Ivan Tsarévitch allait s'enfuir quand la grenouille lui dit :
- Coa, coa, Ivan Tsarévitch ! Approche, prends ta flèche et épouse-moi.
Ivan Tsarévitch était bien triste et répondit :
- Comment pourrais-je t'épouser ? Les gens vont se moquer de moi !
- Prends-moi pour épouse, Ivan Tsarévitch, tu ne le regretteras pas !
Ivan Tsarévitch réfléchit un moment, prit la grenouille, l'enveloppa dans un mouchoir et l'emporta dans son royaume.
La princesse Grenouille
Il était une fois le tsar Bérendeï, qui avait trois fils. Le plus jeune s'appelait Ivan. Le tsar avait un jardin magnifique et, dans ce jardin, un pommier sur lequel poussaient des pommes d'or.
Or, depuis un certain temps, quelqu'un pénétrait dans le jardin et y dérobait les pommes d'or. Le tsar avait bien du chagrin. Il décida de poster des gardes dans le jardin, mais aucun ne parvint à surprendre le voleur.
Le tsar cessa de boire et de manger tant il était malheureux.
Ivan Tsarévitch et le loup gris
Le soit, Vassilissa mit le couvert et attendit la Baba Yaga. Il faisait déjà sombre quand soudain le cavalier noir surgit derrière les grilles - et ce fut alors la nuit noire. Seuls brillaient les yeux des crânes. Soudain les arbres craquèrent, la nuit trembla et la Baba Yaga arriva.
Vassilissa la très belle
Ivan Tsarévitch chevaucha longtemps, longtemps. Soudain, au beau milieu de la route, il vit une large pierre, sur laquelle était gravé : "Celui qui ira tout droit aura froid et faim ; celui qui ira à droite sera sain et sauf, mais son cheval mourra ; celui qui ira à gauche mourra, mais son cheval sera sain et sauf." Ivan Tsarévitch lut ces inscriptions et choisit de prendre le chemin de droite. Au bout d'un moment, comme il se sentait fatigué, il descendit de cheval, l'attacha et sombra dans le sommeil. Quand Ivan Tsarévitch se réveilla, il vit que sa monture avait disparu.
Ivan Tsarévitch et le loup gris
L'aigle vit le tonneau dans la mer, plongea et le tira sur le rivage, pendant que le corbeau et le faucon s'envolaient chercher de l'eau morte et de l'eau vive. Une fois de retour, ils lavèrent les morceaux, les arrangèrent comme il convient. Le corbeau les aspergea d'eau morte - le corps se ressouda. Le faucon l'aspergea d'eau vive - Ivan-Tsarévitch bâilla et dit :
-Que j'ai dormi longtemps !
*Maria des Mers*
Le temps coule, la pelote roule. La troisième paire de souliers de fer s'est trouée, le troisième bâton de fonte s'est usé, le troisième pain de pierre a été rongé. Au fin fond des forêts obscurs, au plus épais des taillis impénétrables la pelote s'arrêta devant une hutte; sous les arbres nichée, sur pattes de poulet perchée et qui virait de-ci, de-là. La jeune fille dit :
-Hutte-chaumine, ne me fais pas grise mine, tourne-toi dos au bois, face à moi ! Chez toi, je veux monter, de ton pain-sel goûter.
La hutte tourna, la jeune fille entra. Il y avait là une sorcière bien plus vieille que les deux autres, Baba-Yaga, jambe ossue, dos bossu, lippe comme une auge, nez long d'une aune.
*La plume de Finist-Fier Faucon*
Vassilissa se leva avant l'aube, mais Baba-Yaga était déjà debout. Bientôt les yeux des crânes s'éteignirent. Passa le cavalier blanc et le jour se leva. Baba-Yaga sortit dans la cour et siffla, aussitôt le mortier vint se ranger devant elle, avec le pilon et le balai. Le cavalier rouge passa et le soleil apparut. Baba-Yaga monta dans son équipage et fila bon train. Dans un mortier voyage, du pilon l'encourage, du balai efface sa trace…
*Vassilissa-la-très-belle*