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Critiques de Jacques Martel (II) (51)
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Bloody Marie

Résumé : J’ai passé un agréable moment avec ce livre qui nous propose de mélanger piraterie et space-opera. L’intrigue ne manque pas de se révéler haletante, sans temps mort et rempli d’action et d’aventures ce qui fait qu’on a un peu de mal mal à lâcher ce livre explosif. L’univers que construit l’auteur est dense, bien construit, mais surtout se révèle cohérent et logique, le tout porté par des explications efficaces. Je reste mitigé concernant les personnages, les héros se révèlent un minimum travaillé, même si j’ai parfois eu du mal à comprendre Bloody Marie, par contre ils se révèlent un peu trop figés par moments et manquer légèrement d’émotions. Concernant les personnages secondaires leurs présentations fait qu’on devine trop rapidement qui va mourir des autres. Je reproche par contre au récit d’être parfois un peu trop bavard ce qui crée quelques longueurs, ainsi que sa tentative de complexifier son intrigue par une sous-intrigue sur « Les Autres » qui ne m’a que moyennement accroché. La plume de l’auteur colle parfaitement au récit se révélant simple, efficace, entrainante et énergique, happant le lecteur assez facilement. Au final un agréable divertissement qui devrait plaire à ceux qui sont à la recherche de batailles, de vaisseaux spatiaux et de pirates. En tout cas je lirai sans soucis d’autres écrits de l’auteur.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Bloody Marie

Du Space Opera senteur corsaires et pirates de nos océans anciens, un divertissement haut en couleur mais non sans fondement. Des références solides à nos pirates du passé, des personnage haut en couleur et d'une profondeur toute en finesse. Et si les combats semblent un peu convenus, tout cela s'efface rapidement au profit de nos héros et de leur histoire...
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Bloody Marie

Voilà un space op’ tout à fait sympathique, qui parlera à tous les nostalgiques d’Albator… dont je suis, vous vous en doutez.

L’histoire commence à la Veuve Solaire, un rade comme on en trouve tant dans ces colonies établies par l’homme dans ce bras de la Galaxie. Un matelot entre, et commande un verre au bar. Le tenancier, curieux, sonde un peu le nouveau venu… Ah, mais c’est qu’il en a de bonnes, à raconter ! Silence, mes amis ! Car ce que vous allez entendre n’est rien d’autre que l’histoire vraie de Bloody Mary, la plus célèbre des pirates.

Du dépaysement, des voyages, des personnages hauts en couleur, un peu de romance et beaucoup de combats, le tout bien ficelé et saupoudré d’une langue truculente, tous les ingrédients sont là pour passer un très bon moment de lecture.
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Bloody Marie

Résumé



L’humanité s’est répandue dans la galaxie, et ses colonies finirent par être séparées par la distance.

Il y a trois générations, les hommes et les femmes ont recommencé à voyager, donnant naissance à un nouvel espoir : l’Essor. Aujourd’hui, les grandes voies sont à nouveau sillonnées par les navires de commerce qui font la prospérité des armateurs, mais aussi celle de leurs prédateurs : les pirates. Avec succès, la Ligue et la Flotte ont joué de tout leur poids et de la puissance de leurs corsaires pour mettre fin à l’activité des Forbans du Vide, avant de promettre des amnisties.

Désormais, d’anciens pirates traquent leurs confrères. Ces dernières années ont sonné le glas de la piraterie. Mais, au comptoir d’un des plus anciens bars à matelots, un vieux soutier annonce aux habitués le retour de la terrible fille du feu Ravageur de Mondes : Bloody Marie. Menée par une colère jamais retombée depuis que la Ligue, quinze ans auparavant, a piégé son père, la pirate refuse de baisser pavillon.

Tous sabords ouverts, les canons prêts à vomir leurs charges de plasma, Bloody Marie lance le Long John pour un dernier raid… Entre passé et avenir de l’humanité, évolution futuriste et codes anciens de la piraterie, le scénario de Bloody Marie entremêle action, infiltration, combats spatiaux et enquête tout au long d’une intrigue savamment construite, complexe, captivante, pour aboutir à un final inattendu et percutant.

jacques martel écrivain



Jacques Martel, en plein séance de dédicaces



Passionné par l’histoire et ses personnages légendaires, Jacques Martel créé ici un univers qui n’est pas sans rappeler ceux des plus célèbres space opera, d’une part pour son équilibre entre cohérence et réalisme, et d’autre part pour ses aspects grandioses et épiques.



Paru le 22/08/2014 chez Mnémos



Bloody Marie, le roman de Jacques MartelCe livre est excellent. Non seulement il est riche, mais il est aussi bien écrit et surprenant. A mi-chemin entre un épisode de Star Trek, et une bon scénario de jeux de rôles, cette épopée épique vous embarquera à son bord pour vous emmener vers l’infini et au-delà. Et vous ne serez pas déçu-e du voyage ! Déjà vous ne pourrez que vous attacher aux personnages.



Comme d’habitude dans les romans de Jacques Martel, les femmes ont la méga classe. Ce sont des battantes et des guerrières qui se fichent pas mal de se casser un ongle. Des femmes, des vraies, avec une belle paire d’ovaires. Mention spéciale au capitaine Marie-Jeanne, jeune, massive et alcoolique.



Quant au héros de l’histoire, il vous cache un secret des plus étonnants. Sa psychologie est travaillée, et son aventure est parfaitement réaliste. Il vous narre ses péripéties avec un tel suspense que vous aurez du mal à décoller vos yeux de ce livre. La plume est rythmée, efficace, même si le récit traîne un peu en longueur quelquefois. Cependant, c’est le seul reproche à faire à cette histoire géniale.



De plus, l’univers est travaillé à la façon d’un jeux de rôles (d’ailleurs, il y a même un glossaire pour ne pas vous perdre). Le système des personnages fonctionne sur le même principe : un bourrin, un capitaine, un soigneur, un voleur… Pour le meilleur des résultats ! Quant aux nombreuses références geeks et mythiques, vous pouvez vous amuser à les compter, car elles sont nombreuses et bien employées. Contrairement à de nombreux récits SF/Space Opera/Fantasy, Jacques Martel sait les placer.



Vous aussi, vous retomberez en enfance en lisant ce roman.



Bonne lecture et d’ici là,



Longue vie et prospérité
Lien : http://gazette-du-geek.fr/bl..
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Bloody Marie

¨ça c'est du space opéra. Franchement carrément marin comme vocabulaire, ambiance... cette histoire de pirates fait plus penser à l'ile aux trésors qu'à la guerre des étoiles , je trouve. Et pourtant le côté SF est parfaitement bien envisagé, avec des périodes d'expansion, des zones complètes et des périodes oubliées, un peu comme des îles dans l'océan au XVIIIème siècle.

J'ai particulièrement apprécié cette ambiance de franche camaraderie, de fraternité, d'entraide entre les pirates et le personnage du mariner qui est un vrai héro. La nef finale qui arrive comme la grosse cavalerie est aussi du meilleur effet.

Le type de récit, un marin qui raconte l'histoire, donne bien le ton.

Pour les amoureux de grands espaces et d'aventures au rhum.
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Bloody Marie

Du rhum, des batailles, des trésors, des pirates hautes en couleurs plus que digne de l'ile au trésor, des vaisseaux spatiaux et des intrigues.



Voici tout ce que vous trouverez dans Bloody Marie, un excellent livre publié par blackbook maison d'édition de jeux de rôle qui se lance avec sa collection a dé couvert, dans l'édition de roman proche de l'univers du jdr.



Ce qui est sur, c'est que rôliste ou pas, si vous aimez les pirates et la SF vous allez adorer Bloody Marie.



Alors hissez haut vos voiles jusqu'à la librairie la plus proche, faites chauffer vos réacteur et foncez, parole de moussaillon, vous ne le regretterez pas.



Et si cela vous intéresse, une interview de l'auteur est présente sur mon blog : http://j-mad.com/blog/2011/07/22/retour-des-madinterviews-avec-celle-de-jacques-martel-le-papa-de-bloody-marie/
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Bloody Marie

En lisant ce livre j'avais l'impression de revivre les aventures d'Albator. C'est une très bonne transposition d'une histoire de pirates en SF. Les personnages sont authentiques, les aventures sont haletantes. J'ai juste regretté que la chute soit aussi prévisible.

C'est un très bon 1er roman.
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Bloody Marie

Ce livre est excellent. Non seulement il est riche, mais il est aussi bien écrit et surprenant. A mi-chemin entre un épisode de Star Trek, et une bon scénario de jeux de rôles, cette épopée épique vous embarquera à son bord pour vous emmener vers l’infini et au-delà. Et vous ne serez pas déçu-e du voyage ! Déjà vous ne pourrez que vous attacher aux personnages.



Comme d’habitude dans les romans de Jacques Martel, les femmes ont la méga classe. Ce sont des battantes et des guerrières qui se fichent pas mal de se casser un ongle. Des femmes, des vraies, avec une belle paire d’ovaires. Mention spéciale au capitaine Marie-Jeanne, jeune, massive et alcoolique.



Quant au héros de l’histoire, il vous cache un secret des plus étonnants. Sa psychologie est travaillée, et son aventure est parfaitement réaliste. Il vous narre ses péripéties avec un tel suspense que vous aurez du mal à décoller vos yeux de ce livre. La plume est rythmée, efficace, même si le récit traîne un peu en longueur quelquefois. Cependant, c’est le seul reproche à faire à cette histoire géniale.



De plus, l’univers est travaillé à la façon d’un jeux de rôles (d’ailleurs, il y a même un glossaire pour ne pas vous perdre). Le système des personnages fonctionne sur le même principe : un bourrin, un capitaine, un soigneur, un voleur… Pour le meilleur des résultats ! Quant aux nombreuses références geeks et mythiques, vous pouvez vous amuser à les compter, car elles sont nombreuses et bien employées. Contrairement à de nombreux récits SF/Space Opera/Fantasy, Jacques Martel sait les placer.



Vous aussi, vous retomberez en enfance en lisant ce roman.



Bonne lecture et d’ici là,



Longue vie et prospérité


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Bloody Marie

Bloody Marie est un roman qui se savoure, une aventure qui se conte et qui se vit avec de nombreux rebondissements souvent bien inattendus.



La création de l’univers de Jacques Martel est un mélange réussi entre space opera et l’ère de la piraterie du 17ème siècle, période historique qui semble le passionner et qu’il maitrise.



Son inspiration porte également un nom : Mary Read, célèbre femme pirate et compagne de Rackham le Rouge surnommée Bloody Marie dont la soif de liberté qui nourrissait ces personnes sans foi ni loi est parfaitement retransmise par Jacques Martel à travers des personnages qu’il a superbement travaillé.



Ce récit doté d’une plume agréable prend rapidement vie grâce à la présence d’un homme qui narre les nouvelles des lointains horizons ce qui lui attire bien vite l’écoute des clients et du personnel d’un bar d’une station spatiale. [...]
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Bloody Marie

Des pirates en veux-tu en voila !

L'humanité c'est étendue au confins du monde pendant une période appelée l'Expansion, pour ensuite s’effondrer et perdre une bonne partie de sa technologie, les trajets devenant infini entre les différents mondes. Cette période a vu le développement massif de la piraterie, qui en a bien profité, et depuis trois générations l'humanité a timidement recommencé à franchir les limites les abysse du vide dans un nouvel espoir : l'Essor. Mais dans ce monde qui retrouve ses marques, les pirates sont de plus en plus menacés, la Ligue et la Flotte possédant le monopole des grands trajets on trouvé un moyen de mettre tout le système de piraterie à mal en leur proposant l’amnistie en échange de leur participation dans la lutte contre leurs anciens frères.

L'histoire commence avec un vieil homme qui arrive dans un bar à matelots et qui commence à raconter une histoire qu'on lui a contée : le dernier raid de Bloody Marie, la dernière grande capitaine pirate qui résiste a l’hégémonie des grands commerciaux. Il va nous raconter comment Bloody Marie, animée par une colère folle contre la flotte qui a tuée son père, refuse de baisser les bras et profite d'une erreur de celle ci pour se lancer dans son plus gros coup, tout canons prés à tirés !

Ce livre est un livre d'aventure, mélange très réussi entre les pirates du 17ieme siècle (dont on a pas mal de références tout au long du récit) et science fiction. Les rebondissements sont multiples dans cette histoire dense tant chaque personnage a un passé complexe qui se dévoile au fur et a mesure.

Le style et le langage sont très adaptés, avec des personnages vulgaires comme on se l'imagine dans un monde ou la loi du plus fort règne en maître. Bloody Marie elle même est presque caricaturale tant son désir de se faire obéir et sa fixation pour respecter l'esprit de son père est forte. Les personnages secondaire sont bien dépeint et en nombre.

En gros ce livre était exactement tel que je me l'imaginais, le récit d'un vieux briscard d'une opération suicide dont il a été le témoin.

Si je devais retenir un point négatif je dirais que le narrateur ne prête pas a l'identification donc on se sens un peu moins impliqué dans les personnages que dans d'autres livres, mais l'aventure en elle même est suffisamment prenante pour nous tenir du début à la fin même sans ça !
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Bloody Marie

Après avoir colonisé la galaxie l'humanité s'est effondrée, mais maintenant elle se relève et c'est l'Essor, on réouvre les lignes galactiques et c'est le boom économique, une occasion pour les Grandes Familles d'accumuler les profits.

Une occasion aussi pour les pirates de prélever leur dime - mais les mondes se sont ligués pour les éliminer par tous les moyens, amnisties et corsaires la Ligue et la Flotte y mettent le paquet - Bloody Marie voit venir la fin et lance son Long John dans un dernier raid qui pourrait paraitre suicidaire …



Encore un livre obtenu dans le cadre de l'opération AllStars 2022, une occasion de suivre les tribulations d'une bande de pirates, affreux et sanguinaires à souhait, fans de la tradition romantique de la piraterie du XVIIème siècle sur la Terre des origines qu'ils transposent dans l'espace. La sauvagerie de l'héroïne brute de décoffrage est cependant un peu tempérée par un presque chevalier blanc, un personnage qu'on découvrira au fil du livre.



L'auteur n'hésite pas accumuler les massacres inutiles qui passent comme lettres à la poste, les personnages ne sont pas vraiment fouillés, les actions et retournements de situations se suivent avec comme fil rouge les mystérieux "Autres", des aliens qui ont quasi généré une religions, l'auteur ne fait vraiment pas dans la dentelle.



Il est cependant un peu dommage que le style narratif employé, une alternance entre un conteur dans un bouge et un récit à la première personne, ne facilite pas l'implication du lecteur. L'auteur n'hésite pas à ajouter couche sur couche, ne craignant pas les poncifs et les développements de philosophie de comptoir, tout en accumulant les références historiques sur la piraterie maritime et quelques longueurs alourdissent le livre.





La lecture est assez agréable cependant, et ce livre peut fournir un agréable moment de lecture pour peu qu'on ne soit pas trop regardant …





PS : Très occupé ces derniers mois j'avais renoncé à mes commentaires et j'ai accumulé un retard considérable auquel je vais tenter de remédier, mes commentaires ici me servent aussi pour garder en mémoire mes lectures afin de faciliter mes recherches lorsque je prête des livres n'est ce pas …
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Bloody Marie

Livre spécial, critique spéciale.



Premièrement, parce qu'il s'agit de ma 400eme critique sur Babelio, et ça, ça se fête.

Et donc, livre spécial, parce qu'il s'agit d'un cadeau d'un membre de Babelio, Myrtil, que je salue ici chaleureusement et à qui cette critique est dédiée.



Bloody Marie est dans la plus pure tradition du Space Opera, terme à tort péjoratif.

Le Space Opera, était à ses débuts considéré comme un genre mineur (voire minable), qui se caractérisait par la transposition dans l'espace de n'importe quelle aventure.

Dans son (excellente) Histoire de la Science-Fiction, volume 2 (1938-1957), Jacques Sadoul nous conte l'histoire du premier numero de Galaxy en 1950, où l'éditeur Horace Leonard Gold "s'était amusé à écrire une courte scène de western puis sa transposition en "sci-fi" bas de gamme, le cheval devenant astronef, Tombstone transformé en planète Bbllzznaj et le cowboy, son six-coups en main, métamorphosé en spationaute armé d'un pistolet à protons. C'était ce type de science-fiction là qu'on ne trouverait jamais dans Galaxy, précisait-il pour terminer."

Cette mauvaise image "sci-fi" du Space Opera - qui perdure encore parfois actuellement, a fortement marqué le genre et contribué à ce que de nombreux lecteurs lui tourne le dos...

Au moins jusqu'à l'arrivée en 1977, de La Guerre des Etoiles, exemple flagrant de Space Opera.

Bien évidemment, le genre, aujourd'hui, s'est bien développé.

Wikipedia parle d' "aventures épiques ou dramatiques se déroulant dans un contexte géopolitique complexe", ce qui colle plus à la vision que j'en ai, à travers des oeuvres comme Les Guerriers du Silence de Pierre Bordage, ou ce Bloody Marie de Jacques Martel.



Donc nous voila au beau milieu d'une histoire de pirates, de corsaires, dans un contexte tendu de réappropriation de l'Espace.

Lors de l'Expansion, l'humanité a colonisé toute la galaxie, jusqu'à l'Effondrement, qui coupa court aux voyages interplanétaires et isola les essaims humains sur chaque planète, seuls face à leurs propres destinées.

Et nous voilà à l'ère de l'Essor, où les expéditions reprennent timidement, sous les bannières de deux compagnies, la Ligue des Cinq Comptoirs et la Flotte, qui vont voir leurs navires attaqués par des Pirates de l'Espace. Les Sociétés vont donc faire appel à des Corsaires, exactement comme au 18eme siècle.



Si l'on peut y voir une simple transposition d'une histoire de pirates, Jacques Martel injecte une énorme dose de SF avec la mythologie d'une Piraterie Spatiale, la potentialité d'une autre race arpentant le vide, créant tout un univers qui lui est propre, picorant dans toute l'histoire de l'humanité pour donner un visage à ce futur qui semble si proche et si éloigné.



Bref, un énorme coup de coeur.
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Bloody Marie

Décidément, il semblerait que les romans de piraterie soient à l’honneur en ce moment, entre le très bon « Frey » de Chris Wooding et la réédition de « Sur des mers plus » ignorées de Tim Powers, voici que Jacques Martel se met aussi de la partie avec « Bloody Marie ». Une très bonne découverte, alliant piraterie et SF, dans un monde riche et complexe qui a su me faire passer un agréable moment de lecture !



...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.over-b..
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Bloody Marie

Du rhum, des batailles, des trésors, des pirates hautes en couleurs plus que digne de l'ile au trésor, des vaisseaux spatiaux et des intrigues.



Voici tout ce que vous trouverez dans Bloody Marie, un excellent livre publié par blackbook maison d'édition de jeux de rôle qui se lance avec sa collection a dé couvert, dans l'édition de roman proche de l'univers du jdr.



Ce qui est sur, c'est que rôliste ou pas, si vous aimez les pirates et la SF vous allez adorer Bloody Marie.



Alors hissez haut vos voiles jusqu'à la librairie la plus proche, faites chauffer vos réacteur et foncez, parole de moussaillon, vous ne le regretterez pas.



Et si cela vous intéresse, une interview de l'auteur est présente sur mon blog : http://j-mad.com/blog/2011/07/22/retour-des-madinterviews-avec-celle-de-jacques-martel-le-papa-de-bloody-marie/
Lien : http://j-mad.com/blog/2011/0..
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La guerre de l'Hydre

Lançons-nous dans le nouveau livre de Jacques Martel avec La guerre de l’Hydre.



La première ville du monde est assiégée depuis 8 générations par des exilées auxquelles on refuse le retour. Mais la Neuvième Exilée est bien décidée à faire changer les choses et à prendre la ville une bonne fois pour toutes, et tous les moyens sont bons.

Au sein de la ville, nous suivons également un jeune messager, Rhyan, dont le passé a l’air de receler un sombre secret, qui cherche par tous les moyens à quitter la ville pour explorer le vaste monde.

Et beaucoup plus loin dans le sud, l’Hydre, khan des khans des tribus barbares de la Grande Steppe, est bien décidé à trouver la ville pour en prendre possession.



Voici une magnifique lecture qui m’a vraiment fort plû.



Suite voir lien
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..
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La guerre de l'Hydre

Leurs histoires sont touchantes et plutôt bien ficelées, leurs personnalités intéressantes. Mais les promesses suggérées par certaines conversations et réflexions n’aboutissent qu’à de la frustration au vu du peu de réponses aux questions posées.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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La guerre de l'Hydre

L'Hydre est un grand guerrier, le seigneur incontesté des grandes steppes. Il conduit ses armées à l'attaque d'une ville mythique dont ses ancêtres ont été chassés par une femme. Depuis, cette lignée de femmes règne sur la ville qui a été fortifiée. Après plusieurs mois de marche, les hommes de l'Hydre, menés par un sorcier, commencent à douter quand soudain les murailles apparaissent. Mais l'Hydre n'est pas le seul à vouloir conquérir la ville. S'ensuit une bataille entre les assaillants. Les bas-fonds de la ville vont devoir choisir leur camp. Difficile au début de s'y retrouver entre les personnages. Quant à la fin, elle est très décevante.
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La guerre de l'Hydre

En virtuose de la narration, dans la lignée de David Gemmell, Jacques Martel nous offre un roman d'Héroic fantasy flamboyant et subtil dans lequel il tisse les fils machiavéliques d'une intrigue au final percutant. C'est par cette phrase que l'éditeur nous présente le dernier roman de Jacques Martel. C'est donc à un retour aux sources de la Fantasy que nous convie l'auteur avec l'un de ses héros brossé à la manière de Robert E. Howard. C'est ce retour aux sources qui m'a convaincu d'acquérir le livre. En effet, c'est avec l'héroïc-fantasy que j'ai commencé a arpenter en rôliste l'imaginaire avec Dungeons and Dragons.



La guerre de l'Hydre c'est avant tout le siège d'une cité millénaire qui aurait été bâtie par les dieux pour les protéger du déluge. C'est donc dans le fracas des haches, la clameur des guerriers, le sang et le choc des épées que nous allons assister au siège d'Ur Al-Khàlam, car comme le précise la quatrième de couverture : c'est avec le sang que les légendes s'écrivent.



Bien que le synopsis nous invite un déroulement de siège somme tout classique, cet aspect de l'histoire sert de décor à trois intrigues beaucoup plus originales. Le fil narratif construit comme un puzzle repose sur le destin de différents personnage jusqu'au dénouement final, l'auteur nous dessine, en dévoilant touches par touches, un tableau beaucoup plus captivant que le laisse supposer cette histoire.



Le récit suit le parcours de trois personnages très différents et c'est avec leurs regards et leurs motivations personnelles que nous allons suivre cette histoire.

C'est tout d'abord avec la Neuvième Exilée, qui campe hors les murs de la cité à la tête de son armée. Une héroïne, typiquement Héroïc-fantasy féministe, célibataire, conduite par une haine viscérale et motivée par un désir de vengeance. La première protagoniste par son idéal et le tableau peint par l'auteur n'est pas sans nous rappeler Xéna la Guerrière ou Sonia la Rouge. Ge Ussu, l’Assoiffée, revendique par le droit du sang la souveraineté de la cité. C'est sur les routes que nous découvrons le deuxième protagoniste Mahesha le khans des khans, un guerrier massif, une force de la nature que n'aurait pas dédaigné pour héros Robert E. Howard -un rappel de Conan le Cimmérien- avec un esprit de conquête qui surgit, à la manière de Gengis Khan, dans notre imaginaire, pour s'emparer de la cité aux mille richesses. Mahesha surnommé l'Hydre, un véritable dieu de la guerre qui ravage tout sur son passage nous ramenant à notre monde médiéval et à la grande invasion barbare avec Attila à la tête des Huns. Rhyàan, qui survit intra-muros derrière les murs de la citadelle, va nous permettre de découvrir sous un angle différent la cité où les plus pauvres tentent de subsister. Trois destins qui vont s'entrecroiser sur fond de combats et aux cris de râle des mourants. Trois personnages aux psychologies marquées, qui prennent réellement vie sous nos yeux.







Les scènes de bataille sont violentes et sauvages, et en cela nous rappelle le regretté David Gemmell notamment dans le livre Légende qui traite également du sujet d'une forteresse assiégée.



Tout en nous emmenant dans un univers de fantasy classique, l'auteur se démarque par un certain réalisme empreint d'onirisme qui contribue en France au succès de ses romans au caractère quasi-cinématographique qui permet aux lecteurs de s'intégrer dans le récit et, c'est cette qualité qui m'ont fait apprécier cet opus.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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La guerre de l'Hydre

La guerre de l'Hydre est un roman qui nous relate le siège d'une cité antédiluvienne dont les origines remontent aux sources de l'humanité.

Le récit suit le parcours de trois personnages très différents qui vivront les événements avec un regard et des motivations très personnelles.

Tout d'abord il y a la neuvième exilée, qui à la tête d'une Grande armée entame le siège d'Ur Al-Khàlam.

Cette dernière est bien décidée à réussir là où ses aïeux avaient échoué auparavant L’assoiffée revendique la souveraineté de la cité par son héritage de sang alors que ses illustres ancêtres en avaient été injustement bannis.



Mahesha le Khan des khans des Grandes steppes, marche à la tête d'une véritable force d'invasion afin de se rendre mettre de ce qu'il considère comme la pièce manquante pour sublimer Sa Grandeur, la plus ancienne et la plus prestigieuse cité de la création.



Et puis il y a le jeune Rhyàan (Kàss) à la double identité, qui vit ou plutôt survit derrière les murs de la citadelle et ne rêve que d'une seule chose, profiter des débordements à venir pour soustraire la jeune Khàlyn de l'emprise du maitre de la fosse, et s’échapper en sa compagnie vers des horizons qui l’éloigneront de l'enfer que recèlent les bas fonds d'Ur Al-Khàlam.



À ces trois personnages principaux l'on peut greffer autant de personnages secondaires ayant reçu un traitement certes moins important, mais revêtant des rôles tout aussi clefs dans le récit.

Ur Ahlyatte, prince des piètre, le Vieu, le seigneur sorcier de la fosse conspire secrètement contre le roi Sàdyatte Ud afin de le renverser.

À la tête des nombreux mécréants de la fosse (secteur malfamé de la ville où grouillent parias, mendiants, voleurs et assassins); il désire plus que tout retrouver son ancien rang et pour réinstaurer la dévotion au culte de Mos dont il est le premier serviteur .



Hardi visiteur, conseiller de Mahesha, homme aux motivations aussi obscur que son passé. C'est lui qui insufflera les germes de l'ambition à Mahesha afin de l'inciter à se rendre maitre d'une cité légendaire se situant aux confins du monde connus.



La guerre de l'hydre est roman remarquablement bien écrit et extrêmement précis, Jacques Martel y a accompli un travail titanesque afin de concevoir un monde original et cohérent.

Bien que la trame principale nous invite à suivre le déroulement d'un siège assez classique, cet aspect-là de l'histoire n'est que le fond sonore à trois intrigues beaucoup plus originales . Le fil narratif se concentre sur le destin des différents personnages et au final le récit nous apparaît tel un puzzle complexe dont l'auteur nous dévoile progressivement les pièces afin de nous amener à découvrir un tableau bien plus séduisant qu'il n'y paraît.

Les scènes de bataille sont violentes et sauvages, et en cela nous rappelle David Gemmell notamment dans le livre légende qui traite également du sujet d'une forteresse assiégée.



Mahesha, l'hydre, le seigneur des larmes est une force de la nature, un véritable Dieu de la guerre que rien n'ébranle sur le champ de bataille.

Telle une vague déferlante, sa furie sanguinaire ravage tout sur son passage et s'exprime notamment par des hurlements de rage, véritables ondes de choc qui ébranlent le moral de ses ennemies et provoque la confusion dans leurs rangs.

Si l'intrigue avait été encore plus centrée sur ce personnage, nul doute qu'on aurait pu trouver en Jacques Martel le successeur probable de David Gemmell tant sur bien des aspects l'Hydre semble sortir d'un roman de ce dernier.



Pour autant le rythme du roman et le soin apporté au développement du contexte avec ce souci du détail "presque trop poussé par moments", donnent à la guerre de l'Hydre l'aura d'une belle préquelle à un grand cycle de fantasy.

Toutefois les partis pris de l'auteur de forcer la plume sur les aspects descriptifs, historiques, contemplatifs de cet univers, ainsi que de traiter de manière poussée la psychologie, les origines et l'introspection de ses personnages, ralentissent parfois le rythme du roman sans trop de conséquences en revanche sur le plaisir de la lecture.

La guerre de l'hydre est un excellent roman à découvrir après la lecture du sacrifice du guerrier (tome I et II) et ce bien que les évènements qui y sont relatés se déroulent avant.

Finalement la seule vraie faiblesse du roman réside dans l'absence d'un véritable personnage principal qui aurait pu nous amener à nous impliquer un peu plus émotionnellement.

J'ai parfois ressenti lors de la lecture une certaine indifférence aux sorts de certains protagonistes, d'un autre côté le parti pris de scinder le schéma narratif selon trois points de vue différents offrent une profondeur à l'intrigue intéressante et assez peu commune.



Au final, la guerre de l'hydre est un bon Livre de fantasy à découvrir en complément du sacrifice du guerrier dans un cycle qui adopte sur bien des aspects une forme semblable au cycle Drenai, avec toutefois une plus gros travail de recherche de l'auteur sur le background que David Gemmell.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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La guerre de l'Hydre

La guerre de l’hydre est un livre fantasy de qualité, servi par une belle écriture, qui nous raconte l’histoire d’une ville très convoitée dont on suit le siège à la fois de l’intérieur à travers les yeux d’un jeune messager, Rhyan, qui nous décrit les conditions de vie qui ont cours dans la cité, mais aussi de l’extérieur là où la descendante d’une souveraine exilée tente de reprendre son trône en défiant les dieux. S’ajoute aux points de vue de ces protagonistes, celui qui nous entraîne au sein d’un peuple barbare dirigé par l’hydre, le khan des khans, un guerrier impitoyable dont on ne cesse de nous vanter les exploits.



Malgré l’ingéniosité de la construction qui, dans un premier temps, esquisse les enjeux présents, grâce à des chapitres courts, qui s’allongent au fil des pages pour nous révéler le passé des principaux intervenants, j’ai eu du mal à m’immerger dans cet univers car je ne me suis pas attachée aux personnages, je me suis contentée d’écouter leur histoire sans vraiment la vivre à leurs côtés. Cette distanciation avec le récit, qui a parfois rendu ma lecture pénible, est restée tout du long, et ce malgré la présence d’éléments qui ne manquaient pas d’intérêt.



Les légendes, notamment celles ayant trait aux ascendances divines de l’hydre et aux tentatives infructueuses des précédentes exilées pour reprendre leur couronne, sont savamment évoquées que ce soit dans des dialogues bien ficelés ou dans l’esprit de Rhyan qui aspire à écrire son propre destin en dehors des murs d’Ur Al-Khálam. J’ai apprécié qu’on nous en dévoile plus sur les personnages en milieu de livre, ce qui a permis de les crédibiliser dans leurs quêtes respectives. Les combats sont assez intéressants du fait du mouvement de caméra, néanmoins, je déplore que l’on soit resté dans l’expectative pendant un long moment lorsqu’on se focalise sur l’hydre. Le dénouement est peut-être un poil rapide, mais j’ai bien aimé le clin d’œil de fin concernant « la main du Destin ».



À défaut de m’y attacher, je dois reconnaître que Malesha le favorable, l’hydre, était un personnage plutôt intéressant, colérique mais pas idiot, et capable de clémence. En cela, il m’a changé des guerriers tout en muscles de l’heroic fantasy pure. Phénomène assez étrange, j’ai finalement trouvé plus de matière humaine dans les rôles secondaires, je pense notamment à Targoutaï un étranger au passé obscur vivant à Ur Al-Khálam, à Surdikhan Triste Donneur, le bras droit de la neuvième exilée, loyal et sage, et aussi au Hardi Visiteur, cet homme aux multiples visages qui conserve une part de mystère appréciable.



Si vous lisez ce livre, sachez que c’est surtout le background de cet univers qui est mis en avant, les personnages constituant autant de témoins impliqués, ou en retrait, qui apportent chacun leur version des faits. Ce roman plaira à n’en pas douter aux adeptes de la fantasy qui sauront apprécier l’originalité de ce focus sur une ville où les destins se croisent.
Lien : http://www.place-to-be.fr/in..
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