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Citations de Jan Valtin (15)


__Et le mouvement nazi ? demandai-je

__ Le mouvement de Hitler n'a pas de sympathisants parmi les travailleurs, répliqua Dimitrov. Hitler promet tout à tout le monde. Il vole ses idées à chaque parti. Personne ne le prend au sérieux. Il n'a ni tradition, ni passé, pas même un programme....
... Nous balancerons Hitler dans la poubelle de l'Histoire.
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Le salaire quotidien d'un docker dans le port de Hambourg en octobre 1923, se montait à dix-sept milliards de marks.
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A l'heure décisive, l'apathie de la plupart des Allemands était ahurissante. Ils succombaient à la terreur brune presque sans un soubresaut. Ni les dirigeants libéraux ni les chefs socialistes ne semblaient comprendre le caractère de la marée montante qui engloutissait le pays.

Leur ligne de conduite était : " Attendons ; on verra ".
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Chaque maison avait son surveillant, et tout étranger était signalé à la police.

Les informateurs infestaient les rues, les cafés, les gares, les usines, les ports et les bateaux. Ils formaient une armée d'espions bénévoles, dont l'existence et l'activité pouvaient seules expliquer les succès extraordinaires de la Gestapo.
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Nous sommes des prisonniers, physiquement et intellectuellement. Nos corps et nos esprits sont confinés dans un espace étroit avec de hauts murs dépourvus de fenêtres de tous cotés. Cette prison a un nom. Ce nom c'est :
Discipline du parti, la chose la plus intolérable qui n'ait jamais été inventée.
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A dix-huit ans, j'avais eu l'impression d'être un géant ;

A vingt et un, c'était encore plus simple : "Il suffisait de lancer des grenades à la gueule de la contre-révolution".

A vingt-deux, j'avais fait le tour du monde au service du Komintern, maigre, affamé, féroce et j'en était fier.

A vingt-neuf, les polices d'un demi douzaine de pays européens me recherchaient en tant que principal agitateur des Fronts de mer du Komintern.

A trente et un, j'oeuvrais à transformer les prisons hitlériennes en écoles du prolétariat internationalise.

Et maintenant, à trente-trois ans, je me posais cette question : Tout
cela n'a-t-il jamais été que mensonge, imposture, et utopie sanglante ?
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Dieu n'existe pas. Il a été inventé par les riches, pour que les pauvres puissent lui confier leurs misères.
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Parfois les cris de colère ou les appels à l'aide ou bien les voix tonnantes qui attaquaient " l'Internationale" et se taisaient sur le vibrant adieu lancé à ces centaines de vivants qui écoutaient, couchés dans leur cellules.
La plupart cependant s'en allaient calmement, sans plaintes, ni imprécations ;seuls les cris de solidarité, d'indignation et de haines échappés de lointaines fenêtres, donnaient peut être au prisonnier l'illusion qu'il ne mourait pas en vain.
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Dans les mains de la Gestapo, la force d'un homme ne dépend plus que de la haine qu'il est capable de faire monter en lui.
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Nous sommes tous des morts en sursis, et cependant, nous ne pouvons déserter, sous peine de mourir de honte. La nuit, les visages de tous ceux qui ont disparu nous hantent, derrière leurs barreaux de fer, et nous empêchent de dormir...
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De plus en plus, j'étais convaincu que la seule chose utile à faire dans la vie était de se consacrer à la révolution.
J'avais un sens unilatéral de la justice qui provoquait chez moi une révolte sans limite contre ceux que je croyais responsable des misères et de l'oppression des masses.
Les hommes devaient s'unir, combattre ensemble et chercher à se créer une existence meilleure dans un travail utile à tous ....
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Ni je buvais, ni je me reposais, et, pas une seule fois, je sortis avec une fille. Je ne vivais que pour la cause. Par moments, je me sentais terriblement seul. Un soir, je m'assis sur une pile de bois dans le port de Tacoma, vaincu, prêt à abandonner la tâche, à déserter. La vie, pensai-je, pourrait être plaisante, facile, si seulement je ne m'occupais plus que de moi-même. Je pourrais apprendre un métier, monter une affaire, avoir une voiture neuve et une maison coquette où l'existence serait rose et douce. La minute d'après, je m'insurgeais contre de telles pensées bourgeoises et n’emparais d'un morceau de bois qui traînait à terre pour m'en assener un coup sur la tête.
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L’honnêteté est l’ennemi de la loyauté, mon ami.
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J'errai dans les rues du Havre toute la nuit, ivre du grand air libre. Un homme ne vit que lorsqu'il va de l'avant. Dès qu'il cesse d'avancer, il décline. La joie de vivre vient de la joie que l'on ressent de sa propre force.
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Le livre est à l'aune du destin de Jean Valtin : incroyable. Militant communiste, envoyé aux USA pour éliminer un ennemi, fomenteur de grève, vie clandestine, invasion, détentions, tortures, espionnage infiltration, agent double...

On a du mal comprendre que l'on en ait pas fait un film.
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