Nationalité : Turquie
Né(e) le : 31/10/1908
Mort(e) : 1970
Né(e) le : 31/10/1908
Mort(e) : 1970
Biographie :
Irfan Orga est né dans une famille prospère d'Istanbul, dans l'ancienne Turquie, sous les sultants. La vie est belle pour Irfan dans une société très traditionnelle, mais tout va changer en 1914.
La guerre va éclater en Europe, et la Turquie va se ranger du côté de l'Allemagne et entrer dans une effroyable guerre. La Turquie va petit à petit devenir une république, les traditions vont changer, et un génocide se prépare au loin. La famille d'Irfan sera fortement appauvrie et détruite par cette guerre.
En 1941 Irfan Orga fuit pour Londres, où sept ans plus tard, il va écrire la petite biographie "Portrait d'une famille turque" (Portrait of a Turkish Family) qui raconte la survie extraordinaire de sa famille, ou plutôt de ce qui en reste.
Le caractère principal est aussi cette Turquie qui va changer, souffrir au dépens d'une guerre qui ne les concerne pas. Les passages sur le changement de société et de mentalité en Turquie sont très intéressants et fortement développés, toujours du point de vue de la famille d'Orga.
Ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la Turquie, son histoire, ses coutumes et traditions.
+ Voir plusIrfan Orga est né dans une famille prospère d'Istanbul, dans l'ancienne Turquie, sous les sultants. La vie est belle pour Irfan dans une société très traditionnelle, mais tout va changer en 1914.
La guerre va éclater en Europe, et la Turquie va se ranger du côté de l'Allemagne et entrer dans une effroyable guerre. La Turquie va petit à petit devenir une république, les traditions vont changer, et un génocide se prépare au loin. La famille d'Irfan sera fortement appauvrie et détruite par cette guerre.
En 1941 Irfan Orga fuit pour Londres, où sept ans plus tard, il va écrire la petite biographie "Portrait d'une famille turque" (Portrait of a Turkish Family) qui raconte la survie extraordinaire de sa famille, ou plutôt de ce qui en reste.
Le caractère principal est aussi cette Turquie qui va changer, souffrir au dépens d'une guerre qui ne les concerne pas. Les passages sur le changement de société et de mentalité en Turquie sont très intéressants et fortement développés, toujours du point de vue de la famille d'Orga.
Ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la Turquie, son histoire, ses coutumes et traditions.
Source : bibliotheca.skynetblogs.be
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Citations et extraits (6)
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Les êtres qui font partie de votre chair et de votre sang peuvent, comble de cruauté, n avoir aucune conscience de votre chagrin.
Il est certaines choses dans le cœur qui ne meurent pas, et les amours de la petite enfance sont les plus fortes de toutes.
page 436
Je compris que ma petite soeur de 12 ans était une beauté.
Dans sa robe blanche et flottante, avec ses rubans rouges noués dans ses cheveux, Muazzez était au septième ciel et faisait mine de se montrer plus grande qu'elle n'était , ses jolis orteils dépassants déjà de ses sandales blanches.
Je compris que ma petite soeur de 12 ans était une beauté.
Dans sa robe blanche et flottante, avec ses rubans rouges noués dans ses cheveux, Muazzez était au septième ciel et faisait mine de se montrer plus grande qu'elle n'était , ses jolis orteils dépassants déjà de ses sandales blanches.
page 409
Muazzez avait onze ans et était devenue une petite chose mutine et vaniteuse, avec ses jambes longues et chatoyantes, ses jolis orteils dépassant entre les lanières de ses sandales trop petites et sa jupette trop courte coquettement évasée. Elle devenait incroyablement jolie.
Muazzez avait onze ans et était devenue une petite chose mutine et vaniteuse, avec ses jambes longues et chatoyantes, ses jolis orteils dépassant entre les lanières de ses sandales trop petites et sa jupette trop courte coquettement évasée. Elle devenait incroyablement jolie.
page 56
Elle faisait autant partie de mon existence que mes doigts et mes orteils.
Elle faisait autant partie de mon existence que mes doigts et mes orteils.
page 37
On lui tendait un coussin et elle s'asseyait dessus, sur le pas de la porte, en veillant qu'elle ne pose pas ses orteils crasseux sur le tapis.
On lui tendait un coussin et elle s'asseyait dessus, sur le pas de la porte, en veillant qu'elle ne pose pas ses orteils crasseux sur le tapis.
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