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Critiques de James Cañon (71)
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Dans la ville des veuves intrépides

Baroque, foisonnante, éblouissante de fantaisie, la chronique tragico-burlesque d’une bourgade perdue au fin fond de la Colombie. Un roman brillant, inventif, hilarant.

Depuis ce jour où les guérilleros ont débarqué et réquisitionné tous les hommes de la ville, Mariquita tombe en ruine. Seules, livrées à elles-mêmes, les femmes ne savent plus à quel saint se vouer.

Qu’à cela ne tienne. De ménagères soumises, d’épouses dociles, les femmes vont se transformer en leaders politiques de choc, instigatrices flamboyantes d’un nouvel ordre social.

Ainsi, les très moustachues soeurs Morales décident de remédier à leur condition de célibataires frustrées en créant un bordel ambulant ; Francisca, la veuve d’un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert le magot de son mari.

Et surtout, la ville de Mariquita peut compter sur la tenace Rosalba, la veuve du brigadier, auto-proclamée maire, et sur padre Rafael, seul rescapé de la gent masculine, qui n’hésite pas à se porter volontaire pour assurer la procréation de la nouvelle génération…
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Dans la ville des veuves intrépides

Dans la ville des veuves intrépides, c'est une histoire de femmes colombiennes, non située géographiquement dans le pays ni dans le temps, qui se déroule après le départ des hommes du village, réquisitionnés par les guérilleros. Dans le village, après une phase de recueillement, vient la phase d'organisation, de libération, d'entraide, et de gestion hamronieuse de la ville. Après une période difficile où les ressources se font très rares et où chacune doit faire face à ses propres interrogations, on voit naître une organisation, une naissance du vivre ensemble complètement différent de ce que l'on connaît. Dans ce nouveau pays, les femmes vivent ensembles, les décisions se prennent à l'unanimité (ou presque), on aide ceux qui en ont besoin, on fonctionne par groupe (les plombières, les éleveuses, les cultivatrices, la maire, ... ), dans une société du partage. Un vériable nouvel ordre social féminin. Tout semble s'écrouler lorsque la cloche de l'église ne fonctionne plus ; qu'à cela ne tienne, les femmes inventent le calendrier féminin, basé sur le cycle féminin. C'est un très beau livre en général. Dans les détails, beaucoup de longueurs, et des passages véritablement criminels qui m'ont profondément heurtée que l'on ne peut pas vraiment occulter, un peu dérangeant. Même si l'idée générale est bonne, j'ai eu du mal à le terminer.
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Dans la ville des veuves intrépides

(2008 – Prix du Premier Roman étranger)

Dans le village colombien de Mariquita, tous les hommes ont été réquisitionnés ou tués par la guérilla. Les femmes apprennent donc à vivre seules et finissent, après une période d'anarchie, par créer une utopie communautaire. Roman concentré sur le quotidien, au ton burlesque, teinté d'humour noir. Très très apprécié, je m'y suis ennuyée. Question d'humeur sûrement.

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Dans la ville des veuves intrépides

Fantastique!

Un livre étonnant, envoûtant! je l'ai lu en trois jours sans même m'en rentre compte. C'est, touchant, vrai, beau, drôle, original... Une belle leçon de courage et surtout une belle façon de voir le monde ! Ces femmes qui été soumises à leur triste sort, (battues par leur mari, maltraitées par la vie et la société, enlisées dans des principes et des règles imposées par la religion la société et qui n'ont jamais osé être elles-mêmes) qui remettent tout en question, parce que leur survie en dépend et qui finissent par se détacher de tout ça, pour notre plus grand plaisir.



Un roman simple et profond. Porteur de beaux messages. Les mots sont crus à certains moments et peuvent choquer, on peut aussi être septique sur l'avis que l'on s'en fait mais au final, on se rend compte que l'on a passé un super moment et qu'on a lu un livre que l'on n'oubliera certainement jamais.
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Dans la ville des veuves intrépides

Désolé de ne pas partager les avis plutôt très favorables des lecteurs de Babelio. J'y suis venu par le biais des suggestions du site, attiré - je crois bien - par la mention "réalisme magique". Mais la magie n'a pas opéré. Une première moitié assez laborieuse, mais une fin un peu plus intéressante.

Pourtant l'accroche était séduisante : que deviendra le petit village colombien de Mariquita, privé de tous ses hommes embarqués un beau jour par les guérilléros ? La réponse tient en 14 chapitres correspondant à un épisode de la vie de ce village, associé le plus souvent à un personnage, mis soudain en lumière puis disparaissant plus ou moins de la scène par la suite. Entre les chapitres, de brefs récits ou témoignages (1.5 à 2 pages) de guérilléros, de militaires ou de victimes viennent rompre le déroulé de l'action. Ils ne prennent sens qu'à la fin lorsqu'on on fait connaissance avec le personnage de Gordon Smith, reporter américain, qui a recueilli tous ces témoignages et qui enquête aussi sur ce village de femmes. Cette construction donne l'impression d'un collage de nouvelles. D'ailleurs, les remerciements, à la fin du livre, précisent bien qu'il s'agissait au départ d'une nouvelle qui a été enrichie de quelques autres "pour donner à ces histoires la forme du présent livre". Le titre orignal ("Tales from the town of widows") va dans le même sens. Cela explique sans doute le manque de souffle. On peut aussi se demander si le fait que le livre soit écrit en langue anglaise n'introduit pas un biais fatal. La description de la démocratie participative et du matriarcat reste un peu schématique. A un moment, Gordon, le reporter "s'installa dans le hamac, (...) avec un exemplaire en miettes de García Márquez qu'il lisait et relisait depuis un certain temps" (p. 327). Qui n'y pense pas au cours de sa lecture ? Hélas, Maraquita n'est pas Macondo et il est exagéré de présenter en quatrième de couverture James Cañón comme "le fils spirituel de García Márquez et de Vargas Llosa".
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Dans la ville des veuves intrépides

Dans les années 1990, des guérilleros passent par un petit village de Colombie qu’ils dépouillent de tous les hommes et garçons de plus de 12 ans à l'exception du prêtre et d'un jeune garçon déguisé en fille.

Les femmes qui restent s’organisent. Elles réagissent différemment à cette absence d'hommes.

Le roman alterne le portait de certaines veuves du village qui décident de se prendre en main, plus ou moins à maladroitement, avec de courts chapitres sur la guerre et la situation difficile de la Colombie à travers le témoignage d'enfants soldats, de paramilitaires, de guérilleros ou encore de paysans.

Un roman original avec un soupçon d'humour et de dérision. Les différents portraits sont parfois burlesques, parfois cyniques. Mais beaucoup de légèreté se dégage de ce roman et les personnages sont attachants. La lecture de ce roman est également un moyen de mieux appréhender la culture de la Colombie avec le poids de la magie dans le quotidien mais aussi la guérilla et la pauvreté auxquelles la Colombie a été confrontée.
Lien : http://www.carnetsdeweekends..
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Dans la ville des veuves intrépides

Je n'ai pas du tout accroché mais alors pas du tout. Le style d'écriture ne m'a pas plu et j'ai trouvé les personnages bizarres et pas attachants, bref un des très rares livres que je n'ai pas réussi à lire jusqu'au bout!
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Dans la ville des veuves intrépides

Un joli conte matriarcal...
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Dans la ville des veuves intrépides

Quand les guérilleros emmènent tous les hommes du villages, les femmes doivent s'organiser pour survivre...
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Dans la ville des veuves intrépides

Extraordinaire ! J'ai dévoré ce roman. Une écriture simple mais qui captive. Le roman se compose de 2 fils conducteurs mais qui finalement se rejoignent et se complètent. Une immersion dans la guerre civile de la Colombie qui est peu connue, et surtout, on ne s'imagine pas les horreurs qui se passent.

J'ai été très touchée par la sensibilité de ce roman, par la sensibilité des personnages qui doivent apprendre à se reconstruire, à reconstruire tout un peuple après la violence de la guerre civile. Je le conseille vivement
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Dans la ville des veuves intrépides

je conseille ce livre aux personnes qui aiment les romans un peu décalés, personnellement j'aime bcp les auteurs sud américains, avec peut etre un fin un peu trop moralisatrice à mon gout.

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