AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jan Yoors (16)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Tsiganes

J'aime beaucoup lire sur les Gens du voyage. Mais il est difficile de trouver des livres qui traitent de cette communauté à la fois de manière réaliste et bienveillante. On tombe vite dans les clichés, que ceux-ci soient à charge ou qu'ils véhiculent au contraire une image un brin romanesque des Rom (comme dans le Camp des autres de Thomas Vinau).



L'atout majeur de Tsiganes est qu'il s'agit du témoignage d'un homme qui a vécu pendant de nombreuses années dans une communauté tsigane tout en gardant un contact étroit avec sa famille belge. Il est très surprenant d'ailleurs, d'apprendre comment sa route a croisé celle des Rom Lovara.



Jan Yoors livre un récit honnête de ses tribulations en compagnie de cette communauté. Sa bienveillance et sa tendresse à leur égard n'édulcore pas pour autant tout ce qui pourrait soulever des interrogations de notre part.



L'on apprend donc beaucoup sur leur vie quotidienne, leur relation avec les gadje que nous sommes, leurs moeurs, leurs rites, leur langue, leurs distractions, leur vision du monde, de la femme, du couple, de la mort...



Je n'ai cessé de penser pendant ma lecture que, si une catastrophe de grande envergure devait survenir, ce sont sans nul doute les Gens du Voyage qui s'en sortiraient le mieux. Ils ont la pratique de la nature, de la recherche quotidienne de nourriture et d'eau. L'habitude de devoir se déplacer et s'adapter à chacune des terres qui les accueille.



Et même si la communauté des Gens du voyage a probablement évolué depuis 1950, l'âme tsigane coule toujours dans le sang chaud des voyageurs d'aujourd'hui. Je le constate régulièrement auprès de Gens du voyage pourtant sédentarisés depuis plusieurs générations.



Une très belle oeuvre que celle-ci. Je m'en vais de ce pas essayer de lui trouver une place dans mon île déserte !
Commenter  J’apprécie          447
Tsiganes

Un destin, ça ne se commande pas. Jan Yoors en est la preuve. Qu'est-ce qui a pousser ce gosse à aller à la rencontre de ces tsiganes qui ont fait halte dans son village ? La curiosité, sans doute. La vie dehors, en plein air, autour du feu, près de l'eau et des chevaux.



Les rencontrer, c'est une chose. Mais à une douzaine d'années, s'en aller sur les routes, avec eux, c'est exceptionnel ! Ce vent de liberté qui les emporte, subjugue totalement ce gosse. Fasciné par ce peuple méconnu et surtout malaimé, il va apprendre à vivre comme eux, dans l'instant présent, dans la cohésion familiale et communautaire. Il va découvrir, non seulement une nouvelle façon de vivre, mais des codes, des relations complètement différentes, où les gadje ne sont pas tolérés. A part de rares exceptions, dont Jan Yoors fera partie.



Les Roms sont depuis la nuit des temps et dans tous les pays toujours vus comme des "voleurs de poules" ; certes, "le vol est chose admise chez les Rom, à condition qu'il se limite à des objets de première nécessité. Ce qui est condamnable, c'est le désir de posséder, lequel rend esclave d'appétits que nous n'avons pas besoin de satisfaire."



Les traditions orales perdurent le temps qu'un vivant puisse encore s'en souvenir et les transmettre le soir, autour d'un feu. La mémoire des disparus également...



"Le manque de courage devant la mort est un manque de courage devant la vie..."



Et elle fut bien remplie cette vie, que Jan Yoors nous donne à découvrir !



Qu'en est-il aujourd'hui, de cette liberté, de cette vie sur les chemins et de ce temps présent, le seul digne d'être vécu ?
Lien : http://page39.eklablog.com/t..
Commenter  J’apprécie          270
Tsiganes

Voici un témoignage plus qu’inattendu, puisqu’au départ, Jan Yoors est tout sauf un tsigane : il est un jeune gadjo qui rencontre, un soir, à proximité de chez lui, des femmes, des hommes, des enfants, installés dans un campement. Il sera fasciné par eux, par cette soirée qu’il passera avec certains enfants du camp, au point de les suivre, sans en parler à personne, ni à sa famille, ni à la famille de Putzina, son nouvel ami qui le cache le jour du départ sous des édredons. Six mois de route suivront avant que le jeune Jan ne rentre chez lui, accepté non seulement par Putzina, mais aussi par Pulika, le père du garçon, et le reste de sa famille. Il repartira peu de temps plus tard avec sa famille d’adoption, sillonnant les routes, jusqu’aux jours fatidiques de la Seconde Guerre Mondiale qui signeront des moments difficiles pour les Tsiganes, entre déportation/extermination, interdiction de déplacement, ce qui les poussera souvent à rejoindre la Résistance.



Et ce témoignage, bien qu’il soit de la plume d’un gadjo, est édifiant quant à une vraie connaissance et découverte du monde Tsigane : en effet, le jeune Yan a partagé beaucoup avec sa deuxième famille, pendant de nombreuses années, et il raconte de fait de nombreux évènements qui émaillent son quotidien, de la rencontre sur la route entre membres de la même famille ou communauté, à la difficulté à se faire accepter dans certains villages, en passant par l’organisation des mariages, des funérailles… Il raconte tout cela sans fard, sans, d’un côté, idéaliser l’attrait romanesque que pourrait sous-entendre une vie de bohème pour un jeune homme épris d’aventure comme lui, et sans, de l’autre, faire preuve d’un moindre jugement négatif qui en ajouterait une couche quant aux nombreux stéréotypes racistes dont sont déjà victimes les Tsiganes.



Le regard du jeune belge est, en effet, vraiment impartial, plein d’un relativisme salutaire, comme l’on aimerait le voir plus souvent. Je l’ai, en cela, trouvé particulièrement passionnant, et plutôt bien écrit pour un témoignage qui plus est. C’est donc une lecture que je n’oublierai pas de sitôt.

Commenter  J’apprécie          220
Tsiganes

.......

C'est un témoignage étonnant d'un jeune belge qui a choisi de vivre avec les Roms avant la seconde guerre mondiale. Ses parents l'ont laissé faire alors qu'il n'était qu'un enfant et il a ainsi grandi au milieu d'une famille Rom. L'explication des relations entre les Roms et les Gadge vu du côté Rom, m'a particulièrement éclairée. de même on comprend mieux pourquoi ils ont la réputation d'être des voleurs de poules et leur rapport à l'argent et aux biens, très différent du notre. le plaisir du voyage, de retrouver les autres membres de la famille, les interdits, les règles de vie , les lois qui sont les leurs et qu'ils ne peuvent enfreindre, tous ses points sont décrits et petit à petit on comprend un peu mieux ce peuple qui n'est pas sans foi sans loi mais a ses lois, ses coutumes et sa foi.



J'ai adoré cette lecture, c'est une vraie ouverture sur le monde, j'en sors plus intelligente, enfin j'espère, et ça se lit sans difficulté. Bien sûr le témoignage date un peu mais néanmoins une bonne partie reste valable à mon avis, ne serait ce que parce qu'il nous ouvre les yeux sur une autre façon de vivre .
Commenter  J’apprécie          121
Tsiganes

Un récit picaresque qui nous entraîne à travers toute l'Europe, sur la route des Tsiganes. Yoors emploie une prose simple, sans fioritures, d'une force poétique rare. Il ne s'attarde jamais sur son ressenti, pourtant l'émotion jaillit d'elle même, dans la description d'un paysage, d'un geste ou d'un regard, dans le récit d'une excursion ou d'un deuil. Chaque moment décrit est unique et offre au lecteur la possibilité de mieux comprendre le mode de vie des Rom lovara et d'autres nomades que l'auteur croise durant son périple. Un témoignage unique sur la vie de ce peuple fascinant, qui évite l'écueil du banal roman initiatique. Magnifique !
Commenter  J’apprécie          80
Tsiganes

Un gosse de 12 ans, fasciné par un campement gitan qui vient s'installer près de sa petite ville, ose aller jouer avec les gamins roms. Les heures passant, il n'ose pas rentrer chez lui dans le noir. Les Tsiganes lui proposent de dormir avec eux. La journée suivante, le gosse reste encore auprès des Gitans, sentant poindre un incompréhensible sentiment d'appartenance. Plongeant avec insouciance dans une vie nomade, il ne reverra ses parents que 6 mois plus tard.



Jan Yoors a vécu toute sa vie le cul entre deux chaises, deux cultures qui la plupart du temps se vouent une méfiance profonde, voire une haine véritable : les Roms et les sédentaires "gadje". Il ne cessera de passer de l'une à l'autre, parcourant l'Europe pendant un an avec les Gitans pour retrouver le confort de la vie sédentaire un certain temps, puis repartir sur les routes, etc.



La rencontre avec un anthropologue lui fera prendre conscience qu'il se trouve dans une position unique : pourvoir vivre au sein des Gitans comme l'un d'eux, puisqu'il a été adopté, tout en restant un gadje (à aucun moment il ne souhaite rompre avec sa famille, ou adopter définitivement la vie nomade). De là est né ce livre, véritable récit ethnologique de la culture et du quotidien tsigane.



"Tsigane" est un livre parfait pour qui veut apprendre et découvrir la vie rom, son quotidien et sa philosophie — du moins telle qu'elle se présentait avant 1950. L'écriture de Yoors est très propre, doucement poétique et toujours plein de tendresse pour cette tribu Lovara qui l'a accueilli dans ses roulottes. Une tendresse qui n'empêche d'ailleurs pas l'auteur d'avoir un recul critique, notamment sur le statut des femmes dans la communauté Rom ou le comportement de certaines tribus (les Tshurara notamment) qui alimentent la haine des gadje.



Un livre souvent touchant, juste et toujours intéressant qui met au clair les préjugés qui courent sur ces peuples roms injustement méconnus.
Commenter  J’apprécie          80
Tsiganes

Cette autobiographie est un voyage magnifique au sein d’une culture méconnue et trop souvent caricaturée.



À travers ces lignes, Jan Yoors nous raconte une histoire, la sienne, celle-là même qui l'a conduit au coeur d’une famille Tziganes : de l’instant où il les rencontre, entre fascination et méfiance jusqu’au moment où il devient en partie l’un des leurs en parcourant les routes de l’Europe et de l'Histoire



Une odyssée qui le conduira sans cesse à migrer entre deux mondes : celui des « gadje » et celui des « Rom ».



Nous découvrons des personnes et des traditions fascinantes, des histoires profondément touchantes, les horreurs de la guerre, et la réalité d’un peuple trop souvent traité en paria.



En somme, il s’agit d'une ode à la Liberté, à l’ouverture d’esprit et à la Réflexion.



Et pour terminer, une citation qui trouve pleinement écho dans ces quelques pages :



« Ce qui importe c’est de se réaliser pleinement en restant fidèle à sa nature »
Commenter  J’apprécie          70
Tsiganes

Les Tsiganes, Rom, vu de l'intérieur par un gagje qui ne l'est ou l'était plus, ou encore.

Très intéressant, très riche, très authentique. Même les gens qui ne s'y intéressent pas apprécieront ces tranches de vie et de réalité d'un "peuple" qui véhiculent tant de mythes, de mystères, de cahots...

Commenter  J’apprécie          60
Tsiganes

Jan Yoors, à l'âge de 12 ans, part avec une famille de Tziganes sillonner l'Europe dans l'entre deux-guerres. Un récit unique en son genre puisqu'il est probablement le seul à retranscrire le témoignage d'un "gadjo" ayant vécu avec des gitans. Devenu membre de la tribu des Rom Lovara à part entière, sans couper pour autant avec sa famille d'origine (il fera de nombreux aller-retours), Jan Yoors nous livre ici une source inestimable sur la culture des Tziganes dans les années 50, un récit quasi ethnologique poétique et tendre mais aussi emprunt de lucidité.
Commenter  J’apprécie          50
Tsiganes

Voici un curieux récit, celui d'une jeunesse nomade auprès des Rom Lovara. Un garçonnet de douze ans, Jan Yoors, passe une nuit dans un campement de Gitans puis, n'osant rentrer chez lui après son escapade, décide de suivre le clan où il s'est invité. Nous sommes dans l'entre-deux-guerres, dans les Flandres, et la première fugue de l'enfant va durer six mois, jusqu'à ce que la police arrête ce jeune sans papiers. Suivront bien d'autres départs, avec l'autorisation familiale cette fois, et Jan Yoors deviendra peu à peu l'un des membres de la tribu Lovara.

Ce récit m'a surprise à plus d'un titre. Tout d'abord, je m'attendais à une présentation ethnographique des Tsiganes, ce qu'il n'est en aucun cas. Jan Yoors ne parle pas des Rom, il raconte sa vie parmi les Rom, ce qui fait une grande différence. Il ne rédige pas une somme sur les us et coutumes des Tsiganes, il parle de son errance partagée avec ce peuple. Deuxième surprise, ce qui se vit ne s'explique pas pour autant. Si nous attendons de ce livre une description détaillée des mœurs tsiganes, nous resterons sur notre faim. Jan Yoors nous emmène avec lui sur les routes, mais sans pour autant s'étonner du monde qu'il découvre et nous expliquer son fonctionnement. Sans cesse, je me suis posée des questions sur les femmes du clan : Comment vivent-elles ? Comment s'organisent les rapports entre les deux sexes ? Quel est le rôle de la mère ? Comment décide-t-on des unions ? Comment les époux vivent-ils dans le clan familial ? Or, s'il y a une grande absence dans ce livre, c'est bien celle des femmes. Au-delà de leur accoutrement bariolé, de leurs nuées d'enfants, de leurs talents de diseuses de bonne aventure, on voudrait comprendre de quoi est faite leur existence. Ce silence de Jan Yoors tient-il au fait qu'il ait été intégré non pas au monde des hommes Rom puisqu'il est célibataire, mais au groupe des jeunes gens ? Ou la vision des Rom Lovara est-elle celle d'une société patriarcale peu encline à considérer l'univers féminin ? À la suite de la réunion d'une grande assemblée, Jan Yoors doit être marié à une jeune fille d'un clan ami, mais la rupture des fiançailles nous est présentée de manière ambiguë : Jan éprouve-t-il une peur à lier définitivement sa vie à celle du peuple tsigane, veut-il faire marche arrière tant qu'il en est encore temps ? Ou est-il amoureux de celle qui pourrait être considérée comme sa soeur dans la kumpania, Keja ? La pudeur ou un tabou implicite laisse planer le doute.

Jan Yoors essaie de nous faire ressentir toute l'originalité d'un mode de vie différent du nôtre, la complexité d'un monde que nous abordons avec notre code culturel alors qu'il s'en affranchit totalement. Il laisse entrevoir les multiples écrans de fumée que les Tsiganes ont placés entre eux et les gadje de manière à garantir leur survie dans un environnement qui leur est hostile. Cependant l'errance des Rom est-elle compatible avec des sociétés qui sont de plus en plus technocratiques, surveillées et contrôlées ? Jan Yoors ne peut répondre à cette question, mais il nous montre que l'exigence de liberté est un gage même de l'humanité. Les nazis, en s'attaquant à la diversité culturelle et raciale, ont mis en péril la société humaine toute entière et les Tsiganes, en leur résistant, les ont combattu non pas au nom d'un idéal, mais parce que la liberté est le ressort même de leur existence.
Commenter  J’apprécie          50
Tsiganes

Magnifique lecture. Livre documentaire qui parle du monde des Tsiganes.



Dans une ville des Flandres de l’entre-deux guerres, un gosse de douze ans observe un campement de nomades. La rencontre des enfants se fait tout naturellement. Son père lui a tellement parlé de ces peuplades, qu’il décide de partir avec eux. Il disparaît ainsi pendant six mois. Quand il revient, c’est pour annoncer à ses parents qu’il part sur la route avec des dresseurs de chevaux. Il va alors vivre la fraternité du voyage, les itinéraires secrets, partager les hérissons grillés au coin du feu, le froid, la peur et la liberté. Bien que chagrine, sa famille accepte. Jan Yoors narre son histoire et aussi l’histoire bouleversante et sans doute unique par ses apports documentaires sur la culture des différentes origines d’un peuple. Il apprend le romani et devient l’un des leurs au sein de la famille de Pulika. Magnifique leçon de vie, mais à quel prix !



« Tsiganes est le livre le plus concret et le plus visuel jamais écrit sur les Tsiganes… Un récit miracle où la réalité la plus exacte, la plus nue, semble battre au rythme même de la légende. » Jacques Meunier



Ce livre est déroutant, dérangeant et attachant à la fois. Écrit avec poésie, simplicité, sincérité et pudeur. Cette approche permet de mieux comprendre la culture des Tsiganes. Au fil des pages nous découvrons les deuils des Lovara, les rituels du mariage, la joie des naissances et l’atmosphère inimitable des patshiv, légendaires fêtes tziganes peuplées de danses et de chants. La fonction sociale de « la bonne aventure ». La crédulité des gadjes. Par ces révélations, l’enfant blond des roms entend nous dévoiler un peu de l’âme de ce peuple à part, en marge du temps qui, quels que soient les pays traversés, a su jalousement préserver sa culture et son intimité.



Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/11/0..
Commenter  J’apprécie          40
Tsiganes

Jan Yoors, le narrateur, rend visite à un camp tsigane à douze ans, durant l'entre deux-guerres. Ces gens le fascinent. Aussi, bien accueilli par quelques uns, Jan décide de les suivre dans leurs déplacements, ceci sans en avertir ses proches. Les parents du jeune garçon le revoient six mois plus tard. Ils l'autorisent alors à se joindre à sa nouvelle famille d'adoption quand il le souhaitera.



Une courte introduction présente les origines des Tsiganes (XVe siècle). L'auteur raconte ensuite la vie qu'il a partagée avec les Tsiganes Lovara. Il décrit notamment les relations qu'il a entretenues avec cette communauté, leur regard sur les gadje, leur rapport avec l'argent, les codes sociaux en vigueur dans la kumpania et avec les autres Roms. Des étapes importantes de la vie de ces Roms (fiançailles, mariage, mort, funérailles...) donnent lieu à de passionnantes descriptions des rituels qui les accompagnent, parfois cocasses à mes yeux (ainsi pour les épousailles que l'auteur "compare" aux ventes de chevaux ! - pages 197 et suivantes).



L'épilogue résume le tragique épisode de la seconde guerre mondiale.



L'écriture est très agréable. Ma seule réserve porte sur le caractère légèrement lassant de quelques passages du livre - ennui qui exprime bien la routine de la vie de ces Tsiganes durant quelques saisons.



En résumé, un excellent livre.

Commenter  J’apprécie          40
Tsiganes

« Tsiganes est le livre le plus concret et le plus visuel jamais écrit sur les Tsiganes… Un récit miracle où la réalité la plus exacte, la plus nue, semble battre au rythme même de la légende. »

JACQUES MEUNIER
Commenter  J’apprécie          20
Tsiganes

le livre s'achève par quelques pages sur la seconde guerre mondiale, durant laquelle de nombreux tsiganes ont été exterminés, souligne que certains furent résistants. Il passe sous silence le rôle de Jan Yoors, qui fut agent de liaison entre les Forces alliées et les communautés tsiganes. Ce texte est un témoignage de l'intérieur d'un adolescent qui découvre de l'intérieur la vie des tsiganes (ou du moins des Lovara et des groupes qu'ils croisent au fil de leur pérégrinations), les persécutions dont ils sont victimes, mais aussi la façon dont ils se jouent des "gadge", lors de la déclaration de naissances par exemple, pour obtenir à manger, pour acheter les gendarmes, etc.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          20
Tsiganes

Un livre magnifique ! Une ode à la liberté qui nous fait voyager avec les Rom Lovara.
Commenter  J’apprécie          20
Tsiganes

Jann Yoors, 11 ans se prend d'amitié avec un groupe tziganes de passage dans son village. Il décident de partir avec eux sans prévenir ses parents.

Après 6 mois de vagabondage, à son retour, il demande à ses parents de le laisser la troupe et ceux-ci acceptent.

Au cours de ce périple, Jan Yoors va découvrir les coutumes, les secrets, les habitudes et la hiérarchie des Tziganes.

Ce Livre m'a permis de mieux comprendre le mode de vie de cette communauté. Je pense que j'aurai un autre regard sur eux.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jan Yoors (148)Voir plus

Quiz Voir plus

Dragon ball et Dragon ball Z

(Super facile) Combien d'enfant a Son Goku ?

1
2
3
4

10 questions
760 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}