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Citations de James Hadley Chase (1067)


"Il avait épousé une garce. Elle avait beau être définitivement clouée dans un fauteuil roulant à la suite d'un accident de cheval, cela ne l'empêchait pas d'être toujours la reine des garces".
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"Un sourire lui fendait la bouille d'une oreille à l'autre".
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"Les flics n'ont jamais de fric".
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Quelques minutes après dix-huit heures, un jeune homme d'aspect malingre entra dans la boutique de Sadu Mitchell. Il portait une petite valise en mauvaise état, renforcée par des coins de métal : le genre de bagage utilisé par les colporteurs. Le teint pâle, malsain, faisait penser à un ventre de poisson mort depuis huit jours ; les petits yeux noirs sautaient d'un côté à l'autre ; l'air soupçonneux était celui d'un homme à la conscience trouble. Il avait dix-huit ans, tout en en paraissant vingt-cinq ou trente, et se déplacait avec les mouvements sinueux, ondulants, d'une vipère.
C'était Jojo Chandy, né à Marseille, de père barbeau et de mère inconnue. Le père avait été suriné dix ans plus tard, mais Jojo n'en avait pas autrement souffert. Il gagnait honnêtement sa vie, à cette époque, comme rabatteur d'une noire prostituée, à qui une remarquable technique professionnelle valait à la fois l'admiration du jeune voyou et la fidélité des clients. A dix-sept ans, lorsqu'il eut mis quelque argent de côté, il "monta" à Paris, où, pensait-il, un jeune homme de son mérite trouverait pour ses talents de meilleurs débouchés qu'à Marseille. En cela, il se trompait. La police parisienne ne sympathisait pas avec les maquereaux ; il fut si souvent arrêté et battu comme plâtre qu'il se décida à changer de métier et s'embaucha comme plongeur dans un restaurant oriental. Individu vicieux, totalement amoral, dépourvu de toute notion du bien ou du mal, Jojo vivait pour l'argent. Ni le danger, ni la vilenie ne le rebutaient, pourvu qu'en fin de compte il en tirât profit. Il jouait sa vie, sachant qu'en ce bas monde l'on n'a rien sans rien, et ne s'en souciait pas trop
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Les femmes demandent à être comprises. Je les comprends. L'argent ne signifie rien pour elle.
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Tant de femmes arrogantes ne se soucieraient certainement pas de confier chaque soir leurs bijoux à la chambre-forte, s'imaginant qu'ils seraient tout aussi en sûreté dans la chambre de leur suite.
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Elle est amoureuse. Quand les femmes aiment pour de bon, elles sont plus fortes que les hommes.
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Quand les rupins se sentaient d'humeur canaille, ils passaient une bonne partie de la nuit au club à déguster d'excellents fruits de mer servis par de superbes filles, les nénés à l'air et pourvues de cache-sexe.
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Une jolie infirmière sexy recueillera plus d'infos qu'un gars. Une jolie infirmière sexy en uniforme pourra se promener par tout l'hôtel, bavarder avec tout le monde et nous fournir le tableau d'ensemble dont nous avons besoin.
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Ces garces choyées qui n'ont jamais gagné un dollar exigent et obtiennent des bijoux qui en valent des milliers. L'heure du dîner à l'hôtel, c'est le bon moment pour aller voir ces femmes-là couvertes de diamants, d'émeraudes, de rubis dans le grand restaurant.
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Lorsque les hommes font fortune, leurs femmes veulent rivaliser avec celles des autres hommes riches. C'est la nature humaine.
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Myra Hogan descendait la grand'rue , consciente de toutes les têtes qui se retournaient sur son passage. Les noirs eux mêmes s'arrêtaient dans leurs travail, craignant de relever la tête, mais lui jetant par en dessous des regards furtifs.
Elle marchait, ses hauts talons de bois claquant comme un défi. Les hommes la guignaient et la déshabillaient des yeux sur son passage.
Les femmes la regardaient elles aussi. Avec des yeux froids, chargés d'envie et de haine. Myra roulait légèrement les hanches. Elle prit une démarche affectée, tout en lissant ses boucles noires. Son corps jeune et ferme, libre de toute entrave, ondulait harmonieusement. Ses jeunes seins épanouis tressautaient sous le mince voile de sa petite robe imprimé.
A l'autre bout de la rue, un groupe de commères jacassait, déchirant les gens en mille morceaux sous le soleil brûlant. Elles virent Myra s'approcher et se turent brusquement; c'étaient de vieilles femmes sans formes, épuisées par les maternités et les travaux manuels. Myra se raidit en s'approchant d'elles. Un instant, sa démarche perdit son balancement rythmé. Les talons de bois claquèrent avec moins d'assurance. Sa confiance en elle-même ne reposait pas sur des bases solides; elle était encore très jeune. Au milieu de ses aînées, elle devait se forcer.
Un sourire contraint sur ses lèvres pleines, elle avança. Mais, à son approche, Les commères se reculèrent comme une couvée de vautours et ne lui montrèrent que leur dos vouté, sans la regarder de leurs yeux vides. De nouveau, les talons de bois claquèrent. Le sang aux joues, la tête haute, Myra passa.
Derrière elle, les voix se remirent à bourdonner. L'une des femmes s'écria très fort :

- J'lui ferai voir...à cette sale petite trainée !

Myra poursuivit sa route. "Les vieilles garces, pensait-elle, furieuse. Moi, j'ai tout, elles ne peuvent pas me sentir."
La route était longue jusque chez elle. Elle ne fut pas fâchée d'atteindre enfin la petite barrière de bois qui ouvrait sur l'allée conduisant à la bicoque délabrée.
Elle s'arrêta à la barrière, et examina la maison. Elle pensait : "Je la déteste ! je la déteste !"
Le jardin n'était que boue craquelée, cuite et recuite. La maison surélevée, sans étage, était entièrement faite de bois gauchi par le vent et la pluie et blanchi par le soleil. Elle se dressait comme un symbole affreux et déprimant de pauvreté.
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Les hommes n’aiment pas que les femmes leur soient supérieures : les courtisanes sont foncièrement paresseuses et n’ont pas le temps de faire autre chose que ce qu’elles font. Elles ne parlent que d’elles-mêmes, de leurs ennuis et, naturellement, de leur beauté. Les hommes aiment ça : il n’est plus question de concurrence. Ils peuvent se prendre pour de grands hommes pendant que ces filles les considèrent probablement comme des raseurs. Mais qu’importe ? Tout ce qu’elles cherchent, c’est à s’amuser à leurs dépens.
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À Hollywood, une femme qui n’est pas jolie n’a aucune chance, c’est une honte !
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Les courtisanes sont rarement intelligentes, elles n’en ont d’ailleurs pas besoin : il leur suffit d’avoir une jolie figure,des jambes bien faites, de belles robes, et… beaucoup de complaisance.
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 C’est la vanité qui pousse les hommes vers les courtisanes, reprit Carol en s’adressant à moi. Elles ont généralement un certain chic, elles font de l’effet et les hommes aiment à être vus avec elles parce qu’ils croient que leurs amis les envient… Pauvres serins !
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Les hommes résistent moins bien que les femmes à leurs instincts et c’est pourquoi tant que les femmes garderont cette supériorité, les hommes courront après les courtisanes. Mais ce n’est jamais qu’une passade…
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 Les courtisanes, dis-je lentement, possèdent certaines qualités qui manquent aux femmes honnêtes et qui attirent les hommes. Ce ne sont d’ailleurs pas nécessairement des qualités recommandables.
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Malgré son pouvoir sur les hommes, malgré sa force de volonté, malgré sa glaciale indifférence, elle était à vendre. Tant que j’aurais de l’argent je serais son maître.
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S’il lui fallait compter sur son métier pour vivre, cela expliquait son souci d’être belle. Elle n’était plus toute jeune, pas vieille bien sûr, mais en lui supposant trente-trois ans (et, à mon avis, elle en avait davantage), c’est l’âge où, dans ce métier-là, une femme doit commencer à s’inquiéter.
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