James Kahn

- N'oublie jamais qu'un Jedi tire son pouvoir de la Force. Lorsque tu es allé au secours de tes amis, la vengeance habitait ton coeur. Méfie-toi de la colère, de la peur, de la haine : elles sont la dace obscure de la Force. Dans la lutte, elles sont les premières à accourir vers toi. Chaque fois, il te faudra les repousser, car une fois engagé sur le sentier de l'ombre, il est impossible de revenir en arrière.

La peur est comme un épais brouillard, avait coutume de répéter Ben. Elle rend le froid intense, l'ombre plus dense. Mais laisse le brouillard se leveret il se dissoudra de lui-même...

Toute sa vie, elle avait vécu parmi les géants de son monde – son père, le sénateur Organa, sa mère, ministre de l’Éducation, ses pairs, ses amis… des géants, tous. Mais ces arbres étaient la grandeur : la grandeur de la nature. Ils étaient plus vieux que le temps même ! Ils seraient encore là après sa disparition ; ils survivraient à la Rébellion, à l’Empire, à l’humanité peut-être.
C’était à la fois effrayant et rassurant. Leia se sentait partie de cette nature grandiose qui défiait le temps… et unique à la fois. Petite et grande. Brave et timide. Elle se sentait minuscule étincelle dansant au milieu des feux de la vie.

- Lorsque j'ai rencontré ton père, raconta Ben, c'était déjà un grand pilote. Mais ce qui m'a vraiment surpris, c'est à quel point la Force pouvait être puissante en lui. J'ai donc pris sur moi d'assurer la formation Jedi d'Anakin. Là où a été mon erreur, ce fut de considérer que je ferais un aussi bon professeur que Yoda. Je me suis laissé guider par mon stupide orgueil pour prendre la décision. Et j'ai échoué. L' Empereur a senti le pouvoir d'Anakin et l'a détourné vers le Côté Obscur...
Il s'interrompit et son regard plongea droit dans celui de Luke, comme si il quêtait du jeune homme quelque pardon.
- ... Mon orgueil a eu pour la galaxie des conséquences terribles, acheva-t-il tristement.

Contrebande, trafic d'esclaves, meurtres commandités, Jabba trempait, par hommes de main interposés, dans tout ce que la galaxie comptait de sales combines. En matière de criminalité et d'atrocités, son imagination ne connaissait pas de bornes et sa cour avait pour réputation d'être l'antre de toutes les turpitudes.

Il y a des moments critiques au cours de la migration d'un esprit dans le vide, où il peut aussi bien aller dans un sens que dans l'autre. Revenir vers le présent, ou basculer vers le néant. Dans ces moments-là, avoir une balise est crucial; cela peut être le souvenir d'une caresse, une odeur familière. En l'occurrence, c'est vous qui m'avez servi de balise. Votre esprit m'a appelée, et vers lui je suis venue, comme vers la flamme d'une bougie dans la nuit. Pour cela, je vous remercie.
Il eut l'air suprêmement gêné.
- Jamais personne ne m'avait traité de bougie...

Steve ouvrit la porte. D'un air détaché, Ryan et Martha s'avancèrent sur le pas de la porte.
La pièce était parsemée de jouets et de meubles brisés. Le tout en mouvement.
Le lit à demi démantelé tournait sur lui-même. Des disques volaient en décrivant de grands arcs de cercle. Une lampe frôla la tête de Ryan. Des animaux en peluche, à moitié éventrés, descendaient lentement du plafond. Des livres d'images flottaient en l'air. Un petit cheval en plastique dérivait lentement, monté par une poupée de celluloïd. Un vent violent soufflait dans la pièce, malgré le grand panneau de contre-plaqué qui obstruait la fenêtre.
[...]
Derrière eux, Steve opina de la tête, et précisa d'une voix paisible :
- Comme je vous le disais, nous n'utilisons plus cette pièce.

Jerjerrod ne se hâtait jamais : un homme qui se hâte est un homme qui désire être ailleurs ; Jerjerrod, lui, était exactement là où il voulait être. "Les grands hommes ne se pressent jamais, aimait-il à répéter ; les grands hommes pressent les autres."

Vu la facilité avec laquelle cette évasion s'est produite, les responsables de la prison ont décidé de mener une enquête. En attendant son résultat, le gardien Emil Yonis est relevé de ses fonctions.

Longue vie à l'alliance

Voir ses amis vieillir et mourir, était-ce cela parvenir à la maturité ?...Fallait-il payer en souffrance chaque nouvelle parcelle de force et de sagesse ?...