Son instinct de mère ne la trompe pas, mais aussi comment se représenter une scène d'une telle sauvagerie se déroulant dans ce paysage aimable, fait pour la douceur ? Comment le faire admettre au père ? Comprendra-t-il encore qu'une fille n'a pas la même force physique qu'un garçon ? Se déchainera-t-il contre elle, la rendra-t-il responsable de tout [...], soutiendra-t-il qu'elle n'avait pu s'empêcher d'aguicher et qu'on ne vienne pas lui dire qu'il y en avait un deuxième, im-pen-sable dans ce vil-lage.