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Citations de Irene Cao (167)


Une fois au centre de la pièce, il a commencé à me déshabiller. Mon cœur battait la chamade, je pensais que nous allions faire l’amour – et c’est que je désirais de toutes mes forces. J’aurais voulu qu’il m’embrasse, que son corps me fasse oublier ma nudité, qui me rendait nerveuse et empotée.
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Sans dire un mot, il plonge son nez dans mes cheveux, puis se penche en avant et me dépose un long baiser dans le cou. Au moment où sa barbe rêche me chatouille le visage, un tourbillon de frissons se propage sur ma peau. Mon ventre s’enflamme au contact de ses lèvres. Mon Dieu ! Il me désire, moi qui n’osais même pas y croire.
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Comme d’habitude. Leonardo s’est montré galant avec moi, c’est tout. Qu’il m’ait ensuite séduite, même sans le vouloir, c’est une tout autre histoire. Une histoire que j’ai intérêt à m’enlever de la tête rapidement. Quand il passera près de moi, je lui dirai bonjour comme chaque matin, comme si notre promenade nocturne n’avait jamais eu lieu – et surtout comme si je n’avais éprouvé aucune de ces émotions que je ne peux hélas pas effacer de ma mémoire.
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On baisse les lumières. L’excitation rend l’atmosphère électrique. Tandis que le son d’un violon s’élève dans la pièce, on allume des projecteurs bleutés en direction d’une mezzanine où apparaît une sublime violoniste en robe rouge. De ses mains fines et longues, enveloppées dans des gants en dentelle noire, elle saisit un violon électrique en verre transparent qui s’illumine d’une lumière bleue au contact de l’archet. Je reconnais cette robe, et la femme qui la porte. Ce n’est peut-être que le fruit de mon imagination, mais il me semble que c’est celle que j’ai récemment vue sortir du palais au bras de Leonardo.
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La seule idée de me retrouver face à une caméra me fait virer au rouge écarlate.
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Je ne me maquille pas beaucoup en règle générale, peut-être parce que je n’ai jamais vraiment appris à le faire. J’ai toujours eu la sensation de faire n’importe quoi les rares fois où je m’y suis essayée. Et pourtant les règles de base sont les mêmes que celles de la restauration. Il faut d’abord bien nettoyer la surface, puis lisser le fond pour appliquer la couleur et lui donner tout son éclat. C’est juste que le faire sur un mur peint est une chose, et sur mon visage une autre.
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Parfois j’ai même la sensation de sentir l’odeur de Filippo, celle de cette unique nuit que nous avons passée ensemble. Qu’est-ce que nous allons devenir ? Peut-il y avoir un lendemain (j’ai le droit de l’espérer), après des mois de solitude volontaire, ou s’agissait-il d’une histoire d’une nuit – une nuit où nous nous sommes laissé emporter par l’émotion du départ ? Qu’éprouvons-nous réellement l’un pour l’autre ? Mais surtout : qu’est-ce que je ressens, moi ?
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C’est une occasion en or, pour lui, pour sa carrière, c’est l’objectif pour lequel il se bat depuis des années… Je dois être heureuse pour lui, ce n’est pas le moment d’être égoïste.
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L’idée de ne pas voir ce que je vais avaler ne m’emballe pas, mais j’obéis. Quelques graines me glissent sur la langue. Elles ont une saveur fraîche et acidulée. Ça pique un peu. Sous mes dents je sens une pulpe épaisse et sucrée aux notes boisées.
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J’entrouvre les paupières mais Leonardo me tourne le dos. Autant les refermer, puisque je ne vois rien. Tout de même, ne devrais-je pas être inquiète ? Au fond, cet homme est un parfait étranger pour moi… Non, tout bien réfléchi, inutile d’avoir peur. En réalité, cela me fait sourire.
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Ce n’est pas normal que cet homme vienne me déranger dans mon travail pour me donner des ordres. Et moi qui suis incapable de l’envoyer paître ! Mais il y a quelque chose de si magnétique en lui, quelque chose que je n’ai pas le pouvoir de contrôler et encore moins de vaincre.
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Ce regard a beau ne pas être rassurant, sa proposition a quelque chose d’irrésistible et d’intriguant. Que faire, bon sang ? En plus, j’ai le visage en feu, je le sens… Je me décide finalement à m’exécuter sans faire d’histoires : c’est le seul moyen de reprendre le dessus. Après avoir posé mon bol et mon pinceau sur la dernière marche de l’escabeau, je descends donc lentement jusqu’à terre.
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L’artiste anonyme viendra hanter mes rêves, chaque nuit, et m’accusera d’avoir détruit son chef-d’œuvre. Je le vois d’ici.
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Il faut toujours s’y engager prudemment, le soir tout particulièrement. C’est un passage anonyme, caché, mal éclairé, qui ne paye vraiment pas de mine, infesté de mauvaises herbes qui grimpent à peu près sur tous les murs. On a du mal à croire qu’au bout de cette enfilade de pavés se dissimule l’entrée d’un des plus beaux bâtiments de Venise.
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Comme beaucoup, ils sont venus à Venise pour la visiter, bien sûr, mais surtout pour essayer de vivre leur conte de fées romantique. Et ils en ont parfaitement le droit. Enfin, je crois…
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Je vivrai avec des articulations rouillées, mais je me ferai une raison.
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La couleur, je préfère la choisir toute seule et m’assurer moi-même qu’il n’y a pas d’erreur. Si j’envoyais Franco, comme me le suggère Brandolini, il reviendrait avec la mauvaise teinte, à coup sûr.
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C’est beaucoup, une semaine, peut-être trop même, mais je n’ai pas voulu prendre de risques. Il faut y aller en douceur : au moindre faux mouvement, le travail est fichu. Comme me disait un de mes professeurs : « Un bon nettoyage, c’est la moitié du travail de fait. »
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J'ai envie de caresser tes lèvres aussi douces que du velours, par des petites touches et glisser ma langue lentement dans ta bouche sans l'envahir....
Je veux attraper ton visage pour l'embrasser puis laisser courir mes doigts le long de tes bras jusqu'à serrer tes mains lisses et parfaites... j'aime ton corps jeune et musclé et j'ai envie de le traverser et atteindre son sommet, sans cesser de t'embrasser, j'ai envie de te déshabiller et voir ton sourir transfiguré par la passion et l'énergie érotique débordante que la vie t'a donnée... j'ai envie qu'on échange de longs et profonds baisers. Voyant ton sexe se tendre, j'approche ma main pour le caresser... j'ai envie de couvrir ton torse de baisers et sentir ta respiration s'accélèrait à mesure que ma langue se familiarise avec ta peau.. de ton coeur j'ai envie de descendre jusqu'àton nombril et puis encore plus bas... j'ai envie de le prendre entre mes lèvres et le lécher, le sucer jusqu'à sentir ton sang embraser ta chair... j'ai envie de voir dans tes yeux  l'excitation et la stupeur, de sentir ton basse cambré vers moi, mes lèvres remontent jusqu'à ta bouche en prenant délicatement ta main et la poser sur mon sein... j'ai envie de sentir tes lèvres s'approchait de mon téton pour le sucer et le mordre, ma main posée sur ta nuque, je te laisse m'offrir cette bouffée de plaisir....
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On ne doit compter que sur soi même, en mer comme dans la vie. Et c'est une leçon que je n ai jamais oubliée.
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