Isabelle Lagarrigue

Un accident.



La vie est faite d’accidents, je crois.



Mais justement, était-ce un accident ?



L’héroïne de ce roman jeunesse se prénomme Prune, elle a quatorze ans et elle adore les listes. Elle mène une vie « normale », jusqu’au fameux « accident » qui va venir bouleverser son quotidien …



Un roman adolescent qui évoque un sujet grave. A travers le journal d’une jeune fille de son temps, le lecteur traverse avec elle les étapes de cette épreuve terrible. Pourtant, Isabelle Lagarrigue arrive à faire sourire, notamment à travers les nombreuses listes qui émaillent le journal de Prune justement. J’ai souvent pouffé devant la malice du regard de Prune sur le monde qui l’entoure.



Un roman d’adolescence, d’apprentissage, en cette période charnière où la plupart du temps, on se sent incompris, mal perçu. Ou on préfèrerait être quelqu’un d’autre.



C’est un roman frais, et qui va à cent à l’heure, dès les premières pages, on est plongé dans le quotidien de Prune. Beaucoup de sujets semblent être évoqués dans ce premier roman, trop parfois peut-être, ne laissant pas le temps à l’émotion de s’installer parfois ! Mais justement, c’est ce qui fait de ce roman, aussi, un livre lumineux et virevoltant. On veut savoir. On veut continuer à lire le journal de Prune !



Un roman jeunesse sensible et drôle à la fois ou la légèreté côtoie la gravité. Un peu comme dans la vie. Un roman sur l’amitié, aussi, puisque Prune n’est pas seule à affronter tout ça et chaque personnage du roman, qui gravite autour d’elle propose une bien belle salade de fruits !

Ce livre leur parlera aux ados, c’est certain, tant il est contemporain, moderne et sans temps morts ! On ne peut tout dévoiler ici mais il fourmille de bonnes idées !



Un premier roman, qui promet de belles choses, j’en suis certain et j’avoue , j’aimerai découvrir l’auteur dans un registre adulte, car je pense qu’elle a de belles choses à dire aussi !

Romie , jeune archéologue de 26 ans, effectue des allers-retours entre le Brésil et Lyon où elle habite.

Au Brésil, elle effectue des fouilles.

À Lyon, elle rédige sa thèse dans une librairie bistrot qui semble bien sympathique.

Les fouilles, ce n'est pas qu'en archéologie qu'elle va les mener. Tracassée par ses origines car il lui semble qu'elle n'a aucun point commun physique et autre avec son père, elle décide de tester son ADN.

Elle fera des découvertes à ce sujet mais pas dans le sens qu'on imagine.

Entretemps, sa grand-mère Dona se met en tête de la marier et cela donnera une rencontre qui aboutira à des affinités et plus ?

Le père apparaît comme un personnage loufoque qui se lance dans des défis aussi risibles que lancer des petits pois aussi loin que possible.

En entrefilet, en italique, Constance se glisse dans le récit , on connaîtra vite son identité. Elle nous livre sa vérité et c'est vrai qu'elle est fort utile pour connaître l'histoire de la conception de Romie.

Dans ce roman qui exprime les sentiments de deuil et de différence à merveille, je me suis hélas un peu ennuyée.

Il devenait un peu superficiel par moments et même un peu lent, peu riche en évènements.

Un livre jeunesse d'une extrême sensibilité qui aborde le difficile sujet du deuil avec beaucoup de délicatesse et une petite pointe d'originalité.

J'ai aimé le fait que l'autrice alterne les scènes poignantes et les moments plus légers, voire franchement drôles, rendant la lecture prenante sans être trop dure.

Une vraie réussite que ce premier roman, qui peut plaire aux ados comme aux parents !

Sont-ils coupable s’ils tuent une personne en étant si jeunes ? Sont-ils responsables ? Doivent ils ressentir cette culpabilité toute leur vie ? L’auteur nous parle à travers les personnes de douleurs et de résilience que chacun des personnages doivent trouver en lui

J’ai aimé le coté psychologique du livre, se questionnement autour de la culpabilité, la résilience. J’ai cependant eu du mal à m’attacher aux personnages, certains passages m’ont paru longs. Elle ne me tenait pas en haleine

J’ai retrouvé avec grand bonheur la jolie plume d’Isabelle Lagarrigue, découverte grâce à son premier roman, «C’était un accident ».

Quatorze ans plus tard, revoici Prune, héroïne fragile et attachante et Matt sa meilleure amie à la répartie fracassante et à la personnalité bien trempée. Et puis un nouveau venu, Louis, le fiancé parfait, du moins sur le papier…

Loin de la romance facile à laquelle on pourrait s’attendre, cette « autre histoire » est le récit d’un tourbillon et d’une reconstruction, un roman qui aborde des sujets sensibles avec beaucoup de finesse et d’humanité.

Une lecture prenante et poignante, et une autrice dont j’attends avec impatience la prochaine parution !

Je suis complètement conquise par le premier roman d'Isabelle Lagarrigue. L'histoire captivante suit Romie, une archéologue passionnée, dans sa quête pour découvrir la vérité sur ses origines. Malgré ses succès professionnels en Amérique du Sud et à Paris, Romie ressent un malaise profond concernant sa filiation. Elle suspecte que quelque chose lui est caché depuis son enfance, une idée renforcée par des détails équivoques et des regards furtifs.



La narration m'a touchée, oscillant entre l'ambivalence de Romie et la sagesse optimiste de sa grand-mère adorée, Donna.

Romie a besoin de connaître ses origines. Cela la pousse à entreprendre un test ADN aux États-Unis, malgré son illégalité en France. Les conséquences potentielles de ses recherches sont énigmatiques, suscitant à la fois ma curiosité et mes émotions.



L'intrigue bien tissée explore la richesse du milieu professionnel de Romie, la relation avec son père, et l'impact sur sa grand-mère. Les personnages, des amis de Romie aux habitués du petit café, ajoutent une dimension réaliste à l'histoire.

En résumé, « nos racines invisibles » est un coup de cœur inattendu, avec des personnages et des lieux vibrants qui captivent le lecteur. Bien que ce roman puisse ne pas intéresser tout le monde, l'exploration des origines familiales et de l'histoire fascinera de nombreux lecteurs. Une lecture vivante et passionnante que je recommande chaudement.

Ma chronique détaillée
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Quatrième titre d'Isabelle Lagarrigue, un rendez-vous que je ne pouvais pas manquer avec cette autrice qui parvient à me surprendre et à m’embarquer à chaque roman.

Cette fois encore j’ai apprécié sa capacité à se renouveler et son don pour s'aventurer sur des terrains où peu d'autres vont, loin des effets de mode et des sujets vus et revus.



Dans ce nouveau texte elle a choisi d’explorer la thématique des racines, cette quête de nos origines qui nous anime tous, à un moment ou à un autre de notre vie.



Romie, l’héroïne, est une jeune archéologue évoluant au sein d'une famille où l'amour et l'humour sont bien présents mais où la communication est compliquée. Depuis toujours elle a ce sentiment d'étrangeté, cette intuition de ne pas être tout à fait à sa place. Elle décide un jour de franchir le pas, faire un test ADN pour balayer ses doutes ou bien connaitre enfin la vérité, mais le résultat soulèvera plus de questions qu'il n'apportera de réponses.

Commence alors pour elle une quête intime aux multiples rebondissements.



J’ai tourné les pages sans voir les heures défiler et j’ai retrouvé avec bonheur les points forts de l’auteure : l’originalité des thématiques, son regard pointu sur les évolutions sociétales et la psychologie fouillée de ses personnages toujours attachants.

Une lecture qui touche et qui donne matière à réflexion, tout ce que j’aime.



Bref, une plume qui mérite vraiment d’être mise en lumière !

Amateurs de feel-good niaiseux et romance cucul la praline passez votre chemin. S’il est plein d’humanité, le roman d’Isabelle Lagarrigue ne vend pas de recette du bonheur toute faite ou d’énième dissertation sur la nécessité de la bienveillance.

On est sur du plus consistant et du plus rugueux, le genre de lecture qui, in fine, font du bien, mais qui ne vous épargne pas pour autant.



Roman choral mettant en scène trois personnages à la croisée des chemins, plongés dans la dure réalité d’un procès d’assises, ce texte fait mouche parce qu’il sonne vrai, et parce qu’il aborde des problématiques très actuelles qui traversent nos sociétés.

Dylan, Norma et Martine sont des personnages hyper bien croqués par la plume de l’autrice, auxquels on s’attache très vite, leurs tourments deviennent presque les nôtres, peut-être parce qu’ils le sont un peu…

C’est un livre qui permet de faire le plein d’émotions, qui embarque le lecteur, et qui, une fois refermé, reste en tête comme un air doux et nostalgique qu’on a aimé et qu’on a envie de fredonner longtemps…

Un roman qui se penche sur un thème complexe et peu traité en littérature il me semble, les " Accidental Killers", ainsi que les appellent les américains, ces personnes à l'origine de la mort d'autrui sans l'avoir voulu, l'élément déclencheur du drame, celui par lequel le pire est arrivé. .



La problématique passionne Ava, la narratrice, au point qu'elle veut en faire son sujet d'étude et qu'elle est prête à partir aux Etats-Unis joindre en tant qu'observatrice un programme consacré au sujet .Comment vivre avec ce poids, gérer la culpabilité, continuer à avancer dans sa vie lorsqu'une autre s'est interrompue à cause de nous ?

De rencontres en séances, elle tente de comprendre, de mettre du rationnel là où rien n'a de sens.

Au fil des pages, c'est un cheminement chaotique et souvent cruel, mais aussi plein de ressources et de moments de grâce. Ava se dévoile et émeut, chaque personnage apporte son éclairage, livre ses combats et le lecteur ne peut s'empêcher de se demander "et si ça m'arrivait ?"...



Une lecture prenante, poignante, un sujet original. Isabelle Lagarrigue m'a touchée encore une fois, elle fait partie de ces auteurs qui réussissent à se réinventer à chaque nouveau roman, à entrainer le lecteurs sur des chemins inattendus et captivants, un don rare...

Chère Isabelle,

.

Je viens de terminer ton roman. J’ai dévoré toutes les pages, jusqu’à la dernière ligne, commentaires et ressources compris. Je pense que je ne voulais pas que l’histoire s’arrête.

Et contrairement à toi, je ne suis pas prête à laisser partir Prune.





Alors je t’ai fait une liste pour t'expliquer pourquoi :





Pour Prune, son univers, son monde à elle où l’on se sent bien, ses amis, sa famille, ses rencontres…





Parce que sans Prune, plus de Mathilda, son humour, ses messages à t-shirt, sa folie, son amitié profonde et sincère, sa présence tout simplement.





Pour Prune encore, ses moments de doute, ses questionnements dans lesquels on se retrouve, ses hésitations qui nous rappellent que nul n’a besoin d’être parfait tous les jours, que l’on peut se tromper, tergiverser, tant que l’on parvient à se trouver et être en accord avec soi-même.





Pour les choix, ceux qu’il faut faire, ceux que l’on fait alors que l’on voudrait en choisir d’autres, ceux que l’on entreprend enfin, ceux qui affirment que tout est possible, le tout étant de les choisir.





Pour cette tendresse, cette émotion, pour tous ces instants délicats et sensibles que l’on vit auprès de Prune, pour ce personnage attachant, que l’on découvre adulte, que l’on a aimé adolescente, pour cette amie qu’elle est devenue chapitre après chapitre.





Pour les To-do lists, tout ce qui n’est pas dit mais que l’on découvre derrière ces petites notes, ces révélateurs des pensées, ces mots où Prune se dévoile autrement, pour toutes ces pistes qu’on explore avec elle, pour lesquelles on voudrait tellement donner notre avis, parce qu’entre elle et nous lecteurs, c’est devenu un moyen de communication, notre truc à nous.





Pour la vie, avec ses hauts et ses bas, ses rires et ses chagrins, pour l’espoir, pour l’optimisme, pour ces jours pleins de promesses qu’on entraperçoit, pour les beaux lendemains.





Pour Antoine avec Prune... .





Pour ce qu’elle est, ses faiblesses, son courage, sa résilience, sa sincérité.





Parce que sous ta plume son histoire devient belle et douce et que tout simplement j’aime quand tu nous racontes Prune.




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Je découvre l'auteure avec ce roman et j'ai été conquise par sa plume et par l'histoire.



Je n'avais jamais lu de roman traitant de la procréation médicalement assistée, ni du don d'ovocytes ; j'ai trouvé le sujet intéressant et surtout, extrêmement bien documenté et traité.



J'ai aimé suivre Romie sur la trace de ses racines. Certes, apprendre cette vérité sur sa naissance va la bouleverser dans un premier temps mais cette quête va s'avérer être une "nouvelle naissance" et la faire évoluer sur de nombreux points personnels. Si jusque-là ses relations avec sa famille et ses amis étaient difficiles, elle va enfin s'ouvrir aux autres et surtout ouvrir son coeur afin d'accueillir tendresse et amour. Elle va comprendre "qu'on ne choisit pas sa famille mais on peut se choisir comme famille". J'ai ressenti toutes les émotions avec elle au fil de la lecture.



Mention spéciale pour Donna et son club des trois ! Heureusement que les chapitres la concernant sont traités avec beaucoup d'humour et viennent alléger la lecture. J'ai beaucoup souri grâce à ses idées "loufoques" !



Une très belle histoire sur les relations familiales, amicales et amoureuses mais également sur la vie d'une manière générale que je vous recommande vivement de lire.

"Un être humain sur dix ne serait pas l'enfant de celui qui croit être son père"



Romie est une jeune étudiante en archéologie, travaillant à sa thèse sans relâche, toujours entre deux avions, en alternant les chantiers de fouilles au Brésil et les phases de recherche et de rédaction à Lyon. Romie vit une vie de solitaire depuis la mort de sa mère, elle voit très peu de monde à part sa grand-mère et son père, toujours dans l'attente de figurer dans le Guinness des records pour un nouvel exploit.



Mais, depuis la mort de sa mère, Romie doute, Romie remet en cause son arbre généalogique. Elle n'arrive pas à trouver des choses en commun avec son père. A l'ère du tout numérique et de la facilité des tests ADN, pourtant illégaux en France, Romie passe le cap. Le résultat se fait attendre mais ce n'est pas la découverte qui va la bouleverser mais plutôt le chemin après la vérité et la quête de ses racines qui risque de changer sa vie mais pas que..



Isabelle Lagarrigue, ce nom m'était inconnu, grave erreur allez-vous me dire ! Car "Nos racines invisibles" est son quatrième roman, et quel roman, le coup de coeur inattendu ! Un sans faute où tu es parfait : les personnages plus qu'attachants, leurs personnalités, leurs modes de vie, leurs visions de la vie, leurs secrets de famille ; le sujet très rarement traité en littérature, qui est ici traité à merveille ; et cette plume si délicate, fluide, poétique, tout cela saupoudré d'un brin d'humour.



Roman qui pose de nombreuses interrogations sur les liens de filiation, sur le rôle de la famille, sur le rôle des racines. Mais aussi sur le lien qu'on tisse au fil du temps, les liens du coeur et le personnage de Gareth fait magnifiquement le lien entre les différentes façons de voir ses racines. Car le lien familial est en évolution constante et les liens du sang ne suffit plus à définir une famille.



Que dire de plus, que ce roman est bouleversant, que les émotions sont au rendez-vous, que l'on n'a pas forcément envie de laisser les différents personnages arrivant à la fin. Isabelle Lagarrigue est ma découverte de ce début d'année, sublime !

Prune est rousse, sa couleur de cheveu et son prénom ne lui conviennent pas.

Elle est interne car elle ne supporte plus ses sœurs jumelles et sent que sa mère n'a plus de temps pour elle.

Son occupation favorite est de faire des listes.

Lorsque l'on vient la chercher et lui annoncer le décès de sa mère, ses listes ne lui suffiront plus, car personne ne veut dire de quoi est morte sa mère.



La société pour laquelle sa mère travaillait lui prête son projet : un galet virtuel Spring que sa mère a conçu. Rejet au départ mais il devient son ami.

Triste et bouleversant sur le mal-être d'une adolescente qui ne laisse pas insensible.

Isabelle Lagarrigue a un talent incroyable pour créer une multitude d’émotion. Du rire à la larme au coin de l’œil en passant par tout un tas de questionnement.



Il suffit d’une convocation pour être juré pour réunir trois êtres différents. Norma, la réussite incarnée, Martine, la sagesse et Dylan, le comique. Tous différents mais pourtant chacun cherche sa place au sein de la société.



Le destin les réunit au tribunal et ensemble, ils s’unissent. Ils se livrent. Ils se soutiennent. Ils apprennent. Ils vivent.



Ce lien est fort. Ce roman est incroyable. Si juste. Si vrai. La plume d’Isabelle Lagarrigue réunit ces trois jurés face à leurs doutes, leurs craintes et leur place. Avec sensibilité et beaucoup d’humour, elle met en relief notre société et ses jugements.



Je referme ce roman et suis triste de laisser Dylan, Norma et Martine. Ils vont tellement me manquer. Ce procès les a chamboulés mais le verdict leur ouvre les bras, tel un câlin qui remet le sourire. Un énorme coup de cœur !

Chère Isabelle,



On peut pratiquer de nombreuses activités en lisant…marcher en lisant, préparer le repas du soir un livre à la main, nourrir le chat en tournant les pages, procéder à un rangement basique en posant le livre à hauteur des yeux. Je le sais, je l’ai pratiqué très récemment. J’ai ouvert la première page de ton nouveau roman, et prise par l’intrigue et l’histoire, je n’ai pu suspendre ma lecture. Je crois même que quelqu’un a tenté de me parler, d’amorcer une conversation mais j’étais partie bien trop loin pour entendre clairement ce qui se disait….



Passionnant, ton roman l’est absolument.



Intrigant, certainement, un jeu de pistes où je me suis égarée, cherchant des réponses là où elles n’étaient pas, une éventualité que je n’avais pas vu venir. Enfin que je n’avais pas envisagé.



Attachant, complétement, chaque personnage a su me toucher, m’attendrir, me donner envie de les rencontrer.



Alors non, je ne vais pas résumer le récit, ni dévoiler le pourquoi du comment. Non, ce serait retirer tout plaisir aux futurs lecteurs, parce que, bien entendu, on prend beaucoup de plaisir à te lire. Mais au-delà de l’histoire que tu nous écris, et qu’est-ce que tu l’écris bien, se dessine une réflexion pertinente, argumentée, étayée de ce qu’est la filiation. Être parent, être enfant de….



J’avoue m’être interrogée, évaluant mes perceptions, mes idées préconçues. Et au fur et à mesure de l’avancée dans cette belle découverte, avoir pensé qu’il fallait que je partage ton texte, que j’allais l’offrir à untel ou unetelle pour arriver à la conclusion que le faire lire à mes enfants étaient un acte d’amour, une volonté de transmission, une envie de leur témoigner mon choix, cette famille que j’ai totalement choisi telle qu’elle est, tels qu’ils sont….
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Parfois, le choix d'une lecture revêt plus du hasard que d'un véritable dessein.

Courant juillet 2019, je découvrais sur Instagram - réseau de partage de photos et de vidéos – un post enjoué de @quintessencelivres sur le roman Young Adult que je m’apprête à chroniquer. A dire vrai, je ne l’aurais probablement jamais emprunté sur Amazon Kindle si cette personne n’en avait pas parlé de manière élogieuse le qualifiant même de pépite.

Celles et ceux qui prennent le temps de me lire savent combien j'aime partir à la rencontre de nouveaux écrivains, que l'inconnu livresque ne m'effraie pas et que j'en ressors souvent satisfaite.

Intriguée et convaincue par les quelques lignes qui m’étaient offertes, je me suis donc lancée dans « C’était un accident » de Isabelle Lagarrigue avec un enthousiasme et une curiosité certaine. Motivée à l’idée de découvrir le style et la prose de cette jeune auteure.

Autant l’avouer : Après un léger manque d’intérêt pour ce qui se passait dans le premier chapitre, je suis rentrée pleinement dans l'histoire. Je me suis alors rendu compte que je tenais dans les mains un bon bouquin qui allait me procurer des heures de plaisir. Le conseil d’Alexandra s’avérait judicieux. Quelle en soit remerciée.

L'ayant définitivement refermé il y a dix jours environ, je confirme qu'il mérite d’être mis en lumière. Il est attendrissant, en osmose avec le public d’adolescents, et néanmoins sérieux par le sujet évoqué. J’ai incontestablement aimé.

Dès l’entame, nous faisons la connaissance de Prune, quatorze ans et quatre mois, hypersensible et accro aux listes.

Qu’y a-t-il d’extraordinaire chez cette jeune fille pour nécessiter l’écriture d’un livre et surtout susciter l’adhésion du lecteur ?

De prime abord, rien de particulier. Elle se présente à nous comme étant en internat, à sa demande, car elle ne supportait plus de vivre avec ses parents et ses sœurs jumelles de cinq ans. Elle a une vie normale faite de scolarité, de camaraderie, de sorties extra-scolaires, de joies, de mécontentements, de peines jusqu’au jour où son existence bascule… Pas besoin de s’appeler Einstein pour deviner qu’il y aura un avant et un après et que l’enquête, qu’elle mènera pour comprendre, lui apportera davantage que la vérité. Quelle est la teneur de ce chamboulement ? Est-il physique ? Comportemental ? Familial ? Que va-t-il entraîner ? Pourquoi une investigation ? Sur quoi va-t-elle déboucher ? Arrivera-t-elle en définitive à retrouver une paix intérieure et à donner un autre sens à sa vie ? Vous souhaitez des réponses ?

Je ne vois qu'une solution. : acquérez cet ouvrage, installez-vous confortablement, et plongez dans ce récit qui parle d’adolescence, d’amitié virtuelle, d’In Real Life, de confiance en soi, de deuil et d’amour.

La structure de cet ouvrage est basée sur un journal de bord dans le lequel au travers du ressenti, du regard d’une pré-adulte, nous suivons la gestion du deuil. L’autrice aborde les différentes étapes (choc, sidération et déni, colère, douleur, peur puis reconnaissance de la réalité, tristesse et acceptation, quête d’un renouveau, réorganisation de la vie, sérénité et paix retrouvée) de ce processus. Elle le fait avec maîtrise, justesse, intelligibilité. Thèmes graves mais pas ennuyeux ou inintéressants.

Les protagonistes sont attendrissants, atypiques et plaisant à côtoyer.

Le duo formé par Prune et Mathilda, que je considère comme la clef de voûte de cette œuvre, est un binôme des plus attachants qu'il m'ait été donné de rencontrer. J’ai immédiatement éprouvé de l’affection pour elles. En plein cataclysme, nous assistons à la naissance d’une fraternisation qui au fil des pages et des tourments va grandir pour aboutir à une amitié véritable nourrie de sincérité, de franchise et de confiance. J’ai adoré !

Lorsque que nous commençons, Prune, qui traverse la crise d’adolescence, est en plein doute et a le sentiment d’être incomprise. Elle réagit alors exagérément à la moindre contrariété, au moindre tracas. Même si cette sensibilité à fleur de peau ne disparaît pas devant l’évènement traumatisant auquel elle est confrontée, j’ai trouvé qu’elle s’estompait peu à peu. Inévitablement, elle s’endurcit, devient plus mature.

Il y a quelque chose de désarmant à voir l’opiniâtreté avec laquelle elle s’efforce de lever le voile sur le pourquoi et le comment de la tragédie.

J’ai été charmé par la fraîcheur, la joie de vivre, la gaieté de Mathilda. Cette complice est brillante, futée, vive d’esprit.

J'ai apprécié son humour, son sens de la répartie ainsi que ses tee-shirts 😉

J'ai ri sur certaines de ses réflexions.

Elle est le tuteur solide de notre héroïne. Un tuteur qui ne casse pas sous les embûches.

Les personnages secondaires, quant à eux, ne sont pas en reste.

A leur niveau, ils apportent leur pierre respective à l’édifice de reconstruction psychologique de Prune. Ils l’épaulent, la soutiennent, l’écoutent et ne la jugent surtout pas.

Antoine, jeune homme discret, attentif, prévenant m’a beaucoup plu. L’orientation de sa relation avec notre actrice principale ne m’a pas surprise.

Sarah-Line par son dynamisme, sa positivité, est un véritable rayon de soleil.

Spring, pour sa part, m’a bluffée. Que j’aimerais en posséder un !

Félicitations à Isabelle pour avoir intégré avec finesse cet « être » artificiel, petit par la taille mais grand par l’intelligence, au drame. Idée très originale.

Plume fluide, simple tout en étant efficace. Ecrit facile et rapide à lire s’adaptant parfaitement à la jeunesse de sa cible.

En bref, opus bien construit, incontestablement travaillé qui traite avec intelligence et clairvoyance du parcours du deuil chez un jeune adulte. En l’occurrence, ici, une adolescente. Scénario livré sans pathos. Nonobstant la pénibilité de l’intrigue, elle nous transmet des messages positifs. Elle nous montre que la vie est belle, qu’elle doit continuer en dépit du manque et du chagrin. A méditer…

Je ne lui attribue pas cinq étoiles car, à l’inverse d’autres bibliophiles, les larmes ne me sont pas venues. Cela n’altère cependant en rien la qualité de l’ensemble. Il est émouvant, poignant et bouleversant mais, pour des raisons personnelles, je suis peu sensible à ce genre de récit. Je comprends néanmoins que beaucoup soient affectés par cette fiction assez réaliste.

Pour une première concernant cette romancière, je dirai que c'est une vraie réussite. Je ne connaissais pas Madame Lagarrigue et, indéniablement, elle a du talent. Son avenir dans le monde de la littérature contemporaine est prometteur.

A entreprendre ? : Sans hésitation. Ce texte lourd, profond, enrichissant et empli d’empathie, d’humanité, est aussi une ode à l’amitié et à la cohésion familiale. C’est en quelque sorte un facilitateur pour supporter l’absence et la dépasser. Il y a fort à parier que vous aimerez.




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OK! WOAW! Je ne connaissais pas Isabelle LABARRIGUE. J'ai lu ce livre car ayant une Kindle (liseuse), il apparaissait gratuit en téléchargement, je me suis laissé tenté. Mais je dois dire que je suis agréablement surprise. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Ni à une histoire de ce genre. 📖✨



Dans ce livre, on retrouve la vie d'une adolescente "banale" avec des moqueries, "Elle dit que c'est un accident. Ouais, en même temps, avoir une fille rousse, ça doit donner envie d'avoir des accidents..." - Page 36 , des histoires d'amour (vraies et/ou fausses Antoine & Lucas), des amitiés (vraies et/ou fausses Mathilda, Bérisse & Addison) et la vie d'une adolescente ravagée par la crise d'ado...

On retrouve également un langage un peu adolescent et familier (sans entrer dans des extrêmes de parents qui tentent de "copier" le langage jeune, qui pourrait vite devenir lourd au fil de la lecture, l'autrice à su doser ces deux langages). J'ai apprécié les "NDM" tout au long du livre qui souvent m'ont fait rire ou très souvent esquisser un sourire. Je me suis également surprise à avoir les larmes aux yeux, surtout à la fin de cette histoire ! Et j'ai adoré SPRING !!!!! 🌸🌹🍃



La petite prune à qui on s'attache très vite va connaître un drame que nous connaîtrons tous un jours, ou que malheureusement, certains d'entre nous avons déjà vécu. perdre sa mère, mais heureusement pour elle, Mathilda et Antoine sont là pour l'aider à découvrir la vérité sur cet accident qui la hante tellement.

Le drame lui fera ouvrir les yeux sur les choses essentielles de ce monde.

J'ai particulièrement bien aimé le personnage de Mathilda, je me suis reconnue en elle! J'ai vu qu'une suite a existé à ce livre car l'autrice n'a su se séparer du personnage de prune après la fin de ce roman, et je la comprends. Je vais donc de ce pas, aller découvrir la suite de ce roman et retrouver cette petite Prune devenue adulte.

Chère Isabelle,



Toutes les deux on en est déjà au 3ème roman. Toi à l’écriture, et moi, au plus facile, la lecture. De cette connaissance l’une de l’autre, on pourrait penser que plus rien ne pourrait nous surprendre, qu’à ce stade on se connaît suffisamment pour savoir à quoi s’attendre. Je ne peux pas parler pour toi mais je peux te transmettre ce que j’ai pensé de ce nouveau titre.



Dès le début, j’admets, j’ai été surprise. Agréablement surprise. Par le thème abordé, ce sujet que je voyais prendre forme pour la première fois sous la plume de l’écrivain (tu m’excuseras de ne pas mettre ce terme au féminin mais dans sa forme avec un « e », il y a une sonorité qui ne me convient pas). Dès cet instant, j’ai pris conscience que ce serait différent, que cela allait m’impacter autrement que les lectures précédentes. Parce qu’il va sans dire que cette thématique principale m’a un peu bousculée, dans mes certitudes, mes convictions. J’avais des idées arrêtées, quelle mauvaise idée que ces idées toutes faites !! J’ai aimé l’angle sous lequel tu m’as amené à observer les choses.



Ton récit est construit avec pertinence, les situations exposées le sont avec efficacité. Ton écriture certainement mais également cette compréhension de l’âme humaine, cette absence de jugement. Tu explores la complexité de ces vécus, avec talent, de celui qui nous incite à voir plus loin, qui nous donne envie de te suivre page après page, emporté par tes mots, par tes personnages, par cette cohérence qui apporte à l’intrigue un rythme qui s’harmonise avec nos ressentis.



Le déroulement de l’histoire sonne tellement juste, jusque dans sa conclusion car évidemment c’est ainsi que cela doit se vivre. Je l’ai noté auparavant, la justesse et la cohérence du propos. J’ajouterais l’intelligence narrative. De celle qui sait comment ajuster tous les éléments, qui touche précisément au bon endroit, de celle qui comble le lecteur car entre les émotions et les questionnements suscités, ce nouveau roman est encore réussi. Ce que je sais pouvoir attendre de chacun de tes textes.


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"Ne permettez pas à vos blessures de vous transformer en quelqu'un que vous n'êtes pas" Paulo Coelho



"Promis, juré", cest l'histoire de trois personnes qui ne se seraient jamais rencontrées si elles n'avaient pas été convoquées comme jurées à un procès d'assises. Si elles n'avaient pas été les seules personnes membres du jury à être logées dans un hôtel proche du Palais de justice.



Norma, Martine, Dylan.

A priori tous trois vont juste partager quatre jours et ne se reverront pas après. C'est ce qu'ils se sont sans doute dit. Car après les journées passées au tribunal, le soir à l'hôtel, les barrières tombent, les pudeurs et les préjugés aussi, les langues se délient. Ce qu'ils vivent la journée dans l'enceinte du tribunal n'est pas neutre. Entre la responsabilité qui leur incombe, décider du sort d'une jeune femme accusée de meurtre, et certains mots, certaines phrases qui trouvent en eux un écho, en parler le soir, se confier, avec une facilité qui les étonnent eux-mêmes, leur fait du bien. Car pour ces trois là, cette rencontre de hasard prend très vite un tour inattendu. Il y a les apparences et il y a la réalité. Et il y a des rencontres qui sauvent.



"C'est vertigineux de faire du bien aux gens. Ça réchauffe, ça construit, ça donne du sens"



Retrouver la plume malicieuse et tendre de la pétillante Isabelle Lagarrigue pour son cinquième roman est un très grand plaisir. C'est un roman choral bouleversant sur la place que l'on a dans la société, celle qu'on nous donne, celle qu'on désire. Sur les mots et les phrases assénés qui laissent une plaie béante et infléchissent le cours d'une vie. Sur ce qui fait la vraie richesse de la vie. C'est une très belle histoire d'amitié, de résilience, pleine d'humanité, avec des personnages très bien incarnés, terriblement attachants et d'une grande justesse psychologique que j'ai quittés à regret après avoir littéralement dévoré ce roman .



Plus que 3 jours et, chanceux que vous êtes, vous pourrez à votre tour rencontrer Norma, Martine et Dylan !

BOULEVERSANT

Norma, Martine, Dylan sont appelés à concourir en qualité de jurée.



Martine, chauffeur de taxi frappée par la solitude, seule la présence de Jorgeclounet son chat, lui est réconfortante.

Dylan, satisfait de pouvoir cocher la case "être juré à un procès d'assises" de sa bucket list.

Norma, jeune femme élégante et architecte.



Et puis il y a cette jeune femme, qui se retrouve sur le banc des accusés dans l'attente de son jugement pour meurtre.



Après avoir égrené la liste des potentiels jurés, ils se retrouvent à devoir juger de manière impartiale cette personne accusée de meurtre. Une jeune femme qui ressemble à n'importe quelle autre. Les seuls mots d'ordre : Ne suivre que son intime conviction. Le doute doit profiter à l'accusée.



Norma, Martine et Dylan se retrouvent alors dans un huis clos oppressant où leur décision finale va changer irrémédiablement le cours d'une vie.

Le soir, dans leur hôtel, ils se taquinent comme ils se livrent. Par le biais de ce procès et de leur rencontre, ils vont remettre leurs vies en perspective, et constater que les éraflures laissées par des phrases blessantes ont du mal cicatriser. Enfin, leurs masques tombent...



Ce roman ouvre les portes de réflexions essentielles. Comment trouve-t-on sa place? Comment se construire avec des mots qui marquent à vie ?



Je suis encore tombée sous le charme de la plume d'Isabelle Lagarigue. Elle a un don pour proposer des personnages toujours aussi authentiques.



Ce roman choral est un bijou, une histoire gorgée d'amour où les personnages sont attachants et profondément humains. L'autrice offre une parenthèse de bienveillance et de résilience.

Une lecture merveilleuse et bouleversante !

Un immense coup de coeur !