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Citations de Ivan Rioufol (62)


Ivan Rioufol
Heureusement qu’il y a la fachosphère parce que c’est là que les vérités se disent.
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La vérité est que vous avez racialisé la société, en faisant l'éloge du métis, cet aboutissement de l'homme parfait. Vous êtes devenus les vrais racistes, à vouloir raisonner en fonction des "ethnies". Vous qui pouvez traiter de fasciste un contradicteur, ne voyez-vous pas comment vous vous comportez, en comptabilisant les Noirs et les Arabes à la télévision, au parlement, chez les entraîneurs de foot ? Parce que vous avez voulu voir dans l'élection de Barack Obama la victoire de l'homme noir ou métissé, vous avez fait de la couleur de la peau et de ses mélanges un critère de qualité, dans une nation qui n'a jamais été l'expression d'une race ni d'une religion, et qui se l'interdit dans sa Constitution. Vous êtes devenus obsédés par les origines, tout en interdisant aux autres d'y faire référence
(Extrait chapitre "Les antiracistes, ces vrais racistes" page 127).
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Ivan Rioufol
Extrait du Blog de vendredi 16 mai.
Que retenir de l’épreuve ? En premier lieu : le sang-froid de ceux qui, sans attendre des ordres incertains, sont montés au front pour tenter de briser les reins de l’épidémie. Médecins, aides-soignants, maires, bénévoles, gens de peu : tous ont aidé à sauver l’Etat, frivole et indécis, de la déroute. Car une deuxième évidence s’impose : jamais le gouvernement n’a su être à la hauteur de la situation, hormis pour multiplier des interdits et ouvrir les vannes des aides et des subventions, ces calmants contre la colère. La défiance des sondés, qui sont 65% à critiquer la politique suivie, confirme ce constat de carence. Une fois de plus, le monde d’en-haut a cru en son infaillibilité. Le mépris avec lequel il traite le désormais fameux professeur Raoult, coupable de tenir tête à la caste et ses médias, est une illustration supplémentaire de la rupture entre le peuple et des élites emmurées. En cela, le Covid-19 prolonge la crise démocratique ouverte par les "gilets jaunes".

L’adhésion des Français à l’ordre sanitaire imposé n’est pas un blanc-seing pour Emmanuel Macron. L’exaspération collective, qui existait hier, demeure en dépit de son étouffement. Elle risque de s’accroître à cause de l’incapacité dont l’Etat fait preuve pour reconnaître ses erreurs, ses faiblesses, ses impréparations. La "start-up nation", ce carrosse promis par le président, s’est révélé une encombrante citrouille. Le chef de l‘Etat aurait pu se grandir en assumant le courage de la vérité. Tout au contraire, il a choisi de s’enfermer dans le mensonge idéologique qui lui a fait dire, dès le 12 mars, qu’il fallait "éviter le repli nationaliste" et que le virus "n’avait pas de frontières". Les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont immédiatement bouclé leurs entrées. L’historien israélien Yuval Noah Harari, qui avait été consulté par Macron, le reconnaît (Les Echos, 7-8-9 mai) : "Le nationalisme consiste à prendre soin des citoyens".

Les Etats-nations, parce qu’ils ont su maîtriser leurs décisions et leur destin, ont été plus efficaces face au Covid-19 que les "sociétés ouvertes", ce modèle dépassé que la France macronienne a cru bon de défendre, dans le périmètre de l’Union européenne.
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Le réac d'aujourd'hui n'est ni un grincheux, ni un provocateur, ni un idéologue, ni un extrémiste. Le progrès ne lui fait pas peur, puisque c'est pour le défendre qu'il s'engage. Cependant, il est devenu résistant, à force d'encaisser et de prendre sur lui. Il ne veut pas rejoindre l'agonisant qui flotte au fil de l'eau. Disons, pour rester dans l'imagé, qu'il est le saumon qui remonte à contre-courant pour préserver sa survie liée à son espèce. La sienne s'appelle la démocratie libérale héritée de Tocqueville. Il laisse la prudence aux pantouflards et l'exaltation aux illuminés. Simplement, il ne sait pas mentir. Il dit ce qu'il voit. Sa naïveté le rend redoutable. Oui, la vérité est révolutionnaire.
(Extrait chapitre "Les nouveaux corsaires de la République" page 102).
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Les raisons ne manquent pas, qui rendent Macron insupportable à beaucoup. Il n'a jamais su se défaire d'une arrogance élitiste ni d'une pensée complexe justifiant un fatras de phrases creuses, de discours fleuves, de concepts contradictoires.

Mais il faut reconnaître au chef de l'État un talent hypnotique qui doit à son intelligence des situations et à son goût pour la mise en scène. Ce don a été mis au service d'une diabolique habileté dans la poursuite de la dépolitisation de grands enjeux au nom du "soft power"... et de "l'apaisement"...

Le 2 août 2021, Dr Macron, épidémiologiste, commence à distiller sur Tik tok et Instagram ses conseils médicaux, sans que personne ne trouve à redire à cette usurpation professionnelle...

Rien n'est plus tentant pour un dirigeant sans relief que de se hisser au-dessus de lui-même en usant d'un tabouret.
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Cela s'adresse à vous, dirigeants, représentants, conseilleurs, commentateurs, animateurs, prêcheurs, imposteurs, flagorneurs, dénonciateurs. A vous les démolisseurs, qui n'avaient pas mis trente ans pour mettre la France plus que millénaire dans cet état de dépression et de dévastation. C'est bien là votre seule performance. Parce qu'il fallait être dans l'air du temps, vous vous êtes acharnés à détruire et à faire disparaître plutôt qu'à consolider et à rebâtir ce qui méritait de l'être, en vous présentant comme généreux, tolérants, ouverts, branchés, modernes, futés et futuristes. En voulant faire le bonheur des autres malgré eux, vous avez blessé la civilisation, la démocratie, la liberté.
(Extrait chapitre "Les nouveaux corsaires de la République" page 99).
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Le temps est venu de déconstruire les déconstructeurs, de sermonner les sermonneurs, de juger les juges, de mettre le nez des sociologues, des démographes et des journalistes militants sur ce qu'ils ne veulent pas voir, de passer outre les oukases des maîtres-censeurs, ces combattants d'arrière-garde qui n'ont cessé de jouer sur la confiance des gens en se faisant passer pour vertueux.
(Extrait chapitre "Les nouveaux corsaires de la République" page 101).
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Nombreux sont les Français qui en ont plus qu'assez de se faire malmener, ridiculiser, enfumer par des démocrates qui n'aiment pas le peuple, des humanistes qui n'aiment pas les gens, des journalistes qui n'aiment pas les faits, des antiracistes qui n'aiment pas les Blancs, des progressistes qui aiment tellement les pauvres qu'ils sont prêts à en faire venir toujours davantage
(Extrait chapitre "Vers une insurrection civique" page 118)
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"Une guerre civile s'avance à pas de loup. Elle ne verra pas s'affronter la classe moyenne oubliée aux nantis européistes, la gauche à la droite, la province à Paris, les jeunes aux vieux, même si les tensions entre ces contraires s'avivent parallèlement.
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Quand... un comique maison à chanté sur France Inter : "Jésus est pédé [...] pourquoi l'avoir pas enculé", c'est à la communauté homosexuelle que sont allées ses excuses. Les catholiques ont laissé dire.

En revanche, le délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Addallah Zekri, commentant les appels au meurtre dont Mila est la cible, à déclaré :
"Elle doit assumer les conséquences de ce qu'elle a dit"...

Ce n'est pas le pouvoir actuel, en quête d'un nouvel électorat, qui relèvera la tête.
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En vérité, le problème à résoudre est simple : la société civile, oubliée depuis trente ans, veut désormais participer pleinement aux décisions sur son avenir, laissé jusqu'à présent aux arrangements des technocrates européens, aux étatistes de droite et de gauche, aux certitudes des excellences, aux idéologues de la mondialisation, aux financiers sans scrupules, aux groupes de pression des minorités, aux pouvoirs des juges et des sachants, à la pensée chloroformée, aux camelots des bons sentiments.
Elle exige des hommes politiques, qui ont cautionné les désastres qui s'accumulent, qu'ils se ressaisissent dans l'instant s'ils veulent éviter de voir la colère enfouie exploser dans les rues au premier prétexte, comme elle le fit dans les pays du Maghreb dont les peuples allaient devenir soudainement exaspérés par la distance et l'autisme de leurs représentants.
Extrait chapitre "Une place reste à prendre" page 168
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Ceux qui, ces jours-ci, lynchent Gabriel Matzneff pour ses écrits de jadis sur son attirance perverse pour les enfants se gardent de faire le procès de cette époque brindezingue... - Françoise Dolto écrivait sur les enfants en 1979 un aperçu des élucubrations d'une parole "éclairée"...

Non contente de défendre la pédophilie et l'inceste, Dolto justifiait que le mari puisse se battre sa femme...

"La période était bêtement laxiste [...]. Les idéologies nous submergeaient" reconnait Bernard Kouchner, cosignataire avec Daniel Cohn-Bendit et d'autres d'une pétition propédophile publiée dans le Monde et Libération en 1977.

Mais la nouvelle bande n'a pas changé.
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"En fonction de cette nouvelle morale républicaine, le maire de Strasbourg, Roland Ries, a répondu à des parents d'élèves qui s'étonnaient que des repas hallal soient servis aux élèves de la ville, et que le poisson ait disparu des menus du vendredi : "Nous servons de la viande hallal par respect de la diversité, mais pas de poisson par respect pour la laïcité". La boucle est bouclée".
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Les Français ne peuvent compter que sur eux-mêmes s'il veut rompre avec cette grande mascarade intellectuelle et politique qu'est, depuis ses premiers pas, le macronisme en marche.

Les plus lucides ne seraient pas la majorité, à en croire les sondages. C'est possible. Toutefois, la détermination des révoltés est une constante réalité qui pourrait devenir contagieuse.

C'est en tout cas mon souhait : une révolution française est enclenchée depuis quelques années. Elle doit être menée à son terme. Ici et maintenant. La soumission à l'État oppressif et à ses chiens de garde n'a que trop duré...

La société est tétanisée par l'angoisse, à force d'avoir été infantilisée et maltraitée par un pouvoir réduit à la volonté d'un homme seul, grandi par le mépris qu'il porte à des adversaires couleur muraille.
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L'État conteste le grand remplacement civilisationnel en cours, mais il redouble de conseils insipides pour ne pas fumer, ne pas boire, manger cinq fruits et légumes par jour, se laver les mains, se couvrir en hiver, boire de l'eau en été.

Les héros de jadis était prêts à donner leur vie pour défendre un idéal ; ceux d'aujourd'hui sont choisis parmi les victimes passives du destin.
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Pour les bons élèves du politiquement correct, dont Sciences Po Paris et quelques écoles de journalisme fournissent les meilleurs éléments médiatiques, rien ne demeure plus détestable que la voix des anonymes quand ils disent clairement ce qu'ils voient, ce qu'ils entendent, ce qu'ils vivent, en contredisant les comptes rendus melliflus de la propagande. D'autant que ces rustres parlent dru. Ils ne se satisfont pas des explications des progressistes et de leurs experts en camouflage assurant qua la Sécurité sociale est la seule caractéristique de l'identité du pays qui, pour le reste, doit s'égayer dans la dynamique d'un monde plat, sans frontières, appelé à se brésilianiser pour le plus grand bonheur de tous. Pour les professionnels de l'angélisme, ici en accord avec le cynisme d'un patronat internationaliste ne voyant pas plus loin que le bout de ses dividendes, seul le radieux cosmopolitisme régénérera la population, paiera les retraites, équilibrera les comptes, réduira le chômage, alimentera la croissance et écrira, au commencement d'une page blanche, le roman d'amour à l'eau de rose du "citoyen du monde".
(Pages 36 et 37)
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Et où est l'humanisme, quand ceux qui n'ont que ce mot à la bouche méprisent le peuple du haut de leurs cols doctrinaires, lorsqu'il défend sa dignité ? Ces pharisiens, qui dispensent leurs leçons depuis trente ans, ne jurent que par la diversité, mais ne supportent pas des opinions divergentes. Ils interdisent de faire référence aux origines, mais ne cessent de réclamer des discriminations positives pour les "minorités visibles". (...) Ils assurent que toutes les cultures sont respectables, mais vomissent l'héritage européen. (...) Ils détestent les fachos, mais chassent en meute, décident des coupables, réclament des têtes, exigent des épurations, des interdictions et des censures. Ils s'indignent contre l'antisémitisme, mais laissent se répandre, singulièrement à l'extrême gauche et dans les cités, un antisionisme qui suinte la haine du Juif. Ils se disent en guerre contre le racisme, mais ne veulent rien voir des haines contre les Blancs, contre les chrétiens, contre les Français, et font des hiérarchies entre les discriminations. (...) Ils disent défendre la laïcité, mais soutiennent le délit de blasphème qui sanctionne l'islamophobie. Et il faudrait supporter encore ces imposteurs ?
(Pages 30 et 31)
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Les humanistes de salon sont en train de semer les germes d'une possible guerre civile en France et ailleurs.
(Page 162)
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Comme l'écrit Christopher Caldwell : "Il y avait sans doute moins de bolcheviques en Russie en 1917 qu'il n'y a d'islamistes en Europe aujourd'hui".
(Page 148)
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Pour la culture musulmane, il est faux de prétendre que la séparation entre le domaine privé et le domaine public va de soi. L'islam est à la fois une religion et un Etat. "Le Coran est notre Constitution", a déclaré le président de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), Lhaj Thami Breze, en 2003.
(Page 148)
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Il faut une bonne dose d'aveuglement pour refuser d'admettre cette balkanisation, cette libanisation de la société qui s'affiche avec la progression des voiles, avec la multiplication des revendications se référant à la charia ou à ses rites, mais aussi avec l'installation de l'insécurité dans les zones hors la loi.
(Page 84)
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Le progressisme de façade dont se réclamait naguère le candidat Macron, adoubé par Jacques Attali et les grands financiers internationaux, a laissé place à la nouvelle idéologie mondialiste et postpolitique représentée par ce que j’ai appelé l’hygiénisme d’État. Cette doctrine se vante d’être altruiste et bienveillante puisqu’elle se réclame du bien être pour tous et qu’elle entend défendre « la vie », singulièrement des plus âgés. Or elle a bien des caractéristiques d’un nouveau totalitarisme de substitution. Cette pente du care (« soin ») vers le tout sanitaire obligatoire, décuplée grâce aux épidémies, avait déjà été analysée par Michel Foucault dans sa description d’un biopouvoir en quête de communauté saine et de pensée unique. Son « « Surveiller et punir », écrit en 1975, retrouve aujourd’hui son actualité.
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