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Citations de Jean Bruce (44)


Hubert se trouvait en état d’infériorité. L’adversaire possédait une arme et un slip, alors que lui n’avait même pas un turban. Rien de plus démoralisant que de se battre le derrière nu.
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- Vous êtes en notre pouvoir…
- Nous y voilà.
- Ne vous y trompez pas. Nous ne nous chargerions pas de la basse besogne. Nous pouvons vous livrer à la justice pakistanaise. Il y a le choix pour les inculpations…
- Charmant !
- Inutile de vous indigner. Vous savez parfaitement que dans métier tous les coups sont permis.
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page 160 [...] La nappe de lumière blanche projetée par les phares glissait avec une régularité fascinante sur la neige dure et ridée. Ole Winther tenait les commandes du Weasel (véhicule amphibie, à chenilles, utilisé en Arctique, NDLR). Son corps massif et gigantesque emplissait tout l'étroit espace, entre le moteur et la paroi vitrée. Sa grosse tête casquée de fourrure touchait le toit.
Installé à l'arrière, sur le siège du radio, Hubert regardait vers l'avant, appuyé du coude sur la tablette du poste-récepteur.
Il était dix heures quinze du matin et ils venaient de sortir de Thulé.
La tempête s'était apaisée trois heures plus tôt, laissant des dégâts considérables. Le blizzard soufflait encore, mais à vitesse modérée : soixante kilomètres-heure environ, soulevant du sol une poudre de neige légère comme une fumée qui donnait à la nuit un caractère irréel et fantomatique. [...]
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M.Smith, tout seul dans son grand bureau fraîchement repeint en rouge orangé, lisait attentivement le bulletin de synthèse journalier qui venait de lui être apporté, comme chaque matin.
M.Smith n'était pas gai. Les traits de son visage gras et mou étaient orientés vers le bas, trahissant l'impression pessimiste que le chef de la "C.I.A" tirait de la lecture des renseignements secrets arrivés depuis la veille de tous les coins du monde.
Le Monde était de nouveau malade.
(incipit)
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- draga,ma soeur, et belle comme une chèvre des
montagnes et....aussi sotte.
les obranovitch n'ont jamais
plaisanté avec l,honneur.
une fois alors que nous habitons notre propriété des
montagnes,un homme a osé les yeux sur draga.je lui ai crevé les yeux.
Hubert demanda poliment.
- avec une aiguille?
- non,monsieur avec mon poignard.
- ici a Dubrovnik, un homme
des milices a osé porter la
main sur draga.....
- vous lui avez coupé la main.
- qui vous l,a dit? qui?
- personne, je vous assure,
ça n'a pas du se savoir.....
cela me paraissait obligatoire,tout simplement.
mais dites moi, branko, si
quelqu'un manquait de respect a madame votre mère, que ferais votre père.
- il châtrerait l, insulteur, monsieur.
légèrement inquiet Hubert
pensa qu'il devrait vraiment
prendre beaucoup de précautions s, il ne voulait
pas quitter cette maison en
pièces détachées.
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Elle portait un de ces masques de chirurgiens dont beaucoup de japonais se couvrent la bouche et le nez pendant la mauvaise saison, dès que le temps devient humide, ce qui ne les empêche pas d'attraper des rhumes ou la grippe comme tout le monde.
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un voleur passe pour un homme distinguer quand le vol la enrichi.
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Il avait disparu. Volatilisé. Personne ne l'a plus revu et il a été impossible de recueillir le moindre indice...
J'ajoute qu'Elliott et Nancy Eimer formaient un couple très uni et que lui était un garçon remarquablement équilibré.
Rien non plus au point de vue politique. Il ne s'y intéressait absolument pas. Et rien dans sa vie qui put permettre de le faire chanter. Il ne jouait pas, ne courait pas les filles, ne se droguait pas, n'était pas pédéraste. Mystère complet.
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page 165 [...] Pierre, libéré à son tour, les rejoignit.
- Bon, ne te fâche pas !
- Bon, ça n'est pas de te critiquer, dit-il à Stéphan, mais tu aurais quand même pu te presser un peu ! Si tu étais arrivé seulement cinq minutes plus tôt, ça n'aurait fait de mal à personne, tu sais !
- Ben, c'est ça, engueule-moi ! Je m'casse le cul pour vous tirer du pétrin où vous vous foutez par vos conneries et pis i m'engueule, çui-là ... Tu t'figures p't'êt' qu'c'est facile de dénicher les potes à c't'heure-là ! Tu t'figures p't'êt' qui bectent pas les potes, hein ? Ou qu'si y bectent, y bectent toujours dans la même crèmerie pour qu'si tézigue s'fait une entorse, on sache où les piquer pour v'nir te rel'ver ... Hein ? C'est ça qu'tu crois p't'êt' ... Hein ?
Il était rouge de colère. Hubert intervient :
- Allons, Stéphan, c'est terminé. Ne gaspille pas ton énergie. Je suis tout à fait certain que tu as été aussi vite que possible. Tu n'as pas quelque chose à boire ?
- Si, répondit Stéphan, soudain calmé. [...]
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Le barman étouffa un bâillement discret, puis sortit de derrière le comptoir et marcha vers le juke-box qu'il fit fonctionner. La trompette de Harry James se mit à déverser des flots d'harmonie dans la vaste salle.
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Il se gratta légèrement l'occiput, ce qui l'aidait parfois à réfléchir.
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Un domestique soudanais, vêtu de la traditionnelle livrée blanche et rouge lui ouvrit la porte.
- Monsieur Rahman est-il là ?
- Missié il est pas là. Il est à son bureau.
- Et Madame ?
- Madame il est là.
- Veux-tu lui dire que M.Franck Adler désire le voir.
- Bien, Missié. Voulez-vous vinir...
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- ce n'est pas parce que tu as tu des poils sur le torse que tu es un homme viril,
regarde lassie.
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Gêné par un long battoir de cricket qu’il essayait de maintenir sous son bras, l’homme descendit de sur la cuvette d’aisance qui lui servait de perchoir et fit face, empoignant le battoir comme une arme…

Hubert se trouvait en état d’infériorité. L’adversaire possédait une arme et un slip, alors que lui n’avait pas même un turban. Rien de plus démoralisant que de se battre le derrière nu…
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A ce moment, la porte s'ouvrit et Katherine Adams entra. C'était une jolie blonde, admirablement faite, qui ressemblait assez à Kim Novak.
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Aux grands maux les grands remèdes.
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Hubert, qui le comprenait assez bien, reconnut sans peine que les deux faux pêcheurs s'engueulaient en russe, et Dieu sait que le russe est une langue riche en injures de toutes sortes.
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La grande horloge, au sommet de la tour carré de la gare Pedro II, indiquait quatre heures cinq. C'était la veille de Noël et tout Rio de Janeiro, malgré la chaleur accablante, semblait s'être répandu dans les rues pour procéder à des achats de dernière minute en vue du réveillon.
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Dernièrement , sur la plage, j'en ai entendu une du continent qui disait : ces Corses, ça ne se sent bien que couchés. Je lui ai dit : "Prenez garde, madame, prenez bien garde ! Une fois, un Corse, il s'est levé ... Et il est devenu Empereur !"
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Puis au moment où il allait être relâché, la chance, une fois de plus, avait servi Peter Larne.
Le téléphone avait sonné et le sergent avait pris la communication devant le détective. Peter avait compris que les agents laissés sur place pour fouiller consciencieusement l’appartement n’avaient pu découvrir la lettre-clé, mais avaient trouvé, en revanche, un testament récent écrit de la main de la victime, instituant comme légataire universelle une nièce nommée Julia Slender qui habitait en bas de la Huitième Avenue, tout près de Greenwich Village. L’héritage semblait être très important.
Peter avait allumé une cigarette, feignant n’avoir rien entendu. Ayant raccroché, le sergent Bill Hasten lui avait dit :
- Nous sommes obligés de garder James Arnacle ; les empreintes relevées sur l’arme du crime sont les siennes. L’analyse de l’alcool contenu dans la bouteille de bourbon trouvée dans la salle de bains n’a donné aucun résultat
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