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Critiques de James Bradley (12)
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Le résurrectionniste

Avis mitigé pour ce roman dont le résumé me plaisait pourtant beaucoup, mais où je me suis rapidement ennuyé.

On va suivre un jeune homme qui est apprenti chez un chirurgien à Londres en 1826, et on va découvrir l’univers des « résurrectionnistes », c’est-à-dire les personnes qui procuraient des cadavres aux chirurgiens pour leurs cours et leurs expérimentations.

C’est un univers sombre que l’on va pénétrer, un univers violent, sans morale et sans éthique.

Ce n’est pas cette noirceur qui m’a gêné, mais le manque de rythme du roman, c’est lent et tout semble sale, les lieux, les gens, leurs actes et très vite, plus rien ne nous surprend.

Le héros va vivre des moments difficiles mais je n’ai éprouvé aucune compassion pour lui et pour ce qui lui arrive.

J’ai été très surprise par la dernière partie, qui n’a rien à voir avec ce qu’on a lu jusqu’à là, mais cette fin n’apporte pas grand-chose de plus à l’histoire.

C’est dommage car l’auteur décrit bien le mode des vies des gens à cette époque.

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Mémoires de nos pères

Symbole (dés)incarné du patriotisme américain pendant la 2nde Guerre Mondiale, Raising Flags on Iwo Jima, la célèbre photo de Joe Rosenthal qui a porté ses six figurants au rang de héros, a galvanisé l’Amérique et encouragé l’effort de guerre pendant des années. Mais quelle est l'histoire de ce cliché ? Qui étaient les six jeunes Marines pris en photo ? Pourquoi s’étaient-ils engagés ? Qu’avaient-ils vécu de si terrible que personne ne pourrait jamais vraiment imaginer ? Qu’avaient-ils compris de si insaisissable que personne ne pourrait jamais vraiment comprendre ? Qu’est-ce qui avait pu faire de ces adolescents des hommes en l’espace de quelques mois ? Leur patriotisme, leur sens du devoir, leur bravoure, leur témérité ? Plus que tout cela, ce que nous apprend ce livre, c’est qu’en dépit de toute logique, ce qui comptait le plus pour ces jeunes soldats, ce n’était pas leur propre vie mais celles des copains. Car face à l’horreur, tout ce qui leur restait et qui leur avait permis de continuer, c’était l’amitié, la solidarité et la fraternité alors même que les raisons de leur engagement dans la guerre leur avait échappé dès les premiers coups de feu... James Bradley est le fils de l’un des six soldats qui participèrent au hissage du drapeau. Face au silence entêté de son père au sujet de la bataille d’Iwo Jima, James Bradley à cherché à comprendre ce qui avait fait de ce carnage de la guerre du Pacifique, l’un des épisodes les plus meurtriers et les plus médiatisés de l’histoire de l’armée américaine. Fruit d’un travail de cinq années, Mémoires de nos pères captive autant qu’il bouleverse. Un hommage humble rendu à toutes les mères qui ont sacrifié leur fils au nom de la patrie. Et un hommage intelligent qui sait questionner le véritable sens de l’héroïsme...



L’histoire d’un drapeau américain qui ne dégouline pas de patriotisme



Pour ceux qui comme moi, n’ont pas forcément la fibre patriotique et qui se méfient de « l’hyperpatriotisme à l’américaine », ce titre pouvait être rebutant. Surmontant ce vilain préjugé, j’ai finalement réussi, après plusieurs tentatives échouées, à me plonger dans le récit de James Bradley. Je ne l’ai pas regretté puisque le point de vue adopté par l’auteur est impartial, presque pudique. On ressent le profond respect porté à la mémoire des disparus et on a envie à notre tour, de partir sur les traces de ces combattants et de comprendre ce qui s’est passé sur Iwo Jima. Ni parti pris pour les américains, ni parti pris pour les japonais, Mémoires de nos pères décrit les combats de manière stupéfiante et rapporte des témoignages poignants. Les détails presque surréalistes de certaines scènes m’ont mise mal à l’aise. J’ai trésailli, souri et me suis attristée à cette lecture mais à aucun moment, je n’ai eu envie de brandir mon Stars and Stripes en entonnant l’hymne américain (ouf!). D’ailleurs, le livre ne fait pas d’impasse sur la machine propagandiste américaine. Pour cela mais aussi pour sa dimension historique, mémorielle et psychologique, ce livre a fait mouche dans mon esprit. J’ai pu toucher du doigt ce qui a fait de John Jack Bradley, Ira Hayes et Rene Gagnon, les trois survivants de la photo, de vrais héros : humilité, pudeur et réserve...
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Le résurrectionniste

Cultura. Au milieu d'un amoncellement de livres de poche tous plus bariolés les uns que les autres, une couverture me saute aux yeux: un homme en costume XIXè, un fond bleu foncé et une lanterne. Intéressant. Titre: Le Résurrectionniste. Encore plus intéressant. Phonétiquement très agréable, lexicalement passionnant. Je fais le tour, reste trois quarts d'heure, prends des livres, les repose... et je reviens à ma toute première rencontre.



Finalement, ce livre est assez inégal. Je suis restée scotchée sur la première partie, le Londres des années 1820, cette histoire de corps déterrés pour les biens de la médecine, absolument tout ce que j'aime!





Un petit bémol pour une traduction qui a eu l'air de se faire un peu trop rapidement... par deux personnes, donc deux styles... un morceau de récit au passé, le présent deux pages plus loin... on ne s'en rend pas compte tout de suite mais au final on finit par tiquer sur ce genre d'incohérences... et quelques formulations et mots qui auraient mérité un peu plus de réflexion.



Reste tout de même une excellente semaine passée dans les bas-fonds de Londres.
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Mémoires de nos pères

Six hommes hissent la bannière étoilée sur l'île d'Iwo Jima le 23 février 1945. Une photographie mythique est prise et le livre raconte l'histoire de ces six hommes à la mémoire desquels l'auteur, fils de l'un d'entre eux, rend un hommage très émouvant.
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Le résurrectionniste

Je ne vais pas réécrire la 4e de couverture qui, une fois n'est pas coutume, donne une idée très juste de ce que renferme l'ouvrage (commentaires flatteurs de la presse anglophone inclus). La descente aux enfers est l'un des thèmes de prédilection du roman noir. Planter son décor dans le Londres – souvent nocturne – du XIXe n'est pas non plus une nouveauté, les exploits historiques d'un certain Jack l'éventreur n'étant pas étranger à la fascination qu'exerce sur l'imaginaire commun la faune interlope des bas quartiers de la capitale britannique de cette époque. L'australien James Bradley parvient néanmoins à bâtir sur ce terreau une intrigue originale, forte et malsaine, autour d'un personnage sensible (le jeune Gabriel Swift) qui se laisse peu à peu glisser dans l'opium, l'abjection et le crime. Dans un long épilogue, on le verra tenter de rebâtir sa vie dans un nouveau monde, aux antipodes, sur de vastes terres employées par la vieille Angleterre comme colonie de forçats. Mais, pour Gabriel Swift, le passé ne sera jamais "une terre étrangère" (cf. le remarquable roman de l'italien Gianrico Carofiglio) : gageons qu'il grèvera lourdement son âme jusqu'à la mort.



Un mot sur le style de l'auteur : le narrateur étant le jeune Gabriel Swift lui-même, le texte ne se départ pas d'une rigueur et d'une classe que l'on associe spontanément à l'éducation britannique de l'époque victorienne. Notamment grâce à la traduction de Benjamin et julien Guérif, le résultat mis à disposition des lecteurs francophones est impeccable... à quelques virgules près (curieusement plantées) et en dépit d'un unique dérapage argotique qui m'a bien intrigué : n'ayant pas le texte original entre les mains, je suis incapable de dire s'il s'agit ou non d'une initiative malheureuse des traducteurs. Mais ce sont vraiment des détails : ce roman noir restera à n'en pas douter l'un des meilleurs publiés dans l'année 2009. Merci Rivages !

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Mémoires de nos pères

J’avais raté l’adaptation cinématographique de Clint Eastwood.



memoires-de-nos-peres-james-bradley



Mais je voulais en savoir plus sur cette photographie mythique.



Bien m’en a pris. L’auteur, James Bradley, est le fils d’un des six US Marines qui ont dressé ce “foutu mat” sur le mont Suribashi - île japonaise d’Ixo Jima en 1945. Cette photographie a marqué la vie de l’auteur et, loin de l’histoire bataille, il a souhaité écrire une histoire différente sur ce fait historique.



Il va nous faire plonger dans l’histoire de son père et des cinq autres Marines impliqués dans cet événement. L’histoire de leurs familles, la Grande Dépression, leur jeunesse, leur engagement dans l’US Marine Corps, leur entrainement. Le temps fort est sans nul doute constitué par le débarquement sur Iwo Jima et par les combats auxquels ils vont participer. Bataille terrible aux pertes effroyables des deux côtés.



Mais l’histoire ne s’arrête pas là,...

.../...
Lien : http://www.bir-hacheim.com/8..
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Le résurrectionniste

La recherche de la rédemption d'un pilleur de tombes repenti dont on suit le cheminement dans le Londres du XIXe s. Un roman d'une écriture raffinée décrivant un monde glauque où se côtoient les « charognards » et leurs clients, les chirurgiens enseignants . Dans la première partie, certains passages sont horribles et carrément dégoûtants, tandis que la deuxième partie, qui se déroule en Nouvelles Galles du Sud, se révèle plutôt poétique et lumineuse.
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Mémoires de nos pères

Le livre de recherches et de témoignages sur les soldats qui ont hissé un drapeau sur Iwo Jima, enfer guerrier de la Seconde Guerre mondiale. On découvre l'origine des soldats, leurs parcours avant cette île, sur cette île et ce que sont devenus les survivants. Un livre à mon avis incontournable pour comprendre la guerre du Pacifique du point de vue américain, pour ne pas se cantonner à la guerre en Europe.
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Le résurrectionniste

Londres, 1826. Gabriel Swift est apprenti chez Monsieur Poll, un grand chirurgien. A cette époque, il est de bon ton de disséquer le corps humain pour comprendre comment il fonctionne et ce qu'il révèle. Sauf qu'il faut s’approvisionner en chair humaine. Gabriel va donc être confronté avec “les résurrestionnistes” hommes pilleurs de tombes. A côté de son apprentissage, c'est Londres et le monde de la nuit qui s'offrent à lui : soirées de beuveries et femmes légères. Bientôt, Gabriel va se laisser corrompre par Lucan, le chef de Ces hommes de l'ombre, qui va l'entraîner avec lui jusqu'au point de non retour.



C''est avec tout le lieu et l'époque (le Londres du Ixième) qui m'ont donné envie de lire ce roman. James Bradley sait indéniablement créer une atmosphère sombre et nauséabonde. Il réussit brillamment les scènes de dissection décrites avec une froideur qui m'ont parfois bien scotchées et dégoûtées.



La 4ème de couverture promet un roman “gothique, noir et lyrique, dans la lignée des grands classiques anglais”...comparaison un peu trop optimiste à mon goût. Côté ambiance oui, mais côté histoire, c'est là où sa grince.



En effet, le rythme est un peu lent et l'histoire peine à démarrer. Les personnages manquent pour moi d'épaisseur. Je ne sais si c'est la traduction où la construction des phrases qui m'ont fait cet effet, mais j'ai eu du mal à savoir qui était qui à certains moments et à me faire une image précise d'eux. Peut-être simplement que j'ai eu du mal à adhérer immédiatement à l'histoire.



C'est seulement à partir de la deuxième moitié du roman que j'ai commencé à m'attacher à Gabriel, lorsque celui-ci bascule “dans le côté obscur”. Dans le dernier quart du roman, l'écrivain a vraiment réussit à me captiver et hop, soudain, suspens coupé. On retrouve Gabriel 10 ans plus tard en l'Australie, colonie britannique. James Bradley donne à Gabriel une possible rédemption. Mouais, pourquoi pas.



Un roman en demi teinte cette fois-ci mais qui mérite tout de même le détour pour son ambiance sombre très réussie.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Le résurrectionniste

Lu en Février 2018

Roman en deux parties.

Description du "métier" de pilleur de tombe. Je n'ai pas ressenti d'émotions, lecture très longue, surtout descriptive.

Le personnage principal décrit trois métiers différents qu'il a eu.

La deuxième partie change assez d'univers de travail et par conséquence d'écriture.
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Le résurrectionniste

Un roman noir, gothique dans les bas-fonds de Londres. La dernière partie ne m'a pas plu. Il y a, je pense, des problèmes de traduction. Malheureusement je ne possède pas la version originale pour le comparer.

Je le conseille néanmoins aux personnes qui aiment les romans sombres, très sombres.
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Le résurrectionniste

Une aventure se passant dans le milieu des "pilleurs de cimetières" de Londres, dans les années 1820. Ces bandes sont chargées d'alimenter les écoles d'anatomie et de médecine en corps relativement frais.



La description est réaliste, dans la description du Londres du 19ème siècle, évoquant tant les classiques gothiques que Jack l'éventreur. Réaliste surtout dans les scènes d'autopsie. Les rivalités entre bandes pour s'emparer des meilleurs corps, l'ambiance sombre mêlant population misérable et gentlemen déchus, ou cherchant juste à s'encanailler, fascinent.



Le narrateur, apprenti d'un chirurgien réputé, va se laisser corrompre par une bande de "résurrectionnistes", par amour autant que par passivité. Son parcours va le conduire jusqu'à l’indicible.



Je trouve regrettable qu'au bout d'une déchéance, choisie plus subie, allant au pire des crimes et au plus terrifiant des châtiments, le narrateur connait une rédemption trop idyllique : il renonce même à tuer les petits oiseaux. Tout cela dans une partie trop courte (75 p. sur 348) et rajouttée un peu artificiellement au reste de l'intrigue.
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