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Biographie :

Ioànna Bourazopoùlou est née en 1968 à Athènes.
Après des études de gestion hôtelière en Grèce et en Angleterre, elle est entrée à l’équivalent grec de notre ENA et travaille aujourd’hui avec le ministère grec de la Santé.

Elle a publié trois romans :

- Le boudoir de Nadir (2003)
- L’eau secrète (2005)
- Qu’a-t-elle vu, la femme de Loth ? (2007),
Prix de la revue Dekata, prix de la ville d’Athènes.

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Bibliographie de Ioànna Bourazopoùlou   (1)Voir plus

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- Une chose est claire, monsieur Brook : vous avez de la démocratie une vision naïve et floue. Je ne le vous reproche pas, vous n'avez jamais eu à gérer les affaires publiques, à administrer les masses, qui sont hétérogènes, qui ne savent ni ce qu'elles veulent ni ce qu'elles peuvent. Sinon vous sauriez ce qu'une démocratie fait d'abord quand la sécurité est menacée : supprimer les droits individuels, limiter les libertés.
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Et si la réalité n'était qu'une hallucination collective?
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Nous courons tout le temps sans aller nulle part, nous nous essoufflons à faire du sur-place. Nous rencontrons sans cesse les mêmes gens et discutons des mêmes sujets.
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Les liens que crée le sang versé sont les plus fragiles, quiconque a fait de la prison le sait. L'horreur est insupportable, le secret insoutenable et la mémoire impitoyable. Un cadavre n'amène pas des amitiés, tout ce qu'il peut engendrer, c'est un autre cadavre.
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La toute-puissance de mon mari était un violent aphrodisiaque – le seul apparemment car en mourant il emportait ce désir-là. Qui lui appartenait, qu’il avait cultivé consciemment. Son pouvoir se fortifiait par mes égarements, et non par ma fidélité, ce qui l’inquiétait, c’était de ne pas être trompé.
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Ce n'est qu'un récif pour naufragés dont le cœur et la vie sont brisés, loin de leurs patries. [...]. Dans la matrice maudite du sel mauve j'ai perdu, misérable, ma foi. J'officie pour la Compagnie, je prie en son nom, je m'abandonne à sa merci.
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Book, fermant les yeux, revoyait comme s'il y était les images de la catastrophe, que la télévision avait gravées à jamais dans sa mémoire. Les poissons morts couvrant les terrasses comme une neige argentée, les mouettes agonisant éventrées sur les antennes, les maisons flottant déracinées, les bateaux emportés par la marée venant se fracasser sur les Alpes, les habitants affolés grimpant sur les tables, puis les armoires, puis les toits, l'eau les poursuivant comme un serpent furieux, abattant murs et fondations ; les taureaux espagnols devenus fous se jetant dans l'écume et se noyant l'un après l'autre ; les détenus d'une prison dans une petite ville d'Italie, oubliés de tous dans la panique et noyés comme des rats ; la vieille squelettique à Ephèse, refusant de prendre la main des sauveteurs, comme si survivre ne valais guère mieux que disparaître, comme si elle ne voyait plus bien la différence, tandis que l'eau escaladait centimètre par centimètre son visage impassible, puis le recouvrait tout entier. Le visage de cette vieille marquait la fin de l'époque des réactions raisonnées.
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Lisses et froids, faits du même métal, leur réunion évoquait un croisement d'épées. Deux serpents unissant leurs sangs également froids, deux moitiés de lune la plus glacée, je jour et la nuit d'un équinoxe en plein hiver.
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Tous les habitants des Balkans aiment l'Afrique sans l'avouer, ils en rêvent douloureusement même sans l'avoir jamais vue sur une carte, la sentent sur le bout de leurs doigts, la reconnaissent dans le réseau de leurs veines, la respirent au crépuscule et, quant à moi, ma curiosité abyssale, excitée par les charmes de la science des faux-semblants, me guidait comme hypnotisé vers le continent où la vie a commencé, où elle finira sûrement un jour.
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La femme mauve, sans visage, avec l’œil au bout de sa langue. L’œil pour voir, la langue pour goûter, la connaissance coupable, le sel du châtiment.
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