La vérité est cruelle. Mais c'est dans sa nature. Après avoir, dans le tome précédent ("l'Usurpateur d'Irsmun") distribué force tatanes, mandales et autres châtaignes afin de récupérer votre trône (l'histoire ne dit pas s'il est en fer) et diriger la cité d'Irsmun, voilà que vous découvrez que l'art de gouverner est pour le moins...délicat. Et que le trône en question ressemble furieusement à un siège éjectable. Il vous faudra composer avec les différentes factions et cultes de la ville, ainsi que prendre en compte l'humeur du peuple, cette masse grouillante et ingrate, toujours prompte à dégainer les fourches et les torches, si vous voulez maintenir l'équilibre des forces qui vous maintient sur le fil du pouvoir. Heureusement, dans la seconde partie de l'histoire, une bonne vieille quête (retrouver le sceptre et l’orbe symbole de votre autorité) viendra vous dégourdir les phalanges et reposer vos neurones mis à rude épreuve...
La partie gestion de la cité est tout simplement jouissive et la baston toujours aussi sympa. Un grand cru de la série !
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Le Seigneur des ténèbres se retrouve sur terre dans la peau d'un jeune garçon. Il souhaite rejoindre au plus vite son univers où des forces s'affrontent.
Mis dans une famille d'accueil, le voilà contraint de rentrer au Collège. Contre toute attente, il se fait des amis qu'il rallie à sa cause...
Aventure et humour sont au rendez-vous mais le contenu dense et les longs paragraphes risquent de rebuter le public attendu.
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Après un début un peu cafouillant, qui m'a aussi perdu que Dick pardon Dark le "héros", j'ai pris grand plaisir à suivre les aventures de ce démon ! Et je me suis attachée à lui et à son entourage.
L'humour noire est au rendez-vous.
Je lirais la suite dès sa sortie !
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Le cruel et maléfique Dark Lord est éjecté de son monde en guerre pour atterrir dans le nôtre; et - comble de malheur - il s'y incarne en un chétif garçon de 13 ans... Dur dur de tomber si bas. Et dur aussi de s'adapter à la société londonienne qui, ne tenant aucun compte de ses allégations, le force à intégrer une famille d'accueil dont les bons sentiments l’écœurent au plus haut point.
Heureusement, tout n'est pas perdu: Dark se trouve de nouveaux lieutenants au collège, tout prêts à l'aider à retrouver son royaume.
Une bonne idée de départ, mais des longueurs qui viennent altérer le plaisir de la lecture. Le décalage entre l'aspect physique de Dirk et ses idées horrifiques est rigolo, mais on finit par se lasser. Enfin, certains passages sont vraiment tirés par les cheveux...
Bref, je n'ai pas été emballée emballée et j'aurai du mal à le vendre auprès des jeunes: de la fantasy sans en être, facile à lire mais assez imposant et dense, sur un monstre qui ne fait pas vraiment peur... que de contradictions à gérer!
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Dark Lord, « le Seigneur des Ténèbres », « l’Incarnation du Mal », « le Seigneur des Terres Obscures et Maître de la Tour de Fer du Désespoir », reprend conscience après une « absence » inexpliquée. Réaction immédiate : lancer un maléfice à tous ces misérables humains qui s’agitent autour de lui et osent le toucher ! Et là … rien, pas la plus petite étincelle, pas le moindre grain de foudre, même pas une flammèche. Force lui est de constater qu’il a « emprunté » le corps malingre d’un ado de 13 ans, qui ignore son nom (« Dark Lord » ? tu veux dire « Dick Lloyd » ?), ne connaît et ne reconnaît rien de ce qui l’entoure, ne comprend rien à rien, si ce n’est qu’il est dans une belle galère, tout Prince du Mal qu’il soit ! Et le voilà placé par les services sociaux dans une famille d’accueil écœurante d’affection, puis scolarisé dans un collège bien au-delà des pires tortures infligées par ses légions du mal. Bien entendu, il mettra tout en œuvre pour retrouver ses Terres Obscures, aidé par, Christopher, « frère » adoptif, sa « bouche loyale et fidèle héraut », par Suze, « l’Enfant de la nuit » (une gothique somnambule !) et par Sal « le Seigneur des Sports ». En passant, il sera aussi un élève brillant, très en avance dans certaines matières (les bactéries les plus terribles et les mélanges les plus détonants n’ont pas de secret pour lui) et totalement indifférent à d’autres (à quoi sert de s’intéresser aux Droits de l’Homme ? l’histoire des guerres bactériologiques est bien plus passionnante !)
Si on peut être un peu perplexe à l’idée de lire les aventures d’un héros négatif, vrai méchant, on se laisse vite convaincre par l’humour de décalage qui habite ce roman ; en effet, la confrontation avec une famille un rien « bisounours » ou avec le système scolaire et les ados qui en bénéficient est vraiment très drôle et mérite largement le Prix Roald Dahl du meilleur roman humoristique pour la jeunesse obtenu en 2012. Et si cette forme d’humour ne fonctionne que sur la confrontation de deux extrêmes, il est aussi très réjouissant d’observer la progressive contamination de l’un par l’autre, et l’on attend impatiemment la suite (4 volumes sont déjà parus en anglais).
Par ailleurs, on frôle de très près le pastiche avec de très nombreux clins d'oeil aux séries - romans ou films - qu'affectionnent les ado, vec monstres sanguinaires, effets spéciaux, maléfices et autres aspects spectaculaires, voire cinématographiques. Merci, encore une fois, à masse critique, pour le plaisir de la découverte.
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Très bon ldvelh où l'on incarne un ninja aux multiples talents.
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Comment se faire reconnaitre en prince des ténèbres quand par un mauvais sort on se retrouve dans le corps d’un petit garçon .DARK LORD ne sais pas ce qui lui arrive, il bredouille son nom. Les policiers comprennent DIRK LLOYD. Il se retrouve confié à une famille et envoyé au collège.
Même si sa cape magique et son anneau de pouvoir ne fonctionne pas, et son cri démoniaque est réduit à un « mouaf ouaf ouaf » Ses histoires enchantent ses nouveaux amis, il peut compter sur Chris, Susan qui le suivent dans ses tentatives de retrouver ses pouvoirs et de retourner dans son royaume.
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J'ai eu la chance d'être sélectionnée lors du dernier Masse Critique spécial jeunesse et de recevoir ce roman d'adolescent très sympathique.
Je ne m'attendais pas à grand chose, et pas forcément à rire, et bien j'ai bien ri avec cette histoire de Maître des Ténèbres qui, suite à une malédiction reçue par son ennemi enchanteur, se retrouve sur Terre, dans le corps d'un garçon de 12 ou 13 ans. Horreur ! Il a bien évidemment perdu ses pouvoirs, et se retrouve à devoir faire avec cette situation rocambolesque d'être pris pour un enfant, et de devoir aller au collège. Va-t-il réussir à retourner chez lui, alors que tout le monde le prend pour un fou ?
C'est vraiment pas mal du tout. J'ai bien rigolé, et l'histoire se tient : l'auteur arrive tantôt à nous persuader qu'il s'agit bien du maître des ténèbres maudit, tantôt qu'il ne s'agit que d'un enfant paumé, nous doutons tout du long, sans que cela gêne à la lecture et sans en ôter pour autant l'humour de la situation. C'est très sympathique et ça détend bien. La fin est assez bien également, et bien loin du pontif que l'on pourrait s'attendre à avoir.
Je le conseille, aux enfants, comme aux "vieux" enfants.
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Premier tome d'une trilogie décapante, ce roman propose un anti-héros ténébreux qui n'a rien à envier à Sauron, Seigneur des ténèbres de la trilogie "Seigneur des Anneaux" de J.R.R Tolkiens. En fait, il en est très inspiré, avec un anneau de pouvoir, un physique très similaire et même une tour situé dans une contrée sombre qui rappelle la tour de Minas Morgul en Mordor.
Catapulté dans notre monde, Dark Lord se retrouve dans la peau d'un adolescent de 13 ans assez banal, mais attention, son esprit n'a rien perdu de son acuité et de son génie maléfique! Malheureusement, dans notre monde rationnel et sans magie, notre Seigneur ténébreux a beau être investi d'un langage et de capacité cognitives certainement hors-normes, il passe néanmoins pour un esprit dérangé. Prit en charge par une travailleuse sociale, deux pédopsychiatres et une famille outrancièrement angélique, notre sinistre ado doit apprendre à s'adapter à ce nouveau monde tout en cogitant sur une manière de réintégrer son monde. Car, voyez-vous, même les seigneurs obscures ont leur antagoniste. Le sien répond au nom de Hasdruban, mage blanc au symbole doré, sorte de Maître du Bien. Et c'est surement de sa faute s'il se retrouve là, à devoir aller au collège, privé de ses puissants pouvoirs et de sa forme si impressionnante d'habitude. Et c'est surement de sa faute si sa belle tour de fer est désormais rose! Bref, Dark Lord, renommé Dirk Lloyd, peut au moins compter sur le fils de sa famille adoptive, Christopher, une jeune fille au look gothique, Susan, ainsi que le capitaine de criquet de l'école, Sal, ces "servants" afin de mieux comprendre ce monde étrange et faire quelques tentatives pour réintégrer le sien.
C'est ce que j'appelle affectueusement un "univers ténébreux sympathique", à la manière de Fingus Malister, Amelia Fang ou les Soeurs Carmines. Quoique le style correspond plutôt au "Journal de Raymond le démon", récemment paru.
Nous sommes donc en présence d'une figure maléfique, mégalomane, égocentrique, géniale et dénué d'empathie. Le genre "je-vous-suis-tous-supérieurs" et fervent amateur de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la Guerre, la violence et la suprématie totalitaire. Un dictateur style fantasy, en somme. Il a le langage de ce genre d'univers, très grandiloquent et imagé, un peu noble aussi, un aspect de sa personne qui en fait un personnage éloquent et impérieux, très en décalage avec son âge physique de 13 ans. Seul souci, c'est si décalé, justement, que les gens trouve ça soit drôle, soit inquiétant, mais certes pas sérieux.
Dans ce genre d'univers, les extrêmes abondent: d'un côté Dark Lord et tous les attributs possibles qui sont les référence du "Mal": couleur noir, créatures obscures, thématique guerrière, noirceur, armures en piques et en griffes, salle de tortures, absence d'amis, etc. De l'autre, nous avons Hasdruban ( peu présent dans ce tome) avec la couleur blanche, les êtres doux, le symbole doré, les religieux, la morale et le code de conduite. Très clivé, donc. Mais c'est aussi ce qui fait que c'est drôle. On peut compter sur Dirk pour nous rappeler de quel genre d'endroit ténébreux il vient et à quel point tous les aspects de sa vie sont régit par "les ténèbres" dont il est le parfait stéréotype.
En même temps, s'il fait des coups pendables et se montre souvent insultant, Dirk n'est pas si terrible au fond. Il n'a tué personne, fini par se faire des amis ( un peu malgré lui) et n'a commit aucun crimes majeurs. Il aboie plus qu'il ne mord , en somme. Un peu comme le personnage de Megamind, des studios Dreamworks. Un peu diva, très porté sur les apparences et sa réputations, mais pas à proprement parlé cruel et immoral.
Le principal attrait de ce roman est justement le jeu des codes entre les figures du bien et du mal, l'accent mit sur les noms et les décors "maléfiques" de Dirk, très impressionnants mais au fond pas très utiles, sa perception du monde des humains, toujours un peu teinté de son monde à lui et ses comportements, dont certains restent ambiguës jusqu'à la fin, laissant alors planer la question: est-il VRAIMENT un Seigneur des ténèbres? D'un point de vue du lecteur, on peut se le demander, parce que le début de l'histoire est assez peu magique, hormis cette flaque noire maléfique.
Côté construction, contrairement à ce que laisse supposer le titre, le "journal de Dark Lord" n'occupe en réalité que quelques pages de temps en temps. Le reste est à la troisième personne et marqué par des chapitres. On aura également ces feuilles de notes qui nous renseigne sur la "flaque d'essence maléfique" que les humains prennent pour une flaque d'huile de moteur, tout en s'interrogeant sur le fait que la place de stationnement où elle est située est "anormalement maudite". Aussi, on trouve des images "dessinée par Dirk" dans lesquels ont voit mieux sa perception des choses, toujours biaisée et "maléficiée",assez amusantes.
Sinon, dans le scénario, plutôt addictif, on y trouvera quelques facilités, comme la bêtise de certains adultes, des commodités de circonstance, comme l'éclipse et le fait que nules recherches n'ont été faite pour trouver l'identité de "Dirk Lloyd", même après l'avoir casé dans une famille d’accueil.
En somme, c,est surtout un roman comique, un brin déjanté, avec beaucoup de jeux de mots et de thèmes, où une figure emblématique du Mal devient un ado assez banal, mais investi de capacités déraisonnables. C'est surtout ça qui est drôle! Et comme il vit dans un corps humain, on est en droit de se demander s'il ne va pas s'humaniser dans le processus. Ajoutez à tout ça que, comme Dirk est aussi très intelligent, on apprend même quelques trucs au passage.
Un bon roman pour sortir des sentis-battus et rigoler aux dépens du héro. J'ajoute que ce genre de roman est particulièrement comique pour les lecteurs qui dispose d'une bonne culture générale et connaissent bien les divers antagonistes célèbres, dont il y a foison de références.
Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
Dans le même genre ( Ténébreux Sympathique) , retrouvez ces romans listés ici:
https://www.babelio.com/ajout_liste2oeuvre.php?q=13101
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Ce livre est très bien pour les gothique car ce livre est très noir , comme il y a plusieurs gothiques dedans et il y a beaucoup de tête de mort . Je le recommande vivement aux gothiques😎😈👹☠️💀👻👿
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Un jour, Dark Lord s'écrase sur Terre, pris pour un enfant de treize ans appelé Dirk, il est accueilli par les Purjoie . Il rencontre Chris, le fils des Purjoie et Suze une gothique. Il décide de retourné sur ses terres mais la tâche n'est pas simple car on le prend pour un enfant avec trop d'imagination . Réussira-t-il à retourné chez lui ?
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Le Repaire des Morts Vivants
(Roman) Style: Un livre dont vous êtes le héros
Magnifique, j'ai adorée, un scenario assez simple mais bien écrit et agréable a jouer. On rencontre aussi des PNJ intéressants au cours de ces quêtes, qui peuvent nous aider... ou pas !
Comme j'aimerais redevenir l'enfant d’autrefois, pour me remettre a jouer a c'est petit livre enfantin. Offrez le a votre gamin, les chance son bonne pour qu'il adore le livres si il aime le genre dont vous êtes le héros.
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