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3.66/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 27/06/1944
Mort(e) à : Paris , le 21/11/2017
Biographie :

Jacques Portes était professeur d'histoire de l'Amérique du Nord à l'Université de Paris 8 Vincennes-Saint Denis.
Né en 1944, il a fait ses études à l'Université de Paris ; il est agrégé d'histoire (1966), docteur de 3e Cycle (1974) de l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, et docteur d'État (1987). Il était membre actif des associations professionnelles de sa spécialité en France, aux États-Unis et au Québec.
Ses travaux de recherches portaient essentiellement sur les relations entre la France et le Québec, sur la guerre du Vietnam et ses suites, ainsi que sur la culture de masse et la vie politique américaines. Il a ainsi publié Cinéma et histoire aux États-Unis, Paris, La Documentation photographique n° 8028, 2002. Il s'intéressait également aux États-Unis d'aujourd'hui dans États-Unis aujourd'hui : les maîtres du monde ?, Paris, Petite Encyclopédie Larousse, 2003, comme à un sujet typiquement américain, au carrefour de l'Ouest et de la culture de masse, avec Buffalo Bill, Paris, Fayard, 2002. Après de nombreuses années d'enseignement, il a pris du recul dans États-Unis: une histoire à deux visages. Une tension créatrice américaine, Bruxelles, "Questions à l'histoire", Complexe, 2003.
Il est décédé en 2017.
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Source : http://www.ehess.fr/cena/
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Jacques Portes - La véritable histoire de l'Ouest américain


Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, en se préparant à aller explorer les environs à cheval et en nettoyant son pistolet qu'il croyait déchargé, Marion tire par accident une balle qui se loge dans la joue de son ami. Le docteur Flick, seul médecin de la ville, propose de pratiquer la délicate extraction un matin : il se sait sous l'influence de l'alcool après deux heures de l'après-midi. Quinze jours après l'accident, il étend son patient sur la table de billard du saloon. Comme il ne dispose pas de chloroforme, il demande aux témoins de maintenir le blessé pendant qu'il opère, le jus de sa chique coulant continuellement sur la plaie. Une fois achevée avec brio sa besogne, il assurera que le tabac et le scotch sont "les meilleurs antiseptiques au monde".
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Raymond Auzias-Turenne et Adolphe Marion ne sont pas seuls à la tête du ranch : ils ont recruté une vingtaine d'hommes pour assurer les travaux courants, convoyer et dresser les bêtes, assurer les approvisionnements. Ces cow-boys sont pour la plupart de jeunes hommes venus de tous les coins du monde : un cuisinier allemand, des cavaliers venus d'Italie et de France, certains pour fuir une famille trop pesante, d'autres poursuivis par des créanciers, ou des Américains, comme Bill, fils d'un pasteur de Chicago. Ils sont dévoués à leur patron qui se comporte comme un seigneur féodal, assurant la justice sommaire de l'époque – il peut punir de mort un voleur de chevaux ou retenir son salaire à un homme qui n'aurait pas rempli sa tâche.
Si une bête se perd, un homme est envoyé à sa recherche avec trois chevaux et quelques provisions. La quête peut prendre deux mois, sans qu'on ait aucun moyen de savoir ce qu'il est advenu de ce cavalier : tué, accidenté, égaré dans une ville et ses lieux de plaisir ? Un beau jour il revient, l'animal attaché à sa monture, et personne ne s'étonne de rien.
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Dans d'autres pays, il a suffi que les dictateurs locaux assurent de leurs convictions anticommunistes pour recevoir un brevet de démocratie et que leurs actions répressives soient jugées conforme aux Droits de l'homme. Les exemples sont nombreux et variés, depuis le dictateur Batista à Cuba jusqu'à ses comparses du Guatemala, du Honduras ou de Saint-Domingue.
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Dans les années 1930, la Californie ne semble pas touchée par la crise, avec des industries modernes et une importante main-d’œuvre ; Cette image, à nuancer, explique que ces migrants soient venus en masse attirés par ce mirage ; c’est en particulier le cas de ces fermiers ruinés venus du Kansas et de l’Oklahoma, qui tous leurs biens sur leur gimbarde, se mettent en route vers le pays rêvé. Le livre « Les raisins de la colère » de John Steinbeck (1939) donne une saisissante représentation de cet exode de la misère. La réalité est très dure pour ces 350 000 migrants à leur arrivée. Il ne trouve guère que des emplois mal payés dans les plantations ou conserveries sans autres logement que des tentes ou des baraques. Beaucoup se sont heurté à des miliciens armés qui attendaient sur les routes d’accès et près des voies ferrées pour en interdire l’accès.
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La découverte majeure de James Marshall (1810-1885) a lieu le 24 janvier 1848 sur la rivière American, où un ouvrier construisait une scierie pour son patron, Johan Sutter (1803-1880), venu de Suisse. Cette fois, le filon situé à une soixantaine de km au sud-est de la ville de Sacramento est considérable, puisqu’il s’étend sur plus de 250 km. La grande masse des orpailleurs tout le long de 1849 était de tous les coins de la terre, ceux que les américains appelle les « forty niners », « les gars de 49 ». Dans cette seule année 80 000 personnes sont arrivées à San Francisco, la moitié des américains, les autres de pays d’Europe et de Chine. Arrive également quelques centaines d’esclaves noirs venu trouver la liberté en Californie.
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Les colons qui décident de partir vers l’Ouest n’ont pas l’équipement nécessaire. Ils doivent se rendre dans une des villes de départ comme Saint Louis où ils pourront acquérir le chariot, les outils pour le défrichage, les armes pour la chasse et les provisions de bouche indispensable. Le voyage dure de huit à dix semaines. Des magasins généraux leurs proposent tout, aussi bien des vêtements que des clous et des scies. C’et en parlant avec les vendeurs que la famille trouvera le guide indispensable pour une telle équipée ; un homme qui connaisse les pistes et les indiens ; il est souvent vêtu d’un pantalon et d’une veste de cuir à franges
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La pénétration dans l’Ouest de s’est pas faite facilement, contrairement à la légende de la Conquête qu’on disait due à une mission providentielle. Les hommes et les femmes de provenance diverses (…) ont eu besoin de moyens de transport d et aussi de capacité de communication. Des outils leurs ont été également indispensables. Une fois arrivé sur les terres qu’ils ont choisies ou obtenues, ils ont dû affronter des conditions climatiques souvent très rudes et de considérables obstacles à une installation durable et profitable.
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Les bateaux ont été indispensables à la conquête de l’Ouest, aussi massive et continentale qu’apparaisse cette région. Ce sont d’abord les canoës indiens qui ont parcouru rivières et torrents. (…) En revanche, ces belles embarcations ne convenaient pas aux colons, ces derniers arrivant avec des pelles, des pioches, des haches et des tonnelets de provisions, qui n’auraient pu y trouver place. C’est pourquoi, ce sont les grosses barges à faible tirant d’eau remontant le Mississippi et le Missouri qui ont joué ce rôle.
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L’Ouest attire de nombreuses personnes par la promesses de terres abondantes, fertiles et bon marché ; d’ailleurs de nombreux prospectus et affiches vente la richesse des récoltes en Oregon ou dans le Nebraska (…) Parmi les apprentis colons, tous ne veulent pas acquérir une concession par l’homestead, certains à peu près 10%, n’ont pas de mise de fonds nécessaire et choisissent alors de louer leur force de travail à un propriétaire déjà installé et de devenir ouvrier agricole pour quelques années.
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Les Indiens ne sont pas seulement des vaincus ,ils se battent pour leur vie: en ,fait ,ils ont tué à peu près autant de soldats américains que ces derniers ont tué des leurs.
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