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Critiques de Isla Morley (97)
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Le vallon des lucioles

Clay et Ulys sont deux jeunes journalistes malmenés dans leurs ambitions par un contexte économique loin de leur être favorable : en gros, quand on est jeune et qu’on travaille dans la presse des années 30 aux Etats-Unis, pour manger, mieux vaut mettre ses convictions de côté. A vrai dire, s’ils arrivent encore à travailler, c’est surtout grâce au prestige d’un prix Pulitzer passé, et leurs reportages sont plus alimentaires qu’engagés. C’est donc dans un état d’esprit assez résigné que les deux comparses se rendent à Chance, Kentucky, un obscur petit village serti dans les Appalaches, dans l’espoir d’y trouver de la matière pour un reportage. L’endroit s’avère clairement déstabilisant pour eux, si ce n’est hostile, notamment en raison du comportement des habitants, qui semblent mis à vif par la présence d’individus mystérieux vivant quelque part dans un coin encore plus reculé, le Vallon des Lucioles. Il n’en faut pas plus pour que les deux journalistes voient dans cette étrange rumeur l’objet d’un reportage : tous deux se mettent alors en quête de ces intrigants inconnus, dans une quête qui les pousse bien vite à reconsidérer leur définition de leur métier, si ce n’est de ce qu'ils entendent par le terme "humanité".



Eh ouais.

Rien que ça.



Le Vallon des Lucioles a pour lui une intrigue solide, bâtie de façon très structurée, et dont les retournements suscitent immédiatement un intérêt fort auprès du lecteur. On lui reconnaîtra également un côté très entraînant, une fluidité, des personnages très efficaces qu’on se plaît vite à suivre, mais voilà, le roman pêche sur d’autres plans, notamment son rythme, et sa prose quelque peu décevante. La première moitié du récit est en effet d’une lenteur qui lui permet certes de construire une véritable atmosphère, mais qui va paralyser le rythme de l’intrigue au point de lasser quelque peu, avant une deuxième moitié certes bien plus dense mais qui manque aussi d’équilibre, avec des ellipses qui auraient pu être mieux introduites, un dénouement si rapide qu’il en devient saccadé, et des thématiques très pertinentes qu’on aurait aimé voir plus développées. Quelle frustration, après deux cents ou trois cents pages de longues descriptions et d’effets d’annonce dont on devine assez bien les retombées, de voir l’intrigue tant attendue se dérouler aussi vite et de façon aussi convenue ! Les enjeux posés dans la première partie sont certes développés, mais avec bien moins d’ampleur qu’on l’aurait espéré, et je crois sincèrement que le roman aurait gagné à repenser sa structure pour donner plus de respiration à ses péripéties centrales.



L’autre élément de déception a sans conteste été la traduction : on devine en filigrane un texte anglophone plutôt riche, mais cela ne se retranscrit malheureusement pas dans la traduction, où le vocabulaire choisi est plutôt pauvre, les dialogues très écrits, au point qu’ils peinent à paraître naturels, et les constructions et autres images littéraires plutôt galvaudées.



Qu’on ne s’y trompe pas, le tout se lit avec une vraie aisance et constitue une bonne parenthèse d’immersion aux personnages forts et à la narration fluide, mais il est assez décevant de constater qu’une histoire au potentiel aussi fort se résume hélas à une sorte de romance assez prévisible aux enjeux très vite désamorcés, et aux payoffs assez faiblards au vu de ce que la première partie avait laissé augurer. On lit Le Vallon des Lucioles sans déplaisir, mais on est en droit de se demander ce qu’il nous en restera une fois le roman terminé. L’action est bien là, mais elle arrive après un tel nombre de pages qu’il est presque « trop tard » pour s’y impliquer émotionnellement, et on parcourt cette histoire avec une sincère curiosité, mais sans réel impact affectif, d’autant plus qu’elle n’est pas exempte de certains tropes narratifs un peu lassants.


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Le vallon des lucioles

« 50 nuances de bleu »

1937 Clay Havens (photographe) et Ullys Massey (journaliste) sont envoyés dans le Kentucky pour faire un reportage sur les bénéficiaires possibles du programme du New Deal. Il s’agit de rapporter des images et des récits des gens dans le besoin mais aptes à être aider. A peine arrivés nos deux hommes entendent parler d’une chasse aux ratons laveurs. Les ricanements qui accompagnent ces propos montrent qu’il se cache quelque chose sous ce terme.

Ils vont découvrir qu’il s’agit de la famille Buford qui depuis des décennies a été acculée à vivre aux confins des terres, car une anomalie génétique fait que deux de leurs enfants sont bleus.

La quatrième de couv’ nous dit que ce roman est inspiré de faits réels.

Mais la forme du roman qui tire plus vers la romance très à la mode m’a fait passer à côté de l’histoire. En avançant dans ma lecture, les 100 premières pages sont longues et délayées, je ne pouvais m’empêcher d’attendre autre chose.

Quand Havens se fait mordre par une vipère et qu’il est soigné par la famille Buford, j’ai aimé voir cette famille vivre comme si elle n’était pas exclue du reste du monde, avoir une vraie vie de famille, les parents s’aiment et sont là pour leur famille. Jubilee est très belle et fascinante pas seulement par la couleur de sa peau mais par sa personnalité.

« Le cœur de Havens bat la chamade. Il manque de souffle et n’a pas l’air de pouvoir reprendre sa respiration. Créer-voilà ce qu’il lui faut faire.

Dès qu’il lève son appareil, une moue contrariée supplante l’air curieux de la jeune fille. Elle agite la main pout l’arrêter et prend la poudre d’escampette. Où est-elle ? »

Quelques centaines âmes ont, par leur peur de l’autre, fait des lois, notamment celle contre le mariage mixte.

Ils propagent des idées fausses comme des vérités, un racisme ici fondé sur une anomalie médicale. Mais cela ne change rien, même démontrée, les habitants resteront avec leur peur fondée sur l’ignorance.

J’aurai aimé que ce fait réel soit traité comme la démonstration que le racisme ne s’appuie que sur des peurs, sur l’ignorance, sur la bêtise et sur une certaine idée de la supériorité des uns sur les autres.

Mais cet aspect est à peine le fil conducteur et c’est dommage.

La réflexion qui aurait pu découler de ce fait réel est totalement occultée par une histoire d’amour assez simpliste.

L’ensemble reste une lecture agréable.

Je remercie les éditions du Seuil et Masse Critique Babelio.

©Chantal Lafon

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Le vallon des lucioles

Un hymne à l'amour, triomphateur de toutes les haines, le racisme pour ne garder que l'essentiel. Un beau livre, rude, violent, terrifiant mais doté de beaux moments d'amour véritable et vrai entre un homme et une femme qui sont l'un pour l'autre l'élu de son coeur. Un pari réussi pour l'auteur qui nous offre un premier roman d'une force littéraire et prenante.
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Le vallon des lucioles

Ce roman a attiré ma curiosité car il est basé sur des faits réels et concerne une maladie rare, la méthémoglobinémie, qui rend la peau bleue.



Comment une telle maladie, méconnue, peut-elle influencer la vie des gens qui en sont affectés, dans un coin perdu des Appalaches, dans les années 30 ?



Pour comprendre les terribles répercussions de cette anomalie génétique, il faut replacer les choses dans leur contexte. La vie d’une bonne partie des américains à cette époque était synonyme de labeur, de pauvreté et de misère. Tous les ingrédients étaient alors réunis pour exacerber la colère de certains et de prendre pour cible une minorité différente.



Quelques éléments agressifs s’en prennent à ces gens si différents, et le reste de la ville ferme les yeux. Peut-être sont-ils réellement la cause de leurs malheurs ? Cette peau bleue n’est-elle pas le signe d’une malédiction ?



La dimension humaine de ce récit fait réfléchir sur le comportement des communautés face à la différence, sur l’acceptation de son individualité, le regard de la haine ou de l’amour, ou encore sur le refus du conformisme.



La part de romantisme par contre, ne m’a pas spécialement touchée. C’est une belle histoire d’amour qui se déroule au fil des pages, certes, mais je l’ai trouvée dépourvue de profondeur. Je ne me suis pas attachée aux personnages. Je suis restée simple spectatrice sans réelle implication émotionnelle.



Cette lecture reste néanmoins intéressante et distrayante à défaut d’être passionnante !



Bonne lecture.
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Le vallon des lucioles

Lorsque j'ai lu le quatrième de couverture, j'avoue avoir été très intriguée. Maintenant que j'ai terminé cette lecture, j'avoue que je ne pensais pas ressentir autant d'émotions et avoir autant d'empathie pour les différents protagonistes.



Nous faisons ici connaissance avec Havens et Massey, un photographe et un journaliste envoyés par une agence gouvernementale dans les Apalaches. Arrivés là-bas, ils apprennent l'existence d'une famille mise à l'écart car deux de leurs enfants sont bleus. Intrigués, les deux amis se rendent là-bas pour décrocher un scoop... Mais est-ce cela qu'ils vont découvrir ? Cette rencontre va-t-elle bouleverser seulement leurs carrières ou leurs vies entières ?



Quand ils arrivent dans les Apalaches, Havens et Massey sont au point mort au niveau professionnel. Tandis que Massey rêve de faire la une des grands quotidiens, Havens semble désintéressé par tout et il semble n'avoir plus aucune perspective....Sa rencontre avec Jubilee, la fille "bleue" va lui ouvrir les yeux et lui redonner un but dans la vie. Contrairement à Massey, il se contente de peu mais veut surtout vivre en accord avec lui-même. J'ai trouvé l'évolution de Havens assez intéressante car derrière son apparente indifférence se cache un homme observateur et préoccupé par les autres. Jubilee, elle, ne sait pas si elle peut faire confiance à cet inconnu avec qui elle se sent si bien. Échaudée par le regard des autres et par toutes les paroles entendues à l'encontre des personnes comme elle, elle a appris à se faire discrète et à se fondre dans le décor pour ne pas faire de vagues. Son frère Leni, très protecteur, atteint du même mal qu'elle, va lui aussi essayer de trouver sa place dans ce monde qui ne veut pas d'eux.



J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman. J'ai trouvé la plume de l'autrice très belle, poétique, et assez envoûtante. On est en totale immersion au creux du Vallon des Lucioles et j'ai beaucoup souffert au côté de ses habitants, pointés du doigts car coupables d'être différents. Ce récit dénonce les ravages du racisme et montre les dérives liées à la peur des autres et de l'inconnu. De tout temps, aux USA comme ailleurs, les personnes qui n'entrent pas dans les cases sont mises au banc de la société. Là, c'est encore une fois la couleur de peau qui dérange et qui effraie. L'autrice dénonce cela avec force et essaie de faire passer un message de tolérance à travers cette histoire assez incroyable et méconnue. Elle a ajouté à l'intrigue une romance qui m'a touchée même si, par moment, j'aurais aimé secoué les personnages pour qu'ils agissent, au lieu de trop réfléchir.



Pour conclure, "la vallon des lucioles" est une très belle découverte et je remercie chaudement Babelio et les éditions du Seuil.
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Le vallon des lucioles

Un merveilleux récit sur la tolérance, l'acceptation et l'amour. Une ode contre le racisme, tragiquement actuel...

Dans les profondeurs rurales du Kentucky, une famille hors norme survit comme elle le peut, dans le secret, se cachant des regards intolérants des villageois qui entretiennent fabulations sordides à son propos. Cet équilibre fragile est mis à mal lorsque deux journalistes s'invitent sur la balance, détruisant le secret, et compromettant leur survie...

Le lecteur est propulsé lui aussi au centre de ce paysage douloureux, tendu et inquiet tout au long de cette histoire, bouleversé par les péripéties de cette intrigue à la beauté saisissante. Peu d'histoires d'amoures parvienne à émouvoir aussi puissamment que celle ci ... Au pluriel, car ce livre dévoile autant d'histoire d'amour que de formes qu'il peut revêtir : amour passionnel, amour fusionnel, adoration amoureuse, amour fraternel, amour parental ...

Couplées à un thriller tendu, cela donne un récit puissant et complet.
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Le vallon des lucioles

Clay Havens est un vieil homme bourru, mais il n’a pas toujours été comme ça. Dans les années 30, il était un photographe réputé et avait pour mission de photographier les Américains dans le besoin. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à Chance, au cœur du Kentucky, et qu’à cause d’une morsure de serpent (ou grâce à elle), il fait la rencontre de Jubilee, la cadette d’une famille à l’hérédité étrange : certains membres de cette famille ont la peau bleue, dont Jubilee et son frère. Par racisme et superstition, ce phénomène les rend indésirables auprès des gens du village, qui vont jusqu’à les persécuter. Cependant, Clay se contrefiche de la couleur de leur peau ; il est subjugué par Jubilee et en tombe follement amoureux. Il va alors se battre avec eux, et, 25 ans après, la même rage l’anime toujours dès que quelqu’un vient fouiner au sujet de cette famille jadis persécutée.

Il existe réellement des gens à la peau bleue et vous découvrirez pourquoi en lisant ce roman. Cette histoire est ainsi inspirée d’une vraie famille « bleue » du Kentucky, même si tout est romancé. C’est une histoire d’amour très belle et bien écrite (bon OK, j’ai lu l’épreuve non corrigée bourrée de coquilles, mais c’est le jeu) ; moi qui ne suis pas fan d’histoires d’amour, celle-ci était vraiment particulière et originale.
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Le vallon des lucioles

💭 Je n’avais jamais entendu parler de ce roman. C’est au détour des rayons d’une librairie que j’ai pris connaissance de son histoire. Une histoire qui m’a de suite interpellée par sa singularité. Quand j’ai vu que ce récit était inspiré de faits réels, mon sang n’a fait qu’un tour : il fallait que je le découvre. Vous en aviez déjà entendu parler, vous, de ces personnes à la peau de bleu teintée ?



Et j’ai bien eu raison de m’écouter car cette lecture est une merveilleuse découverte. De ces livres qui vous marquent et vous font réfléchir. Un hymne à la tolérance et à l’acceptation de soi dans un monde où la différence est bien trop souvent décriée voire méprisée.



N’hésitez pas une seule seconde et faites vos valises pour les Appalaches. A Chance, en plein coeur des forêts, laissez-vous porter par le bruissement des feuilles et le frémissement de l’eau. Partez à la rencontre de la famille Buford, cette famille isolée et reniée mais qui a une belle histoire à vous révéler. Faites la connaissance de Jubilee. Faites-là vivre, briller, danser, à travers ces pages et retracez son histoire. Jubilee c’est la candeur, la grâce et la beauté : une déesse à la peau teintée.



Fermez-les yeux, laissez-vous porter et surtout ouvrez grand votre coeur et votre esprit.
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Le vallon des lucioles

Toute la bleuette de ton sang...



La période de la grande dépression est un terreau fertile dans lequel les auteurs, grands ou petits, aiment à piocher pour conter leur histoire. Mais l'époque ne fait pas tout, aussi intéressante soit-elle, la plume doit être à la hauteur



Près d'une semaine après la fin de cette lecture je me demande encore pourquoi l'auteure a fait le choix de narrer son récit au présent. Cela crée une dissonance entre l'époque évoquée et la narration. Il m'a été impossible de me sentir immerger dans cette histoire, je n'ai ressenti aucune atmosphère de grands espaces américains typique, aucune ambiance de misère et de ruralité âpre. J'ai été tout du long un simple spectateur de ce récit pourtant prometteur.



C'était pourtant écrit au dos de l'ouvrage qu'il s'agissait d'une romance. Je ne peux pas prétendre avoir été trompé sur la marchandise. Mais voilà l'esprit a cette capacité à occulter les informations qui le gênent ou ne l'intéresse pas de prime abord. Je me suis focalisé sur l'époque, la promesse de la retranscription d'une époque révolue et le mystère rural en omettant le fait qu'il s'agit avant tout d'une intrigue amoureuse entre deux êtres issus de milieux différents.



Cela dit même en prenant en compte cet aspect, l'ouvrage se révèle perfectible. La narration tout d'abord, comme dit plus haut est inefficace et inadapté à ce type de récit. Le développement des personnages est linéaire, le pauvre Ulys ne s'extirpe jamais de son rôle d'amoureux transi. Jubilee s'en sort mieux mais elle est décrite comme naïve jusqu'à la fin du roman. Ce que j'ai trouvé en contradiction avec son parcours et ses expériences personnelles.



Le vallon des lucioles n'est donc pas une lecture désagréable mais elle s'est révélée bien en deçà de mes attentes et ne m'était pas destiné en tant que lecteur. L'éternelle leçon du lecteur qui n'apprend pas de ses erreurs.
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Le vallon des lucioles

En effet, c'est très beau ! une belle histoire d'amour tout d'abord qui ne s'arrête pas au préjugés.

La description des paysages est précise on s'y croirait.

Puis ça change de toutes ses histoires toujours un peu pareil, c'est original !

je me suis laissée emporter par l'histoire !

avis aux photographes qui s'y connaissent déjà un peu il y a pas mal des description sur les façons de prendre des photos....

Après ça se passe en Amérique...aussi j'avais l'impression d'être dans un film plutôt que de lire un livre !!
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Le vallon des lucioles

Dans ce récit historique, on part à la découverte d'une contrée lointaine dans le Kentucky. Un journaliste et un photographe sont chargé de produire un article sur les populations pauvres de cette région minière. Cependant, lors de discussions, ils entendent parler de "ratons bleus". En cherchant à élucider ce mystère, ils trouvent l'origine de cette expression péjorative, aussi incroyable soit-elle. C'est une magnifique histoire d'amour et de lutte envers le racisme, qui n'est pas la forme qu'on lui connait le plus fréquemment. A dévorer !
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Le vallon des lucioles

Comment ne pas craquer en voyant cette couverture. De la douceur à profusion, ces petites lucioles traçant ce chemin, cette plume symbole de liberté également et d’emprisonnement. Premier roman traduit en France d’Isla Morley, LE VALLON DES LUCIOLES plaira à un grand nombre d’entre vous.





Direction les Appalaches, une petite ville qui se prénomme Chance, longeant la voie ferrée. 1937, nouveau Krach boursier de Wall Street, plongeant des milliers de gens dans la misère, et ces petites villes qui vivotent dans une ambiance ségrégationniste. Un contexte géo-politique non négligeable et qui met en lumière les mœurs des personnages.





Havens et Massey, deux acolytes roulant leurs bosses ensemble depuis quelques années déjà. Havens, photographe, a été primé par le célèbre prix Pulitzer et Massey, journaliste, écrit des piges ici et là sans véritablement percé. Envoyés par le gouvernement afin de dépeindre les habitudes des habitants vivant dans les territoires les plus reculés, ils prennent leur mission très à cœur. Un premier contact à chaud dans un bar miteux dévoile un surprenant événement « la chasse au raton bleu ». Intrigués les voici en quête d’informations concises. De fil en aiguille les voici sur un chemin poussiéreux à la recherche d’une communauté isolée qui pourra répondre à leurs questions. Un pas après l’autre, après s’être éloignés du chemin et certainement perdus, les voici face à une sublime créature. Une jeune femme bleue. Estomaqués, ébahis, ils la poursuivent, comme ces chiens affamés grognant derrière leur os. Malencontreusement, Havens se fait mordre par un serpent. La jeune femme cachée afin de les observer, vient à son secours. C’est ainsi qu’ils rentrent au sein de cette communauté surprenante.





En convalescence, Havens fait la connaissance de Jubilee, la jeune femme bleue. Totalement hypnotisé par la belle, au fil des jours, une jolie relation naît entre eux. Elle lui fait découvrir la nature et les oiseaux, escapades propice au renouveau et à la libération des chaînes entravant Havens. Lui, lui parle du monde extérieur. Deux belles âmes qui s’épanouissent à leur contact et qui désirent secrètement évoluer vers un autre chose. Alors que Massey se fait les crocs sur cet article qu’il désire faire paraître à leur sujet (du grand n’importe quoi), Havens découvre cet havre de paix. Et puis les vieilles querelles, des amours interdits, des non-dits, la colère et la haine, jaillissent sur le vallon laissant dans son sillage des traînées de sang, des cris et des larmes. La mort, l’abandon, la peur plongent la communauté au cœur d’un sombre avenir.





Jubilee est d’une douceur bienveillante, de celle que l’on aimerait côtoyer tous les jours. Sa couleur de peau est une énigme, voire une malédiction. Elle connaît les conséquences de son exposition, la méchanceté des gens, les insultes, les humiliations. Elle aimerait tant découvrir autre chose, sortir du vallon malgré les risques, se prouver que sa couleur ne la définit pas. Par un malheureux concours de circonstances elle va tout découvrir sur sa couleur. Une seconde vie s’offre à elle, mais sera t-elle toujours la Jubilee « bleue » qui aime virevolter dans la nature, soigner les oiseaux, et vivre dans l’insouciance ?





Isla Morley nous propose un roman où le thème soulevé par son histoire est encore et toujours aux États-Unis d’actualité. La ségrégation raciale fait toujours des ravages. Tiré d’une histoire réelle, Isla Morley empreigne ses mots d’une force à la fois magnifique et douloureuse. Une première partie latente afin de poser les bases de l’histoire et de mettre en lumière tous les personnages. Et une seconde partie totalement différente, où les émotions vous capturent sans plus vous lâcher avant le point final. Une légère touche de romance s’installe, adoucissant et contrebalançant la cruauté humaine. L’auteur insuffle cette lueur d’espérance au cœur des ténèbres et de la destruction. Un roman envoûtant tant par ses personnages que la thématique. Une histoire comme c’est si bien écrire les américain.e.s sur un sujet qui leur tient tant à cœur. La note atypique à ce roman est ce bleu mais dont je suis sûre vous allez tomber amoureux.ses. C’est le genre de roman qui a véritablement vocation à être adapté pour le petit écran.
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Le vallon des lucioles

Une masse Babelio sauvage, c'est avoir l'opportunité de recevoir le courriel d'un collaborateur de ce site, pour vous proposer personnellement un roman en exclusivité pour une critique, cette démarche m'a permis de découvrir le premier roman d'Isla Morley, le Vallon des lucioles, traduit en France. C'est le troisième roman de l'auteur, Above Hardcover et Come Sunday: A Novel, ces deux premiers ne sont pas encore traduits en France, Isla Morley est originaire d'Afrique du sud, devenu américaine par son mari où ils vivent, pendant plus d'une décennie, elle a poursuivi une carrière dans le travail à but non lucratif, en se concentrant sur les besoins des femmes et des enfants.

Le quatrième de couverture et ce fameux bandeau rouge qui colle le roman dans une étiquette vendeuse, aspire le roman dans celui d'une réalité subjective, « inspirée d'une histoire vraie », sans chercher à connaitre la genèse du roman je m'y aventure et m'y noie sans contrainte, je me laisse bercer par l'écriture légère, une fluidité des mots et l'intrigue, ce côté fantastique de la couleur bleue de ces êtres de chair et de sang , des humains qui n'ont pas la bonne couleur, des « ratons bleus » pour certains et j'oscille comme une courbe sinusoïdale, j'alterne les humeurs durant la lecture, j'adhère, je n'aime plus, je deviens un adolescent qui change à tout moment, une girouette qui fait volte-face, j'essaie de canaliser ces sautes d'humeurs, j'arpente le roman sans le lâcher, je suis magnétisé par l'histoire, je reste happé par les pages qui filent entre mes doigts. Au-delà de ma curiosité titillée, une lassitude m'habite soudain, je me sens presque être spectateur d'un film série z d'horreur, ou chaque personnage se retrouve seul comme par hasard pour qu'il lui arrive malheur. le vallon des lucioles n'est pas un film d'horreur, mais le tumulte de la vie des personnages sont gravés à l'avance dans une boule de cristal, je n'ai pas la surprise, tout devient écrit, mais est-ce cela la finalité, le destin grignote cette fatalité. Dans Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski, il y a cette fluidité des évènements dans une orchestration machiavélique de l'écriture, Isla Morley n'a pas réussi ce génie mais fera germer la graine de l'amour dans cette oeuvre de racisme sur la différence et la tolérance, cette fleur de l'amour va s'épanouir dans cette trame dramatique, un amour véritable sur le miroir de l'âme, cette projection de soi qui illumine la personne d'une aura naturelle de son caractère et de son naturel. Ce roman est celui de l'amour.

J'ai lu un roman de Gaëlle Josse, L'ombre de nos nuits, s'inspirant d'un tableau de Georges de la Tour, pour imaginer une histoire des deux protagonistes de l'oeuvre peinte, Isla Morley va d'un article de Carol Trost, The blue people of troublesome creek, donner naissance à le vallon des lucioles, une ode à l'amour, de cette communauté recluse sur les rives de Troublesome Creek dans l'est du Kentucky, une intrigue se tisse autour de ces personnes de couleurs bleues dans les Appalaches et ce village de Chance, dans cette année de 1937, dans une Amérique en pleine évolution, un fossé se creuse entre le monde rurale et urbain, la visite de deux journalistes dans ce bourg perdu , va cristalliser l'inattendu beauté de la nature et celle de l'amour qui va réunir des êtres de l'innocence humaine, celle des préjugés et us et coutumes, puis surtout de la haine de l'inconnu ; le tout entremêlé des secrets de familles, cet héritage difficile à supporter.

L'Amérique des années 1937, sort de la grande dépression, pour lutter le président Roosevelt va mettre en place une nouvelle politique, le New Deal et un de ces programmes La Farm Security Administration (FSA), la section photographique de la FSA, dressera un portrait des américains ruraux pour déterminer leurs conditions de vies et de travail pour en faire un bilan et surtout convaincre cette Amérique des mesures prises par le président en place. En approfondissant cette période, il y aura certains portraits qui toucheront cette période d'entre- deux guerres comme ceux de Mère migrante de Dorothea Lange22, ou ceux de fermiers en Alabama de Walker Evans.

Isla Morley de cette atmosphère assez lourde par des réformes rigoureuses, va orchestrer une belle histoire sous cette toile de fond, avec l'arrivée de deux journaliste et photographe, Massey et Havens dans le village de Chance, commandité par la FSA, pour faire un reportage sur ces travailleurs ruraux. Arrivés à la gare, l'odeur de la nature assez forte titille Massey, cette bourgade accueille que trois cents âmes, elle se meurt, se dépeuple, la dépression rode sournoisement dans cette ruralité qui cache des secrets de famille et ces défauts illustres de peur des autres où les sortilèges, les malédictions sont des prétextes à l'exclusion de la différence. Cette arrivé va bousculer l'existence des habitants de Chance, leur première rencontre sera celle de trois jeunes privilégiés du village, Tick, Faro Suggings, le neveu du shérif et Ronny Gault, le fils du maire, des gamins ayant déjà un avis bien définit sur le monde du travail, les syndicats et ces mines qui rend malade et toujours en grève, ils vont animés la curiosité, en évoquant la chasse au ratons bleus, et ce désir d'un reportage , Massey et Havens.

Les fondations sont posées pour Isla Morley à façonner son roman et venir brosser un portrait d'une Amérique rurale haineuse et prisonnière de ses peurs, avec cette famille vivant dans le vallon des lucioles, donnant le titre du livre, la particularité est d'avoir des personnes de couleur bleue, effrayant la population, les isolant à l'écart de Chance, cette famille depuis plusieurs générations ont connus des enfants de couleur bleue, c'est une maladie du sang, nommé la méthémoglobinémie, pour retrouver la « bonne couleur », il suffit de prendre le bleu de méthylène, mais dans ce village , ils ont cette ignorance, beaucoup de racisme coule envers ces malades, de haine et surtout de peur , sans oublier les secrets de famille liant les générations précédentes, liant malgré eux les enfants de bonne couleurs et ceux en bleus, Jubilee et son frère Levi, vont endurer la méchanceté congénitale de Ronny et de ces amis, et aussi des villageois.

Le roman est distillé de chapitres nommés successivement de Jubilee et Havens sur deux périodes distinctes, 1972 et 1937, le coeur de l'histoire est la cristallisation amoureuse chère à Stendhal, de cette jeune femme de 23 ans, de sa beauté océane chavirant les certitudes de Havens, se laissant charmer par le côté sauvage et libre de cette jeune femme, encore sous l'emprise de ces parents et de son isolement par sa couleur bleue, Jubilee est la liberté, elle incarne la charité, sa passion est sa volière, soigner des animaux blessés comme ce pigeon, si capricieux, Thomas. L'amour est la chose la plus précieuse dans ce roman, lorsque deux êtres que tout oppose par leur milieu sociale et leur différence, balaient les apparences afin de dénuder la société du superflu des convenances, pour ne voir que les êtres nus de leur clivage, comme Lévi et la fille de pasteur Sarah, amoureux l'un de l'autre, Sarah est dans le regard de Lévi le reflet de son âme, elle est naturelle dans l'amour que lui porte Lévi, mais la passé à déjà perdu cet amour, Isla Morley dans son intrigue, laisse mourir Lévi, en abandonnant Sarah enceinte de cette union amoureuse si belle et fragile, mais au-delà de cet amour , l'auteur va faire naitre une tendresse plus sensible entre Jubilee et Havens, dès leur première rencontre, le charme est déjà présent, mettant le lecteur en haleine, de cette rencontre va, au fil du roman, se construire une amitié cristalline, qui petit à petit va se transformer en amour sincère. Isla Morley comme beaucoup d'autre roman d'amour célèbre, tel Roméo et Juliette, où le tragique est inévitable, entraine le lecteur dans l'illusion sombre d'un amour inexorablement tragique pour Jubilee, aura-t-elle le destin de son frère, ou celui de ces ancêtres ! Les mariages mixtes étaient interdits, comme le raconte Monsieur Buford, avec cette triste réalité, comparant le sort des noirs au leur, aucune affection possible avec une personne de couleur blanche, entrainant la mort, dans ses mots , il est moins brutale, en disant « Il n'arrivera même pas au tribunal », il y a cette peur, les Bleus portaient malheur, maladie, ou mort pour ceux qui les approchés de trop près, comme son oncle Eddie et sa grand-mère paternel, Opale, l'ont subi, contraint de se séparer de leurs aimés, pour l'un épouser son cousin, Jubilee arrive-t-elle à rompre cet héritage, pouvoir aimer au grand jour un homme de la bonne couleur, sans tragédie !

Isla Morley a réussi à travers l'atmosphère de cette époque et ce monde rurale dans cette Amérique de l'après dépression, à peintre avec délicatesse et tendresse, la naissance d'un amour et de ce combat à le faire vivre. Il y a beaucoup de tolérance, Jubilee est le personnage centrale de ce livre , elle irradie de sa personne, même si Havens reste un narrateur de cette histoire, la narrant une partie à un inconnu venant troubler sa retraite à Chance, à l'écart du village, en cette année de 1972.

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Le vallon des lucioles

Une fois de plus j'ai été gâtée par Babelio et les éditions du Seuil, ils m'ont permis de voyager dans le Kentucky des années 30 avec cet ouvrage.Je les remercie.

Un Phrasé mélodieux décrit une nature sauvage, luxuriante , où des personnages sordides côtoient des âmes généreuses.

A travers les portraits d'une famille dont les enfants ( Jubilee et Levi) ont la peau bleue (consanguinité, maladie ?) c'est  l'éternelle question de notre attitude face à la différence . En 1937 Havens, photographe et Massey, journaliste, partent  dans l'est du Kentucky avec pour mission un reportage sur la misère. Ceci  dans le cadre d'un programme  de soutien du gouvernement américain et de développement du " New deal". Ils sont stupéfaits en découvrant l'existence d'une famille rejetée, traitée "d'impurs", de pestiférée, vivant recluse dans les bois. Pourtant elle les accueille avec beaucoup de générosité. Havens est ébloui par la beauté de Jubilee, c'est une créature magique, presque une fée à qui les animaux obéissent. Elle fait partie intégrante de la nature. C'est la naissance d'une passion amoureuse tourmentée.

La famille, soumise et désarmée, se heurte sans cesse à la violence des habitants qui les harcèlent sans que les autorités  n'interviennent ! Les journalistes prennent des photos et souhaitent évoquer dans la presse ce problème de racisme fondé sur une anomalie médicale. Havens s'oppose alors à publier l'article qui risque de mettre la famille en danger. La haine des habitants aura des conséquences dramatiques sur l'avenir de Jubilee et Levi. Le rythme s'accélère,de nombreux rebondissements plongent le lecteur dans une atmosphère d'anxiété. 

L'auteur s'est inspiré d'un fait réel.

Ne manquez pas cette rencontre où ( je cite Sylvie Germain )  l'amour et la beauté sont les seuls consolations à notre condition humaine !Ce roman pourrait être un western contemporain baigné de musique Country !

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Le vallon des lucioles

Coup de cœur :



Un roman bouleversant rempli de la beauté des paysages, de la douceur des sentiments et de la violence des humains envers la différence.



« Au cours d’un reportage Havens et Massey découvrent l’existence de personnes à la peau bleutée. Rejetées de la communauté et accusées des pires choses. Le journaliste et le photographe décident de les aider. Mais malgré leurs bonnes intentions la violence et l’horreur referont surface. »



A déguster devant une cabane à oiseaux.
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Le vallon des lucioles

J’ai dû faire un gros effort pour terminer ce livre qui pourtant avait de si bonnes critiques . bon sujet pourtant mais mal exploité . Même aux moments les plus critiques, ne n’ai ressenti aucune empathie pour ces personnages . L’histoire inspirée de fait réels était pourtant intéressante mais est développé comme une bluette (si j’ose dire) . Dommage , grosse déception.
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Le vallon des lucioles

Isla Morley vit en Californie. Le vallon des lucioles est son premier livre traduit en France. Isla Morley nous offre une belle histoire d’amour sur fond de conflit au sein d’une ville dans les Appalaches.

Clayton Havens et Ulys Massey, deux journalistes, arrivent à Chance pour faire un reportage photographique sur les Appalaches dans le cadre de la FSA (Farm Security Administration) qui a pour objectif de soutenir les populations isolées et souvent démunies. Rien ne se passe comme prévu quand ils découvrent les tensions qui règnent dans cette ville. Dans cette dernière, deux communautés existent, d’un côté les habitants et de l’autre les Bleus cachés au fin fond des Appalaches dans le vallon des lucioles où vivent la famille Buford. Havens mordu par un serpent est soigné par les Buford. Au fil des jours, les deux journalistes apprennent l’histoire des Bleus. Mais les tensions vont s’attiser entre les habitants et les Bleus quand Levi (un Bleu) va tomber amoureux de Sarah, la fille du révérend Tuttle. L’histoire se répète. Les deux camps vont s’affronter par des coups bas, des traitrises. La vie des journalistes va à tout jamais changé.

Une belle histoire, pleine d’émotion, de sentiments. Une belle intrigue rigoureusement déroulée. Plusieurs éléments perturbateurs viennent redonner du ressort à l’histoire. La nature, la faune, la flore est présente mais il manque une description plus fine, plus détaillée.

Un bémol à ce livre, encensé par les critiques, dès le début on peut imaginer la fin. Il manque de références, d’histoire dans le sens historique, de complexité littéraire. Il est fluide, facile mais on peut se questionner sur l’apport qu’il offre à la littérature.

Sympathique !

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Le vallon des lucioles

L'idée de l'autrice de passer par un autre angle pour parler de différences, de racisme est au départ fort louable. Je crois que c'est cette histoire d'amour, cousue de fil blanc, qui vient enlever tout l'impact qu'aurait dû avoir le sujet. Même si le Kentucky est bien présenté avec les us et coutumes des petites contrées, c'est comme si nous, les lecteurs, restions à l'extérieur, ne sentions pas l'odeur de la terre. Je suis certaine que ce livre trouvera son public, mais moi je suis restée devant une vitrine...je n'ai pas été émue.
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Le vallon des lucioles

Inspiré d'une histoire vraie ,Le Vallon des lucioles nous emmène dans le Kentucky en 1937 .Deux jeunes photographes et reporters sont envoyés dans un coin isolé des Appalaches afin d' y réaliser un reportage.

A peine arrivés, les habitants leur parlent d'une famille étrange ,isolée de tous,mis à l'écart et dont il est préférable de ne pas s'approcher...ce mystère ne peut qu'éveiller leur curiosité et ils partent en quête de cette famille,persuadés qu'ils feront là le reportage qui les rendra célèbres.

Ce qu'ils découvrent est stupéfiant et fascinant , une jeune femme exceptionnellement belle dont la peau teintée de bleue est aussi troublante qu' attirante.

Entre passion et violence,portée par une plume poétique et fluide,Isla Morley ,nous plonge avec cette histoire dans une Amérique raciste et empreinte de préjugés .

Un magnifique roman ,une chanson d'amour douce-amère...
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Le vallon des lucioles

Un joli roman sur l'amour et la différence. Il me fait un peu penser à Là où chantent les écrevisses...

Je ne connaissais pas du tout cette maladie qui rend la peau bleu!

Une lecture intéressante, de quoi penser un bon moment. Un hymme à la nature, un sujet prenant peut être un peu trop romantique !
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