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Au programme :
À J-8 de l'arrivée de la flamme olympique à Marseille et alors que le sport est la grande cause nationale 2024, retour sur la place du sport dans la vie de nos invités : avec notamment Michel Cymes et le champion du monde, Bixente Lizarazu qui nous a confié combien le sport avait changé sa vie.
Mais aussi, Kad Merad, Jacques Weber, Francis Perrin, Pierre Arditi, Nicole Garcia ou encore Stéphane Guillon et Jean-Pierre Darroussin, nous ont parlé du plaisir de partager une scène de théâtre.
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Macron est grand escroc, un mensonge permanent.
Pour qu’un livre ne s’effondre pas sur son étagère, il faut le caler avec d’autres livres, en ôter régulièrement la poussière, et le feuilleter quelquefois pour qu’il vive.
Les anciens recommandaient que les belles reliures soient emmaillotées dans des molletons, enfermées dans une armoire de chêne. À l’abri de la lumière, le livre, tel un moine tibétain, s’éloignait de son enveloppe charnelle. Reliures, gravures et calligraphies conféraient à la lecture un caractère sacré. On passait la soutane, aurait dit Gustave.
Le livre de poche quittait le sanctuaire pour aller chez les gens, et les étagères se garnissaient. On lit souvent en attendant un train, un amour, un dentiste. On lit, on attend, la nuit ou le matin ; une promesse de bonheur est derrière la page tournée. Certains reculent la fin, d’autres s’y précipitent.
Le livre est fermé, ma compagne nue dort à mes côtés, le chat est regroupé au coin du lit, la ville derrière la fenêtre scintille et éclaire le ciel, la tour Eiffel est éteinte. La peur me prend, me surprend. Avant l’aube, madame Arnoux est partie en carrosse, on a remis la Légion d’honneur au pharmacien des Bovary, Emma est morte empoisonnée au chapitre précédent.
Ici, ça sent le passe-droit d’ambassade ! Von Steinberg faisait tous ses films en studio, et la Chine n’a jamais été aussi poétique et belle. Ouiiiiiiii, je suis pochardé, bourré, gorgé, pompette ! J’ai ramassé une pistache et pris une casquette ! Et alors ? La trouille me prend tout. De ma paire de couilles à mon cœur. Il ne faut pas jouer avec le feu, comme on dit aux enfants. »
Quel con !… Voilà ce que je voulais dire. Mais non. Je me tais, laissant les mots me mordiller les boyaux.
Un mot, c'est un trait, une longueur sans épaisseur,entre le souvenir et la vérité
C'est dans un bistrot que j'ai rencontré Jeanne, ça sentait le café et la cigarette. Au coin de ma rue, on ne fume plus, mais le parfum des fées est indélébile, ses volutes y glissent "des bagues à chaque doigt, des tas de bracelets autour des poignets", Jules et Jim fument en terrasse.
L’alcool fut longtemps la gourde et le désert. Il créait un monde et me permettait d’y survivre. Tout, même le drame, avait l’éclat du neuf. Tout était rare et, chaque instant, espoir ou désespoir.
En 1969, quoi qu'on vive, c'était toujours l'après-1968.
J’étais le turbulent, le cancre, le bébête grossier et gourmand, mais surtout celui qui savait, qui sentait maladroitement que l’argent avait l’odeur des dessous chic et de la vieille pisse.
Un rade, c’est pas ça, c’est pas un distributeur automatique. Ça cause, ça schlingue, ça boit en planque et pète en silence, on dit : « La même chose ! Comme d’habitude ! » On pense : « Oh les beaux jours ! » ou « Chienne de vie » selon le soleil ou la pluie, le zinc est déjà sale et la journée toute neuve.
L'art est le théâtre de la liberté.