Quelques citations de Milton Friedman (1912-2006) - Je m'oppose à toute ingérence du gouvernement dans l'économie. // Les grandes avancées de la civilisation, que ce soit dans l'architecture ou dans la peinture, la science ou la littérature, l'industrie ou l'agriculture, ne sont jamais nées de l'intervention d'un gouvernement centralisé. // La concurrence du marché, quand on la laisse fonctionner, protège le consommateur mieux que tous les mécanismes gouvernementaux venus successivement se superposer au marché. // L'histoire est sans appel : il n'y a aucun moyen pour améliorer la situation de l'homme de la rue qui arrive à la cheville des activités productives libérées par un système de libre entreprise.
La mondialisation détruit des emplois dans certains secteurs, mais elle en crée dans d'autres. Il y a des gagnants et des perdants. En tant que consommateur, on apprécie les prix bas des supermarchés. En tant que salarié, on se sent menacé. On est tous un peu schizophrènes face à la mondialisation.
La grande défiance. La saison 2 se termine mal, on peut le dire. En dépit de la réduction spectaculaire de la pauvreté qu'elle a permise, la mondialisation est sur la sellette depuis une décennie. Destructions d'emplois, excès de la finance, pollution : le sentiment que la mondialisation a fait plus de perdants que de gagnants se diffuse.
Dans la mondialisation, pour le meilleur et pour le pire, on dépend de beaucoup plus de gens.
La France est très mondialisée, bien plus qu'on ne le croit généralement. À tel point que le Made in France n'a plus grand sens. Et ce ne sont pas seulement les marchandises qui s'affranchissent des frontières. La mondialisation touche aussi beaucoup la finance, et dans une moindre mesure, les services et les personnes. Nous sommes devenus très dépendants les uns des autres.
Si on voulait être plus systématiques, on dirait que la mondialisation, c'est une forte interdépendance entre les pays. Cette interdépendance, on l'observe dans presque tous les aspects de la vie économique, et bien au-delà. Dans les produits que les Français consomment aujourd'hui, les marques étrangères sont omniprésentes. Si l'on exclut l'énergie, près de la moitié des biens que nous consommons est importée. C'est-à-dire qu’une grosse partie des produits qui remplissent notre caddie a été fabriqué ailleurs, dans un autre pays. Évidemment, c'est très variable selon les produits. Pour les denrées agricoles par exemple, c'est seulement 38%. Mais pour les machines et équipements électriques et électroniques, on frôle les 90% de produits importés.
1956 : invention des conteneurs par Malcom McLean, un chauffeur routier.
Ce qui est positif pour moi, c'est la possibilité, avec la mondialisation, d'avoir un plus grand accès à l'Ailleurs, à ce qui est différent, à ce qui nous est au départ étranger. En quelque sorte, la mondialisation est un vecteur d'altérité. C'est la possibilité d'avoir chez soi, avec soi, des choses que l'on ne pouvait, auparavant, avoir qu'à l'étranger. Bon, malgré tout, ce n'était pas mal ce temps où il fallait se déplacer physiquement pour y accéder, mais l'avantage, c'est qu'avec la mondialisation, c'est disponible pour un plus grand nombre. Je veux dire, aussi à ceux qui n'ont pas les moyens de se déplacer. Donc la mondialisation, c'est plus d'ouverture, pas seulement commerciale, financière, mais aussi plus d'ouverture à l'autre. Revers de la médaille, quand on se déplace, on retrouve, davantage aujourd'hui qu'hier, la même chose que chez soi. Pas facile de trouver encore de l'exotisme ! donc plus de diversité chez soi, mais plus d'homogénéité globalement. Et la mondialisation telle qu'elle s'est développée jusqu'ici a eu pas mal d'effets négatifs. Elle a pesé sur l'emploi et sur les salaires des moins bien lotis dont on s'est peu préoccupé. Sans oublier que la finance, quand elle n'est pas suffisamment encadrée, porte en elle les germes de crise aux effets dévastateurs sur l'économie réelle.
Une chose est sûre, la mondialisation n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est ponctuée d'avancées, de crises, de revers. Elle s'est même éclipsée durant de longues années. Si c'était une série on en serait aujourd'hui au deuxième épisode de la deuxième saison. Mais alors que s'est-il passé précédemment ? […] C'est au milieu du XIXe siècle que démarre la première saison de la mondialisation au sens d'une interdépendance étroite entre les économies.
Comment raconter la mondialisation en BD ? Par où commencer ?