J.R. Helton parle de son livre "Au Texas tu serais déjà mort" sorti chez 13e Note Éditions.
toujours une fillette, qui jouait avec les animaux
et recherchait leur amour.
SA femme à lui est morte jeune,
sur la table d’opération,
la mère de ses enfants,
son grand amour.
Il m’aimait bien. Je lui tenais tête.
Et puis cette fille, c’était désormais mon fardeau…
Mais surtout, il aimait cette télé,
sirotait ce whisky, et il dépérissait.
Mais à l’occasion, il éteignait
cette satanée boîte
et allumait la vieille «hi-fi ».
Un jour, il a mis
sa chanson préférée,
s’est affalé dans son fauteuil
pendant que le morceau passait en grésillant.
Il m’a regardé
de ses yeux rouges chassieux :
«Écoute ces paroles, Helton,
écoute ces paroles…»
Et il s’est laissé aller en arrière
et nous avons écouté les paroles:
«Make the World Go Away…»
Que le monde s’en aille.
«Make the World Go Away…»
Que le monde s’en aille.
Je me souviens avoir bu de l'ouzo et sniffé de la coke toute la nuit dans un bar avec un skinhead au visage tatoué de gros mots: fuck, shit, piss, cunt... un gars au demeurant sympa et normal mais copain avec un effrayant néo-nazi à la tête rasée et à la gueule couverte par une toile d'araignée rayonnant autour du nez. Aucun des deux ne finirait banquier.
Quant à ce que je pense sur la question de l’écriture, Éric Vieljeux, des éditions 13e Note, a dit que je pouvais raconter ce que je voulais. Je dirais que je considère essentiellement les êtres humains comme des animaux dotés d’un sens exacerbé de leur propre importance. Comme les animaux, nous sommes souvent de petites créatures désorientées et effrayées, préoccupées avant tout de notre propre survie égoïste. Je ne suis pas différent. Je couche les choses par écrit uniquement pour essayer de comprendre ce qui se passe ou ce qui s’est passé. Je lance des bouteilles à la mer, je suppose, avec ces écrits, ces mots, et je mentirais si je disais que je n’espère pas que quelqu’un, quelque part, comprenne peut-être et retrouve quelque chose de ma vie dans la sienne. Quant aux autres nouvelles de ce recueil, et tout le reste, l’œuvre devrait, avec un peu de chance, parler d’elle-même.
C'est une arnaque incroyable fomentée par les grands laboratoires comme Merck, Pfizer et consorts, qui persuadent une population tout simplement normale que l'anxiété ou la déprime au quotidien, réaction naturelle et authentique à notre conditionnement et à notre statut au sein de la société, est en fait une "maladie" chronique qu'il faut traiter et guérir.
La télévision est la cause de graves et irrémédiables lésions cérébrales.En tant qu'adultes, nous prenons la décision de la regarder, mais cela relève de l'irresponsabilité, de la fainéantise et de l'ignorance de laisser les enfants consommer cette drogue et succomber à ses effets, surtout à un jeune âge, avant que l'esprit ait pu pleinement se développer.