La librairie Mollat en partenariat avec le Laboratoire d'Hématologie Légale vous invite à assister à :
- une conférence du Professeur Christian Doutremepuich sur les avancées dans les analyses ADN;
- une présentation du livre de Monsieur Jacques Dallest, "Cold Case, un magistrat enquête", aux éditions Mareuil.
Note de musique : © mollat
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Le meurtre est l’ultime échec de la parole », dit-on7. Parler, s’exprimer, communiquer pour faire baisser la tension n’est pas chose facile pour certains, plus prompts au geste violent qu’à un dialogue apaisé.
Le déclin de l’homicide est une donnée acquise. Mais, devenus moins nombreux, les crimes de sang sont aussi plus insupportables. L’accroissement considérable des moyens de communication donne à voir de façon spectaculaire le meurtre, cette transgression qui fascine autant qu’elle révulse. Le sang, répandu sur nos écrans, entre dans l’espace intime, s’infiltre dans les esprits en suscitant des réactions passionnées.
Qu'il soit de sentiment ou d'impulsion, le crime signe le dérèglement humain. Je range dans le crime de sentiment le meurtre par vengeance, colère, haine et humiliation, les quatre cavaliers de l'Apocalypse criminelle. La majeure partie des affaires d'assises renvoie à cette typologie. Les jurés en saisissent facilement le sens, eux que ces sentiments trop humains ont déjà parcourus.
Fort de ses règles d'analyse contraignantes, le juge n'incriminera le professionnel de montagne, le plus souvent auteur indirect de l'accident, que dans les hypothèses de mépris évident des règles de sécurité de sa part. Sont ainsi relaxés les guides ou moniteurs pour lesquels n'a pas été démontrée une faute grave alors même qu'un comportement inadéquat pouvait leur être reproché.
Le propre du meurtrier n’est-il pas d’échapper au châtiment surtout s’il a prémédité son crime ? Ne sera-t-il pas tenté d’effacer les traces de son geste, de brouiller les pistes et d’égarer les soupçons, en vue d’une impunité toujours espérée ? Le crime commis mais non châtié est-il encore supportable dans nos sociétés de confort et de sécurité ?
Mes jours et mes nuits sont parsemés de tâches rouges. Le coup de fil nocturne ne me dit rien qui vaille. Il annonce le flingage de cité et m’impose de sortir de ma provisoire quiétude. Les meurtres dans les cités se suivent, implacables et bouleversants, tel un cri incessant et désespéré.
Il n’avait pas encore 18 ans au moment des faits. Il est l’un des très rares mineurs à s’être vu infliger une telle peine. L’affaire avait suscité une vive émotion, le crime impliquant des élèves du collège Cévenol.
Je suis face à un jeune homme aux cheveux longs et porteur de lunettes. Il s’exprime bien et dit être passionné d’informatique mais aussi d’heroic fantasy, un univers bien à part. Une allure d’étudiant ordinaire. Pourtant, ce garçon me paraît inquiétant par son discours et son attitude générale. Il semble encore dans son monde, coupé du réel.
Ces grandes séries rouges qui restent énigmatiques sont propres à nourrir l’imagination la plus débridée. Ainsi, depuis trente ans, la figure du serial killer, ce sinistre personnage sans visage, est une source inépuisable d’inspiration. Le filon ne semble pas prêt à se tarir. À croire que ces affaires ne doivent surtout pas être résolues au risque de les voir sortir de la mythologie criminelle.
L’accusé est le miroir qui renvoie leur propre image. Ses traits ordinaires sont les leurs. Et pourtant, eux, ils n’ont pas tué ! Loin du criminel-né couturé des stigmates du crime, l’assassin est ce personnage sans relief qui a basculé dans l’indicible. Il a mis en acte la pulsion meurtrière qui nous anime, cette tentation du pire qui nous ravit tout en nous effrayant.
Le juge d’instruction a pour mission de préciser l’acte criminel dont il est saisi, d’en cerner les contours matériels, mais aussi d’en déterminer la qualification juridique et son imputabilité à la personne mise en examen, s’il y en a une. Il doit appréhender le criminel et notamment sa personnalité, sa vie, son parcours et état mental et psychologique.