Jacques Martin

L'album intitulé Veni Vidi Vici suit Le serment des gladiateurs, sans pour autant proposer de lien direct. Cet album s'adressera davantage aux anciens lecteurs plus à l'aise avec les albums historiques.



La quatrième de couverture annonce que l'album va tenter de donner du sens à la fameuse citation que l'on attribue à Jules César. Et de fait, il en sera bien question... en conclusion.



Le scénario sera ici assez classique avec la participation d'un méchant bien connu des lecteurs. Comme annoncé il va être question de conflit, de politique et de religion.



De manière générale, l'on peut se dire que l'album est sympathique, nous permettant de passer un agréable moment, même si celui-ci se révélera assez court. Nous sommes loin de l'approche des anciens ouvrages. le texte ne tiendra pas une si grand place. D'ailleurs le dynamisme sera au rendez-vous.



Même si cette approche reste plus que suggérée (il faudra noter l'apparition de deux servantes dénudées et d'une alliée à la poitrine qui semble n'avoir de cesse que de sortir d'une tunique), certains dessins semblent être là pour faire plaisir aux adultes. Le trait, notamment pour ce qui concerne les personnages sera d'ailleurs assez carré, rompant avec l'approche classique.



Sans être le meilleur album, Veni Vidi Vici reste donc un album à découvrir qui n'en demeure pas moins dispensable.

Mon premier Alix Senator. Une belle découverte, avec des belles planches et des endroits tout à fait merveilleux, qui font penser aux endroits légendaires des films Indiana Jones ou du dessin animé Les mystérieuses cités d'or. Pour les intrigues historiques, il faut lire consciencieusement, ce que je ne suis pas sûr d'avoir fait.

En tous cas, de quoi faire aimer aux plus jeunes la lecture... des BD !

Je n𠆚vais jamais lu de Lefranc , je commence donc par le premier: scénario et dessin de Jacques Martin !

On est dans un univers entre tintin et Blake et Mortimer . Le dessin est de la même école , très réussi .

L’histoire est pleine de rebondissements, de rythme , j�ore le petit coté désuet « années 50 ».

Lefranc est moins intéressant qu’un tintin ou que le couple Blake et Mortimer , mais le reporter tient, tout de même , la route , je pense avoir envie d𠆞n lire d𠆚utres.

Pour ce quinzième tome de la longue série BD Alix, Jacques Martin ne suit pas le développement chronologique de ses personnages. Il revient quasiment à la période juste après Alix l’intrépide et fait du duo Alix – Enak de simples esclaves vendus au marché à Athènes. Un noble romain les achète. Dans le cadre d’une mission secrète, il veut les introduire dans le Protonéion (la fabrique de vases), où semble se tramer quelque chose contre Rome depuis la mort du maître des lieux. Son intendant a pris la suite des affaires, du fait la jeunesse du fils du défunt. Que cache t-il ? Alix et Enak deviennent donc des apprentis potiers, ce qui va leur permettre d’être bien placés pour découvrir un vaste complot.



Ce tome est un peu meilleur que le précédent (Les proies du volcan). Jacques Martin joue une nouvelle fois avec les découvertes de la science, une thématique récurrente, et l’habituel complot contre Rome. Ses héros sont bien passifs au début (ils ne se rebellent pas trop, et ne revendiquent pas tellement leur statut de citoyen romain), puis ils deviennent très entreprenants et promptes à ce jeter dans la gueule du loup. Les quelques vues d'Athènes sont agréables. Le final à base de trahisons familiales est franchement lourd.

Tout d'abord, un grand merci à l'équipe de Babelio et aux éditions Casterman pour m'avoir permis de découvrir cet album dans le cadre de la dernière opération Masse critique.

Etant une fan d'Alix, j'avais forcément envie de découvrir ses origines, et j'ai trouvé que le pari était plutôt réussi.



L'histoire commence quand Alix, à 7 ans et déjà intrépide, est confié à son oncle pour parfaire son éducation comme tout enfant de chef gaulois. On le retrouve quelques années plus tard accompagné de son cousin Vanic lors de négociations entre les Romains et les Eduens au sujet de l'invasion des Helvètes. Il a 10 ans et déjà beaucoup de courage et une âme de diplomate, mais parviendra-t-il à sauver son père Astorix du piège tendu par son second?



J'ai trouvé que cet album était fidèle à l'esprit de Jacques Martin, avec son histoire bien ficelée et son côté pédagogique fidèle à la vérité historique.

Mais j'ai surtout apprécié les dessins de Laurent Libessart, qui ont un graphisme moderne, au goût du jour, mais qui cadre quand même bien avec la représentation qu'on pourrait se faire d'Alix enfant.



Je précise également que mon fils de 11 ans, qui ne connaissait pas la série d'origine, a tout de suite été attiré par le graphisme et la couverture de l'album, et a beaucoup apprécié l'histoire.

Nous avons donc tous les deux envie de lire la suite, et en attendant je vais relire la série des Alix "d'époque (...)" et essayer de lui faire découvrir !

L'idée de base est fantastique : présenter les grands événements historiques sous la forme de bandes dessinées soit avec beaucoup de visuel.



La qualité de l'information est aussi de première qualité.



Par contre la présentation est catastrophique. 26 des 58 pages ne présentent que des images avec très peu d'informations. Par exemple les pages 6 et 7 nous présentent Rommel dans le désert avec quelques soldats et du matériel militaire.



En contrepartie, sur les pages 50 et 51 on nous présente 16 armes nouvelles sur 2 pages, textes et images dont certaines sont minuscules. Les pages sur La libération des camps de concentration p 28 et 30 ont presque seulement du texte. Sur une dizaine de pages, l'encadré du texte en surimpression sur 2 zones de couleur différente fait en sorte qu'une partie du texte n'est pas lisible comme sur les pages 6, 8, 18, 24, 25



J'aurais aimé que l'ensemble du livre ressemble à la bataille de Koursk. J'aurais même réduit un peu les images pour augmenter la taille du texte.



Ce qui aurait pu être une bande dessinée très agréable à lire a nécessité un effort inutile pour profiter d'un ensemble très intéressant.



Qualité : 4 1/2

Présentation : 2

Alix et son fidèle compagnon Enak vont se retrouver à Carthage.

A coté des ruines de l'ancienne cité, se reconstruit une nouvelle par les romains.

Une mystérieuse lueur apparait la nuit dans les ruines et bien entendu Alix va se lancer à l'aventure...

Je n'ai pas trop accroché à cet album. Le scénario ressemble beaucoup aux tomes précédents : les deux jeunes gens attirés dans un lieu sous un faux prétexte, des anciens personnages que l'on croyait morts ou disparus qui réapparaissent, encore un complot contre les romains....

Je saluerai cependant le talent de dessinateur de Jacques Martin, qui continue à restituer de très belle manière l'architecture de cette époque.

Auguste veut rassembler à Rome les livres Sybillins de Delphes. Pour cela il avait envoyé un homme qui n'en est jamais revenu. Alors c'est Alix et ses deux fils qui vont aller enquêter pour retrouver ses précieux rouleaux. Tout semble accuser Spartes, mais la réalité est bien plus trouble.



La série Alix Senator est de grande qualité, que j'affectionne particulièrement. Bien sur il y a un petit coté sentimental de retrouver notre héros qui a pris quelques rides, quelques cheveux blancs, qui a perdu sa naïveté et qui a gagné le droit d'élever seul deux jeunes garçons.

Si Titus est le fils parfait, marchant dans les pas de son père, Kephren est plus rebelle. Il reste malgré tout attachant et l'on se demande où sa révolte contre l'autorité va le mener. Son père biologique, Enak, réapparu au tome précédent, a aussitôt redisparu laissant à Alix la lourde charge de s'occuper de son rejeton comme au moment de sa naissance... Mouais... mais les auteurs ne vont certainement pas laisser Enak dans la nature trop longtemps. Ça serait dommage. On en attend un peu plus.

Sur le voile de mystère qui entoure Titus et sa mère nous n'avons toujours pas beaucoup d'éléments. Et on a hâte d'en découvrir d'avantage...

En tout cas ce tome nous offre de nouveau des complots, des mystères et quelques batailles. Et le tout sur un fond historique qui semble quand même relativement bien documenté.



J'aime beaucoup les dessin de Thierry Demarez. J'ai apprécié ce qu'il avait fait de notre Alix et je continue à admirer son travail.

Une revisite d'Alix franchement réussite qui mérite de vivre longtemps!

Grâce à Babelio, je retrouve les livres qui ont enchanté ma jeunesse et, en particulier, les grands classiques de la BD comme La Marque Jaune d'E.P. Jacobs, et la Griffe Noire de Jacques Martin.

Car ce titre ne correspond pas seulement à l'enseigne d'une librairie médiatisée de Saint-Maur ....C'est, pour moi, l'un des points d'ancrage de ma jeunesse lointaine, si tant est qu'on a la petite madeleine de Proust qu'on peut...

Surtout, une clé pour comprendre ma passion pour l'histoire de l'Antiquité bien plus efficace que les cours d'histoire dispensés en sixième sur l'Empire romain !

Alix, le blond et lisse héros gaulois adopté par un patricien, aux prises avec un tueur masqué qui lacère ses victimes. Tout ici est tangiblement vrai. On palpite, on tremble dans le noir. Un excellent thriller pour jeunes et moins jeunes, un grand claissique incontournable.

Et, ce qui me surprend, pas encore de critique au jour d'aujourd'hui, sur Babelio. Je me devais d'y remédier .....

La couverture promettait une aventure extraterrestre et je n'ai pas été déçue. Notre journaliste d'investigation assiste à un séminaire un peu "spécial", au côté de son acolyte Borg avec qui il va partager une expérience assez originale. J'ai bien aimé la tournure de l'intrigue et la vision du monde d'après.

Alexandre Le Grand est mort comme un chien, sa dépouille laissée ainsi sur le lit, les honneurs dû à son rang ne lui étant même pas administré. Ses possessions, dont son sceau, ont disparu et César, qui s’apprête à franchir le Rubicon (et non à affranchir le rubicond), mandate Alix pour retrouver le trésor d’Alexandre, dont cette précieuse relique.



Sa mission, qu’il ne peut refuser, va l’entraîner en Orient, avec pour guide un prisonnier, Asham, qui était en possession de pierres précieuses. Ce dernier refuse de les guider jusqu'en Bactriane, mais Alix, bonne crème et respectueux des autres, va réussir à s’en faire un ami et à l’aider à affronter un tyran sanguinaire du bled, qui a enlevé sa sœur.



La série Alix, je l’ai apprécié lorsque j’étais plus jeune, je possédais (et possède encore) 19 tomes, dans l’ordre, et je les relisais avec plaisir.



Ce qui me plaisait, c’était le côté historique, les dessins en ligne claire et les personnages d’Alix et de Enak. Puis, avec l’âge, je me suis détournée de la série, trouvant le personnage d’Alix un peu trop lisse.



Comme avec les aventures de Marc Dacier, c’était dimanche, après un repas en famille, la chaleur, l’impossibilité d’aller promener le chien sous peine de fondre avec la pauvre bête poilue, donc, j’ai pioché dans les Alix, puisqu’ils se trouvaient à portée de ma main.



Une fois de plus, Alix est l’homme de la situation, il n’a pas peur d’aller affronter le despote qui terrorise et assassine tout le monde, arrive à ressortir du trou où il est tombé, trouve ce qu’il devait trouver et réussi aussi à sauver les gens du village... Bref, Superman en serait vert de jalousie !



Un peu trop de manichéisme dans cet album, compensé par de l’action et des aventures folles.



Pas le meilleur tome...

Après avoir lu la série d’Alix Senator, je voulais découvrir les origines d’Alix avec la série originelle.

Évidemment, la BD a bien vieilli et le style d’écriture est bien d’époque. Tout comme la jeunesse de Blueberry, les textes sont très descriptifs et c’est parfois assez lourd à lire et cela donne un rythme haché au récit.

Pour un premier tome cela n’est pas si mal et donne tout de même envie de connaître la suite des aventures du jeune héros.

Alix et Enak sont vendus comme esclaves à un citoyen romain qui souhaite enquêter discrètement à Athènes. Celui-ci les envoie comme apprentis potiers pour qu'ils puissent en apprendre plus sur les manigances d'un certains Herkyon.

Un tome sympathique à lire, qui a désormais ce petit coté rétro de l'époque Jacques Martin. Ce n'est pas le meilleur tome cependant, avec pas mal de détails pas vraiment convaincants ou mal exploité. L'histoire des savants enfermés est quand même tiré par les cheveux.

Mon Alix préféré!

L' épisode des loups, est l'un des plus beau contés en bande dessinée.

L' entame de l'histoire, à Rome, est superbe.

Ce fut le premier Alix sorti directement chez Casterman (les précédents le furent au Lombard)

Jacques Martin est alors dans l'apogée de son graphisme.

Au début de cet épisode, Alix se retrouve échoué sur une plage déserte. Tres vite, il va découvrir que lui et les passagers du bateau où ils se trouvaient ont été victimes de naufrageurs.

Partant à la recherche de ses compagnons et surtout de Enak, il va les retrouver captifs dans une ville gouvernée par des grecs.

Ces derniers, vivants en retrait du monde, ont pour objectif de mener la guerre aux romains pour retrouver leur gloire d'antan. Ils sont gouvernés par la reine Adrea .

On retrouve les caractéristiques propres aux aventures d'Alix : le jeune romain pétri de toutes les qualités possibles avec son faire-valoir en la personne du jeune Enak, cela se laisse lire surtout que les dessins de Martin sont fort sympathiques.

Commencée avec le siège d'Alésia qui verra la défaite de Vercingétorix face à l'armée de Jules César, cette deuxième aventure d'Alix va nous emmener en Égypte.Il est chargé d’enquêter sur les agissements d'un certain" Sphinx d'or".

Cette enquête colorée a comme particularité d’être aussi le lieu de la rencontre entre Alix et le jeune Enak qui va ensuite continuer à l'accompagner dans bien des aventures.

Jules César a décidé d'envahir la Britannia. Pour cela il demande à Alix et à son ami Enak de l'accompagner. Notre jeune romain se lie vite d'amitié avec un prince celte qui espère l'aide de César pour reconquérir son village.

Un scénario qui encore une fois n'est pas à la hauteur des premiers Alix de J.Martin. Des discours souvent un peu niais, un traitre que l'on devine dès son apparition, une résolution un peu trop facile. Le tout manque cruellement de profondeur.

Le dessin est très classique, respectant un code auquel nous n'avons rien à redire. Il faut garder l'âme des Alix voulut par J.Martin. Ils sont somme toute plutot agréable malgré quelques erreurs de proportion tête/corps.

Nous retrouvons notre héros faisant route vers la Grèce. Avec son équipage, ils vont subir des naufrageurs et se retrouver esclave de Grecs rebelles refusant la colonisation des Romains. J'ai beaucoup aimé cet épisode, avec une intrigue intéressante, de l'aventure, la recette idéale d'un bon moment de lecture.

C'est une bonne aventure que mêle histoire (bonne explication du triumvirat et de l'épisode de Brennus) et la fiction avec cette alliance entre gaulois et germains plus qu'improbable historiquement parlant, mais qui conserve une vraisemblance dans la bande dessinée. Le tout est bien mené et l'utilisation de l'épée de Brennus : figure que l'on ne doit qu'à l'imaginations de l'auteur est intelligente

Peut-être vous souvenez-vous du premier tome de J. Martin, Alix l'intrépide, où le jeune gaulois est alors esclave dans la ville de Khorsabad que les romains viennent de dévaster. C'est là que débute son histoire et c'est la bas qu'Alix revient. Éprouvé par de nombreux deuils, il sent le besoin de revenir à ses racines. La gaule d'abord, dans le tome précédent, puis Khorsabad dans celui-ci.

Mais quand Alix est là, les ennuis ne sont pas loin. Et à Ninive certains verraient d'un bon œil de rallumer la guerre entre Rome et l'Assyrie.

Un tome plaisant, riche en action et qui fait lien avec la série mère.

Le décor historique est particulièrement soigné. Le palais en ruine de Khorsabad sous la neige me semble documenté.