Née en France de parents algériens, Jamila Aït-Abbas a été élevée dans la banlieue parisienne par une mère prisonnière des traditions de sa Kabylie natale.
A dix-neuf ans, sous le prétexte de vacances « au pays », elle est mariée de force, à la suite d’une promesse qui tient lieu de contrat moral : la Fatiha.
Pourtant, Jamila ne se soumettra pas.
Son livre La Fatiha (2005) témoigne à la fois d’un combat contre des usages inhumains protégés par la loi du silence, et d’un amour filial qui va jusqu’au pardon.