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Critiques de Janny Wurts (194)
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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Un roman captivant ; un roman palpitant, passionnant, poignant… Un roman distrayant, récréatif, d'une diabolique efficacité…

J'arrête là les superlatifs, mais vous avez compris que, de la première à la dernière page, j'ai été incapable de lâcher ce livre…

Cette histoire nous entraine dans un jeu mortel. Elle met en place un gigantesque échiquier où les pions sont des êtres de chair et de sang. Les joueurs, tous chefs de grandes familles qui règnent sur ce monde imaginaire, sont passés maîtres dans l'art d'anticiper les réactions de l'adversaire et de prévoir plusieurs coups d'avance. Malheur à celui qui, dans ce jeu de dupes, au milieu de tous ces faux semblants, se trompe ou trébuche. C'est la mort assurée pour lui, sa lignée et tous ses serviteurs.

Parmi ces clans qui ne cessent de s'allier, de se trahir, de s'espionner ou de se combattre, l'auteur a choisi celui des Acoma, vieille et illustre famille venue de la nuit des temps, vaincue par trop de haines et de fourberies. « Acoma » s'apprête, comme bien d'autres avant elle, à disparaître à jamais du « jeu impitoyable du conseil ». Elle est surtout dirigée par Mara, jeune fille frêle et totalement inexpérimentée. On peut penser que les autres vont n'en faire qu'une bouchée. Mais c'est sans compter sur son obstination à sauver l'essentiel, sur le dévouement sans faille de ses serviteurs, sur sa naïveté qui se transforme en piège fatal, sur son extraordinaire endurance, sur sa manière désarmante de casser les codes et d'utiliser la force de ses adversaires pour mieux les renverser.

Nous évoluons dans un monde où les rites, l'honneur et la tradition sont poussés à l'extrême. Il ressemble beaucoup, me semble-t-il, au Japon du moyen-âge, du moins à l'idée que je m'en fais.

J'ai lu ce livre en commun avec mon amie Siabelle. Tous deux, à plusieurs reprises, nous nous sommes demandés, vaguement inquiets, comment notre belle Mara, notre fragile combattante, allait pouvoir se sortir des griffes de ses impitoyables ennemis. Je vous invite à lire son billet aussi passionné que le mien…











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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Mara, c’est le tranchant de l’épée, la voix cajoleuse d’une mère et les caresses enivrantes d’une amante ; c’est le formidable aplomb d’une souveraine ; c’est une voix inflexible qui demande l’impossible à ceux qui croient en elle ; c’est aussi le doute, le remord, la peur de l’échec dans la solitude de la nuit ; Mara, c’est un cœur qui saigne pour ceux qu’elle a perdu le long de la grande route ; c’est un rire cristallin et de grands moments de flamboyance…

Mara, c’est une femme fragile qui, portée par l’amour des siens est capable de renverser les plus imprenables forteresses ; c’est une aventurière intrépide qui joue sa vie et son honneur sur presque rien, une vague intuition, un coup de dés ; c’est une mystificatrice hors pair qui va chercher des réponses dans des endroits où personne n’aurait l’idée ou le courage d’aller…

Mara, c’est la voix de ceux contraints de se taire depuis trop longtemps dans ce monde de fantasy qui ressemble furieusement à ce Japon médiéval pétri d’honneur, clanique, et secoué par une violence endémique… Mara est ce genre d’être exceptionnel capable en une vie de secouer un monde figé que l’on croyait éternel… Mara, c’est une étoile filante qui n’en finit pas d’éclairer la nuit…

Stop ! N’en jetez plus, me direz-vous !

Lisez les trois mille pages de cette époustouflante trilogie, et vous comprendrez que je n’exagère en rien. Vous les lirez dans un souffle ; vous serez emporté par la sagacité, le sang-froid, l’ingéniosité et tout l’amour que peut porter cette incroyable héroïne de papier.

Que d’heures passées en sa compagnie, à se demander comment notre « éternel David » parviendra à vaincre tous ces arrogants Goliath…

Fureur, trahison, amour, chevauchées fantastiques, rire… De l’aventure, je vous dis ! De la vraie…

J’ai suivi avec mon amie Siabelle les infernales tribulations de notre fragile et ensorcelante héroïne qui, à l’exception des trois dernières pages (et encore…), n’a jamais cessé de marcher au bord du gouffre… Comme elle nous a faits peur et trembler ! Je vous invite à lire son beau billet.

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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Ah, Mara !

Une main de fer dans un gant de velours. Une féministe dans une société patriarcale. Une non-conformiste dans un monde figé par de vieux préceptes où l'honneur se situe au-dessus de la vie, où la prédestination oblige les hommes à accepter leur sort. Une fleur bleue au milieu de brutes sanguinaires. Une vraie guerrière dissimulée derrière une authentique fragilité. Une femme exceptionnelle qui suscite d'indéfectibles fidélités.

Mara a le goût du risque. Elle met nos nerfs à rude épreuve quand sur un pari risqué, une intuition périlleuse, elle risque de tout perdre, et finit par emporter la mise à la toute dernière seconde, laissant derrière elle toute une flopée de morts et d'ennemis anéantis…

Mara est toujours en mouvement quand ses adversaires les plus acharnés demeurent pétrifiés dans leurs vieilles croyances et leurs certitudes surannées. Elle parvient à les vaincre parce qu'elle observe sa propre culture à travers d'autres regards. Mine de rien, cet excellent livre de fantasy est aussi un hymne à la diversité.

Il faut tout le talent de Janny Wurts et de Raymond E. Feist pour nous faire croire qu'un tel personnage puisse survivre plus d'une semaine au milieu de toute cette haine, de ces pièges tendus sournoisement, et de ces longs couteaux ; qu'elle parviendra à les vaincre tous, un par un, méthodiquement, pour finir par se rapprocher de la Lumière du Ciel, le Dieu Vivant qui règne sur cette étrange terre.

Un second tome plein de drames, de fureur et de sang. Un second tome où l'on trouve l'amour, le vrai, là ou personne ne l'attend. Il tient toutes ses promesses et ne nous laisse aucune seconde de répit.

J'ai lu ce livre en commun avec mon amie Siabelle. Une nouvelle fois, Mara nous a bien faits peur dans ses entreprises risquées. Comme les nuits de Mara nous ont paru longues, à tous les deux ! Je vous invite à lire son billet.





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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Il aura fallu une LC pour que je commence enfin cette très réputée trilogie de l’Empire qui attendait dans ma bibliothèque depuis sept ans. C’était proprement excellent.



Les événements ont lieu sur le monde de Kelewan, en parallèle de ceux qui sont contés dans la trilogie de la guerre de la Faille. Fournissant seulement des éléments de contexte global, ne pas avoir lu cette dernière n’est absolument pas un problème pour la compréhension de ce roman.

Kelewan est dominé par une humanité – les tsuranis – dont la société est une copie parfaitement vraisemblable (du moins pour le profane en la matière que je suis) de celle du Japon classique, extrêmement codifiée, où le moindre geste a une importance en soi et où l’honneur domine les comportements. On retrouve une structure de clans qui rassemblent des familles, un seigneur de guerre équivalent du shogun japonais, et même un empereur divin. Ces clans s’allient ou se font la guerre, le plus souvent sous une forme diplomatique où l’enjeu de l’honneur est fondamental. Les familles ont une structure de caste rigide où l’on trouve les paysans, les artisans, les guerriers et la famille seigneuriale. Architecture, costumes, mœurs, relations sociales, tout évoque le Japon classique.



Dans ce premier tome, on suit Mara, fille de seigneur qui se retrouve à la tête de son clan des Acoma en perte totale d’influence et en danger de destruction totale. Absolument pas préparée à porter un tel fardeau, elle va pourtant faire face à l’adversité et pratiquer le jeu du Conseil avec un brio, une ruse, une absence de scrupules incroyables. Ses ennemis – le seigneur du clan des Minwanabi en tête, responsable de la perte d’influence des Acoma et dont Mara veut se venger – la sous-estiment systématiquement, ce qui procure un avantage à la Dame. Mais qui eût pu imaginer les capacités de planification, de joueuse de Go capable de réfléchir dix coups à l’avance, d’actrice capable de payer de sa personne, chez une si frêle jeune femme. Son audace est inouïe, chacun de ses mouvements remet en jeu la survie et l’honneur de son clan ; mais les coups gagnants paient en retour. Par sa façon de forcer le destin, Mara me rappelle Daenerys du Trône de Fer. Par sa capacité à bâtir des plans à long terme, à leurrer ses adversaires, elle m’évoque Jim Phelps de Mission Impossible.



Pour l’essentiel on observe les événements à travers le point de vue de Mara. Dans le contexte de Japon classique, cela signifie que l’on a très peu accès à la psychologie ses interlocuteur. Chacun se doit de présenter un visage inébranlable en toute occasion. Tout le monde avance masqué. De ce fait le moindre soulèvement de sourcil, le moindre changement de posture traduit des émotions intenses. Les interpréter pour cerner l’état d’esprit de son interlocuteur est un talent que Mara développe avec succès. Il arrive cependant, lorsqu’un piège se referme, que l’émotion explose et se transforme en insultes et en violence. Pour celui qui craque, le jeu est perdu. Des personnages secondaires importants, parmi la garde rapprochée de Mara, peuvent aussi se laisser aller par moments, dans l’intimité d’une chambre.



Pour Mara elle-même, c’est l’opposé. Alors que les auteurs s’efforcent d’empêcher les sentiments de ses interlocuteurs de faire craquer leur façade et de les exposer au lecteur, ils nous montrent tout de l’océan d’émotions dans lequel baigne Mara et qu’elle parvient à grand peine à cacher à ses interlocuteurs : ses peurs, ses doutes, ses certitudes, ses peines profondes, ses douleurs, son soulagement voire sa jouissance quand un plan fonctionne. Tout cela sans rien pouvoir partager. Cette société doit créer des psychoses inimaginables.

C’est dans la description fine de la psychologie de Mara que Janny Wurts déploie son talent. Je ne crois pas Raymond E. Feist capable d’autant de sensibilité. Les instants de sérénité dans un jardin, à la vue d’un crépuscule, ou lors d’un bain ne peuvent pas être de son fait. Feist apporte sa compétence dans les scènes tendues de confrontation. Le mélange est une réussite.



Jusqu’ici, on pourrait croire que la dimension fantasy n’est présente que dans la construction de ce peuple imaginaire des tsuranis, un détournement de l’Histoire à la manière d’un Guy Gavriel Kay. Mais il y a plus (après tout on a affaire à Feist) : des animaux au profil à la fois proche et éloigné de ceux que nous connaissons, l’existence d’un autre peuple intelligent à la structure sociale de ruche (les Cho-ja) et même un peu de vraie magie. Cela enracine le récit dans la fantasy, mais ce n’est qu’un contexte. C’est ce Japon imaginaire le vrai héros du roman.



Voilà, ce livre est enfin lu et cela a été une bonne partie de plaisir. Je vais laisser passer un mois ou deux avant de lire la suite, car j’aime que ma mémoire conserve des ressentis bien identifiables pour chaque tome. Je remercie en tous cas tous les participants à cette LC pour nos échanges fructueux.

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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

“Moi qui ai façonné les Acoma pour en faire la maison la plus puissante du clan Hadama! Je dis que nous forgeons notre propre destin et que nous prenons notre place dans la Roue! Qui ici prétend le contraire?”



***



À présent souveraine des Acoma, Mara n'a d'autres priorités que d'assurer la survie et le renforcement de sa maison. Elle doit faire face à des ennemis chaque jour plus nombreux et affûtés, prêts à tout pour l’évincer du Jeu du Conseil.



Passée d'une génération à l'autre, la guerre de sang qui l'oppose aux Minwanabi ne connaît aucun répit. Depuis la défaite humiliante infligée à son clan, Desio, le nouveau seigneur, est avide de vengeance.



Anticiper et contrer les coups de ses adversaires, faire prospérer son domaine mais aussi protéger son fils, la jeune femme est sur tous les fronts. Heureusement, elle peut compter sur la présence de loyaux conseillers et celle plus inattendue d'un esclave étranger dont elle aura beaucoup à apprendre.



*



Le coup de cœur se confirme avec ce second tome - je suis complètement et définitivement sous le charme. Les auteurs américains Janny Wurts et Raymond Elias Feist ont coécrit une trilogie absolument magnifique. Bien qu'il me reste encore le dernier volet à découvrir, je sais déjà qu'elle laissera une empreinte forte en moi.



Après《Fille de l'empire》,《Pair de l'empire》poursuit la chronique de l'ascension de Mara au sein de l'empire Tsurani. En seulement quelques années, la jeune femme - fine stratège -, a acquis plus de prestige et de renommée pour les Acoma qu'ils n'en avaient jamais eu auparavant. Observée de près, la montée en puissance de sa maison inquiète et attise les inimitiés.



Principalement centrée sur les luttes de pouvoir entre grandes familles et les machinations politiques, l'intrigue prend une direction qui m'a particulièrement plu en introduisant de nouveaux personnages issus de l'autre côté de la Faille. En particulier Kévin, un prisonnier de guerre vendu comme esclave à bas coût. Par sa désinvolture, son regard critique sur la société tsurani (que nous découvrons davantage) , par son génie tactique, il va amener Mara à remettre en cause ses fondements, à repenser le monde dans lequel elle vit et envisager d'autres possibles. Une évolution non sans heurts et tiraillements, très intéressante à suivre.



Espionnage, complots, alliances, tentatives d'assassinat, romance, trahisons, batailles, tous les ingrédients sont réunis pour faire vibrer le lecteur. Les neuf cents pages, à la fois palpitantes et délicieusement immersives, se lisent avec passion. Si vous êtes en quête de dépaysement, amateurs d'univers extrêmement riches et de personnages hauts en couleur, il y a fort à parier que cette série vous séduise, qu'à votre tour vous soyez MARA-boutés!



Un bouquet d'émotions et d’étoiles!

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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Même si je manque d'inspiration pour écrire ce billet, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce premier tome de « La Trilogie de l'Empire » de Raymond E. Feist & Janny Wurts.



Au début, j'ai pensé que c'était un roman de fantasy historique, une réécriture du Japon féodal mais nous ne sommes pas au Japon. Non, nous ne sommes même pas sur Terre mais sur Kelewan un des deux mondes des Chroniques de Krondor.



Les auteurs nous offrent un personnage féminin exceptionnel en la personne de Mara des Acoma. Pour venger la mort de son père et de son frère et pour la survie de son peuple, cette jeune fille est prête à tout. Au jeu du conseil elle est redoutable, sa stratégie est époustouflante. On s'imagine que Mara est une jeune fille innocente mais elle a l'esprit très retors.



Merci à thimiroi pour sa critique qui a fait le buzz sur le challenge multi-auteures SFFF et qui a été à l'origine de cette LC (10 participants ^_^ ). C'est toujours sympa quand un coup de coeur s'invite dans sa pàl.



Vivement la suite ! J'ai aussi ajouté à mon pense-bête la trilogie (en 4 volumes) de « La guerre de la Faille ».







Challenge pavés 2020

Challenge Bragelonne 2020

Challenge mauvais genres 2020

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

"Fille de l'empire" est le magnifique premier tome de la Trilogie de L'Empire, une trilogie de fantasy qui décrit la vengeance et l'ascension jusqu'au pouvoir suprême de Mara, une jeune femme de la famille des Acoma.

Cette trilogie peut se lire indépendamment des autres romans de Feist, même si la guerre qui oppose l'empire tsurani au royaume de Midkemia (la Guerre de la Faille) revêt une certaine importance, notamment au début du livre.

L'empire tsurani est un pays dont la société, inspirée de celle du Japon médiéval, est régie par un code de l'honneur particulièrement exigeant et constituée de différentes familles qui s'affrontent plus ou moins ouvertement dans une lutte où le moindre faux pas peut être fatal, le jeu du Conseil.

Mara, âgée de dix-sept ans, s'apprête à intégrer une communauté religieuse pour mener une vie de prières et de méditation ; mais la cérémonie où elle allait prononcer ses voeux est interrompue : on vient lui annoncer que son père et son frère ont été tués dans une bataille contre l'armée de Midkemia, trahis par le chef de la grande famille des Minwanabi.

Dès lors, Mara, seule survivante des Acoma, n'a plus le choix : elle doit prendre la tête du domaine de son père pour éviter la disparition de la maison de ses ancêtres et venger son père et son frère.

Il lui faut le plus rapidement possible recruter des soldats, trouver des alliés et s'imposer à des seigneurs pour qui le rôle d'une femme se cantonne à celui d'épouse et de mère...

Et, contre toute attente, cette jeune femme inexpérimentée va se révéler une subtile tacticienne, voire même une redoutable manipulatrice, quitte à risquer sa vie à de nombreuses reprises.

Car ce roman, d'une écriture de qualité et d'un rythme soutenu, se caractérise par une succession de scènes d'une extraordinaire intensité dramatique, des scènes parfois bouleversantes au point qu'il est impossible de s'en souvenir sans une certaine émotion...

Mara des Acoma est sans doute le plus beau personnage féminin que j'ai pu rencontrer dans le domaine de la fantasy, mais le lecteur fait connaissance également avec de nombreux autres personnages qui donnent au récit une densité supplémentaire non négligeable : Papéwaio, le guerrier au dévouement sans faille, Arakasi, le maître espion, Buntokapi, l'époux brutal et sournois qui frappe volontiers sa femme…

Mara l'a souvent emporté parce qu'elle a été sous-estimée : nul doute que ses futurs adversaires au jeu du Conseil ne commettront pas la même erreur...

Une oeuvre majeure, une héroïne inoubliable.





Challenge multi-auteures SFFF 2020

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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..



“- Nous venons chercher la Dame des Acoma!

La Dame des Acoma. Comme un poignard glacé plongé dans ses entrailles, les paroles lacérèrent  l’âme de Mara. Cette simple phrase changeait à jamais sa vie et son destin.”



Sur le point de prononcer les vœux l’attachant au service de la déesse Lashima, Mara apprend la mort de son père et de son frère, tous deux victimes d'une trahison. Ultime héritière, la jeune novice est alors subitement propulsée à la tête du clan Acoma. Un clan aujourd'hui très affaibli dont il lui revient la charge de venger et protéger l’honneur mais aussi de perpétuer le nom.



***



Premier tome d’une série fantasy co-écrite par Raymond Elias Feist et Janny Wurts - deux auteurs américains que je découvre ici, Fille de l'empire est un énorme coup de cœur. J'en ressors émerveillée, totalement conquise. Mes envies d'évasion et d'exotisme, d'histoire intensément prenante et de personnages inoubliables ont été plus que satisfaites. Je me suis délectée de chaque page et attends la suite avec grande impatience. 



*



Plutôt classique avec ses luttes de pouvoir entre grandes familles mais soigneusement orchestrée, l'intrigue prend place dans un monde fortement inspiré du Japon féodal. Un monde où le sens de l'honneur est poussé à son paroxysme et où le respect des traditions régit la vie des individus. Un monde où les comportements et chaque interaction sont hautement codifiés - le moindre écart pouvant avoir des conséquences fatales. Un monde où les alliances se font et se défont au gré des intérêts. Un monde où tous les coups sont permis tant que les apparences restent sauves.



C'est dans cet environnement hostile, dominé par les hommes et le jeu du Conseil, que Mara - dernière représentante de son clan, se retrouve projetée. Soutenue par de fidèles conseillers, elle devra vite apprendre à penser et agir en souveraine implacable si elle espère survivre (et prospérer). Ses ennemis sont nombreux et ne seraient pas contre anéantir l'une des plus anciennes et prestigieuses maisons de l'empire. Un pion qui tombe est une occasion rêvée d'avancement sur l'échiquier politique.



*



À un univers aussi dense que fascinant se joignent des personnages (principaux comme secondaires)  très travaillés et pourvus de charisme. Parmi eux se trouve Mara, une héroïne d'exception qui brille par sa force, son intelligence,  sa pugnacité et son audace. Difficile de ne pas s'attacher à elle. Suivre chapitre après chapitre son ascension - chemin jonché de terribles épreuves et de moults difficultés, s'avère passionnant.



Complots, manigances, espionnage, tentatives de meurtre, guerre de sang, union - accord stratégique, ... tous les ingrédients sont réunis pour accrocher et tenir en haleine le lecteur. À noter toutefois que si vos préférences vont habituellement vers les récits au rythme endiablé avec des scènes de combats spectaculaires, une magie omniprésente ou encore un bestiaire étendu, la déception vous guette. Stratégie, patience et subtilité sont les maîtres-mots.  Pour ma part, il y a eu adéquation parfaite entre ce que j'ai trouvé et ce que j'étais venue chercher - j'ai tout simplement a-do-ré cette lecture! 



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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Ce soir j'aurais normalement du avoir cours de 16H à 20H30 à la faculté mais le cours a été annulé pour le moins tardivement à 14H et des poussières. Je devrais en profiter pour avancer sur un autre cours ou m'entrainer en travaillant sur un exercice comme un cas pratique en droit de la famille, par exemple, mais j'ai la flemme.



Quitte à procrastiner quelques peu scolairement aujourd'hui, autant en profiter pour vous parler de mon avis sur les trois tomes de cette trilogie. Depuis que je suis inscrit sur Babelio, je ne cesse de voir, plus ou moins régulièrement dans mon fil d'actualité, des chroniques plus qu'élogieuses sur cette trilogie de fantasy, des coups de coeur à la pelle qui ne s'arrêtent pas au premier tome, mais qui concernent la trilogie dans son ensemble. Pour donner une idée de l'engouement autour de ce premier tome, il suffit juste de regarder quelques chiffres. Ce premier tome comporte, au moment où j'écris cet avis, 84 chroniques. Sur ces 84 chroniques, 58 chroniqueurs ont mis 5 étoiles, 14 chroniqueurs 4 étoiles, et 4 chroniqueurs 3 étoiles.



En bref, personne n'a fondamentalement passé un mauvais moment de lecture et la plus grosse majorité a visiblement adoré. de quoi me rendre assez curieux pour découvrir cette trilogie écrite à quatre mains. Pour respecter l'ordre chronologique des différentes sagas de Feist, j'ai décidé de me pencher d'abord sur la toute première, à savoir La guerre de la faille, que j'ai commencée en 2021 et finie en mars 2022. Une chouette découverte, une vieille saga de fantasy très classique, oserais-je même dire un peu bourrine mais vraiment très agréable à lire.



Malgré cette bonne découverte, j'ai attendu plusieurs mois encore pour me lancer dans La Trilogie de l'Empire. Les tomes sont énormes et je lis de moins en moins de pavés, alors quand en plus il y en a trois... Mais en juin 2022, est sorti le livre audio du premier tome, et c'est sous ce format que j'ai commencé la saga en décembre 2022.



Ma fin d'année 2022 n'a pas été une super période niveau moral, et mes lectures en ont pris un coup. J'avais arrêté de compter le nombre de lectures que je commençais avant de les abandonner au bout de quelques pages, car je ne voulais pas faire l'effort de me plonger dans un univers. Au moins une bonne quinzaine, pourtant j'ai dévoré le premier tome de cette trilogie que j'ai fini par lire au format papier afin de connaître plus rapidement la fin.



C'est simple, le roman remplissait toutes les cases pour me plaire :



- Un univers accessible : l'univers de la trilogie ne m'était pas totalement étranger grâce à la lecture de la première trilogie, ce qui a rendu, je pense, plus facile mon entrée dans ce dernier. Je savais à peu près dans quoi je mettais les pieds. La lecture de la Guerre de la Faille n'est cependant pas nécessaire pour lire la Trilogie de l'Empire, qui peut se lire de manière totalement indépendante sans aucun problème.



- Une intrigue accessible : l'intrigue proposée sur le fond ne casse de prime abord vraiment pas trois pattes à un canard : on est sur des guerres de familles nobles dans un univers médiéval japonais avec un code de l'honneur très strict conduisant à un jeu politique où, derrière les façades de la bienséance et du respect des traditions, se déroulent trahisons, complots et meurtres. On sait très vite qui sont les gentils et qui sont les méchants. le cadre et les enjeux du récit sont dès les premières pages du roman très apparents.



- Un style d'écriture agréable : cela se laisse lire et écouter tout seul. Malgré les 30 heures du dernier tome que je n'ai découvert qu'en format audio, je n'ai pas vu les heures passées et j'ai, au bout des 30 heures, regretté d'avoir déjà terminé cette formidable saga.



- Un personnage principal incroyable : c'est là, je pense l'une des plus grandes forces de cette trilogie. Son personnage principal, unique, exceptionnel et captivant, Mara, est sans doute le meilleur personnage féminin, voire d'ailleurs, sans doute le meilleur personnage tout court de littérature que j'ai découvert pour le moment, et je sais que c'est un personnage de fiction que je n'oublierai pas.



- Une intrigue qui s'avère tout simplement captivante : du premier tome à la dernière ligne du dernier, Feist et Wurts arrivent à nous maintenir totalement embarqués auprès de nos personnages. On jubile avec eux, on pleure avec eux, on est ému avec eux, on tremble avec eux et on prend surtout un immense plaisir à essayer de deviner la suite, le prochain coup, comment nos personnages vont s'en sortir ainsi que les retournements de situation qui viendront bouleverser le récit et rebattre les cartes de cette formidable intrigue qui montre l'évolution d'une jeune femme endeuillée de sa famille la plus proche, qui sans expérience politique, va apprendre, évoluer, aimer et déjouer tous les pièges pour parvenir jusqu'au plus haut sommet de l'empire. C'est beau, prenant, tout simplement magnifique.



Sur le socle d'une intrigue somme toute assez simple, Feist et Wurts sont parvenus à créer une intrigue plus complexe qu'il n'y paraît, grâce aux jeux politiques sans merci que se livrent les seigneurs de cet empire dans lequel le personnage principal de ce récit va être obligé de se plonger pour sauver sa vie et l'honneur de sa famille. Un jeu dans lequel elle va briller. D'une intelligence rare et d'une audace sans pareille, on va suivre l'évolution de cette jeune femme et de son entourage proche sur de longues années au fil de la trilogie, ses victoires, ses revers parfois terribles, sa force de caractère incroyable mais aussi ses failles. Feist et Wurts ont créé une héroïne extrêmement attachante, très travaillée qui explique, rien qu'à elle seule, je pense, le succès de cette trilogie.



La Trilogie de l'Empire est une trilogie qui parvient tout du long à rester accessible tout en proposant une intrigue certes classique mais qui s’avère au final être un récit qui ne manque certainement pas de subtilité. On conserve ici les meilleurs éléments de ce que j'avais aimé dans la Guerre de la Faille, à savoir une intrigue prenante avec des passages totalement épiques et des personnages attachants, mais avec le côté bourrin en moins, remplacé par quelque chose de beaucoup plus délicat, de beaucoup plus travaillé. Cela se ressent aussi bien dans les différentes thématiques évoquées dans le cadre de la trilogie que dans le développement de l'univers et de ses codes, mais aussi et surtout dans le développement des personnages et de leurs relations sociales.



Le tout est ainsi tout simplement magistral. Pour conclure cet avis bien trop long, je dirais juste que la trilogie dans son ensemble est une merveille. C'est tout simplement l'une des meilleures trilogies de fantasy que j'ai pu lire jusqu'à présent et je ne peux que vivement vous recommander de la découvrir si ce n'est pas encore fait.

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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Et voilà, cette fois c’est fini !

Je ressors complètement essoré de ce dernier tome, et ce n’est pas parce que j’ai lu dehors sous la pluie. Les babéliopotes m’avaient pourtant averti que ce troisième tome était une tuerie.



Au début je me suis inquiété. Je ne reconnaissais pas Mara qui n’était plus que haine sauvage et sans réflexion. Certes elle avait des raisons compréhensibles de réagir ainsi, mais au vu de tout ce qu’elle avait traversé auparavant je la croyais invulnérable à ces « faiblesses humaines ». Pour renforcer l’effet, les auteurs ne nous font pas partager ses pensées ; on suit plutôt le point de vue de Hokanu, son mari, qui essaie de percer la carapace.

Il faudra un choc effroyable qui va à nouveau la replonger dans un état de faiblesse et de danger pour rebooster la Dame des Acoma. Et elle n’est jamais plus dangereuse qu’en état d’infériorité, car c’est là qu’elle commence à monter ses plans.



Cependant les dieux savent à quel point l’opposition est de taille. Pour la première fois Mara perd l’avantage dans la guerre du renseignement – cette trilogie est un hymne à l’espionnage –, son génial espion Arasaki trouvant sur sa route un adversaire à sa mesure voire une taille plus grande. Une organisation d’assassin très typée ninja décide qu’elle a un compte de sang à régler avec les Acoma. Et last but not least, le pair de l’Empire se met à dos l’Assemblée des magiciens, dont on découvre les côtés noirs comme leurs robes, certains véritablement abjects qui les met au niveau des Talibans en matière d’obscurantisme.

Car dans leur grande majorité les magiciens sont des traditionalistes, et briser la tradition lorsque celle-ci est éloignée des valeurs démocratiques est le leitmotiv de ce récit. Mara a été éduquée dans la culture de castes tsuranni mais elle a l’un après l’autre brisé ses préjugés – et cela n’a pas été sans mal – et a fini par ne plus supporter l’esclavage, l’inégalité et les luttes stériles pour une valeur dévoyée de l’honneur. Ses luttes pour sa survie se doublent d’une volonté de transformer sa culture, de l’emmener vers quelque chose de plus… américain en fait.

Raymond E. Feist et Janny Wurts nous disent finalement qu’il ne faut pas qu’on se laisse leurrer par la beauté romantique de la culture japonaise (ou tsurani, c’est pareil). C’est très beau sur le papier, mais c’est aussi extrêmement inégalitaire. « Croyez-nous, nous disent-ils, vous n’aimeriez pas y vivre sauf si vous étiez au sommet de la chaine alimentaire ». Petit à petit la belle construction culturelle glisse et se rapproche de nos valeurs, comme si cela était un optimum.



Je ne veux pas faire trop long. Je résumerai en disant que l’on trouve dans ce tome final un tas de situations succulentes à lire, depuis les dialogues entre Mara et la reine Cho-ja, chef d’œuvre d’orfèvrerie de communication avec « l’étranger », à l’ouverture vers des régions et des cultures autres, aux côtés sauvages et magnifiques qui ouvrent de nouvelles pistes. Et aussi des exemples de sacrifices personnels terriblement beaux et tristes, et une fin magistrale qui m’a arraché des larmes (eh oui, je suis une petite nature).

Il y a aussi des choses qui m’ont laissé dubitatif. Par exemple ce principe d’égalité qui vient encastrer la croyance en la réincarnation, cette dernière justifiant qu’un individu de basse caste ne fait que payer un mauvais comportement dans une vie passée. Cette croyance est une base religieuse forte et pourtant elle est balayée d’un revers de main par les auteurs. L’extirper des tsurannis devrait être extrêmement long et difficile. Exagéré aussi, l’emploi du pardon et un usage assumé d’un Deus pas seulement ex-machina pour sortir Mara de l’ornière. Mais baste ! Je pourrai critiquer le jour où je pourrai pondre un récit pareil.



On ne m’avait donc pas menti : cette trilogie est absolument incroyable. A placer indéniablement au panthéon de la fantasy. Vous autres qui me lisez, abandonnez vos doutes et plongez.

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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

J'aimerais n'avoir pas lu cette trilogie pour pouvoir la relire et la découvrir à nouveau ! C'est à n'en pas douter un de mes plus gros coup de coeur de cette année. Je suis contente de l'avoir lue sur un laps de temps assez court (3 mois) en compagnie de Srafina pour ce dernier tome. C'est toujours chouette quand on lit un livre en LC et que l'on est sur la même longueur d'ondes.



Dès le début cela commence assez fort (en rebondissements et en émotions) et ensuite cela ne s'arrête plus avant la fin. Mara des Acoma doit toujours aller plus loin et oser toujours plus pour que ne disparaisse pas le nom des Acoma et pour protéger ses enfants.



Mara n'avait pas d'autre ambition que de vivre tranquillement avec sa famille mais ses ennemis ont fait d'elle un adversaire implacable qui ne reculera devant aucune audace pour survivre avec les siens.



J'ai adoré les personnages secondaires comme Hokanu, Keyoke, Lujan, Arakasi et Saric. Des hommes comme il en existe peu.



Cette trilogie est une véritable épopée… tiens, cela me donne envie d'écouter ce morceau ^_^



https://www.youtube.com/watch?v=hJc9Fko0mf4



Je recommande vivement la lecture de cette palpitante trilogie.







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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Il m'arrive parfois d'avoir un trop plein d'émotions quand je lis un livre et cela me coince un peu pour écrire un avis dessus ensuite. Ce fut donc une lecture intense (j'ai pleuré, j'en ai rêvé lol). J'ai adoré ce deuxième tome. L'univers est riche, fascinant et captivant.



Mara des Acoma est une femme étonnante et d'une force de caractère incroyable. Il faut avoir les nerfs solides pour affronter ses ennemis avec l'honneur tsurani. Il faut aussi beaucoup d'intelligence et Mara n'en manque pas. Desio des Minwanabi lui pense que « la chance doit dormir dans son lit », il n'a pas tout à fait tort.



L'introduction d'un nouveau personnage (Kevin, l'esclave Midkemian) va changer la donne et va ouvrir de nouvelles perspectives. Et pour moi qui n'ai pas encore lu La guerre de la Faille, c'est l'occasion de « jeter un coup d'oeil » de l'autre côté de la faille. Il faut absolument que je lise cette première trilogie même si au final il n'est pas si judicieux de lire La trilogie de l'Empire avant...



Au menu, et pas nécessairement dans l'ordre : des complots, des espions, des batailles, des revers de fortune, des idées de génie, des joies, des peines, des victoires, des défaites, des trahisons,… et une grande histoire d'amour. J'ai bien aimé la fin même si j'avais espéré autre chose.



Je suis très contente de l'avoir lu avec Srafina, une chouette première LC en duo. Le livre fait plus de 1000 pages en livre de poche… mais cela ne nous a pas empêchées de passer un très bon moment de lecture. Même pas peur! Nous avons d'ailleurs prévu de poursuivre très bientôt avec le tome 3 ^_^



Un roman excellent à tout points de vue.







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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Dans La trilogie de l’Empire on apprend ce qu’il se passe de l’autre côté de la Faille pour ceux qui ont déjà lu La guerre de la Faille, première trilogie que Feist écrivait sur Midkémia. Ici nous sommes dans le monde de Kelewan où vivent les tsuranis les adversaires des midkémians. Et c’est une héroïne qui nous fait vibrer au rythme de ses aventures : Mara, dame des Acoma. Dans le premier tome nous assistions à son ascension suite aux décès de son père et de son frère. Par ses manœuvres elle réussit à se débarrasser d’un ennemi responsable de la mort de ses proches.

Dans ce deuxième tome, les intrigues et les trahisons se poursuivent au sein du Conseil et Mara fait la connaissance de nouveaux personnages amis et ennemis. De plus elle s’attache à un esclave midkémian qui se révèle être un guerrier et un fin tacticien. Mais toutes les règles et traditions tsuranis ne leur permettent pas de vivre leur amour au grand jour. A travers cet amour, Mara va remettre en question une partie des traditions et valeurs de son peuple qui lui semblent obsolètes et cruelles.

Malgré tout, c’est une pure Tsurani, qui sait rester maître de ses sentiments et de ses émotions du moins en apparence car au fond d’elle-même c’est une vrai poudrière. On assiste à ses différents états d’âmes aussi bien affectifs que décisionnaires en tant que souveraine. On la sent parfois fragile face aux tourments qu’elle affronte, mais sa force est là qui refait surface à chaque écueil qu’elle rencontre.

A travers ses aventures elle perd aussi certains de ses grands soutiens qui l’ont accompagnés dans ses premiers pas de souveraine. Un ennemi plus que puissant veut sa perte et celle de son enfant. Il veut éradiquer tout ce qui est Acoma. Qui sera le plus fort mais surtout le plus fin au sein du grand jeu du Conseil et même de l’Empire ? Car c’est la survie de l’Empire qui est en jeu. Tout n’est que stratégie, mais au fond tout doit être fait pour le bien de l’Empire.



J’aime toujours autant l’écriture de Feist et de Wurts. C’est dynamique, foisonnant, l’action est là, rapide et vive. Les sentiments aussi qui tempèrent les moments durs de la guerre omniprésente au sein des familles Tsuranis . C’est ce juste mélange qui produit un roman coup de cœur pour moi. Déjà deux tomes de lus. Il me tarde de poursuivre avec le troisième en compagnie de Fifrildi ma chouette co-lectrice avec qui j’ai échangé régulièrement mes impressions et sentiments. Échanges fort agréables, à très bientôt pour la suite.^-^



A signaler néanmoins, pour ceux qui n’ont pas lu la trilogie de La guerre de la faille, qu’il y a plusieurs interactions entre les deux trilogies surtout dans ce 2ème tome, où certains faits de la guerre de la faille sont révélés. Perso j’ai déjà lu la première trilogie il y a longtemps donc ça ne m’a pas gênée. La trilogie de l’empire a été écrite après pour mieux nous faire connaître les Tsuranis qui attaquaient Midkémia. Et c’est une réussite avec une héroïne superbe et attachante.
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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Franchement, c’est trop cool babelio.

Je n’aurais probablement jamais lu cet ouvrage s’il n’y avait pas eu de lecture commune d’organisée, et cela aurait été bien dommage car j’ai beaucoup aimé. Merci les amis !



La Fille de l’Empire est le premier tome de « La Trilogie de l’Empire » de R. E. Feist, co-écrit avec Janny Wurts. Je découvre ces auteurs par la même occasion et c’est une belle surprise pour moi.



Mara est une toute jeune femme sur le point d’intégrer l’ordre de Lashima lorsque le commandant Keyoke, qui dirige l’armée de sa famille, pénètre dans le temple et l’invite à la suivre. Elle comprend alors que sa venue est porteuse d’une triste nouvelle : son père et son frère sont morts et c’est à elle maintenant de gouverner sa maisonnée en tant que Dame des Acoma.

Commence alors pour Mara un long chemin semé d’embuches pour sauver son clan menacé et venger sa famille, car ses ennemis sont nombreux dans le jeu du Conseil…



On découvre un univers de fantasy qui rappelle beaucoup le Japon féodal par le décor - les descriptions des paysages et des habitations - mais aussi par ses rituels, ses traditions et coutumes présentés. Mais c’est surtout ce code de l’honneur poussé à l’extrême qui régit complètement l’organisation de la vie quotidienne et les relations entre les clans. Peu importe les complots, les trahisons et les meurtres tant que l’honneur est sauf et que les apparences sont conservées.



Pas facile pour Mara de survivre dans ce nid de vipères. Elle est novice en la matière mais elle apprend vite et c’est un vrai plaisir que de la suivre dans ce jeu dangereux. Elle m’a paru très cruelle à certains moments de l’histoire - je pense au sort qu’elle a réservé à Buntokapi, même si celui-ci m’était fortement antipathique, ainsi qu’au malheureux Bruli - mais le respect des traditions l’impose, il faut être le prédateur pour ne pas devenir la proie. Tous les personnages sont un peu victimes dans ce jeu où les scrupules sont à bannir pour survivre, il n’y a pas de méchants ni de gentils.



Dans ses plans, Mara peut compter sur le soutien de ses proches : le perspicace Keyoke, le fidèle et habile soldat Papéwaio, les conseils de son ancienne nourrice et servante Nacoya, mais également sur de futurs personnages qu’elle gagnera à sa cause par son intelligence (). De beaux personnages auxquels on s’attache aisément.



Un excellent moment de lecture que j’ai pris plaisir à partager avec mes petits camarades de la LC. Vivement la suite !



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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

De Raymond Feist, comme beaucoup j’ai lu il y a très longtemps la trilogie « Les chroniques de Krondor », qui d’ailleurs m’a fait découvrir le monde de la fantasy. Donc cette lecture est vraiment une bonne pioche et je la fait en compagnie d’autres babeliautes dans le cadre d’une lecture commune.

Cette trilogie est co-écrite avec Janny Wurts, écrivaine américaine. On le sent dans les différentes descriptions faites au travers du roman aussi bien des personnages que des lieux.

Nous avons donc Mara, jeune fille de 17 ans qui au début de l’histoire veut consacrer à la déesse Lashima. Nous sommes dans le monde parallèle de Midkemia chez les Tsurani. Son père et son frère viennent de mourir au combat et la jeune fille doit reprendre le flambeau. Aussi bien dans le jeu du conseil qu’au point de vue de son domaine. Sa maison est très affaiblie mais elle pourra compter sur son entourage, sa vieille nourrice Nacoya, Keyoke le chef de son armée, et Papéwaio son chef de troupe. A ce petit groupe d’intimes se rajouteront au fil de l’histoire d’autres personnages très importants dans le jeu qu’elle va mener contre les familles ennemies.

C’est une jeune femme inexpérimentée dans le domaine de la gestion d’un domaine mais aussi au niveau politique. Au fil des ans et de ses expériences elle va se découvrir le goût de s’en occuper et va devenir très subtile dans ce fameux jeu du conseil, que toutes les familles tsurani haut placées s’efforcent de jouer. Jeu mortel il s’en faut. C’est du quitte ou double. Tout est à gagner tout est à perdre. Mais ce qui compte le plus dans ce monde, ce sont les apparences, tout peut se faire du moment que l’honneur soit sauf.

Mara l’apprendra dans la souffrance et les désillusions. Mais sa vengeance est au bout et rien ne l’arrêtera.

J’ai vraiment passé un excellent moment avec ce premier tome, les us et coutumes ressemblent à s’y méprendre à celles du Japon médiéval. Le chef de guerre est tout puissant comme le Shogun. Et il me tarde de continuer sur le tome 2 et de retrouver Mara et sa maisonnée.
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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Mara avait choisi de rejoindre l'ordre de Lashima et de mener une vie de recluse mais le destin en a décidé autrement.

La cérémonie durant laquelle elle devait prononcer ses voeux est interrompue. Papéwaio, fidèle soldat du clan lui apprend que son père et son frère ont été tués, trahis par le chef des Minwanabi. Désormais, seule héritière, elle doit regagner ses terres et sauver la maison des Acoma de la ruine et de la honte.

Intrigues et complots sont au menu du "jeu du Conseil" et derrière son apparence innocente, la dame des Acoma apprend vite ...



Lecture totalement addictive à l'intrigue captivante. On ne s'ennuie jamais. J'ai hâte de connaître la suite.



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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

La Roue de la vie a choisi le sort de Mara .

Jamais elle ne nouera la coiffe de l'ordre de Lashima .

Son père et son frère sont tombés dans une souricière .

Ils ont péri .



Le " mangeur de pain rouge " , Tasio , un Minowabi , est le responsable .

Il a lancé l'ordre d'attaquer les barbares , supérieurs en nombres dans le Midkemia .

Il est arrivé un peu tard pour les épauler en sachant qu'il verrait tant de valeureux soldats gisant dans leur sang avec leur chef Sezu à leurs côtés .



Cette traîtrise a interrompu les voeux de la jeune Mara .

Orpheline , elle reste la dernière de la famille Acoma .

Son retour sur ses terres est nécessaire .

Elle devient " dame Acoma !



Cette trilogie est loin d'être une chantignole .

Elle raconte l'épopée de dame Mara , de la première à la deux mille quatre cent et unième page .



Je vous ai conté les premiers éléments de cette aventure vraiment " fantastique " et je désire vous aider ( car j'ai eu quelques difficultés à retrouver qui était qui , vu la quantité de noms qui apparaissent et disparaissent ) à avancer avec plaisir dans la suite combien passionnante de l'histoire .



Voici donc la liste des Grandes Familles et leur Clan .

Je vous épargnerai les Familles Mineures .



Clan Hadona : Famille des Acoma ; Lujan ; Chekowara



Clan des Shanshoni : Famille des Minwanabi



Clan des Ionani : Famille Anasati ; Chumaka ; Bonturo ; Tonmargu



Clan des Xacala : Famille des Xacateras



Clan des Kanazawaï : Famille des Shinzawaï ; de Keda



Clan des oaxatucan : Famille des Omechan



Je vous souhaite autant de plaisir que j'ai pu ressentir , sur même pas quinze jours tellement j'étais " accro " à terminer ces brillants pavés .























Mes sources : wikipédia

personnages des Chroniques de Krondor

( dictionnaire.senagent.leparisien.fr )

































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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Un classique roman de transition, ce tome 2 de trilogie ? Oooh, que non ! Un classique tout court !



Raymond E. Feist et Janny Wurts innovent d'emblée dans cette suite. Mara, dame des Acoma est beaucoup moins sur la crête de la survie de sa famille. Elle a acquis richesse et une réputation certaine de brillante joueuse du Grand Jeu. de plus ses ennemis mortels, les Minwanabi, lèchent leurs blessures d'honneur. Mara a le temps de respirer, de développer son commerce… et d'acheter des esclaves.

C'est l'innovation majeure qui va porter ce récit. En décidant d'acheter des esclaves midkémians, prisonniers lors de la guerre de la Faille, Mara va faire du domaine des Acoma le théâtre d'une confrontation de culture. La culture japonisante extrêmement codifiée des tsuranis (le peuple de Mara) a du mal à réagir face à ces esclaves impertinents dont l'attitude rappelle l'impudence ironique de Steeve McQueen dans La Grande Evasion (irais-je jusqu'à évoquer Stalag-13 ? Quand même pas). D'un côté le fait que les ex-soldats midkémians n'aient pas décidé de laver leur honneur en se suicidant est incompréhensible ; de l'autre l'honneur exige au contraire à rester en vie et à tout tenter pour s'évader.



La confrontation s'incarne surtout dans la relation entre Mara et Kevin, le bel esclave midkémian rouquin (toutes les copines babélionautes qui ont lu ce livre en sont tombées amoureuses, peuh !). Mara confirme une attitude curieuse et progressiste, mais il y a des limites ; les heurts sont fréquents. Je me suis parfois surpris à ne pas croire possible le comportement plutôt libéral de Mara – relativement à la culture tsurani – mais il faut tenir compte du temps qui passe. En effet, en dépit de la taille du bouquin (pas loin de 900 pages en poche) les ellipses sont nombreuses. Les années passent sans que le lecteur le sente, et ce temps long permet aux idées, à la compréhension réciproque de pénétrer par osmose de part et d'autre et de s'imprimer dans les esprits.

Il faut noter que l'évolution de Mara est profonde au cours du roman. D'un chef de famille puissant et rusé tsurani jusqu'à la moelle, elle converge vers une conduite altruiste et pacifique à la mahatma Gandhi. J'y vois la victoire des valeurs sociales occidentales contemporaines – l'importance de la vie humaine, la lutte nécessaire contre la pauvreté, l'égalité – sur celles d'une société dont, au fond, on ne peut admettre la réalité que comme une relique de l'Histoire. Je ne sais pas si les auteurs ont consciemment manoeuvré dans ce sens ou si c'était la seule voie possible pour un roman qui doit dégager, en fin de compte, un message positif.



Le temps long est aussi à l'oeuvre dans les complots qui se réfléchissent sur des années (de nos jours on a du mal à penser plus loin que les prochaines élections). Ce sont les infâmes Minwanabi qui sont les maîtres de ce jeu dans ce tome (c'est l'effet volume2 : l'Empire contre-attaque, arf !) grâce à l'inquiétant Tasaio. Mara est plus dans la réaction à chaud, l'improvisation géniale mais risquée. Son maître espion Arakasi – un personnage des plus fascinants – est moins efficace que dans le premier tome et elle est souvent dans l'expectative.

Comme dans Fille de l'Empire, il est assez aisé de deviner quand Janny Wurts est à la plume. Elle nous offre des descriptions magiques et sereines de la vie tsurani, et surtout une pénétration psychologique de Mara toujours émouvante. le traumatisme que la Dame a subi au cours des années de vie commune avec son défunt mari Buntokapi éclate à travers sa peur panique à l'idée d'être approchée par un autre homme. Sa crainte pour sa famille et son fils inonde le lecteur un tant soi peu empathique. . Raymond E. Feist, lui, manipule à merveille les dialogues diplomatiques et le clash des combats. Son talent est indéniable quand il s'agit de nous happer en nous rongeant les ongles, inquiets de savoir qui va se sortir d'une situation périlleuse (la nuit des épées sanglantes est un chef d'oeuvre).



Différent du premier tome, ce livre l'est aussi par la connexion qui le lie à la guerre de la Faille racontée par Feist dans Magicien. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de lire ce dernier avant, les événements qui y sont racontés déboulent dans Pair de l'Empire et désorganisent complètement le Grand Jeu. On a l'impression qu'un ouragan passe sur le monde de Kelewan, obligeant tout le monde à se protéger en attendant que ça passe. Lorsqu'il est passé, tout est bouleversé et les actions des uns et des autres vont être largement déterminés par ce maelstrom. La lutte des Acoma et des Minwanabi passe au second plan, comme une onde éloignée de sa source. C'est seulement dans la dernière partie que le Jeu, profondément modifié, reprend le contrôle du roman.



Arrivé à ce moment de la trilogie, je ne peux que m'interroger sur ce que peut contenir le dernier, tout aussi épais que celui-ci. On pourrait très bien s'arrêter ici. Et pourtant, les copines babélionautes ont adoré ce troisième. Tome. Ma curiosité est exacerbée mais j'ai besoin de laisser passer quelques mois pour me remettre de mes émotions. Après tout, je viens de passer trois semaines sur Kelewan. Il faut moi aussi que je retrouve ma sérénité.

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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Et voilà, je viens de terminer en compagnie de Fifrildi notre lecture commune avec les aventures de Mara, Dame des Acoma et de ses fidèles compagnons.

Superbe aventure en compagnie de tout ce petit monde, qui nous mène de la toute jeunesse de Mara, novice au temple de Lashima aux marches des plus hautes fonctions.

Les personnages sont attachants, nombreux, au début on s’y perd un peu et puis au fil des tomes ils nous accompagnent au fil de la vie de Mara. Ils nous deviennent familiers.

Un petit bout de femme que toute sa maisonnée adore et respecte. La haine aussi est là mais même ses ennemis la respectent. Respect pour ses qualités tsurani mais aussi sa valeur à vouloir changer un pouvoir et des traditions vieilles de millénaires. Fermeté et empathie font qu’elle sait fédérer des caractères différents autour d’elle et leur donner toute son attention.

L’affrontement des grandes maisons y est de rigueur au nom de l’honneur, le meurtre, l’emploi des Tongs (assassins professionnels et mercenaires), le jeu du conseil y est omniprésent. Tout le monde y joue avec plus ou moins de chance. Tout le monde n’est pas aussi doué que Mara pour mener le jeu. Et c’est par la manipulation, l’espionnage mais surtout le dévouement de son entourage mais aussi sa finesse d’analyse qu’elle pourra mener ce qu’elle désire au plus profond de tout. Rétablir le mot honneur au vrai sens du terme et non pas au sens du crime.

Dans ce tome les cho-ja, insectoïdes mystérieux sont à l’honneur, ils ont beaucoup à apprendre à Mara dans ce monde où la magie est présente avec les Tout-puissants (sortes de mages qui sont au dessus des lois dans le monde Tsurani, tout le monde les craint et les respecte). Mais comme dans toute confrérie, il y a du bien et du mal, des hommes bons et des hommes imbus d’eux même.

L’amour aussi est là, tout d’abord avec le barbare Midkémian Kevin, qui lui fait le plus cadeau qu’il soit : un enfant. Mais aussi le guerrier et seigneur Hokanu, son mari et son âme sœur qui lui apporte soutien, douceur et amour...

Tout les ingrédients sont donc là pour nous faire vivre de très chouettes aventures et des moments plein d’émotions. Un vrai coup de cœur que cette trilogie, mais normal j’avais aussi beaucoup aimé La guerre de la faille, la première trilogie de Feist. Je la relirais bien, il y a vraiment longtemps que je l’ai lue...
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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Si la magie défaillait dans les deux premiers romans , elle revient en force dans le dénouement .

Car rien ne va plus pour les magiciens .



Mara s'est posée à travers leur chemin .



Eux qui , par leur statut , sont au-dessus des lois , ont peur de cette complicité profonde qui s'est installée entre elle et l'empereur .

Il est vrai qu'elle est forte de ses alliances et de ses avantages qui prônent le changement .

Cela dérange , bien évidemment certains seigneurs et surtout les " Robes Noires " .



Kelewan connaît une certaine stabilité politique qui est mise à mal par un terrible événement : l'assassinat d'Ayaki , le fils de Mara , par une secte de tueurs .

Dame Acoma Pair de l'empire , adoptée par " La Lumière du Ciel " , est anéantie par le chagrin .

Elle va déclencher les hostilités car elle connaît le commanditaire .



Mais qui est-il ?

Quel rôle vont jouer les magiciens ?

Où Mara va-t-elle trouver de l'aide pour contrer ce monde de rapaces ?

Que va devenir l'empereur et son empire Tsuranianni ?



Les sorciers apparaissent tard dans la trilogie et pourtant cette romance ne manque pas de féerie .

Elle reflète le monde charmeur du Japon , avec ses codes, ses samouraïs , ses sacrifices tel " tomber sur son épée " pour l'honneur " le seppuku " .



Les auteurs nous plongent dans un univers fou où l'honneur surpasse la vie , l'amour .

Cet honneur qui n'existe que dans les hautes classes sociales qui méprisent le petit peuple et surtout les esclaves .



Raymond E. Feist est en osmose avec Janny Wurts dont le coup de pinceau magique nous transporte dans la vie colorée de Dame Acoma .

Elle nous étonne , nous remue par ses décisions risquées . Elle suscite la haine mais l'admiration également de tous ses ennemis .

Elle , amoureuse de la vie , de l'amour , nous transporte dans une humanité nouvelle , digne , ouverte à tout un chacun .

Une véritable héroïne dont la ruse l'emporte sur le gore .



Une Fantasy qui se complaît à vous emporter sur une planète où la société intrigue mais charme grâce à la machiavélique et futée Dame Acoma !



J'ai rêvé avec Mara .

J'ai grandi avec elle , avec son amour pour la vie , son amour pour l'amour .

Elle restera longtemps dans mon esprit .



Cela s'appelle une trilogie réussie !
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