Janny Wurts

Cela fait plaisir de dire que ce troisième volume de la trilogie est à la hauteur des deux premiers !

La psychologie des personnages du roman est d'une belle densité, leur évolution tout au long des romans est vraiment intéressante, l'intensité dramatique est réelle et ne fait pas dans la facilité.

Au total 2300 pages de pur bonheur de lecture, il y a des moments où j'étais littéralement en apnée, complètement immergé dans le récit.

L'histoire est fascinante à différents niveaux, intrigues politiques, espionnage, tactiques de guerre, mais d'une certaine façon on peut parler aussi de philosophie et de lutte des idées, et bien sûr de sentiments et de nobles idéaux.

Le fait que le héros de l'histoire soit une héroïne (et pas une walkyrie qui plus est) ajoute une dimension inhabituelle par rapport à ce que l'on rencontre habituellement dans les romans estampillés "fantasy".

J'aimerais bien pouvoir systématiquement trouver le même plaisir à chaque lecture !

Et voilà ,je termine ce dernier tome avec une certaine tristesse car c'est dur de quitter Mara après tout ce temps . Cette trilogie est l'une des meilleures que j'ai pu découvrir en fantasy ! Vraiment je ne m'attendais pas à adorer autant.Mais l'univers japonais médiéval ,son code de l'honneur et ses intrigues , il faut le dire ,c'est passionnant ! D'autant plus que c'est loin d'être notre culture . Ce troisième tome est consacré plus spécialement à la lutte de Mara contre les magiciens ,dont l'existence et les fonctions sont assez mystérieuse . J'avoue que j'attendais le retour de Kevin ,je suis assez étonnée de ne pas le revoir mais bon ,ça c'est mon côté fille ,on aime aussi les histoires d'amour ;) Mais heureusement la fin est vraiment à la hauteur de mon petit cœur de midinette .

Maintenant je n'ai plus qu'une hâte c'est découvrir l'univers de l'autre côté de la faille ,Midkemia , Krondor ...

Fille de l'Empire est le premier tome de la trilogie de l'Empire. Elle nous fait découvrir le peuple Tsurani, qui tenait le rôle de l'ennemi du Royaume Mikdemian dans la première trilogie de R.E. Feist. Si ce n'est pas forcément nécessaire pour ce premier tome, je conseille tout de même de commencer par la Guerre de la Faille, afin de vous familiariser avec les quelques personnages qui font leur apparition dans les deux trilogies.



Ainsi, on se retrouve de l'autre coté de la Faille. C'est plutôt bien pensé, vu la singularité du peuple Tsurani. L'univers est apparemment calqué sur ce qu'était le Japon médiéval, et ne m'y connaissant pas du tout sur le sujet, j'y ai juste vu un univers très différents ceux auxquels on est habitué en fantasy. J'ai beaucoup apprécié ce total dépaysement dans un monde où seul l'honneur régit la vie des hommes. Aux yeux des habitants de Kelewan, chaque homme nait à la place qu'il a mérité, et ne peut que vivre dans l'honneur le plus total afin de renaitre plus haut socialement.



Cependant, l'honneur des Tsuranis diffère de celui des Mikdemians (et des lecteurs, d'ailleurs). Aux yeux des Tsuranis, il est normal de choisir le suicide, c'est même plutôt recommandé, lorsque l'on a apporté le déshonneur sur sa maison, par exemple. Mourir sur une lame ? Super honorable ! Mourir pendu ? La pire lose possible, avec certitude de renaitre esclave, ou pire. Vous voyez un peu le genre.



Parallèlement, les familles nobles se livrent à ce qu'elles appellent le Jeu du Conseil, qui est pourtant bien loin d'être amusant. Fait d'intrigues et de trahisons, il consiste simplement à monter dans la hiérarchie, peu importe si l'on provoque la destruction d'une maisonnée entière dans le processus. C'est dans cette optique que la famille de l'héroïne, Mara a été anéantie. On suit donc les évènements à travers les yeux de la jeune fille qui se destinait à une vie religieuse et qui se retrouve malgré elle à la tête d'un des plus grandes familles de son monde. Cependant, sa maison est affaiblie par la déroute de son armée sur le territoire Mikdemian, ainsi que par la mort de son père et de son frère. Aux yeux des autres familles, Mara est le dernier obstacle à la ruine des Acoma et la jeune femme devient la cible de nombre d'ennemis.



Mais Mara est tout de même bien entourée et après des débuts plutôt hésitants, elle se révèle être une redoutable joueuse au Jeu du Conseil, forte, intransigeante, et beaucoup moins fragile que ses opposants auraient pu le croire. Elle n'a cessé de m'impressionner, voire de me choquer par sa façon de s'adapter au Jeu et aux lois qui régissent son univers. On la suit dans ses victoires et ses défaites, et on la voit évoluer et apprendre à gérer son domaine, jonglant avec les difficultés commerciales ou politiques. Et si au début elle ne souhaitait que la survie de son nom et de sa maisonnée, Mara finit par prendre goût au Jeu et promet quelques parties des plus palpitantes...



Fille de l'Empire est donc un énorme coup de cœur. Bien que l'univers créé par R.E. Feist et Janny Wurts soit extrêmement fouillé, original et passionnant, Mara arrive à porter l'histoire à elle seule. L'héroïne est de celles qu'on aime suivre, elle a beaucoup à apprendre, fait des erreurs et est loin d'être parfaite, mais elle est forte, intelligente et loyale, et c'est un personnage auquel on ne peut que s'attacher. Une trilogie à ne surtout pas manquer !

J’ai adoré cette histoire. J’ai eu beaucoup de mal à le lâcher et le premier tome à peine terminé, je vais me précipiter sur la suite. Les deux auteurs nous plongent dans un monde imaginaire, qui semble proche du Japon médiéval avec son code de l’honneur stricte, son organisation sociale féodale et sa technologie. Quelques scènes nous laissent deviner un monde plus vaste (les mages « très puissants », les needra et les Cho-ka, ainsi que la guerre de l’autre côté de cette faille mystérieuse).



On suit une jeune fille de 17 ans au début du récit, Mara, issue d’une des grandes familles féodales de l’empire tsurani. Suite à une bataille désastreuse, elle devient chef de son clan, le clan des Acoma et va devoir affronter ses ennemis dans des jeux d’intrigues politiques subtiles pour survivre.



Quel souffle épique dans ce roman qui est addictif et distrayant! Mara nous entraîne à sa suite, affrontant avec audace des dangers et les intrigues du « jeu du conseil » qui toutes pourraient aboutir à l’anéantissement de sa maisonnée et surtout à l’honneur de ses ancêtres. Elle arrive à jouer avec les règles et les traditions pour tirer son épingle du jeu. On tremble à chaque fois avec elle et les auteurs ont réussi à créer une attente enthousiasmante. Son personnage est très attachants, mélange de faiblesse et de détermination, ses armes étant presque la méditation et l’utilisation du silence!! Je me suis aussi beaucoup attachée aux personnages secondaires : Kekoye, Lujan et Papéwaio. Les ennemis ne sont jamais tout blancs ou tout noirs et leur complexité de motivation est un délice. J’ai particulièrement aimé Tecuma Anasati dans ce rôle.



Une tension retient le lecteur tout au long du roman avec peu de moments pour souffler et cumulé dans la scène de liesse de la fin qui est particulièrement émouvante !! Je n’avais pas lu de saga de Fantasy depuis longtemps et j’avais oublié à quel point ça pouvait me plaire. Une grande réussite et un beau coup de cœur pour moi!

La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l'Empire est une excellente suite à La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de l'Empire. On ne perd rien de l'extrême qualité du premier tome, et ça fait plaisir.



On poursuit nos petites aventures, pour nous mener au pouvoir, avec des achoppements plus ou moins importants. Parfois, on trébuche si fort qu'on s'en casse les dents. Et parfois, on gagne. De nouveau je me suis sentie très proche de la maison des Acoma, comme si ma propre vie était en jeu.



La partie tout à fait rafraichissante de ce tome vient du fait qu'un nouveau personnage entre en scène, et il vient de Midkémia, royaume qu'on apprend à connaître dans la série La guerre de la faille. Comme j'ai commencé par là, je me sens plus proche des Midkémians que des Tsuranis. C'était donc un double sentiment d'appartenance que j'ai ressenti pendant ma lecture. Double sentiment qui n'a fait que décupler les émotions ressenties quand quelque chose se passe mal. Mes compagnons de voyage dans le train ont dû se demander ce que je fichais avec mes grimaces, que je faisais pour ne pas laisser couler mes larmes en public, malgré la tempête qui me terrassait à la lecture de certains évènements. Un mode de fonctionnement tout Tsurani, au final.



J'enchaine vite fait bien fait avec les 965 pages du 3e tome.

Un très bonne trilogie achevée même si je ferme ce livre avec une pointe de déception.



Le titre du livre nous montre que l'ambition et le destin de Mara montent crescendo. Celle qui a amorcé un bouleversement dans l'empire tsurani se voit contrainte de poursuivre ce but. Les traditions sont à nouveau assouplies à sa convenance et en contrepartie les assassinats, intrigues et ennemis augmentent. Des ennemis qui vont de pair avec son rang. Les tong hamoï, les Anasati et les Très-Puissants, rien que ça!



Si au début j'ai eu l'impression que les auteurs avaient vu trop grands pour ce troisième tome, je me suis vite détrompée. Au contraire d'aller dans tous les sens, l'intrigue prend une autre dimension en ne se bornant plus qu'aux rivalités politiques du Grand Conseil et en abordant d'autres domaines : la magie, les autres civilisations ou encore le trône impérial...



J'ai apprécié, comme pour les autres tomes, le style qui t'immerge dans un monde que tu aimerais pouvoir découvrir réellement. Certains conseillers de Mara, mes préférés, ont une nouvelle fois été mis en avant. Et la nouvelle ambition de Mara a fini par me captiver.

Le fait que la magie soit davantage développé me pousse à lire les autres tomes de Feist, et notamment les premier écrit sur le personnage de Milamber.



Cependant, je reste mitigée quant à la fin, mais pour des raisons qui sont plus ou moins rationnelles. Déjà je trouve que c'est trop grand, le coup d'Etat, le fils de Mara qui devient empereur. S'ajoute à cela qu'il s'agit du fils d'un ancien esclave. Je trouve que ce n'était pas nécessaire de rajouter cette couche. Et surtout... j'avoue avoir une préférence pour le personnage d'Hokanu. Et forcément le divorce forcé et Mara qui retrouve son "grand amour" Kévin me laisse un peu de marbre. Mais je dirais que cela dépend des préférences de chacun! Mais malgré ces petites déceptions, le tome 3 reste à la hauteur des deux premiers sur tous les autres points ( ce qui explique ma note).

La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de l'Empire est le premier tome de La Trilogie de l'empire, listée juste après la série de La Guerre de la faille sur la page wikipédia Les Chroniques de Krondor. C'est l'ordre que j'ai choisi de suivre même si, à mon avis, ça importe peu. L'univers est suffisamment riche pour qu'on arrive à s'y retrouver, une fois qu'on a mis les pieds dedans.



J'avais beaucoup aimé La Guerre de la faille en 4 tomes. Et là, j'avais envie de batailles, de conquêtes, de complots. Et j'ai été bien servie ! On peut compter sur Feist pour manigancer des intrigues (sauf pour le seul et unique livre qui n'a rien à voir avec Krondor et que j'ai trouvé extrêmement décevant).



Le premier tome est terriblement bien fait. On s'attache aux personnages comme si leur maison était la nôtre, à défendre au prix de notre vie. Et quand une mort survient, c'est déchirant de réalisme. J'ai vraiment dévoré l'histoire avec avidité, et ça me donne très envie de dévorer tout ce qui concerne cet univers. Mais étant donné que ça représente 32 livres… j'vais sans doute espacer un peu mes lectures.



Ce qui a contribué à ce que j'aime cette histoire, c'est évidemment le féminisme latent, étant donné qu'une femme dirige la famille qui nous occupe. Elle utilise des méthodes fort peu attendues dans ce monde. Elle est obligée d'être ingénieuse, dans ce monde d'hommes…



J'ai hâte de me lancer dans la suite (c'en est même dur d'aller bosser en sachant que cette histoire m'attend).

Chronique illustrée sur mon blog !



Raymond Feist est un auteur généralement connu des amateurs de fantasy, notamment pour le cycle phare de l'imaginaire Les chroniques de Krondor avec Pug, le Magicien. La trilogie de l'Empire que je compte critiquer dans ce blog appartient à cet univers. Ce n'est pas une suite directe, mais une autre face de la même pièce – si je puis dire. Les auteurs nous convie à une immersion dans la vie de l'empire Tsurani, ennemi du royaume de Midkémia.



Fille de l'Empire est d'un niveau supérieur au cycle auquel il se rattache, tant en maturité qu'en richesse. Les qualités qui ont fait la renommée des chroniques sont également présentes, mais s'y ajoute ici, une magie ainsi qu'une intensité supérieure à mes yeux. Il est vrai que dans le magicien, Pug est un enfant et l'identification du coup moins automatique. Ce point pourrait influencer mon appréciation des deux oeuvres, mais j'en doute. Mara, l'héroïne, est à peine sortie de l'adolescence quand l'intrigue démarre. Les raisons sont ailleurs à mon avis.



Mara appartient à la famille des Acoma, une des plus anciennes et puissantes familles de l'Empire. Dans cette contrée, les luttes internes et les jeux de pouvoir sont impitoyables. A tel point que son père, le souverain des Acoma et son frère ont été pris dans un piège élaboré avec brio par l'un de leurs nombreux ennemis. La jeune femme promise à une vie de méditation et de prières se trouve projetée illico presto sur le trône, au beau milieu des chacals!



Adieu paix et douceur ! Place à la brutalité et à la violence. Vouée à une mort précoce et certaine et à une débâcle inévitable, Mara va se révéler. Et quelle femme! Outre une résilience admirable, elle semble être dotée d'une maîtrise intuitive du grand Jeu.



Le monde dépeint est somptueux. L'influence orientale est très marquée. Outre quelques nuances provenant de Chine, c'est le Japon qui est mis à l'honneur. le maître mot – honneur – (oui, c'est assez paradoxal, vus les coups bas de l'intrigue) est central dans la trilogie de l'Empire. Il mérite tous les sacrifices ( jusqu'au seppuku). Il est le point cardinal des familles régnantes et leur raison de survivre. Ce ne sont pas les seuls aspects empruntés au Japon médiéval. La structure de la société évoque la superbe de l'ère Edo, aussi bien dans la gouvernance de l'Empire que dans la fidélité des guerriers (Bushido). Tels les samouraïs nippons, ils n'hésitent pas à suivre leur maître dans la tombe sous peine de perdre tout honneur et de devenir des parias, des guerriers gris inféodés, bannis, des rônins.







Fille de l'Empire relate donc les premiers pas de Mara au sein de cette société japonisante, imprégnée de rituels ancestraux. Loin d'être une douce jouvencelle, cette maîtresse femme, révèle un caractère bien trempé et des trésors d'audace. Une dureté certaine l'habite, tout comme une détermination hors du commun et un machiavélisme digne du Prince. Feist parvient cependant à rendre cette jeune femme sympathique et émouvante. Sans doute les vertus du panache!



Entre rebondissements, suspens, combats, intrigues politiques fatales, et luttes d'influence, le lecteur ne s'ennuie pas et dévore ce roman proche d'un thriller politique. J'adore Games of Throne, et cette trilogie m'y fait penser, l'élégance en plus (pas dans la complexité).



Pas de dragon jusqu'à présent, mais une petite touche de magie vient clore ce premier livre.
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3 ans après le début de la Guerre de la Faille, sur Kelewan, Mara s’apprête à entrer en religion. Mais son père et son frère ayant été tués, elle se retrouve souveraine des Acoma, un clan affaibli par la traîtrise d’un clan ennemi. Âgée de seulement 17 ans, la jeune fille va devoir faire preuve de détermination et d’intelligence pour relever l’honneur et la puissance de sa famille, entrer dans le Jeu du Conseil et venger la mort des disparus.



Après 4 tomes à suivre des personnages de Midkemia, j’appréhendais un peu cette lecture, sachant qu’on allait suivre une nouvelle histoire et de nouveaux personnages. Appréhension infondée, car j’ai immédiatement été happée par Fille de l’Empire et je l’ai dévoré en quelques jours malgré ses presque 600 pages.



Nous suivons ici Mara, une héroïne forte et rusée dont la détermination et la force de caractère forcent l’admiration. Malgré les embûches, elle ne baisse jamais les bras et est prête à prendre tous les risques pour parvenir à ses fins.



Au-revoir Midkemia, qui n’est que mentionnée, et bonjour Kelewan, avec sa civilisation japonisante, ses traditions pesantes et son obsession pour l’honneur. C’est tout un monde à la fois riche et complexe que nous découvrons et le dépaysement, total, est également salutaire à cette saga qui courait le risque de s’enliser dans la routine et les bons sentiments.



Quelques facilités et ficelles assez prévisibles sont préjudiciables à la 1e partie du récit, mais l’intrigue se déploie dans toutes les directions, suivant son cours sur plusieurs années jusqu’à un dénouement audacieux à défaut d’être inattendu. On notera quelques longueurs et bons sentiments, comme dans les tomes précédents. Mais l’histoire, bien construite, révèle un univers très riche et de nombreux personnages intéressants, même si l’héroïne, omniprésente, tient presque toute la place. A part un petit coup de mou vers le tiers du roman, ce livre reste prenant de bout en bout malgré ses quelques défauts et je suis impatiente de lire la suite.



Le style est très agréable et addictif. Les chapitres, grâce à le fluidité de la plume, ne pâtissent pas de leur longueur. Les pages se tournent très vite et il est difficile de lâcher le livre. Bien qu’il ne déborde pas de scènes d’action trépidantes, l’histoire peut être qualifiée d’haletante tant j’avais hâte de savoir comment les choses allaient tourner pour Mara et son clan.



Une très bonne lecture du genre, qui a le très grand mérite de sortir du monde médiévisant européen et de se placer d’un point de vue différent.
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Fille de l’empire est un livre construit autour des intrigues : le jeu du conseil.

Mara la dernière fille vivante de la famille des Acoma se voit propulsée à la tête de sa famille alors que rien ne l’y avait préparé. Elle va patiemment construire la protection des siens et la vengeance de l’assassinat maquillé de son père et de son frère.

L’honneur, la ruse et la politique sont au cœur de cet ouvrage.

Mara, fille de dix-sept ans du clan des Acoma est sur le point d'entrer dans les ordres lorsque la cérémonie est interrompue, elle apprend que son père et son frère ayant été tués dans un combat suite à une trahison elle est la seule héritière survivante et se retrouve à la tête du clan, un clan diminué et ne disposant plus que de quelques soldats fidèles pour faire face à ceux qui voudraient l'éliminer.

Elle va essayer de sauver son clan en n'hésitant pas à bousculer les traditions et à prendre tous les risques dans le Jeu du Conseil pour restituer la puissance du clan et assouvir sa vengeance envers les traîtres …





Évoluant dans un monde aux mœurs identiques au Japon médiéval, l'héroïne va se plonger dans le Jeu du Conseil qui façonne sa société, les intrigues se multiplient et s'entrelacent et les dommages collatéraux sont anecdotiques aux yeux des puissants, dans leur Jeu la vie des esclaves n'a aucune importance et le sang des proches n'a que peu de valeur face à l'honneur et la pérennité du clan.

La jeune fille va se découvrir une habilité machiavélique pour déjouer les agression et les tourner à son avantage. Les mages Très Puissants, qui sont sensés ne pas prendre part au Jeu, et la faille reliant au monde de Midkemia en guerre avec l'Empire Tsuranuanni n'apparaissent qu'en filigrane mais il faut s'attendre a les voir prendre plus d'importance dans les prochains tomes.

Des intrigues politiques à la pelle, de l'action, du sang, un code de l'honneur rigide étayent une trilogie de Fantasy qui pourrait passer pour un roman historique ne seraient quelques détails accessoires, un livre écrit en 1987 qui me semble plus fouillé et mature que les parutions plus récentes de l'auteur et mérite le détour.





Une intrigue soignée, des personnages attachants, une écriture fluide, un excellent livre, on aurait tort de s'en priver …

Voici un bon moment que je n'avais pas été immergée ainsi dans l'univers d'un livre de fantasy.



L'histoire de Mara, destinée à une vie contemplatrice de religieuse, et devenue par la force des choses chef d'une grande maison noble en déconfiture qu'elle parvient à sauver, ne prétend pas renouveler le genre. L'intrigue frôle parfois le lieu commun, mais n'y tombe jamais. Les auteurs semblent souvent avancer vers un rebondissement prévisible, mais toujours, la romance bascule vers l'intrigue politique, la victoire vers l'interrogation morale, l'héroïne invicible vers l'ambitieuse sans scrupule... J'ai adoré ces surprises !



Admirable également l' univers de Raimond Fest, avec son histoire, ses règles, sa cohérence, portée par une saga tentaculaire (26 romans dans cet univers, si mes comptes son bons).



J'ai hâte de lire la suite de la trilogie.

Plaisir de retrouver Mara, mais un peu moins dans ce début de roman qui met du temps à démarrer.

Mara est enfin libre, elle doit continuer à pratiquer le Jeu aussi finement que possible pour conserver sa position et se défendre contre ses ennemis, en particulier les Minwanabi. Plusieurs obstacles vont bien entendu se dresser devant elle et elle devra compter sur le dévouement de ses proches pour rester en vie.

Malgré ce départ un peu mou/mièvre, notamment avec les premiers pas entre Mara et Kevin, le roman trouve enfin son rythme et nous embarque intrigue après intrigue jusqu'au dénouement.

On retrouve cette construction assez classique des romans fantasy de Feist (on sait que ça va bien se terminer pour nos héros/héroïne) mais j'ai pris plaisir à vibrer au fil des aventures de Mara. Au prochain tome !

J'avais laissé il y a quelques années les chroniques de Krondor de côté et j'ai repris avec plaisir avec ce premier tome de la trilogie de l'empire.

Plaisir déjà de trouver une héroïne (ce qui manquait quand même beaucoup dans la précédente trilogie).

Mara, qui aurait dû entrer dans les ordres, doit reprendre la tête de sa famille, les Acoma. Elle n'a d'autre choix que de s'adapter et de se battre avec les armes qui sont les siennes (son intelligence, son calme et sa ruse) dans un monde où la politique et la manipulation sont reines et dans lequel les chefs de famille sont généralement des hommes.

Un roman très agréable à lire avec des rebondissements, des intrigues qui se succèdent (même si on peut reprocher un schéma un peu similaire à chaque fois) et des personnages attachants à leur manière. Curieuse de connaître les prochaines aventures de Mara.

(...) Maîtresse de l’Empire conclut la série de façon plus que satisfaisante. Des réponses sont apportées à toutes les questions qu’on se posait et même à d’autres qu’on n’avait pas imaginé poser à la la lecture des tomes précédents, c’est dire à quel point Janny Wurts a fouillé son intrigue. Il y a beaucoup de magouilles politiques et de stratégie, mais également beaucoup d’action. Les personnages sont attachants, en particulier certains personnages secondaires, et on se retrouve à verser quelques larmes pour ceux qui ne survivent pas jusqu’au bout. Le gros point fort de ce tome est qu’on apprend énormément de choses sur Kelewan et son Histoire, mais qu’on découvre aussi un peu le reste de la planète, ou du moins les contrées voisines.



Malgré tout, le roman souffre des quelques défauts liés à son volume et à son époque d’écriture (1992). D’une part, on n’échappe pas à quelques longueurs, certains passages manquant un peu d’action et étant un peu trop contemplatifs pour mon goût. D’autre part, l’autrice ne peut s’empêcher d’ajouter des pans d’intrigues amoureuses là où elles n’étaient pas nécessaires. (...)
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Salut les Babelionautes

« Pair de l'empire » qui suit « Fille de l'empire » de Janny Wurts et Raymond E. Feist, continu l'Histoire de la Famille Acoma, incarnée par Mara.

Que dire d'autres? a part répéter les louanges méritées que d'autres ont écris?

Ce sera surement une trilogie que je relirai si le tome trois est aussi bon, il y a des scènes ( la nuit des épées sanglantes et la tragédie des jeux du cirque) qui mériteraient d'être portées a l'écran.

En plus, avec l'apparition d'un "Barbare" issu de Midkemia dans un monde tel que Kelewan, ou suite a la disparition des minerais métalliques dans leur quasi-totalité, Une simple clé métallique vaudrait une fortune je me demandais en quelle matière sont les Sabres?

Pour le savoir ils ne vous restent qu'a plonger dans la monde de Kelewan ou on sent que les Auteurs se sont inspirés des cultures asiatico-pacifico-indonésienne.

Merci a Anne Vétillard pour la traduction des trois tomes de cette trilogie

Un roman que j'ai dévoré. Merci encore à Basileusa de me l'avoir fait connaître!



Mara est une jeune fille aspirant à devenir moniale. Le destin va en décider tout autrement. Du jour au lendemain, la voici devenue la souveraine des Acoma, une maison sur le papier puissante mais dont les forces péréclitent après la mort du père, du frère de Mara et de la majorité de leur armée. A cela s'ajoute une guerre de sang, des ennemis héréditaires et surtout le fameux "jeu du Conseil".



Ce roman nous plonge dans un univers de traditions et d'honneur. Pour s'y retrouver dans les arcanes de la politique, Mara doit jouer avec ruse et plier les traditions à sa convenance sans jamais les enfreindre.



Le récit est réellement bien écrit. Il y a quelques références à l'univers créé par Raymond E. Feist mais qui ne bloque en aucun cas la compréhension de l'intrigue si jamais vous n'avez pas lu, comme moi, ses autres cycles. Bref je vous le recommande vivement!

Ce deuxième tome est encore meilleur que le premier . J'ai pour le moment un vrai coup de cœur pour cette trilogie !

Mara a réussi à survivre en prenant les rênes de sa maison mais son plus grand ennemi est toujours là ,à guetter une occasion de rayer les Acoma du royaume . Alors la lutte pour la survie de la famille Acoma recommence et atteint des sommets dans ce deuxième tome . Whaou quelle violence ,quel suspens . Et Mara complique encore les choses en tombant amoureuse de la personne qu'il na faut pas ....Honneur, amour et survit ne font décidément pas bon ménage ! On se croirait parfois dans le trône de fer .

Ce qui est vraiment intéressant dans ce deuxième tome c'est que Mara se rend compte qu'ailleurs ( dans le royaume de midkemia ) la tradition et l'honneur ne sont pas aussi centraux dans les prises de décisions et que de nouveaux choix sont possibles pour son royaume si elle arrive à convaincre ses compatriotes . Elle évolue ,grandit mais n'évite pas les erreurs . C'est aussi ce qui la rend si fragile et si attachante derrière sa carapace d'honneur .J'ai juste envie de dire : vivement la suite , je me régale vraiment .

Cette trilogie nous éloigne un peu de nos héros de Krondor pour nous entrainer de l'autre côté de la faille, en parallèle avec l'action des chroniques.



Nous voici donc à Kelewan, un monde ou l’organisation sociale à un côté très asiatique. La société a plus ou moins ses "castes", le suicide d'honneur y est fortement ancré et le meurtre s'il est habilement commis n'y est pas puni mais salué.



C'est donc dans un monde assez cruel et impitoyable ou doit survivre Mara des Acoma, une toute jeune fille qui vient de perdre toute sa famille du fait de la grande guerre de la faille.



Autant l'avouer, si vous aimez les livres "d'action" dans le sens "un monstre débarque un sorcier m'attaque etc" vous risquez d'être déçu.



Mais si vous aimez à savourer des intrigues politiques, des jeux de pouvoir,de manipulations et d'assassins masqués vous avez frappé à la bonne porte.



Personnellement j'ai beaucoup apprécié de suivre Mara des Acoma dans son parcours ou elle grandit et gagne en force, tout en gardant une certaine noblesse et des idées novatrices dans sa société immobiliste.



Bref je relirais volontiers ce livre dont je garde un bon souvenir un jour prochain.

Je viens de terminer la trilogie de l’empire et je peux dire que j’ai vraiment apprécié la lecture. Les intrigues que doit déjouer Mara pour la survie des Acoma mais aussi pour le bien de l’empire nous captent. Ce dernier tome nous permet d’explorer tout le monde de l’autre côté de la faille et nous amène aussi à explorer les mystères des Très puissants.

Mara se bat pour faire bouger les lignes de l’empire et les auteurs nous entraînent à ses côtés.