes du Frioul. Le corps d’un homme dénudé et énucléé est découvert. Près de son corps, le meurtrier a dressé un épouvantail vêtu des habits de sa victime. Macabre mise en scène que le commissaire Teresa Battaglia devra observer et interpréter au plus juste pour dénouer l’enquête le plus rapidement possible. Mais celle-ci sera confrontée à l’austérité, la rudesse et la distance des habitants de la vallée. Une omerta glaçante, qui lui mettra plus d’un bâton dans les roues.

Le style de l’auteure est soigné, les chapitres courts apportent du dynamisme au récit et l’alternance entre passé et présent ajoute au mystère de l’énigme cependant l’accumulation d’invraisemblances ont, pour moi, tué le charme de cette intrigue.

Ce roman possède malgré tout un gros point positif : son ambiance. Je reconnais bien volontiers que l’auteure a su rendre avec justesse et émotion l’atmosphère étouffante qui règne aux abords du petit village de Travesi.

Pour conclure, je dirai bien mais sans plus. Ce bouquin ne me restera pas en mémoire. Je reprendrai la devise de l’Ecole : "Vois, Observe, Oublie."

Je vous laisse le soin de vous faire votre propre avis.

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Sur le toit de l'enfer

Un grand merci aux Editions La bête noire de Robert Laffont et Babélio pour cette masse critique privilégiée. C'est ma dernière car pour le moment les masses critiques ne marchent pas dans les DOM TOM. Dommage pour moi. Et j'ai de la chance, ma dernière MC est un gros coup de cœur pour ce thriller psychologique italien.

Ilaria Tutti nouvelle sur la marché français tape fort. Elle crée un personnage principal aux antipodes de nos héroïnes habituelles et cela matche complet pour moi. Sur le toit de l'enfer est le premier tome d'une saga policière et je vais suivre la commissaire Teresa avec plaisir.

Pourquoi cette femme flic est atypique? Elle a un certains âges, je dirais la cinquantaine, elle est diabétique, a de l'embonpoint et surtout elle a une empathie incroyable que ce soit pour les victimes ou les meurtriers. Elle a un sale caractère et n'a pas la langue dans sa poche. Elle a une équipe de jeunes loups qu'elle protège comme une mère nourricière alors que c'est une femme solitaire. Et de plus, on comprend dés les premières lignes que son avenir dans la police est compromise…. Voila un héros qui attise mon intérêt et quand l'auteure fait une entrée fracassante avec un meurtre morbide et sanguinaire alors je fonce les yeux fermés.

Dans ce premier opus, Ilaria Tutti respecte tous les codes d'un excellent thriller italien. Tout d'abord, une ambiance morbide, un meurtre sauvage qui fait froid dans le dos, un cadre en apparence idyllique, un village au fin fond de l'Italie pauvre au milieu des montagnes. Un village où tout le monde se connait et chacun a des secrets. Un meurtrier sévit et pourtant personne ne sait rien. Ilaria Tutti va d'ailleurs donner une image particulière à son meurtrier qu'on va voir évoluer bizarrement sous nos yeux ébahis. Un assassin différend de ce que j'ai l'habitude de lire qui va provoquer des émois particuliers que moi même je n'ai pas vu venir.

Je lui tire mon chapeau pour son travail de recherches et ses faits historiques et surtout de nous avoir faits partagé sa passion pour son village.

Et oui nous apprenons qu'un village comme Traveni existe et que l'auteure se sert de cet acquis pour poser son cadre.

Un thriller époustouflant qu'il est dure de lâcher . Un roman compliqué à lire à la tombée de la nuit il ouvre notre esprits à des frayeurs. Pour rajouter un malaise supplémentaire, l'auteure met en scène des enfants et là j'ai tendance à ne plus répondre de mes émotions.

Un gros coup de cœur. J'espère qu'il en sera de même pour les prochains opus et aventures de Teresa….

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Sur le toit de l'enfer

D'aucuns diront encore un thriller, avec encore un meurtre mystérieux, encore un duo d'enquêteurs avec un perdreau de l'année et un vieux routier, encore un récit qui alterne les chapitres entre des époques différentes.



Mais je vous assure : la mécanique est ici très bien huilée. Portée par une enquêtrice en chef dont la personnalité est plutôt originale dans ce type de littérature. Son petit nouveau est d'une maladresse touchante, même s'il n'est finalement pas si maladroit que ça.

L'environnement est aussi assez particulier : cette communauté renfermée sur elle-même au milieu d'une nature sauvage et vaste.

L'alternance des époques au fil des chapitres est plutôt bien amenée, ce qui mécaniquement entraîne le lecteur à accélérer la lecture pour savoir enfin que ce qui se passe dans l'autre époque. Les années passées font particulièrement froid dans le dos, comme un méchant cauchemar dont on a envie de se désengluer.

Le sujet principal qui préoccupe tous protagonistes, avec délicatesse ou violence, reste l'amour. Ce besoin d'aimer et d'être aimé, aussi essentiel que de manger et de boire. Sans amour, point d'équilibre. D'où les dérives psychologiques graves que cela peut engendrer...Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire.

Aimer et être aimé, à tout prix ? Voilà la question à laquelle chacun des personnages de ce roman répond à sa façon.



Merci à Masse critique pour cette belle découverte.



Alors, faut-il le lire ? Oui et je lirai avec plaisir le 2nd, pour retrouver la commissaire Teresa, ourse blessée cachant une humanité infinie sous une carapace de "bougonnerie".
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Sur le toit de l'enfer

♠ « Commissaire Teresa Battaglia, tome 1 : Sur le toit de l'enfer » - Ilaria Tuti ♠



Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, est appelée sur les lieux d'un crime singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés. Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...



À travers ce premier tome, j'ai découvert une auteure italienne de talent. Dès le départ, elle introduit un duo d'enquêteurs atypique : Massimo, le nouveau venu un peu gauche, et Teresa, la commissaire expérimentée mais castratrice. Honnêtement, cette dynamique ne m'a pas vraiment plu, donc j'ai été ravie de voir Massimo rétablir progressivement l'équilibre pour former un tandem de choc avec Teresa. En parallèle, j'ai apprécié les enfants ; leur appréhension du monde est si épurée qu'ils perçoivent rapidement la véritable nature de leur nouvel "ami". Comme eux, j'ai été curieusement attirée par ce personnage, finalement très doux et incompris. En outre, j'ai adoré l'alternance d'époques et de lieux, les joutes verbales, l'ambiance de fin du monde et les innombrables descriptions d'une nature à la fois hostile et accueillante. Néanmoins, petit bémol pour le dénouement, rempli de tension mais peu original, et la longueur excessive des chapitres.
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À la lumière de la nuit

J’ai découvert cette autrice grâce au blog de Belette, j’ai emprunté ce livre à la bibliothèque le 30 août, je l’ai lu dans la foulée, et j’ai programmé ma chronique pour le 4 septembre.

Je pense sincèrement qu’Ilaria Tuti est une nouvelle voix (pour moi) du polar qui est singulière et nous apporte de beaux personnages d’enquêteurs en la personne de Teresa Battiglia et Marini. Singulière et italienne : s’il est un autre auteur que j’aurai bien vu avec un tel sujet, c’est Andrea Camilleri (ou, pour un autre pays, Arnaldur Indridason ou Gunnar Staalesen). Pourquoi ? Parce qu’il est question d’enfance en danger, d’enfant tourmenté. Ici, il s’agit de Chiara, atteinte d’une maladie rare, qui l’empêche de vivre à la lumière du jour. Elle fait des cauchemars récurrents, réalistes, au point que sa mère contacte la commissaire Battista et que celle-ci, au lieu de l’envoyer promener (ou de l’adresser à un psy) se rend chez la famille avec son adjoint Marini, son futur successeur pour elle (Teresa a soixante ans, elle est donc plus près de la retraite que de la prise de fonction). Ce n’est pas qu’elle croit aux rêves et à leur interprétation, c’est qu’elle croit que le subconscient peut dire quelque chose à travers les rêves, restituer quelque chose que l’on aurait dit devant un enfant et dont il n’aurait pas perçu toutes les conséquences. Alors Battiglia et Marini enquêtent, de manière officieuse, certes, mais ils enquêtent, Teresa n’hésitant pas à mettre les points sur les i à certaines personnes trop curieuses, parce que le danger cerne la famille Leban, ostracisée par les autres familles, certes, mais victimes aussi d’actes de malveillances. Il en faut beaucoup pour intimider Teresa, vraiment beaucoup, il lui en faut encore plus pour la faire reculer, et tant pis si elle doit prendre des chemins détournés. Elle sait qu’elle doit lutter contre le mal, non pas de manière philosophique ou métaphysique, non, le mal, celui qui blesse les chairs, qui mutile, tue, et prospère si on ne l’arrête pas. Il suffit de trois mots pour qu’il continue son œuvre : avidité, indifférence, inattention. Oui, les deux derniers sont d’une effrayante banalité.

Teresa ira jusqu’au bout pour mener à bien son enquête, avec, toujours, pour la guider, la lumière. Etant donné les éléments matériels qui ont permis à son enquête de débuter, l’on peut se dire que ce n’était vraiment pas gagné.
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Sur le toit de l'enfer

Autrice à suivre désormais sans aucun doute. L'histoire est originale et nous embarque sans discontinuer dans les secrets d'un village montagnard. L'enquêtrice, Teresa, est une italienne comme il se doit : du caractère, un sens du devoir et de la famille, et de l'intelligence de situation. Et surtout, ces notions psychologiques qui agrémentent ce polar sont intéressantes et bien dosées. A lire absolument...
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Sur le toit de l'enfer

Audiolivre.

Une couverture magnifique. Une ambiance glaciale. Un titre intriguant. Et un bandeau qui annonce que l'Italie a enfin trouvé sa reine du thriller. Tous ces éléments ont fini par me convaincre. Et puis, il était dispo en audiolivre à ma bibliothèque. Parfait donc.

L'histoire débute avec la découverte d'un corps d'homme, nu au milieu d'une forêt. L'enquêtrice se rend sur les lieux, et présent l'oeuvre d'un tueur en série. La pression monte, et rapidement l'équipe se met en branle afin d'élucider le plus vite possible ce cas. Pour prévoir. Pour prévenir. Mais voilà, c'est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Et les indices amèneront l'équipe à s'intéresser à des recherches menées par des nazis en Autriche.

Le rythme y est. Pas de temps mort. De courts chapitres, qui se terminent souvent sur des éléments qui nous portent à vouloir en savoir toujours plus. Nous faisons également des allers retours dans le passé, au moment même où les recherches se mènent. C'était intéressant... Malheureusement pour moi, je n'ai pas accroché avec le personnage principal, que j'ai trouvé plutôt antipathique. Mais l'histoire a été assez captivante pour faire fi de ce ''détail''. Une bonne écoute, mais il ne manquait l'attachement au personnage principal.

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À la lumière de la nuit

Un nouvel opus de l'auteure qui fait le choix d'opérer un retour dans le temps, pour se pencher sur les suites de la 1ère enquête menée par la commissaire Battaglia et l'inspecteur Marini .



Ainsi, la lecture préalable de « Sur le toit de l'enfer » s'avère ici indispensable afin d'être en mesure de saisir tous les tenants et aboutissants de ce nouveau récit - moitié enquête sur une disparition, moitié conte de Noël.



Malheureusement, il y a trop d'invraisemblances et des bons sentiments dans ce polar pour que je puisse y adhérer pleinement. L'équilibre entre le développement de la psychologie des personnages et de l'intrigue policière n'est pas respecté. L'enquête est vite reléguée au second plan et l'auteure va jusqu'à abandonner des personnages cruciaux sur le bord de la route (comme celui de Chiara, la fillette à l'origine de toutes ces investigations) pour se concentrer sur la singularité de la relation unissant la commissaire à son adjoint.



Ce 3è tome n'est donc pas parvenu à renouveler l'intérêt que j'ai pu porter initialement à cette jeune auteure italienne, en dépit des sujets abordés ici : la dénonciation d'une société gangrenée par la corruption et le dévoilement d'un passé individuel et collectif particulièrement douloureux. Au point de m'interroger sur la nécessité d'entreprendre désormais la lecture de « Fille de cendre » - paru fin octobre.



#Alalumièredelanuit #NetGalleyFrance
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Sur le toit de l'enfer

On est en Italie, dans une ville frontalière avec l'Autriche.

Le climat est froid, glacial. Un tapis blanc de neige recouvre cette ville où le silence est pesant, où les villageois n'aiment pas les intrus, où l'atmosphère est saturée de secrets et de non dits .

Un corps est découvert par un randonneur puis d'autres dans des circonstances bizarres et c'est le commissaire Teresa Battaglia qui va mener l'enquête avec son équipe de choc.

Mais pour cete femme coriace, battante et courageuse, la mission va être dure. Confrontée non seulement aux difficultés climatiques et géographiques du terrain mais aussi à la mentalité rétrograde des villageois et l'incompétence du chef de la police locale.



L'auteure a choisi pour noyau central ''la dépression anaclitique'', notion introduite par le psychanaliste René Spitz et que je ne connaissais d'ailleurs pas. Elle est au coeur de l'intrigue et franchement c'est bien pensé! Gros point positif pour ce thriller.



L'écriture est simple fluide, on avance vite.

Deux personnages principaux ressortent

Le commissaire Teresa Battaglia et l'inspecteur Massimo Marini. Les deux sont assez solitaires, torturés par un passé de douleur et de souffrance. Ils mènent avec brio cette enquête mais dommage qu'on n'en connaisse pas d'avantage sur leur passé, leurs secrets, leurs vécu.

Pour cela, il faudra lire les autres romans de l'auteure que je me ferais un plaisir de découvrir. Même si le caractère de Teresa m'a par moment agacée mais on sent en elle une personne douce, humaine, torturée par de grands malheurs.



Un bon thriller que je recommande, en plus il vient d'être élu meilleur roman étranger du prix nouvelles voix du polar.
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Sur le toit de l'enfer

L'année 2018 est pour moi l'année du POLAR. Tout simplement parce que j'en lis un chaque année . Et que cette année, j'en ai lu une bonne vingtaine. Suffisamment pour me dégoûter du genre et de ses sempiternelles répétitions. Et puis voilà que Babelio m'invite à une masse critique privilégiée. Un polar. Après tout, je n'en suis plus à un près. Mais quel polar. Je l'ai littéralement dévoré. Arracher les pages comme on arrache les yeux d'un homme. A défaut de baies, j'avais des cookies.



J'ai autant apprécié le décors italien, que le personnage principal qui est de très loin, à l'opposé de, la neuneu de service que l'on peu trouver dans certains bouquins du genre polar. Non, ici, on a un personnage féminin qui tire à elle seule toute l'histoire. Une femme de caractère qui ne se laisse pas faire. Une femme à qui on ne la raconte pas. Une oursonne qui cadre bien aux forêts enneigées dans un village prompt au repli identitaire . Une femme qui fait passer des tests et qui lance des piques acérées. Et pourtant... un voile pernicieux se couvre sur sa mémoire... Absence...



Quant à l'histoire, je m'attendais à du super gore, mais l'autrice est parvenue à rendre cela plus facile à digérer , et c'est tant mieux. Aussi, elle parvient à faire développer l'empathie du lecteur à l'égard de quelque chose ou de quelqu'un. Mais je vous laisse lire ce roman afin de découvrir de quoi je parle. Dernier point appréciable, j'ai aimé l'histoire qui cache l'histoire; tout comme un arbre qui cache la forêt.



Pour un premier opus, j'ai trouvé que les personnages principaux sont assez bien construits. J'ai clairement réussi cette fois à me sentir proche d'eux. Ce que peu d'auteurs et d'autrices parviennent à me faire faire. Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont.



Au passage, j'ai aimé l'odeur du livre qui vient juste de sortir de l'imprimerie. Divin.
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À la lumière de la nuit

Atteinte d'une maladie rare et condamnée à l'obscurité, Chiara, huit ans, fait des rêves aussi étranges qu'effrayants : dans la forêt qui jouxte sa maison, elle voit un arbre couvert de mystérieuses inscriptions au pied duquel repose un cœur d'enfant.



Ce que j'ai aimé dans ce volet, c'est que par rapport à ses difficultés, Teresa comprends encore plus la petite Chiara, et j'ai trouvé cela tellement émouvant.



J'aime beaucoup cette enquêtrice qui est atypique par rapport à d'autres, elle a vraiment le rôle de l'anti héroïne, mais personnellement c'est pour cela j'ai toujours du plaisir à l'as retrouver.



J'admire sa ténacité, de son combat mais aussi lors elle s'occupe d'une affaire, elle va jusqu'au bout, même malgré ses difficultés, elle va au bout des choses, cela donne ce côté addictif que j'adore.



Il est plus court que les deux autres précédents, mais j'y ai retrouver l'émotion que j'aime, elle été en totale empathie avec Chiara, elles se comprenaient.



Le côté officieux de l'enquête a aussi son charme, cela donne encore plus d'intérêt a l'intrigue.



Ce fut encore une belle surprise, j'ai hâte de lire la suite des aventures de Teresa.



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Sur le toit de l'enfer

Après avoir lu le premier chapitre, j'avais envie de refermer ce livre et de l'oublier au fond de ma bibliothèque.

Comme il s'agissait d'un ouvrage que je m'étais engagée à lire, j'ai donc persévéré dans ma lecture. Dès la fin du deuxième chapitre ne n'ai plus réussi à m'arrêter.



Nous nous retrouvons en hiver dans les montages italiennes en pleine enquête policière. Un homme a qui on a arraché les yeux à mains nues est retrouvé mort en pleine forêt. Le commissaire chevronné Teresa Battaglia, au fort tempérament va se retrouver sur l'enquête avec l'inspecteur Marini, un bleu qu'elle aimera faire tourner en bourrique.



Tout au long de l'enquête, Teresa qui cache un lourd secret et Marini seront confrontés à plusieurs scènes d'horreurs qui remettront en question la notion même d'humanité du tueur. Est-il un être dénué de sensibilité, est-ce qu'il est devenu un animal sanguinaire et sans pitié?

Malgré ces diverses interrogations, certaines certitudes tomberont pour laisser place à des vérités toutes aussi terribles...



Ce livre est un excellent thriller très psychologique que je recommande et je comprends pourquoi celui-ci à reçu le Prix Bête noire des libraires ainsi que le Prix Nouvelle Voix du Polar 2020 de chez Pocket auquel j'ai eu la chance d'assister.
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La nymphe endormie

J'ai découvert Ilaria Tuti à travers son premier roman que j'avais beaucoup aimé.

La nymphe endormie, son deuxième opus, est un roman quasi inclassable car il serait extrêmement réducteur de l'appeler polar. Il y a certes une enquête qui en est le fil conducteur, mais ce sont les rapports entre les différents protagonistes qui constituent le point d'orgue du roman. Le décor quant à lui ajoute une singularité à l'histoire.

Dire que le sujet traité est original est un euphémisme... Tout dans ce roman nous est étranger et on en apprend long sur la population du Val Resia qui a gardé sa langue d'origine slave et des traditions fortement ancrées.

Le tandem Teresa et Marini prend une nouvelle dimension et on les découvre plus en profondeur. On s'y attache encore plus au point de se dire que le prénom Teresa n'a pas été choisi au hasard mais par référence à Mère Teresa.

Le seul bémol qui justifie que je n'ai pas mis 5 étoiles, c'est la longueur de certains passages et le rythme parfois trop lent.

On avale tout de même les 600 pages sans mal car l'écriture est ciselée et la traduction excellente.



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Sur le toit de l'enfer

Une Masse Critique privilégiée que je n'ai pas hésité à solliciter quand on me l'a proposée, en premier lieu parce que j'aime découvrir de nouveaux auteurs et encore davantage quand ceux-ci sont italiens.

Première chose, je trouve la couverture vraiment très belle. Elle donne une impression à la fois de pureté mais aussi de solitude et elle angoisse également.

Solitude de la vallée dans laquelle se trouve la petite ville de Travesi dans les montagnes du Frioul italien. Une petite ville dans laquelle il ne se passe pas forcement grand-chose jusqu'au jour où un cadavre énucléé est retrouvé.

La commissaire Teresa Battaglia est appelée sur les lieux du crime. Son nouvel adjoint Massimo Marini est un jeune policier qui vient de la ville. Très vite il va devenir le souffre-douleur de la commissaire. Teresa est une spécialiste du profilage et elle comprend très vite que ce crime ne restera pas unique et que les meurtres vont continuer.

L'enquête va donc pouvoir commencer.

Le point fort de ce roman c'est le personnage de Teresa Battaglia, une commissaire bien atypique.

Plus proche de la retraite que de son début de carrière, elle a un lourd passé et des soucis médicaux.

Elle n'hésite pas non plus à être particulièrement franche et cela envenime souvent les situations.

Mais sous ces dehors d'ourse mal léchée elle se révèle vraiment sensible et en totale empathie avec les autres.

L'enquête est somme toute assez classique et je dois reconnaitre que j'ai eu un peu de mal au début du roman, je l'ai trouvé un peu long à se mettre en place mais ensuite ce fut un vrai bonheur de lecture et l'épilogue est bien trouvé.

Les chapitres courts et l'écriture enlevée donne un bon rythme au roman et l'envie de tourner les pages.



Ilaria Tuti est comparée à Donato Carrisi... tout le mal que l'on peut lui souhaiter c'est de faire la même carrière que lui et je pense qu'elle en a le talent.


Lien : http://delcyfaro.blogspot.co..
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Sur le toit de l'enfer

Je l'attendais avec impatience ce livre et dès son arrivée, je me suis plongée dedans, curieuse de découvrir ce nouvel auteur. J'ai été immédiatement happée, dès les premières lignes, par le ton, la narration, la poésie ...... je l'ai dévoré quasi d'une traite, emportée par cette histoire singulière. Une fois ma lecture terminée, je n'avais qu'un mot... fabuleux !

Une vraie pépite à ne surtout pas manquer ! ♥♥♥



➤ Autriche 1978, Magdalena est engagée dans une école perdue au milieu de la forêt pour prendre soin de jeunes enfants, mais son travail est bien loin de ce à quoi elle s'attendait....

➤ Mathias, Diego, Oliver et Lucia, quatre jeunes gamins ont créé entre eux un lien d'amitié extrêmement fort et se retrouvent quasi quotidiennement dans une petite cachette difficile d'accès de la forêt du bourg de Traveni dans les Alpes.

➤ Un crime sordide a été commis dans cette même forêt, un homme est retrouvé nu, énucléé, entouré d'un étrange ensemble de pièges et d'un singulier épouvantail.... Le commissaire Teresa Battaglia est chargée de l'enquête... un tueur en série vient de commettre son premier crime, elle en est persuadée, une course contre la montre est enclenchée pour empêcher d'autres violences, d'autres morts...



Trois axes qui très vite vont s'imbriquer étroitement pour tricoter une histoire sombre, violente, magistralement orchestrée ...



J'ai absolument tout aimé dans ce roman , tout d'abord les personnages, à commencer par le commissaire Teresa Battaglia, une sexagénaire au caractère bien trempé. Redoutable d'intelligence et de perspicacité, elle cache des trésors de tendresse sous des dehors rugueux. Comment ne pas s'attacher à elle ? En surpoids, diabétique, elle maintient farouchement à distance ses démons du passé et se bat vaillamment contre les premiers troubles d'une maladie effrayante....tellement touchante dans sa profonde solitude, ses questionnements, ses peurs intimes, ses sursauts de courage... Et surtout, au delà de ses cotés âpres, agressifs, elle garde un regard d'une humanité incroyable sur les autres, son empathie lui permet d'être d'une telle justesse et d'une telle délicatesse aux moments opportuns.....



Et puis il y a Marisi, ce jeune inspecteur qui se fait rudoyer par ce commissaire bien peu accueillant. Il ne se lassera jamais de chercher son approbation, de la comprendre... Un chic type, loyal qu'on voit grandir, apprendre, évoluer à ses côtés. Malgré les nombreux accrochages, on sent le respect entre ces deux-là.



Il y a aussi les enfants, TOUS les enfants, désarmants d'innocence, de force et de courage...



Il y a la forêt, personnage central du récit, sauvage, belle, rude, pleine de légendes, parfois hostile, parfois hospitalière, c'est en son cœur que tout se noue et se dénoue. J'ai adoré tout le côté nature du roman, la connexion à la terre, aux animaux, ce retour aux instincts primitifs.



Et pour finir il y a l'assassin, tellement inédit....., j'aurais tant de choses à dire sur lui mais je m'oblige à n'en rien faire pour ne pas gâcher la lecture de chacun... et je vous assure que c'est difficile de se taire !



En alternant dans des chapitres courts les trois axes de cette histoire dense, l'auteur nous offre un thriller au rythme soutenu, au suspens haletant, apportant peu à peu des éléments qui tendent à révéler une vérité effroyable, d'autant plus qu'elle tire sa source de faits réels ! J'ai beaucoup aimé que l'enquête laisse une grande part aux personnages parfaitement charpentés, à la psychologie fouillée. Aucun n'est monochrome, les victimes parfois deviennent bourreaux, les bourreaux parfois deviennent victimes... Et puis il y a ces chapitres du point de vue du coupable, déstabilisants, faisant voler en éclats toutes les certitudes...

Teresa Battaglia, profiler émérite, devra se battre, avec l'aide de l'infatigable Marisi, contre une population qui cache ses secrets, elle devra laisser de côté tous les schémas connus pour comprendre, improviser et réagir... Elle fera appel à sa profonde empathie, un sens intuitif particulièrement développé pour parvenir à résoudre l'affaire.



Je voudrais aussi parler de la plume de l'auteur, une plume tellement sensible, belle, élégante, tantôt graphique pour des atmosphères, des paysages, tantôt profonde pour des sentiments, des âmes... j'ai eu souvent le réflexe de relire certains passages tant j'ai été touchée par les mots.... Il faut à ce propos saluer le remarquable travail du traducteur Johan-Frédérik Hel Guedj qui a su retranscrire avec beaucoup de talent la qualité du roman.



Je suis passée par foison d'émotions pendant ma lecture, la peur, le sourire, le rire même lors des affrontements Teresa-Marisi, l'attendrissement, j'ai eu le souffle coupé, j'ai été atterrée, révoltée, j'ai été émue et passionnée jusqu'au dernier chapitre qui m'a littéralement déchiré, fracassé le cœur ....avec bien peu de choses : une photo, une petite branche de pin, un lambeau d'étoffe ....



Un livre percutant où l'effroyable côtoie les moments de grâce, des personnages particulièrement attachants, un récit magistralement orchestré, captivant de bout en bout et je finirai ma chronique en empruntant le mot de Donato Carrisi, parce que je n'en ai pas trouvé de plus juste : INOUBLIABLE !



Un grand merci à Robert Laffont et La collection La Bête noire pour cette fabuleuse lecture !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Sur le toit de l'enfer

Dans les montagnes du Frioul, tout près de la frontière autrichienne,  la commissaire Teresa Buttaglia mène l'enquête suite au meurtre d'un homme retrouvé les yeux arrachés ... Meurtre rituel, absence de traces ... on pense à un serial killer dès ce premier cadavre ... 



Dans ce village taiseux où le maire et le commissaire local ne sont pas très coopératifs, elle sera assistée par un jeune inspecteur à qui elle mènera la vie rude ... 



D'autres meurtres de même inspiration surviennent ....



Des yeux épient, un fantôme rode ... 



Un roman extrêmement bien mené qui m'a un peu rappelé certains romans de Lars Kepler mais dans une ambiance très différente ...



Un roman italien hivernal loin des romans siciliens d'Andrea Camillieri ou des romans romains qui font davantage mon ordinaire ... 



Une commissaire qui s'annonce récurrente pour mon plus grand plaisir 



Merci à Babelio qui m'a fait découvrir ce roman grâce à une opération Masse critique privilégiée :) 








Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Sur le toit de l'enfer

Babelio, que je remercie, m'a envoyé ce livre d'Ilaria Tuti après ma participation à un tirage au sort de "masse critique".

Il y a longtemps que je ne lis plus de romans policiers et de thrillers, et je me suis demandé comment j'aborderai celui-ci.

Cela ne s'est pas mal passé du tout.



Le roman se situe dans une ville fictive des Alpes italiennes, fortement inspirée du lieu de naissance de l'auteur. Ilaria Tuti a créé un personnage de commissaire, Térésa Battaglia, la soixantaine, mal embouchée, écorchée vive au grand coeur, diabétique et en surcharge pondérale dangereuse : un mix de Kurt Wallander de Henning Mankel et de Vera Stanhope d'Ann Cleeves qui a fait l'objet d'une série télévisée sous le titre des enquêtes de Vera.

Le roman est composé de plusieurs parties entrecroisées et d'inégales longueurs : 1978 dans un étrange pensionnat autrichien, 1988 et 1993 dans la forêt de Travesi-Aberlinz, des extraits de journaux d'observations scientifiques, échelonnés de 1978 à 1993 et aujourd'hui (2018 ?) dans la petite ville de Travesi où sévit une série d'agressions sauvages.

Les chapitres sont courts, digestes, ce qui donne à l'action une allure enlevée et facile à suivre.

Dès le premier meurtre, le commissaire Battaglia est certaine d'avoir sur les bras un tueur en série et qu'il récidivera. La suite lui donnera raison.



Ce roman embrasse de nombreux thèmes : la solidarité qui unit les membres d'une collectivité pour sa survie et qui exclut la recherche de la vérité et de la justice, dangereuses pour la cohésion du groupe ; les effets à long terme des chocs traumatiques ; le développement de l'humain par imitation de ce qui l'entoure ; l'effet dévorant et mortifère de la solitude ; le besoin vital d'amour des enfants, sans lequel ils se laissent mourir ; le manque d'empathie des bourreaux vis-à-vis de leurs victimes et du reste de l'humanité ( le bourreau n'est pas toujours celui qu'on croit) ; la maltraitante scolaire et parentale ; les pactes secrets qui peuvent unir des enfants pour faire face à la dureté de leur vie, sorte de "cocooning" salvateur (liste non exhaustive.)

Mais ces thèmes ne sont pas assénés de la façon maladroite qui est souvent l'apanage de la littérature contemporaine, d'abord parce qu'ils sont traités de façon enchevêtrée, comme dans la vraie vie où rien ne se présente pur et isolé ; mais aussi du fait du voyage dans le temps que nous fait faire l'auteur (quarante ans) et qui permet d'aborder la variabilité des points de vue selon l'époque.

Malgré la dureté des sujets abordés, j'ai trouvé qu' il émanait de ce roman une vraie tendresse ; cela vient, selon moi, de son message implicite : la violence est certes une composante non éradicable des sociétés humaines. Mais sans empathie, les mêmes sociétés sont vouées à une mort certaine par asphyxie des membres qui les composent.

Nous marchons sur deux pieds qu'on peut nommer selon nos préférences : le bien et le mal ; la violence et l'amour ; l'ordre et le chaos, bref l'instinct de vie, principe centripète et l'instinct de mort, principe centrifuge. Et souvent nos deux pieds s'emmêlent, et nous ne savons plus ce qui motive nos actes.
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Sur le toit de l'enfer

Voici un excellent polar, qui est rafraichissant et qui se démarque surtout pour son enquêtrice hors du commun, la commissaire Teresa Battaglia. Elle est une femme dotée d’un caractère en acier trempé, qui a aussi un faible pour l’humour mordant et le sarcasme, mais qui a de graves ennuis médicaux à cacher. Une bonne combinaison, qui fonctionne bien pour ce genre de polar.



Parlons maintenant de l’enquête, elle est bien ficelée on y suit en parallèle les avancés de Teresa et son équipe d’une part et de l’autre, nous avons accès à l’histoire et aux pensées du tueur. Il observe les policiers aussi bien que les habitants du village tout en étant dissimulé dans la forêt des montagnes du Frioul. Les chapitres sont courts (un procédé que j’apprécie de plus en plus) et la narration alterne entre plusieurs points de vue. Ça nous empêche de nous ennuyer et ça ajoute à l’intensité du récit, mais ça ralenti quelque fois le déroulement de l’action.



C’est le premier livre d’Ilaria Tuti que je lis et je dois dire que j’ai bien aimé. Elle a une écriture fluide, ses descriptions sont très visuelles et son ton humoristique empêche le livre d’être trop gore. Je n’ai peut-être pas une connaissance très vaste des romans policiers italiens en dehors de Valerio Varesi, mais j’ai trouvé le style de Tuti aussi percutant que celui de Varesi. Alors je suis certaine que ce n’est pas le dernier roman de Tuti que je lirai.

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Fille de cendre

Retrouver le personnage de Teresa Battaglia est un rendez-vous que je ne manquerai pour rien au monde. Cette femme est d'une grande complexité avec elle on est amené à vivre des moments tragiques mais aussi des moments de grâce. Elle trimballe un passé trouble derrière elle, on commence par cerner de quoi il est question au fil des enquêtes et de ses relations avec son équipe. Alors même si l'intrigue émotionnellement est certainement la plus douloureuse pour Teresa, elle ne m'a pas complètement emportée. Les sauts de temporalité entre le présent, le passé de Teresa étaient bienvenus mais la voix narrative venue du IVe siècle m'a laissé perplexe jusqu'au final. J'ai vraiment apprécié le travail de l'auteure dans l'attachement qu'elle arrive à créer entre le lecteur et son personnage principal. Avec ce roman nous entrons dans le passé de Teresa. Avec un style rythmé et oppressant, la relation bourreau – victime devient un thème à part entière, alors que Giacomo Mainardi, tueur en série, incarcéré de puis vingt-sept ans demande à lui parler. Quel est le lien avec l'affaire ? C'est Teresa qui l'avait arrêté à l'époque, elle débutait sa carrière. Aujourd'hui la maladie avance et Alzheimer ne laissera aucun répit à Teresa, on sait qu'il s'agit de sa dernière enquête . C'est suffise ment rare d'avoir pour personnage principal, une personne malade et terriblement affaiblie. La mémoire est pourtant ce dont elle a besoin pour poursuivre son enquête. Heureusement qu'elle est épaulée par son collègue Marini protecteur et d'une loyauté à toute épreuve. Il est toujours difficile de savoir que l'on est peut-être en train de lire le dernier opus d'une série. Un thriller noir qui se lit avidement, une écriture fluide et maîtrisée autant que son sujet, la dernière page est arrivée trop vite. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Sur le toit de l'enfer

Je suis toujours curieuse de découvrir une nouvelle série de polars. En revanche, je suis mauvaise cliente pour les diableries, monstres et enfer. Ne croyant ni à Dieu ni à Diable, j'ai tendance à être agacée par ces références au Bien ou au Mal . Je n'ai pas fait attention au titre mais j'ai eu un peu de recul comme dans les livres de Dolorès Redondo ou Illiska sous-titré "le Mal" de l'islandais Erikur Norddahl, je ne crois pas aux monstres non plus. Ce roman a eu raison de mes réticences à la fin que, bien sûr, il n'est pas question de divulgâcher.



L'histoire se déroule dans les montagnes italiennes à la frontière de l'Autriche dans un village enclavé, jaloux de sa culture, de son territoire, très solidaire, qui préfère garder ses secrets que de collaborer avec la police italienne. Même le policier local se sent plus tenu à l'omerta qu'à faire avancer l'enquête. Montagnes abruptes, forêts sauvages, grottes inexplorées. Le terrain n'est pas facile pour l'équipe de policiers sous la direction du commissaire Battaglia...Commissaire atypique, Teresa Battaglia, la soixantaine, diabétique,  un caractère de cochon mais très appréciée de ses lieutenants qui lui sont aveuglement dévoués.



Un premier crime horrible, la victime est énuclée, les yeux ont été arrachés, fait penser à un meurtrier monstrueux, criminel en série. En effet, d'autres victimes suivront....Je commence à tiquer : gore, trop gore! Et puis les criminels monstrueux, ce n'est pas ma tasse de thé.



Ilaria Tuti a monté une intrigue haletante, je me laisse prendre par cette lecture addictive avec mauvaise grâce d'abord, puis hameçonnée. C'est très bien fait avec ce qu'il faut de mystère et de rebondissements. La fin est surprenante, Teresa Battaglia est une femme,  non seulement intelligente, mais pleine d'empathie, très sympathique sous ses abords grognons. 



Lisez-le, c'est une lecture surprenante.
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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