Janny Wurts

Alors qu'elle allait prêter serment à la déesse Lashima et entrer dans les ordres pour le reste de sa vie, Mara apprends la mort de son frère et de son père. Elle devient donc l'héritière des Acoma et doit prendre la tête de la famille sans attendre. Entre complots, assassinats, alliances et mésalliances, elle va devoir se faire une place dans le Jeu du Conseil pour redorer l'honneur de sa famille.

Je dois l'avouer, j'ai commencé ce livre il y a des mois de ça et je l'ai abandonné comme un malpropre sans raison. Recommencé cette semaine, il a été vite lu. J'ai été emporté dans l'univers créé par R. E. Feist et J. Wurst, je ne voyais pas les pages passer et l'horloge tourner. On suit donc Mara, nouvellement chef d'une grande famille, qui doit faire face aux manigances des autres chefs contre son clan et elle, le tout dans un univers ressemblant à s'y méprendre au Japon médiéval agrémenté d'un peu de magie et de quelques créatures. Avec une plume pleine de détails et descriptions, les auteurs nous plongent dans un univers tellement bien construit qu'on y croit sans hésiter une seconde.

On voit Mara grandir et murir sous nos yeux et chaque page, chaque chapitre nous offre son nouveau lot de rebondissements. C'est vrai que la construction du roman est facile, lorsqu'un rebondissement est fini, un nouveau arrive mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça. J'ai quand même été emporté, je voulais savoir comment elle allait s'en sortir, si elle allait arriver au bout de sa vengeance et surtout, jusqu'où elle était prête à aller pour ça. On suit avec passion ses choix et ses craintes, découvrant au fur et à mesure tout l'ampleur de sa ruse et de son pouvoir. Se mettant dans des situations terriblement risquée, elle réussi à chaque coup de poker à retourner la situation à son avantage et ça tient le lecteur en haleine.

J'ai ri des manigances de Mara envers son époux, de ses ruses envers ses ennemis et je me suis beaucoup attachée à elle. Souvent audacieuse, encore plus souvent à la limite du suicidaire, on est touché par cette jeune femme qui doit gérer un domaine entier sans entraînement. Femme forte aussi, elle va réussir à plier la coutume à son avantage lorsqu'elle le pourra. J'ai aussi beaucoup aimé Papéwaio qui la suivrait jusqu'au bout du monde pour la protéger. Guerrier fidèle, il fait preuve d'un esprit tactique et d'une imagination sans faille, tout comme sa maîtresse. Il est l'un des personnages fort de ce roman. En fait, toute la maisonnée proche de Mara sont des personnages clés pour l'histoire et on s'attache très facilement à eux, même si s'y identifier est beaucoup moins aisé.



Un livre à la construction facile mais qui nous entraîne dans un univers et une intrigue original et fascinant qui nous tient en haleine tout le long. Espérons que les deux prochains tomes soient d'aussi bons crus.
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Mara, qui devait entrer au couvent, hérite du domaine des Acoma, suite à la mort violente de son père et de son frère. Mais son armée a été réduite à une peau de chagrin et elle est à la merci de tous ses voisins plus puissants. On est dans un monde de fantasy médiévale (Kewelan, le monde des Tsurami) qui s’inspire fortement du Japon des samouraïs. Cela rappelle un peu le Clan des Otori par certains cotés. Mara va devoir jouer le Jeu du Conseil, mélange de traditions, de ruse et de violence pour arriver à ses fins.



Une excellente découverte. Le monde est bien décrit avec toutes ses règles d’honneur. Mara est un personnage intéressant, fragile en apparence, mais rusée et dure comme l’acier.

J’ai littéralement dévoré ce livre, l’histoire est prenante et le suspense bien tenu.

Mara, la toute jeune fille qui s’initiait au grand Jeu n’est plus depuis longtemps et la dame amoureuse d’un esclave a laissé place à une femme au faîte de sa puissance, à la fois vengeresse et miséricordieuse, dévouée à sa famille, son clan et son empire. Une femme qui, grâce ou malgré sa fragilité et ses blessures, saura lutter contre les traditions mortifères.



Un final trépidant pour une épopée flamboyante.

La Trilogie de l'Empire est superbe trilogie, la deuxième de l'univers développé par l'auteur. J'avais lu la première et avais beaucoup apprécié. J'étais réticente à entamer celle-ci car elle ne parle pas des héros chers à mon cœur de la première trilogie, mais de leur ennemi : les tsuranis. En particulier une tsurani : Mara de la famille des Acoma.



Propulsée chef de famille, elle doit déployer des trésors d'ingéniosité pour faire sa place dans ce monde d'hommes, avec le moins de casse possible. On doit pas être loin des 2500 pages en sa compagnie, et de celle des ses proches : sa famille, ses conseillers, ses domestiques.



C'est particulièrement bien ficelé, plein de rebondissements et de coups tordus que je n'avais pas vus venir.



Les 3 livres couvrent à peu près 20 années, et elles se passent en même temps que la première trilogie. Je trouve que c'est une excellente idée de nous faire nous immerger dans chacun des deux camps qui s'affrontent sur cet univers.



J'ai hâte d'en savoir plus sur Kelewan et Midkémia !

Dans ce tome, on retrouve tous les éléments qui font que j’ai adoré cette saga du début à la fin: on a bien sûr Mara, l’héroïne de ce roman qui brille par son intelligence, sa pugnacité et son envie d’aller toujours plus loin. Puis il y a toujours plein de rebondissements qui nous font s’arracher les cheveux avant d’attendre avec impatience que Mara remonte la pente. Enfin, j’ai aimé retrouver l’univers asiatique-médieval propre à cette trilogie et même si les règles du jeu du conseil ont été bousculées, j’ai continué à suivre avec attention les intrigues politiques.



Du côté des personnages, Mara a mûri, ce n’est plus une jeune fille depuis le premier tome et on la suite à nouveau sur plusieurs années dans ce troisième et dernier tome. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à retrouver les autres personnages et on découvre certaines facettes de personnages que l’on pensait bien connaitre.



Comme pour les autres tomes, je trouve que le titre du roman est un spoiler à lui tout seul! Ce n’est donc pas pour le suspense de savoir si Mara y arrivera que l’on lit le livre mais plutôt pour savoir comment elle y parviendra et surtout, à quel prix? Car ce n’est pas de tout repos d’arriver jusqu’à la tête de l’Empire.



Vous l’aurez compris, c’est une saga qui m’a complètement conquise et que je suis ravie d’avoir fini non sans un pincement au coeur de laisser Mara et les autres personnages. J’aurais vraiment passé un excellent moment et si vous recherchez une saga de fantasy, je ne peux que vous recommander celle-ci.
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Un roman que j’ai acheté un peu par hasard et qui poutant s’est révélé être une bonne surprise. Voire un excellent cru et qui nous offre une plongée dans les considérations politiques tortueuses et passionantes.



Mara a 17 ans et se destine à entrer dans des ordres religieux. La cérémonie d’intronisation s’interrompt lorsque deux des hommes de son père arrivent. Son père et son frère sont morts, Mara doit prendre la tête de la maison des Acoma. En tant que souveraine, elle devra faie usage de toute son habileté pour ramener son clan parmi les plus importants de l’Empire.



Fille de l’Empire s’éloigne des poncifs de la fantasy : point de magie trop présente, peu de créatures étranges… Seulement un monde qui possède son propre mode de fonctionnement. Dans un univers fortement inspiré du Japon Médiéval, nous suivons une heroïne déterminée. Rusée, pragmatique, Mara parvient à jouer de son intelligence pour s’imposer dans un monde d’hommes. En quête de vengeance, on suit cependant avec intérêt les conflits et les doutes intérieurs de cette jeune fille.



Les personnages secondaires ne sont pas en reste et parviennent à imposer une aura de charisme. Le scénario est également prenant, loin d’être infaillible, Mara doit faire face aux échecs et éviter les pièges de ses rivaux politiques. En somme, Fille de L’Empire est une lecture de bonne qualité qui sort des traditionnels clichés de la Fantasy. Plus politique que guerrière, plus fine que violente, à éviter si l’on est à la recherche de combats et de grande magie.
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Voici un roman dépaysant ! Une magnifique fresque qui n'est pas sans rappeler Kushiel de Jacqueline Carey.

J'ai lu d'autres romans de Raymond E. Feist (La Guerre de la Faille, Le Legs de la Faille ou entre l'Entre-Deux Guerre) et s'ils étaient excellent, ils n'offraient pas tout à fait le même genre de dépaysement.



Nous sommes ici dans monde qui empruntera plus à la mythologie chinoise ou japonaise (je m'excuse pour mon ignorance, mais je serai bien incapable d'être précise sur ce point). Les descriptions, par ailleurs un poil trop nombreuses à mon goût, nous plonge dans un monde différent et réussissent à nous faire partager le quotidien des personnages. Toutefois, j'insiste je sais, mais nous n'avions peut-être pas autant besoin d'avoir des descriptions de dizaines de lignes pour une tenue qui n’apparaît que sur un paragraphe...C'est magnifiquement écrit, pour sûr, mais bon. Disons que ça ajoute à l'atmosphère lente et langoureuse du livre.



Côté intrigue, on va être servi ! Mara est une jeune femme qui a toujours été choyée par son père et son frère, dans un monde où il n'est pas forcément aisé d'être une femme. Son destin se retrouve bouleversé lors de la mort de ceux qui comptaient le plus pour elle. Elle va devoir reprendre les rennes du pouvoir de sa famille brisée et prouver au Conseil, qu'elle ne compte pas pour rien.

Commenceront alors des machinations qui s'étaleront sur plusieurs mois, voir plusieurs années.



Mara est véritablement un personnage brillant. Intelligente et fine, elle a un don pour comprendre comment tirer parti d'une situation donnée, même si la dite situation est catastrophique. Mais comme le dira l'un des personnages, il faut qu'elle apprendre ce qu'il en coûte aux autres. Elle doit apprendre le prix du sang.



Au début, Mara est un personnage qui attire immédiatement la sympathie. Les épreuves qu'elle traversent, les défis qu'elle relève forcent notre admiration. Pourtant, petit à petit, elle devient plus froide, plus distante. Ses machinations à plusieurs niveaux, mortelles pour certains, la rende plus inaccessible et elle perd un peu cette aura qu'elle possédait au début du roman.



Pourtant, on ne peut qu'admirer cette jeune femme qui fait une limonade merveilleuse des citrons amers que lui réserve le destin.



Le premier tome d'une trilogie à ne pas rater !
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De ce côté de la Faille, on peut faire un parallèle entre les Tsuranis et l'empire japonais. L'ambiance, le respect des traditions, les codes vestimentaires, tout me fait penser à cette époque.



Ainsi donc, l'honneur est très important et la famille l'est tout autant. Quand Mara apprend que son père et son frère ont été tué sous couvert de la guerre, mais en réalité condamnés par un clan ennemi, elle n'a pas le choix de quitter le couvent dans lequel elle voulait vouer le reste de sa vie, et aller tenir les rênes de son clan: les Acoma. Hors, ses ennemis, les Minwanabi, ont presque décimé l'entierté de ses soldats. Et Mara n'a que 17 ans, plus de famille et surtout, pas de dépendance. La situation est des plus précaires, car si les Minwanabi arrivent à la tuer, le clan des Acoma disparaîtrait à jamais. Et plus que survivre, Mara se doit de venger la mémoire de son père et de son frère.



Ce que j'ai le plus apprécié, dans ce 1er tome, c'est l'art avec lequel Mara arrive à mener son petit monde. Car chez les Tsuranis, tout est dans le paraître. En surface, tous doivent se respecter et le plus petit manquement à l'étiquette peut causer de grands ravages. Pour autant, dans l'ombre, tout est permis, des rumeurs aux meurtres. Tant que l'on ne se fait pas prendre, il n'y a pas de limite. A ce jeu-là, d'ailleurs appelé le ''Jeu du conseil'' chez les Tsuranis, Mara excelle. Or, elle ne paie pas de mine, du haut de ses 17 ans et de son petit air innocent. Ce sera peut-être son meilleur atout, car peut importe l'image qu'elle donne, à l'intérieur, cela bouillonne.



Il est incroyable de constater, durant les 2 années que durent ce premier tome, de voir la différence entre la Mara du début et celle de la fin. Elle a appris à jouer et en sort avec les honneurs. Tout n'est pas noir et blanc, il faut l'avouer. Mara a dû, parfois, en arriver à de douloureuses extrémités, à des actes qui, si elle n'y fait pas attention, la mineraient profondément.



Son entourage est très précieux pour elle. Entre le chef de son armée, un petit nouveau bien impertinent qui viendra grossir son armée de la sienne, son espion ou celle qui fut sa nourrice, Mara sait cultiver ses amitiés. Un point non négligeable dans l'univers si impitoyable qu'est le sien. J'ai vraiment apprécié de naviguer entre ces personnages!



Et pourtant, malgré toutes ces qualités, je n'ai pas adhéré à 100% au récit. Peut-être y avait-il trop de froideur ou/et de politesse respectueuse entre les personnages? Peut-être l'intrigue était-elle trop lente à mon goût? J'ai de la peine à le dire. Je pourrais juste avancer qu'il me manquait ce petit quelque chose nécessaire pour être complètement emballée par l'histoire et ne plus pouvoir lâcher le livre.
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Un premier tome qui ne manque pas de qualités : l'intrigue est pleine de rebondissements et s'articule autour du désir de vengeance de Mara, qui cherche à sauver l'honneur de son clan. Manipulations, jeux de pouvoirs et trahisons s'entremêlent pour nous livrer une histoire prenante, dans un univers inspiré du Japon qui ne cesse de fasciner le lecteur. Laissez-vous prendre au jeu du Conseil !
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Tout bon roman de fantasy a un bon univers. C’est le cas ici. Bien que j’ai l’impression que je n’ai vu qu’un fragment de l’univers imaginé par les auteurs, j’ai déjà beaucoup aimé ce que j’ai pu voir. Ce monde ressemble à un Japon féodal. Il y est beaucoup question de clans, d’alliances, d’honneur. C’est aussi un monde avec des choses différentes du nôtres comme les animaux ou encore un peuple qui est d’une race différente que la race humaine. La magie y est existe également.



Dans cet univers, la famille et l’honneur sont donc deux choses vraiment importantes et très vite la jeune Mara nous en fait la démonstration. J’ai beaucoup aimé Mara bien que je lui ai trouvé un côté vraiment froid et calculateur du haut de ses 17 ans. Alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre les sœurs de Lashima, elle apprend que son père et son frère ont été tués et que par conséquent elle devient la souveraine de sa famille, la dame des Acoma. Elle doit tout faire pour venger son père et son frère mais également maintenir sa famille dans l’honneur et lui redonner un statut important au sein du jeu du Conseil. Ce jeu du Conseil a une place prépondérante dans l’histoire. Ce jeu n’est rien de moins que le jeu de pouvoir et d’alliances au sein des partis de l’Empire. Tous les coups sont permis si on ne ternit pas l’honneur de sa famille. Et Mara le comprend très vite. Elle va être amené à faire des choses cruelles. C’est vrai qu’elle n’a pas vraiment le choix mais ça fait parfois froid dans le dos de voir les sacrifices qui sont faits.



Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est l’environnent décrit, ces jeux de pouvoirs compliqués et parfois cruels mais aussi des passages plus insouciants qui apportaient de la légèreté au roman. On a donc une bonne combinaison entre histoire politique et découverte du monde créé par les auteurs. Personnellement j’ai été conquise et j’avais envie d’en savoir plus. Bien sûr le fait que Mara soit intelligente et s’intéresse à tous les aspects de la vie d’une souveraine aide à se plonger un peu plus dans les histoires de commerce et les diverses coutumes. Mara est bien entourée avec les gens de sa maison, mais elle décide toujours seule.



J’ai apprécié que ce tome ait une vraie fin et qui laisse pourtant assez la porte ouverte pour que j’ai envie de lire les autres tomes pour en apprendre plus sur ce monde et voir ce que la jeune Mara va devenir.
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Une plongée dans le Japon médiéval



Raymond E. Feist et Janny Wurts nous transportent dans le monde annexe de Krondor, celui des Tsurani qui représente une sorte de Japon Médiéval. Nous avons là une société qui repose sur l'esclavagisme et sur des familles noblres qui ont des importances diverses. Cette importance sera déterminée selon les intrigues qu'elles vont développer, les guerres personnelles qu'elles vont provoquer.



Ces familles sont aussi régies par certaines valeurs comme l'honneur mais aussi la noblesse et la vassalité. Les différentes familles vont donc faire des alliances mais aussi s'entre déchirer dans des guerres personnelles. Ces guerres seront ouvertes, avec des armées mais aussi secrètes, au travers des intrigues, des mariages, des insultes....



C'est dans cet univers grandement inspiré du Japon que nous allons évoluer. Et l'immersion sera telle que vous n'aurez pas l'impression de lire un roman de fantasy mais bel et bien un roman historique.





Fille de l'Empire, c'est le roman initiatique de Mara



Mara est une jeune fille destinée à entrer en religion. mais au milieu de sa cérémonie, un soldat de son père arrive et lui apprend que son père et son frère sont morts, la laissant pour seule héritière de la famille des Acoma. Elle doit donc renoncer à ses voeux car si elle ne reprend pas la tête du clan des Acoma, ses serviteurs seront hors la loi. C'est donc le destin de centaines de personnes qui dépendent de sa décision.



Mais non seulement cette jeune femme va accepter de relever le défi, mais elle va aussi décider de venger sa famille, comme le veut le sens de l'honneur. AInsi, elle va s'initier à la gestion du domaine, la gestion d'une armée, et le jeu du conseil sachant qu'elle est dans une société très machiste. Elle va devoir se forger des alliances mais aussi développer des stratégies militaires, politiques et tactiques pour accomplir sa vengeance et tout simplement survivre.



Au delà de cet univers magique, fantastique, c'est l'histoire d'une jeune fille à la volonté de fer qui devient femme. Et c'est une femme qui est une noble traditionnelle car elle va respecter en apparence les convenances.. Mais c'est aussi en coulisse qu'elle se révèlera audacieuse, coriace, fin stratège, qu'elle va déplacer ses pions avec témérité et sagesse. Avec tous ces atouts et son courage, elle maîtrisera le jeu du conseil.
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Une fabuleuse conclusion pour cette trilogie de l'Empire. Même si l'intrigue n'offre pas de réelles surprises, l'on ne s'ennuie jamais et l'on suit avec toujours autant de plaisir l'existence de la Dame des Acoma. Une oeuvre merveilleuse que je conseille à tous les amateurs de fantasy et de "jeu" politiques.

Ce nouveau volet de la Trilogie de l'Empire s'ouvre sur une Dame Mara qui a remporté ses premières victoires au Jeu du Conseil contre ses ennemis. Elle va devoir développer et maintenir la richesse de son clan mais aussi continuer d'être une figure de premier plan dans la vie Tsurani. Malheureusement, de nouvelles difficultés, de nouveaux conflits qui vont notamment l'éloigner de son fils vont se présenter. Mara saura les affronter avec réflexion et efficacité grâce à l'aide de ses fidèles serviteurs mais en créant quelques remous et pertes humaines et financières.



Ce deuxième tome voit l'apparition de nouveaux personnages que sont les barbares venus de Midkemia tel que Kévin, un géant roux, une forte tête et un être profondément irrévérencieux face aux coutumes et traditions du monde de Mara. Cependant cette dernière va apprendre à le connaître en tant qu'être humain doté d'une intelligence et non pas seulement en tant qu'esclave. Kévin va aussi initier Mara aux habitudes de Midkemia qui sont à l'opposée de celle des Tsurani et qui se rapprochent plus de notre monde occidental. Cette initiation va permettre à Mara d'envisager de nouvelles perspectives pour le domaine des Acoma, de voir le monde Tsuranien différemment et de mesurer toutes les implications négatives de son monde.



Malheureusement, au cours de ce volume, certaines actions menées par Mara ou par ses adversaires ne nous surprennent pas, on s'attend à ce qu'elles soient réalisées. Je trouve que le suspense est moins présent, peut être est-ce dû au fait que je me suis habituée aux personnages, à leur façon d'intriguer et de penser. Mais le texte est tellement bien écrit que l'on tremble quand même durant le récit.





Dans ce second volet, le jeu politique s'intensifie, de nouvelles intrigues sont menées notamment par les grands ennemis de Mara, les Minwanabi. A la différence du premier tome qui était centré sur Mara, l'auteur laisse une plus grande place à la découverte par le lecteur de ses adversaires et des complots qu'ils mettent en œuvre. De longs paragraphes leur sont consacrés. Au fil de l'eau, on voit se tisser une toile autour de Mara et de son clan. On plonge dans le monde des manœuvres violentes, détestables à nos regards de ces seigneurs en quête du pouvoir absolu, voire pour certains tout simplement d'une survie de leur famille et de leur nom. Ce 2ème tome est mené tambour battant, les scènes de bataille sont assez réalistes. On ressent la peur des personnages, leur colère, leur frustration, mais aussi les liens d'amitié, même d'amour qui les unissent.



Au cours de notre lecture, la société Tsuranienne prend toute son ampleur. L'auteur nous décrit le système de pensée et de vie de ces hommes et femmes et non plus seulement le code d'honneur. Il nous dépeint toutes les strates politiques de Kelewan, du simple esclave à la Lumière du Ciel. On découvre mieux le Conseil de Guerre, ses manipulations et les jeux de pouvoirs entre les clans, tous ces sujets qui n'avaient été qu'effleurés dans le tome 1. Les descriptions des paysages, des lieux, des personnages sont frappantes de réalisme.



Sur certains points, la fin me semble quelque peu simpliste et traitée trop rapidement. Cependant elle forme un ensemble cohérent avec le reste du livre. J'aurais aimé une fin plus élaborée dans ses descriptions, ses ressentis. Les jeux de pouvoirs auxquels se livrent Mara, ses alliés et ses ennemis ne sont pas pleinement ressortis. Se sera mon seul bémol.



La fin de ce tome nous laisse une impression de tranquillité, de paix. Mais qu'en sera t'il dans le 3ème volet de cette saga ?



Ma note :



8,5/10
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Le dernier volume de la trilogie de l’Empire.



Mara est devenue pair de l’Empire, mais très vite, les assassins Tong vont s’attaquer à sa famille, lui causant une vraie tragédie. Les Très-Puissants de l’Assemblée vont lui interdire toute vengeance, mais dame Mara n’est pas femme à se suicider pour l’honneur et elle va s’attaquer au plus gros morceau qui soit, l’Assemblée.



Malgré un début sur les chapeaux de roues, l’intrigue se traine un peu dans le milieu du livre. L’escapade en Thuril est la bienvenue pour pimenter un peu l’action.



Les événements qui vont faire de Mara la Maitresse de l’Empire sont bien rendus, on y retrouve le style vif des premiers tomes.



La toute fin du livre est un peu trop convenue et cliché, mais bon.



Un troisième tome un peu en retrait des deux premiers, même si on prend toujours plaisir à suivre les aventures de dame Mara

On est dans le même monde de fantasy médiévale (Kewelan) inspiré fortement du Japon des samouraïs que dans le tome précédent, avec son code de l’honneur et son diabolique jeu du Conseil, mélange de traditions, de ruse et de violence pour arriver à ses fins.



Dame Mara va devoir affronter des ennemis plus décidés que jamais à la faire disparaitre. Mais les auteurs introduisent dans ce tome Kevin, le barbare midkémien, qui apporte une touche d’exotisme, mais surtout va permettre à Mara de voir son peuple sous un autre jour.



Les intrigues sont devenues plus importantes, à la taille de l’empire tout entier, mais c’est surtout, Kevin et l’approche plus humaine/ rénovatrice de Mara qui gardent l’originalité de ce tome. On se laisse encore prendre à l’histoire.

Ma critique se concentre sur deux points.



1er Point : Petits Lecteurs, ATTENTION !

Je m'explique, le livre de Janny Wurts dévoile le commencement d'une série complexe, longue et difficile.

L'écriture y est particulièrement ardue (Typographie très petite). L' histoire est complexe, mais passionnante grâce à l'incroyable talent de l'auteur.



2ème Point : La trame de l'histoire est bien trouvée: Deux demi-frères que tout opposent, l'un est bon, l'autre mauvais. Un Monde extrêmement vaste, compliqué,magique et mystérieux. Et bien sûr, un ennemi pour encore compliquer l'histoire déjà tellement bien travaillée.



Pour conclure, un très bon livre, qui se laissera dévorer par les inconditionnels lecteurs de Romans Fantastiques et qui n'ont pas peur de prendre part à une aventure complexe.

Pour les autres, je ne peux vous dire qu'une seule chose : COURAGE ! ils vous faudra s'en doute plusieurs semaines pour terminer ce livre. Et encore davantage pour la trilogie, mais quand on aime, on ne compte pas !



A VOS BOUQUINS !!

Une belle découverte que cette série sur laquelle je suis tombée pas mal par hasard. Je ne savais rien de ce livre ni de son auteur, mais je suis maintenant bien contente d'avoir mis la main dessus et d'avoir persévéré, car cela m'a pris quand même un certain temps pour passer au travers des premiers longs chapitres. Bien que cette série reste dans une ambiance plutôt classique de fantasy médiévale je dirais, mais dans un contexte totalement nouveau, soit un monde d'inspiration japonaise et c'était plutôt rafraichissant. C'est vraiment une série que j'ai trouvée originale sur bien des points, mais ce qui a en particulier retenu mon attention c'est la représentation de l'importance de l'honneur et comment cela se même aux jeux de politique et totalement à l'opposé, la description des cho-ja, ces hommes-fourmis, un concept qui m'a complètement éblouie. Également, dans un roman où il y a un mariage de convenance, on s'attend à notre époque que ce soit un enemies to lovers et ici on en est vraiment loin et ça aussi c'était rafraichissant. En fait, il n'y a pas de romance du tout dans ce tome-ci (cela semble changer avec le second) et cela est plutôt rare de nos jours dans les romans de fantasy et je l'ai vraiment apprécié. Finalement, si ce qui fait vraiment le roman à mon avis c'est les intrigues politiques complexes qui se jouent, on est vraiment pas en reste du côté des personnages, surtout Mara qui est vraiment intéressante à suivre. Mon seul reproche de ce côté est que j'aurais peut-être aimé avoir une plongée plus en profondeur dans les pensées des personnages, car j'avais souvent l'impression d'être assez loin d'eux parfois et de ne pas totalement suivre ce qu'ils ressentaient.

Bref, ma PAL déborde, mais je vais quand même essayer de faire une place prochainement au second tome de cette trilogie car j'ai vraiment passé un bon moment avec ce premier.

Il ne m'aura pas fallu longtemps pour avoir envie de découvrir la suite de la Trilogie de l'Empire. Le premier tome des aventures de Mara m'avait laissée avec une nette envie d'en savoir plus sur la suite des événements, et Feist ne m'a clairement pas déçue.



Dans ce second tome, nous retrouvons avec plaisir Mara et ses idées originales alors qu'elle se rend au marché aux esclaves pour investir dans l'achat d'esclaves midkemians. Ce premier événement va être à l'origine de bouleversements considérables pour elle comme pour l'Empire, au fil des mois et des années qui vont suivre. Kevin, l'un de ces esclaves, aura un rôle prépondérant dans les changements progressifs de la vision du monde de Mara. Le tout sur fond de reprise du conflit avec les Minwanabi, plus déterminés que jamais à détruire les Acoma.



J'ai trouvé le développement des personnages vraiment époustouflant, et notamment pour Mara qui voit petit à petit ses certitudes fondre sous l'influence de Kevin, pour qui elle va développer des sentiments et avec qui elle aura une liaison durant des années en dépit de son statut d'esclave. C'est le choc des cultures entre tsurani et midkemian, et les évolutions que cela va créer auprès de chacun provoquera des bouleversements dans tout l'Empire. Mara et Kevin ne seront pas les seuls à changer au contact de l'autre, toute la maisonnée Acoma subissant des changements à mesure que le temps passe.



Outre les nombreux et intenses complots politiques et les moments de combats épiques, le récit s'attarde aussi sur des moments plus intimistes, où l'émotion est bien présente. La relation de Mara avec Kevin est bien entendu centrale, mais on voit aussi se développer plus encore celle que la Dame entretient avec ses conseillers et son fils. Le plaisir de croiser des personnages issus de la Guerre de la Faille, comme Pug, Laurie ou encore les Shinzawaï est également présent. Quant au dénouement, il me laisse franchement me demander quelles nouvelles menaces pourraient se présenter face à Mara, même si j'ai des soupçons qui se portent du côté d'un ancien antagoniste qui rumine de noirs sentiments...



Ce sera avec un grand plaisir que je lirai le dernier tome de la Trilogie de l'Empire, et sans doute sans trop attendre !

L'histoire de cette trilogie se passe en parallele de la guerre de la faille mais elle peut se lire de facon indépendante. L'écriture est meilleur que pour la trilogie originale (Feist n'écrit pas tout seul sur la trilogie de l'empire) et les personnages sont pour la plupart approfondis. Ici l'accent est mis sur les conflits politiques et une erreur dans le grand jeu et c'est la sentence capitale. Dans ce premier volume on apprend a connaitre notre héroine, sa maison et les enjeux politiques. J'ai bcp aimé ce premier volume mais j'aurais un petit bémol a cause de la capacité de notre héroine a dominé dans le jeu politique des personnages soi disant au top du jeu mais qui se font balayer par une jeune de 17 ans sans aucune expérience. Bref, il y a une certaine inconsistence sur ce point qui meme si ca ne change pas vraiment ma notation ca a tendance a faire un peu disparaitre les enjeux car en aucun moment je ne doute que notre héroine va rapporter la victoire sur ses adversaires et sans trop perdre de plumes au passage...

Bref, un tres bon premier volume...

Au départ, je n'étais pas fan du tout de SF et de fantasy. Mais le jour de mon mariage, nous avons proposé à nos invités de nous offrir leur livre préféré. Et ma meilleure amie est arrivée avec "Fille de l'empire"... Premier tome d'une trilogie, ce livre raconte l'histoire de l'ascension au pouvoir de Mara, fille de la maison des Acoma, dans le monde de Kelewan. On se laisse entraîner dans cette intrigue très bien menée et on prend plaisir à suivre le parcours semé d'embûches de Mara dans une société où le sens de l'honneur, les règles strictes et les relations et rivalités entre les familles sont au cœur du subtil "jeu du Conseil". Je précise pour ceux qui n'aimeraient pas trop les éléments "surnaturels" qu'ils sont relativement discrets dans le livre. Et pour les fans de fantasy, je vous invite, si ce n'est pas déjà fait, à prolonger la lecture avec "Les chroniques de Krondor", du même auteur, dont la présente trilogie constitue une sorte de spin of. (mangeur_de_livre - Instagram)
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