Isla Morley

🦋🐦 Le vallon des lucioles - Isla Morley 🐦🦋

Traduction : Emmanuelle Aronson @editionsduseuil



1937, Kentucky. Clay Havens et Ulys Massey, deux jeunes photographe et journaliste, sont envoyés dans le cadre du New Deal réaliser un reportage sur un coin reculé des Appalaches.

Dès leur arrivée, les habitants du village les mettent en garde sur une étrange famille qui vit au cœur de la forêt. Il n'en faut pas plus pour qu'ils partent à leur rencontre, dans l'espoir de trouver un sujet passionnant. Ce qu'ils découvrent va transformer à jamais la vie de Clay et stupéfier le pays entier. À travers l'objectif de son appareil, se dévoile une jeune femme splendide, Jubilee Buford, dont la peau teintée d'un bleu prononcé le fascine et le bouleverse.





C'est une histoire à la fois étonnante, car cette famille dont certains membres avaient la peau bleue a réellement existé et bouleversante, car leur différence les a ostracisée, obligée à vivre entre eux à l'extérieur du village. J'ai dévoré les parties sur leur histoire, leur façon de vivre, la révolte qui couve chez Levy le frère, les violences et les humiliations qu'ils ont subi, le mélange entre espoir et résignation, le dilemme entre secret et révélation, la maladie, bref tous ce qui touchait à leur condition, à leur différence. C'était vraiment très interessant. Mon seul bémol (et c'est un petit bémol) est qu'à un moment l'histoire d'amour a pris un peu trop de place et m'a semblé un peu trop "gnangnan" (je ne suis pas une grand sentimentale lol) alors que le livre, à mon sens n'en avait pas besoin pour être touchant.

Bref un très bon roman à la fois dur et émouvant, qui prend d'autant plus de poids qu'il est inspiré de l'histoire vraie de la famille Fugate.

Une lecture bouleversante !

J'ai été happée par l'histoire des "bleus", de leur vie, de leurs espérances, de leurs difficultés et douleurs.

Et la structure du roman a fait que j'ai été particulièrement étonnée, émue et chamboulée par la fin !

Finalement, les personnages sont encore bien présents dans ma mémoire... un sourire aux lèvres et les larmes aux yeux.

Joli coup de cœur que ce roman inspiré de faits réels ! L'histoire est maginifique , les personnages attachants, et on se laisse embarquer dans cette histoire dramatique, d'amour, de sourire, de tristesse ; bref, un bon moment passé dans ce vallon ...

« Un roman fort, une histoire d’amour sublime et bouleversante au delà des différences et des préjugés »



Dans la société Américaine des années 30, ou racisme et ségrégation sévissent, lorsqu’on est pas de « la bonne couleur » on vit caché, en marge des autres.

Cley Havens et Ulys Massay, jeunes photographes et journalistes vont découvrir une étrange famille au cœur des Appalaches dans le cadre d’un reportage et cela transformera à tout jamais leurs vies.



Un roman qui oscille en 1937 et les années 70, entre le récit de Jubilee et de Havens. On aborde ici essentiellement la discrimination et le racisme, non pas à cause de la classe sociale ou des origines mais fondée sur anomalie génétique.

On constate ici que l’ignorance conduit à la haine, parce que ce qu’on ne connaît pas fait peur et conduit à des actes et des pensées insensées.



On voit à quel point il est difficile d’aller contre les préjugés, quelle violence cela peut engendrer, ce livre est dur par moments, mais l’auteure véhicule un message d’amour et il est un véritable hymne à la nature à travers ce roman que j’ai beaucoup apprécié.



Cette histoire basée sur des faits réels est totalement bouleversante, et très instructive, je n’avais jamais entendu parler de cette anomalie sanguine qui rend la peau bleue.



Il y a pas mal de personnages dans ce roman mais on suit surtout Jubilee qui n’a pas « la bonne couleur » et Havens photographe passionnée, ils sont très touchant tout les deux dans la relation qu’ils vont développer, la manière dont ils vont s’apprivoiser au delà des à priori.



J’ai beaucoup aimé la construction du récit, j’affectionne les romans à double temporalité et le contexte historique également. Ce roman nous entraîne dans des paysages agréables et retranscrit très bien l’ambiance de l’époque. Il véhicule des valeurs importantes.



Une lecture que je conseille parce qu’elle est très instructive et que cette histoire d’amour est juste sublime.

Inspiré par une histoire vraie, ce roman est une bouleversante histoire d'amour et un hymne à la différence.
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Dorothy Lange a photographié, comme A. Walker , les victimes de la Grande Dépression, jetés par milliers sur les routes. On a tous en tête leurs visages émaciés, leur fatigue. Lange était, comme les deux personnages du roman, missionnée par le gouvernement pour aller photographier ces Américains. Lorsqu'ils arrivent dans les Appalaches, ils entendent parler d'une "chasse au raton bleu" - intrigués ils finissent par découvrir la vérité : au coeur de la vallée, se cache une famille dont la peau est de couleur bleu. Rejetés par les autres habitants, ils ignorent qu'il s'agit en fait d'une maladie (le gène de la méthémoglobinémie qui, par un défaut d'oxygénation du sang - elle sera découverte dans les années 60) et subissent les méchancetés des autres. Nous sommes en 1937, le Sud applique la ségrégation et à cette époque toute différence est ostracisée.

J'ai apprécié les deux époques (1937 et 1972)

J'ai quand même quelques bémols : l'écriture que j'ai trouvé un peu faible et les grands sentiments (je ne suis pas histoire d'amour du coup...) ; j'aurais préféré que les thèmes comme la pauvreté, la ségrégation, la Grande Dépression soit plus développés.



Mais je comprends que ceux qui aiment les histoires d'amour soient sensibles à cette dernière. Un véritable hymne à la tolérance.



Je ne connaissais pas pour ma part cette maladie et donc l'histoire inspirée d'un fait divers.

Je vous invite à aller chercher sur Internet en tapant "the blue Fugates", on a du mal à croire que les photos ne sont pas retouchées.

Chronique de Diana :



Les masses critique du site Babélio permettent de faire de très belles découvertes littéraires. Ce roman en fait définitivement partie, et j’ai apprécié me plonger dans cette histoire si particulière.



Nous partons pour la Appalaches en compagnie d’un photographe, Havens et Massey un journaliste. Ils doivent sur place réaliser un reportage pour monter les conditions de vie dans un lieu reculé de l’Amérique.



Havens malgré sa renommée va découvrir sur place bien plus que des paysages sauvages et des gens bruts de décoffrage. En effet ce coin de l’Amérique profonde met en exergue tous les stéréotypes qu’on peut avoir sur les habitants de ce grand pays. Les femmes à la maison, les noirs mis de côté et les hommes blancs en être supérieur, mais ce récit se passe dans les années 1970 et les mentalités sont encore bien loin de la lutte pour l’égalité.



Ce qui va interpeller notre duo ce sont les rumeurs sur une famille dont les membres ont la peau bleue pour certains. En effet la famille en question, les Buford, possède une particularité qui les moque dans cette région, mais qui va séduire nos deux protagonistes. Et plus précisément Havens qui aux travers de ses photos ne voit que la beauté, alors que Massey lui imagine déjà faire les gros titres des journaux.



Havens est un citadin qui va apprendre que la vie est rude dans ces montagnes mais il aura l’occasion de vivre auprès de cette famille et de se rapprocher Jubilee, une jeune femme à la beauté spectaculaire.



Ce récit met en évidence le pire et le meilleur de l’être humain. L’auteure met vraiment en évidence les clivages que nos sociétés font des différences. Mais elle n’oublie pas de montrer que ce même humain peut aussi de battre pour faire évoluer les mentalités, aimer sans restriction et faisant fi des on dit et des jugements de valeur.



C’est une plume magnifique qu’Isla Morley nous propose, elle fait des descriptions merveilleuses grâce à l’œil de photographe de son personnage. C’est à la fois plein d’espoir et un constat parfois édifiant, le tout traité avec nuances et sensibilité. Les thèmes ici sont forts, racisme, problème de société, rapport à la différence. Une réussite totale.



Ce roman est merveilleux car d’actualité, il nous pousse à réfléchir et à ouvrir nos esprits pour rester bienveillant.




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Décidément, les Appalaches semblent regorgées d’histoires aussi insolites que bouleversantes.



Dans ce coin reculé de l’Amérique où vit une population défavorisée, la pauvreté gangrène ces lieux pourtant magnifiques.



New Deal devait justement permettre grâce à son programme d’entrer en guerre contre la pauvreté grâce aux clichés des photographes, censés aider les américains à s’unir pour améliorer les conditions de vie des habitants de cette région.



À travers cette histoire tirée de faits réels, nos deux photographes voient leur mission prendre un autre chemin en découvrant pendant leur périple une famille hors norme sujette hélas à de nombreux préjugés qui entraînent face à l’ignorance une nouvelle forme de violence et de racisme.



Tout comme Clay, le photographe je suis tombée sous le charme de cet endroit et de cette famille, avec une tendresse particulière pour Jubilee.



Bien plus qu’une histoire d’amour, ce récit est une véritable ode à la nature tout en nous confrontant à l’intolérance liée à l’ignorance et entraînant du racisme toujours très présent aux États-Unis sous différentes formes.



Si comme moi vous aviez succombé aux charmes du roman de Delia Owens : là où chantent les écrevisses, il se pourrait bien que Le vallon des lucioles vous emporte pour un beau voyage en terre Appalaches.



Une belle histoire qui ne peut laisser indifférent et permet de lever le voile sur une particularité très peu connue : la méthémoglobinémie.



Une très belle découverte grâce à Masse Critique Babelio, que je remercie au passage pour cette proposition de lecture fidèle à mes goûts littéraires.



Découvrez ma chronique complète sur mon blog lien ci-dessous :
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À l'aide d'une plume très contemporaine mais à la langue et au style délectables, maîtrisés, Isla Morley nous immerge aux USA dans les années 30. Elle nous peint alors un tableau fidèle et réaliste de l'époque Roosevelt, n'oubliant aucun détail, nous servant avec brio les mœurs et habitudes d'antan. Le cadre bien posé se montre incroyablement séduisant pour le lecteur qui se retrouve embarqué dans un voyage dans le temps plein d'émerveillement.

L'auteur nous sert avec ses jolis mots une ode à la nature des plus plaisantes et agréables. J'ai aimé la balade et j'ai tourné les pages avec entrain. Les scènes parsemées de petits animaux, d'oiseaux, d'arbres, de fleurs sont un réel plaisir pour notre imaginaire... On se sent véritablement au cœur des vallées verdoyantes et des sublimes collines boisées des Appalaches. Se déroule alors sous nos yeux un film bucolique absolument délicieux...



Deux amis, un journaliste et un photographe se retrouvent à devoir couvrir un sujet particulier dans un coin perdu du Kentucky et vont alors rencontrer des gens mystérieux à la peau bleue... Ce thème, basé sur un fait réel, aussi captivant qu'original se révèle bien traité et sert de prétexte à poser notre réflexion sur la différence et ses conséquences mais aussi sur la transmission, directe ou à travers les âges (les images et les pages)...



L'utilisation judicieuse du récit au présent permet une immersion parfaite dans l'univers du Vallon des Lucioles...

Je me suis vraiment laissé entraîner et j'ai passé un superbe moment avec nos personnages construits, travaillés et attachants. J'ai particulièrement apprécié la mise en lumière de la photographie de ces temps passés. L'auteur arrive à nous saisir de ressentis et d'émotions, et le duo Havens-Jubilee séduira nombre de lecteurs sensibles.

On va alors découvrir avec ferveur et passion leur complicité, leur amour naissant, leur histoire impossible, presque tragique, dignes des plus belles et célèbres histoires d'amour de la littérature...

Une histoire d'amour hors norme, qui va souffrir de cette époque empreinte d'un racisme certain et de préjugés détestables, et qui nous secoue, nous remue et pose aussi beaucoup de questions existentielles.



Un livre à la fois lumineux et sombre, une belle plume, une intrigue passionnante au cadre historique fidèle et intéressant : tous les ingrédients me semble réunis pour un bon et beau roman de littérature blanche (de qualité) qui promet une évasion on ne peut plus charmante, bouleversante.

Je vous invite à la découverte, bon voyage et surtout belle lecture avec Clay et les autres.

Sublime et bouleversante histoire d'amour, hymne à la différence et ode à la nature, ce roman montre comment l'amour doit être fort pour arriver à vaincre les barrières raciales et les préjugés enracinés, comment il peut être difficile de convaincre jusqu'à sa propre famille...

Coup de cœur !! S’inspirant d’une histoire vraie, Isla Morley nous raconte l’histoire de Clay Havens et de Jubilee Buford.



En 1937, deux journalistes débarquent à Chance, petite bourgade du Kentucky, pour y faire un reportage. Au fond du vallon d’une forêt reculée, ils vont rencontrer la famille Buford, dont 2 des enfants ont la peau bleue.

Clay, le photographe, sera subjugué, dès le premier regard, par Jubilee, la fille bleue.



La double temporalité du roman nous emmène de 1937, au moment des faits, puis en 1972, lorsque Havens rencontre un visiteur inconnu.

C’est une histoire d’amour contrariée, même au sein de la propre famille de Jubilee, par la différence et le racisme à une époque où l’on évoquait facilement la sorcellerie.

Les personnages sont touchants, tant dans la pureté de leurs sentiments que dans leur détermination et leur courage. Levi le grand frère, le père, la mère, la grand-mère et les amis, les « méchants » également ont tous une personnalité très marquée et intéressante.



Les passages alternent entre violence inouïe et douceur extrême, nous tenant en haleine. Les descriptions des animaux, de la faune et de la flore sont sublimes, une véritable ode à la nature. L’auteure nous fait découvrir toute la délicatesse de la photographie, de la prise de vue au développement et toute la beauté et le plaisir que cela peut procurer. Elle dénonce également le profit journalistique et nous fait découvrir une maladie très peu connue.



Ce roman est un hymne à la différence. J'ai tout aimé, l'histoire, les personnages, l'écriture. C'était sublime.

Attention genre de spoiler :

le contenu de ce qui suit est dit dans le livre mais pas dès le début



ça ne révèle rien sur l'intrigue du roman en lui-même

Pour les curieux à l'esprit scientifique :

https://newsletters.artips.fr/Sciencetips/Blue_Fugate/?uiad=6accbb0ee9

Abandon. Je m'arrête à la page 243, le livre en contenant 475. Je me suis dirigée vers ce bouquin car il est inspiré d'une histoire vraie, celle d'une famille qui vit à Chance dans le Kentucky. La famille Buford est ostracisée, rejetée et vit recluse dans une forêt car deux de leurs enfants, Jubileee et Levi, sont nés avec la peau bleue. Maladie épidermique rare qui touche de façon aléatoire les membres d'une même famille. Deux journalistes, Massey et Havens, sont dépêchés sur place pour réaliser un reportage, c'est en interrogeant les villageois qu'ils entendent parler des "ratons bleus" et décident d'explorer. Alors pourquoi j'ai abandonné ce qui semblait être une lecture sur un sujet rare (celle de cette maladie méconnue) parce que je me suis ennuyée profondément : l'écriture est sans saveur, plate. Si on change Bleus par Noirs alors on apprend strictement rien sur le rejet, le racisme, la différence. Avec parfois de jolies phrases (mais parfois seulement) l'histoire d'amour entre Massey et Jubileee est tellement évidente, prends très vite toute la place dans ce roman (euh... à la base je n'avais pas envie de lire "Je t'aime, tu m'aimes mais on ne peut pas être ensemble mais je me battrais pour toi, Je t'aime, tu m'aimes mais le monde nous rejette" etc)

Il y a un public pour cette histoire traitée sous cet angle, il y a un public pour les histoires d'amours contrariées abordée sous ce prisme, ce roman trouvera son public c'est certain. Ce n'est juste pas pour moi... vraiment pas.

Voilà, c'est tout.

L'histoire envoûtante, tragique et inoubliable de Jubilee Buford et de sa famille.

Lorsqu'Havens et Massey sont envoyés en 1937 dans les petits villages du Kentucky afin de faire un reportage sur les Appalaches, les deux journalistes sont loin d'imaginer qu'ils vont tomber l'enquête de leur carrière : une famille qui vit aux abords de la ville de Chance a la peau bleue.

Partant d'une famille qui a réellement existé, dans "Le Vallon des Lucioles", Isla Morey nous confie l'histoire bouleversante de la famille Buford et de ses deux hommes blancs qui viennent pour faire un reportage et vont repartir avec une véritable leçon de vie.

Ce roman raconte une histoire de racisme, de violence, de différences et de harcèlement. Mais c'est également, une histoire sur la famille, les sacrifices, et de faire les bons choix. "Le Vallon des Lucioles", c'est en outre une magnifique histoire d'amour. De celles qui surpassent les préjugés, la douleur et les dissemblances au nom de l'être aimé.



À découvrir sans attendre.

Livre fermé, après des pauses plus ou moins prolongées, pas du tout pressée d'avancer, de plonger dans le roman qui réserve peu voire pas du tout de surprises, tant l'attendu se réalise sans inattendu.

Les chapitres alternent, parfois se succèdent annoncés par le nom des deux personnages centraux que tout, en surface, sépare: des préjugés, des rejets, des non-dits attisés par des rumeurs. Des ingrédients , au cocktail détonant, font pressentir sans peine des événements dramatiques explosifs.

Des passages empreints de lyrisme, dans une nature bucolique, font une mise entre parenthèses, d'une communauté repliée sur elle-même, gangrénée par l'ignorance mutuelle, poison de la haine, par peur ancestrale de la différence jusqu'au drame latent prévisible.

À peine esquissé, le contexte socio-économique des débuts du New Deal.

Le personnage, photographe de métier, persuade des membres de la famille bannie de la communauté et malgré leur réticence, les convainc de poser devant son objectif .

Un jeu de photos, miroirs inversés, surprend et révèle, tel le négatif dans une chambre de développement plongée dans le noir, l'âme humaine.

Le premier roman d’Isla Morley traduit en français. Une aberration génétique frappe Jubilee et sa famille.
Lien : https://www.lesoir.be/369204..

Traduite pour la première fois en français, Isla Morley explore les limites de la tolérance, la violence des préjugés et pose également la question de l’éthique, de la justice et de la bienveillance dans son troisième roman.
Lien : https://actualitte.com/artic..