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Critiques de Jean-Claude Bartoll (202)
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Karolus Magnus, tome 1 : L'otage vascon

BD HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.

La geste carolingienne est aussi riche sinon plus que la geste arthurienne, mais hégémonies anglaise puis américaine obligent l’un a quasiment évacué l’autre de l’imaginaire. Il était temps que les auteurs « continentaux » concurrence les auteurs « outremers » ! Dans cette veine cette BD intitulée « Karolus Magnus » ne démérite pas, mais elle a la malchance de sortir juste après "Les Chroniques de Roncevaux" de Juan Luis Landa qui raconte la même chose en beaucoup mieux sur le fond et sur la forme...

J’ai trouvé ça assez sympa, mais la suspension d’incrédulité est régulièrement mise à rude épreuve ! J’ai l’impression que c’est la première sortie du scénariste Jean-Claude Bartoll hors du XXe siècle, donc on se retrouve avec un Moyen-Âge entre cape et épée hollywoodien et grimdark martinien… Apparemment il s’agit du premier album du dessinateur Eon. On reste dans les nouveaux standards de chez Soleil, mais c’est pas mal du tout (surtout pour un premier album). C’est dynamique, c’est agréable à lire et le souffle de l’aventure est bien là !


Lien : https://www.portesdumultiver..
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Les aventuriers du Transvaal, tome 2 : La m..

Suite des aventuriers du Transvaal, avec des références au western classique mais aussi de multiples références historiques et spirituelles (voir la seconde partie avec les Zoulous).



Cet opus nous fait découvrir l'Afrique du Sud dans toute sa splendeur mais aussi sa construction politique.



C'est une réussite probablement due à une certaine «ressemblance» au célèbre lieutenant Blueberry en particulier les dessins de Kollé.



Bref malgré «de toutes petites imperfections» dues vraisemblablement au cadrage dans une scène, (chute d'eau) cette BD a tous les ingrédients d'une excellente BD d'aventures historiques, j'en redemande.
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Les aventuriers du Transvaal, tome 1 : L'or..

Quelques souvenirs scolaires (très peu abordés à l'école), quelques films, et la figure de l'emblématique Nelson Mandela (emprisoné 27 ans) futur président de l'Afrique-du-Sud et son combat contre l'apartheid.

Voilà ce que je connais de l'histoire de l'Afrique-du-Sud, autrement dit rien...



Cette bande dessinée se situe en pleine seconde guerre des BOERS contre les ANGLAIS, c'est durant se conflit qu'apparaît pour la première fois le terme de «camp de concentration» pour désigner la population civile déportée puis placée dans un espace clos garder par l'armée; Le but étant d'éviter tout soutien à ce que les Anglais appellent la «Rébellion».



Un western africain, avec un trésor, des rebelles, des salauds, des personnages charismatiques, de la magie, de l'amour?, sublimés par des paysages somptueux.



Une bd d'aventure et d'Histoire qui va plaire (je l'espère) un scénario magnifique des dessins qui le sont autant... je crois que j'ai aimé...
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Tuez Skripal !

Qui est le gentil, qui est le méchant ? Va savoir avec les russes !



Pour un journaliste, auteur de BD, Jean-Claude Bartoll démarre une reconversion qui lui réussi plutôt bien. Ce roman d’espionnage auquel il s’est essayé est mené tambour battant avec des personnages étudiés au poil et une trame de fond russe qui lui garantit un certain lectorat.

On sent que comme tout bon journaliste, il s’est documenté aussi bien sur les profils d’espions, que sur ceux des mafias ou encore ceux des hommes politiques. Comme tout ce petit monde est fortement typé selon le pays d’origine, on ne s’ennuie pas (ou très très peu pour certains passages).



Le côté géopolitique annoncé sur la 4ème de couv. est tenu. J’en ai presque eu le vertige tant j’ai voyagé. Entre Paris, Antibes, Biarritz, Saint Jean, Nice ou le Cap Ferras pour la France, puis Bruxelles en Belgique, La Haye aux Pays Bas, Washington, San Francisco ou le Kansas aux Etats-Unis, Berlin, Dresde en Allemagne, Moscou en Russie, Londres en Angleterre, Prague en République tchèque à Chypre, jusqu’à Dubai aux Emirats Arabes Unis … et je dois en oublier.



Pour ce premier roman il a choisi une histoire marquante qui s'est passée entre 2018 et 2019, la fumeuse histoire de l’intoxication de Sergueï Skripal et de sa fille.

Mathilda May, la Première Ministre britannique du moment et Poutine, le président russe s’étaient bouffés à savoir qui a fait quoi et qui insulte qui. Jean-Claude Bartoll s’est engouffré dans cette histoire créant la sienne au milieu d'un bel imbroglio d’espionnage entre différents pays et continents.



Deux enquêteurs, Ava Garnier et Joss Kerven, des anciens de la DGSE, vont enquêter pour l’Européen Intelligence Agency afin de déterminer qui a pu être derrière cette attaque chimique qui a eu lieu à Salisbury, petite ville du Wiltshire anglais où vit Skripal depuis son exil forcé. Il a dû s’exiler malgré le fait que Medvedev lui ait pardonné sa « sortie de route en 2006 en lien avec le FSB », donc 12 ans avant. Sa femme et son fils sont morts. Son frère et sa mère sont restés en Russie. A ses côtés, avec lui en Angleterre il ne lui reste qu’Ioulia, sa fille chérie.



A noter deux autres points forts : celui du personnage dit « l’albanais » et la fin de l’intrigue. L’albanais, l’auteur en a fait un personnage énigmatique et qui perturbe prestigieusement le lecteur. Et la toute fin du livre est une réussite ; et surtout elle rattrape les quelques détails qui gênaient un peu la lecture.

Le tout laisse à penser que nous aurons un auteur d’espionnage en France. Je crois bien que nous n’en avons pas, mais j’avoue que je ne suis pas sûre.



La devise d’origine indienne mise avant même le prologue m’a bien plu « Seule la vérité triomphe ».
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Au nom de la République, tome 1 : Mission Bos..

Port d’Ambarli. Istanbul.



Trois hommes en treillis et masqués, en contact direct avec la DGSE à Paris s’apprêtent à faire sauter un conteneur venu de Chine chargé d’armes pour des hommes de DAESH.

L’explosion du conteneur retentit… Et aussitôt les trois hommes du commando de la DGSE se font asperger par le tir de six kalashnikovs…



Wiesbaden. Allemagne.

Deux combattants de l’Armée syrienne libre s’entretiennent avec le « professeur » venu de France. Ils lui communiquent qu’Abou Franza, dit « le Chimiste » a réussi à se fondre dans la masse des étudiants de l’université de Wiesbaden dans la section « chimie appliquée ». L’homme a supervisé la fabrication de gaz moutarde qui a servi à gazer des civils kurdes en 2013…



Critique :



Cet excellent album s’intéresse de près aux terroristes islamistes et à une cellule spéciale dépendant de la DGSE et de l’Elysée, la cellule GAMMA. Son but : descendre ceux qui figurent sur sa liste d’hommes à abattre…

Le scénario de Jean-Claude Bartoll est magnifiquement construit. Visiblement l’auteur a trouvé de bonnes sources de documentation, son imagination a fait le reste. Le scénario de Gabriel Guzman est au top, parfaitement servi par la mise en couleur de Silvia Fabris. Tout cela nous plonge dans des ambiances aussi différentes que l’Allemagne, Paris, Istanbul ou le Maroc, de jour comme de nuit. Nous suivons en particulier le « Renard », le meilleur des agents pour liquider ceux qui figurent dans la liste des ennemis à abattre… Liste qui ne cesse de s’allonger !



Vivement la suite !

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Karolus Magnus, tome 1 : L'otage vascon

An 777 ap. J.-C.

En Vasconie (grosso modo la Navarre) des soudards francs incendient une maison isolée avec la notable intention d'en griller les Vascons qui l'occupent. Voilà dix ans que les Vascons ont dû se soumettre à celui qui deviendra empereur en l'an 800, Karolus Magnus, mais qui pour l'heure ne porte pas encore ce titre. Deux vaillants Vascons qui passent par là se débarrassent facilement des guerriers francs malgré que ceux-ci soient huit.

Au même moment, très loin de là, à Paderborn, capitale de Charlemagne, arrive une ambassade venue quémander l'aide du puissant roi des Francs. D'où viennent-ils ? le gouverneur de Saragosse, Wali, un musulman, implore l'aide de Karolus l'assurant qu'en échange de son soutien contre l'Ommeyade Abdelrahman, il promet d'ouvrir toutes les portes des cités qu'il gouverne dès que le très puissant roi franc se présentera…



Au moment de l'arrivée de cette ambassade étrangère, Karolus statuait sur le sort d'un jeune homme vascon qui se refusait à devenir moine dans le Monastères des Brumes. Il s'était enfui en faisant passer de vie à trépas deux des gardes… Pas sûr que sa tête puisse rester fixée à ses épaules…



Critique :



Les éditions Soleil nous ont habitués à des standards de dessin très élevés, n'hésitant pas à aller quérir des talents hors de France. C'est encore le cas pour cette nouvelle saga avec Eon, né en France à Lyon et établi en Italie. de son nom complet, Eon Joseph Viglioglia. Jusqu'ici davantage connu pour ses dessins érotiques, c'est sa grande entrée dans la bande dessinée francophone. Il se charge lui-même de la mise en couleurs. C'est de l'excellent travail.



Pendant des décennies, ce « brave » Charlemagne, Karolus Magnus pour être plus précis, n'a pas beaucoup emballé les auteurs de bandes dessinées. Il semble enfin sortir de l'ombre, les scénaristes se disant que le gaillard a du potentiel puisqu'il eut un très long règne au cours duquel il unifia une bonne partie de l'Europe occidentale en soumettant les uns après les autres ses voisins, portant ses frontières (marches) toujours plus loin. Il le fit « en douceur » à la pointe de l'épée. Il ne faut donc pas s'étonner si dans cette bande dessinée-ci, Jean-Claude Bartoll, le scénariste, le présente comme l'empereur des barbares… Surtout vu du point de vue des Musulmans.



On y retrouve Roland, son neveu, qui a soumis les Bretons et qui, malgré ses exploits ne semble pas fort récompensé par son tonton chéri…



Il va de soi, qu'assoiffé de conquêtes, Karolus va accéder à l'appel à l'aide. Petite pierre dans son soulier, il lui faut traverser les Pyrénées avec une nombreuse armée… C'est qu'il va falloir nourrir tout ça, ma bonne dame… Et leur fournir du fourrage pour les bêtes… Sans oublier du bois pour que les hommes puissent se réchauffer et cuire leurs aliments… Et qui va devoir fournir tout ça ? Les Vascons ! Or ceux-ci n'apprécient pas vraiment les Francs… Et si les Vascons des plaines sont soumis, il n'en va pas de même pour ceux qui vivent dans la montagne !

Cependant, les Vascons n'en mènent pas large : les Francs au nord, les Sarrasins au sud…



Sachez que Charlemagne peut compter sur une maîtresse espionne en la personne de la Saxonne Brunhilde von Bruck, autant maîtresse de Charlemagne, qu'espionne.



Le décor est planté pour la suite des aventures…

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Insiders - Intégrale, tome 2

Tome deux de la série BD Insiders, qui a pour héroïne Najah Cruz, une mercenaire chargée dans le cadre d'un programme secret américain d'infiltrer le grand conseil, réunion de mafias et de blanchisseurs.

Le grand conseil a chargé Sam Natchez de mettre au point un coup d'état au Cabinda, petite province d'Afrique, riche en gisements pétroliers offshore.

Dans cet épisode, l'aide que Najah va apporter à Sam Natchez est déterminante. Najah connait le boulot, mène les hommes, y compris au cœur même des prisons ennemies.

Après un premier tome qui faisait beaucoup dans la géopolitique et le financier, ce deuxième opus, qui clôt une première histoire, est totalement consacré à l'action. Insiders fait là sa grande entrée dans le genre, avec d'excellents dessins de Garreta, dont des scènes autours de magnifiques chutes d'eaux très réussies.



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Mafias & co, tome 1 : Ils se sont évadés

BD inégale en termes d'intérêt.

Chaque évasion est plus ou moins bien détaillée, plus ou moins bien dessinée puisque les "metteurs en images" changent.

Cette revue des évasions célèbres par exemple grâce à une attaque en règle de prison, ou d'un faux document administratif, bien sûr aussi en hélicoptère, est assez sympathique dans le fond car les fuyards y sont à leur avantage (je suppose que c'est un parti pris volontaire) dans la description qu'en fait le scénariste, le grand reporter Frédéric Ploquin qui semble bien connaître le sujet.

A réserver aux amateurs de faits d'actualité liés au banditisme.
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Le choix du roi, tome 1 : Première trahison

Édouard VIII qui abdiqua pour épouser la femme qu’il aime, Wallis Simpson…



Bon sang, lorsque j’étais gamine, je trouvais ça tellement beau. Magnifique !



Une bêêêlle histoire d’amoûûûr, en quelques sorte. Allez, laissons couler une larmiche d’émotion.



Il faut dire que, comme pour JFK, les émissions de télés des années 80 avaient l’art et la manière de nous présenter la chose sous le côté glamour, sans jamais parler des squelettes dans les placards ou des casseroles au cul.



Ben non, fallait faire rêver les ménagères de moins de 50 ans (et celle de plus de 50 ans) dans le magazine Point de Vue, ainsi que les petites filles rêveuses devant l’écran bombé de la téloche (durant ma jeunesse, pas d’écran plat !). Vite, des sels pour réanimer les plus jeunes !



Les temps changent, on sort les poubelles, on fouille dedans, on creuse pour chercher les cadavres enterrés sous les tapis et une fois que la merde est de sortie, fini les présentations sous les plus beaux atours : on nous balance l’horrible vérité et terminé les rêves d’amûûûr pur et dur.



Ayant envie d’en savoir un peu plus sur ce couple détonnant, et à mon rythme (dans les émissions de télés, ça va trop vite), j’ai attaqué ce diptyque. Bien sûr, nous ne savons pas tout sur cette affaire, on ne nous a pas tout dit, on ne nous dit pas tout, donc, la bédé pouvait prendre certaines libertés avec le récit.



Premières impressions ? Les dessins ne sont pas géniaux, les traits sont épais, les regards un peu bizarre. Les couleurs, dans des tons sombres, vont bien avec les ambiances de cet album.



Les squelettes sont sortis des placards et tout ce que je pourrai vous dire, sans rien divulgâcher, c’est qu’il y a beaucoup de casseroles dans la famille de Saxe-Cobourg-Gotha (la reine Victoria avait épousée Albert et portait donc son nom).



Août 1945… Deux espions anglais interrogent un officier SS, qui n’est rien de moins qu’un petit-fils de la reine Victoria : Charles-Édouard qui avait un duché en Bavière.



Flash-back sur la vie d’Édouard, le Prince de Galles… 10 ans auparavant, lorsque son père décède et qu’il peut accéder au trône.



Édouard VIII était germanophile. Non, non, ce n’est pas une pratique sexuelle douteuse, mais dans les années 30, on peut dire que c’est une maladie grave.



Une chose ressort de ce premier tome : la personnalité d’Édouard n’est pas jolie jolie. On dirait plus un gamin capricieux qui fait la gueule parce qu’il n’a pas eu son camion de pognon au décès de son père, alors qu’il a des revenus de ses différents duchés, plus tous les domaines…



Purée, on pourrait vivre plus que décemment avec le simple revenu du duché de Cornouailles, même à l’heure actuelle. Le nouveau roi est capricieux, ne pense qu’à sa Wallis, bref, il semble plus guidé par son zob que par son cerveau.



Le portrait de Wallis n’est guère flatteur non plus : caractère exécrable, odieuse, sans éducation et, en plus de cocufier son mari, monsieur Simpson, à l’insu de son plein gré (avec son consentement, donc), elle ne se prive pas de faire pousser les cornes à son Édouard en s’envoyant en l’air avec Joachim Von Ribbentrop, un bon à rien, heu, un bon aryen (un S.A, l’ambassadeur d’Allemagne au Royaume-Uni).



Oufti, on est loin du glamour que l’on nous lançait à la gueule, dans les années 80. Très très loin !



Un type pareil à la tête du pays et vous me verrez crier "Vive la république" !



Ça manipule sec, dans les boudoirs et les nurserys, quand les lumières s’éteignent… La Wallis devient une agente des renseignements allemands et le Édouard se fait entuber purement et simplement, sans avoir le moindre soupçon à l’égard de celle qu’il culbute.



Nadège de Pontlevoy, la dame de compagnie de Wallis, va devenir, quant à elle, agent de renseignement pour la couronne.



C’est instructif, cette bédé, mais je ne sais pas si tout ce que j’y ai lu et vu, était la vérité vraie, ou romancée, imaginée… Il y a sans doute eu des libertés prises avec l’Histoire.



Pour certains faits, il y a des certitudes, mais pour d’autres… Je ne le sais pas. Il ne faudra donc pas pour argent comptant tout ce qui est raconté dans ce premier tome.



Adios le glamour de ce couple mythique, de ce roi qui abdiqua par amour (mon cul, oui!) pour sa belle divorcée (dont son mari, Simpson, était juif, ce qu’elle n’hésitera pas à confirmer à l’ambassadeur Joachim, celui qui joue à la bête à deux dos avec elle).



Instructif, cette bédé et je m’en vais lire la suite, afin de me coucher moins bête.


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Le choix du roi, tome 2

Cette histoire bouclée en deux tomes est une relecture de l'abdication d'Edouard VIII, l'oncle de l'actuelle reine d'Angleterre. Je ne vais pas m'amuser à faire une critique pour chaque tome, le découpage est uniquement commercial.



Parlons surtout de l'histoire et de l'angle choisi par l'auteur !

On reste tous sur la bluette de l'actu people qu'on nous a racontée, celle du roi amoureux de sa belle américaine deux fois divorcée. Il se peut que nous nous soyons un peu égarés dans la guimauve sentimentale.



Cette BD revisite alors le contexte historique et le côté sombre de l'héritier de la couronne, fêtard et pro allemand, alors que les bruits de bottes se précisaient en Europe. J'ai appris que Wallis Simpson était la maîtresse du sinistre Joaquim von Ribbentrop. Ils n'étaient pas les seuls Anglais pro nazis, on en comptait aussi dans les milieux d'affaires de la City .



Donc c'est d'espionnage dont il est question dans cette BD, qui met en scène Churchill et quelques autres . Comment éviter que des secrets diplomatiques arrivent à Berlin, comment gérer cette succession monarchique sans faire de vagues ...c'est assez trépidant , même si on connaît la fin de l'histoire.



Ça m'a juste agacé d'avoir attendu pour avoir la fin , alors que tout aurait pu tenir dans un seul volume, le marketing n'est pas forcément l'allié de la lecture ...



il pleut beaucoup dans cette BD, intéressante par son scénario et son graphisme...c'est Londres, mes amis , fraîcheur salutaire pour lire à côté de son ventilateur !
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La Traque, tome 1 : Tora Bora

Cette série BD est la suite de la série 9/11. Après la montée d’Al Qaida et la conception des attentats du 9 novembre 2001 vient le temps de la traque de Ben Laden.

Cindy Mayer, agent de la CIA, se lance à la poursuite de Ben Laden sur le sol afghan. Elle s’appuie sur de rares alliés locaux, puisque les autorités américaines semblent privilégier l’Irak. C’est le temps de George Bush fils. Mais Ben Laden, réfugié dans les montagnes autour de Tora Bora, réussit à s’échapper vers le Pakistan.

Cyndy continue ses recherches. Pour elle, seul le résultat compte. Mais les mois passent et seule une source humaine pourra permettre de localiser l’ennemi n°1 de L’Amérique.



Les mêmes auteurs (sans Corbeyran) poursuivent 9/11 à travers cette nouvelle série. Le dessin est donc sans surprise : très réaliste, avec des choix de couleurs parfois surprenants. L’histoire est documentée, mais le personnage de Cindy Mayer n’inspire aucune sympathie, ce qui rend le récit un peu lourd.

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Insiders, tome 1 : Guérilla tchétchène

Ce premier tome de la BD Insiders est excellemment bâti par Bartoll. On y découvre Najah Cruz (ou Isabel Mendoza), mercenaire professionnelle, engagée en Tchétchénie par conviction, mais constatant rapidement que ses idéaux ne correspondent pas aux dérives fondamentalistes qu'elle y constate. Si le passé en Colombie de Nadja est esquissé, le scénario laisse suffisamment de non-dits pour que des années plus tard les auteurs se lancent dans une autre série, relative cette fois à l'enfance de Najah / Isabel : Insiders genesis.

Ce premier tome introduit aussi le grand conseil, menés par Sam Natchez. Ces quelques hommes ou femmes de pouvoir, enrichis par les trafics et la corruption, qui s'associent pour monter des coups. Et là, quoi de plus rentable que le pétrole. Et voilà Natchez, aidé d'un réseau de corrupteurs / corrompus, parti pour monter un coup d'Etat en Afrique pour s'emparer de champs de pétrole...

Najah, après son parcours tchétchène, est récupérée par un programme secret américain, Insiders, qui vise justement à introduire un agent au plus prés des organisations criminelles qui blanchissent l'argent du crime.



Ce qui impressionne dans cet épisode, c'est d'avoir réussi en aussi peu de pages à générer tout un environnement de truands, d'hommes d'affaires véreux, de soldats de fortune, qui va prospérer d'épisodes en épisodes. Même si la présentation de Najah peut paraître hâtive, il y a suffisamment d'éléments pour que le lecteur ait envie de suivre cette héroïne pleine d'efficacité.

Le contexte géopolitique est lui bien exposé et le principe des rétro-commissions qui vérolent de grands marchés internationaux est clairement expliqué.

Les dessins de Garetta contribuent grandement à cette réussite : réalistes, en mouvement, avec quelques beaux décors. Garetta rend son héroïne sympathique et féline.

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Bayonne, tome 1 :  Du Castrum à Vauban

Les éditions Petit à Petit proposent des Docu-BD sur pas mal de thèmes, dont les villes.

Un style pas très courant qui permet pourtant d'être lu/consulté/regardé par petits et grands.

Je ne sais pas si les autres villes sont aussi bien abordées que Bayonne parce qu'elles n'ont pas été réalisées par les mêmes personnes, mais pour celle-ci, Jean-Claude Bartoll a carrément bien mené la danse.

On croise des peuples, du génie militaire, des marins, des religions, des savoir-faire, des légendes, de la gastronomie, de la violence, des langues, des festivités, de l'économie fluctuante, de la politique et... du génie militaire, position stratégique oblige.

Un mélange de BD, de textes, de photos qui rendent l'objet ultra pédagogique, même en démarrant avec zéro connaissance sur la ville de Bayonne. Une très bonne base sur son histoire (jusqu'à Vauban) qui peut s'avérer utile si vous souhaitez venir découvrir Bayonne en tant que touriste, ou parce que vous faites partie des locaux et que vous vous doutez bien que la Foire au jambon n'a pas été crée pour vous permettre de faire la fête comme au temps des fêtes de Bayonne sans touristes, mais que vous n'osez pas demander son origine.



Je me laisserais bien tenter par la découverte d'autres villes françaises (ou de Bruxelles) histoire de vérifier que notre "histoire commune française" est en réalité bien différente d'un territoire à un autre, mais honnêtement, j'espère avant tout la publication du tome 2 de Bayonne.
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Le choix du roi, tome 2

Cette BD en deux tomes est un portrait (acide) d’Édouard VIII, ce roi d’Angleterre qui a régné peu de temps au milieu des années trente, avant d’abdiquer pour pouvoir vivre avec son amante, la sulfureuse Wallis Simpson. Bartoll nous présente une version très noire de cette histoire d’amour (pas franchement partagée).



Dans ce deuxième tome, le nouveau roi Édouard VIII se met en tête d’épouser sa maîtresse, laquelle n’a rien contre les fastes royaux ou les cadeaux ruineux, mais n’a absolument pas l’intention de s’attacher à cet homme qu’elle considère comme un gamin. Churchill et les membres du gouvernement s’activent pour contrer les penchants pro-allemands d’Édouard, qui finalement choisit de démissionner pour convoler avec son amante.



La place devient libre pour son frère qui devient George VI, un roi bègue, pas élevé pour devenir roi, mais qui s’avérera un soutient important pour le peuple britannique et Churchill lors des combats de la seconde guerre mondiale.



Les dessins d’Aurélien Morinière continuent de servir cette histoire d’amour qui tient plus de la tragédie.

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La Traque, tome 2 : Le Messager

Cette série est la suite de 9/11. Après les la montée d’Al Qaida et la conception des attentats du 9 novembre vient le temps de la traque de Ben Laden.

La recherche de Ben Laden était resté sur une semi impasse à la fin du tome 1. Pas d’info fiable, car le chef d’Al Qaida vivait reclus et sans moyen de communication moderne. Alors que ses lieutenants étaient exécutés par des frappes aériennes de drones, localisés par leurs portables, lui communiquait avec son organisation depuis le Pakistan grâce à des messagers.

Et c’est par le messager que l’agent de la CIA Cindy Mayer se rapproche du refuge de Ben Laden.



Ce deuxième tome est plus intéressant que le premier, on est dans la veine de Zéro Dark Thirty, le film de Kathryn Bigelow, sorti en 2012. Une progression assez documentaire avec des dessins toujours réalistes.

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T.N.O, tome 1 : Le triangle de la mort

Alors que le conflit fait toujours rage entre Israéliens et Palestiniens sur la bande de Gaza, une nouvelle source d'affrontements voit le jour : l'eau. Bien plus que l'or noir le besoin d'eau est vital dans cette partie de la planète où les réserves s'épuisent de jour en jour. La société HYDROVIVA est nommée afin de gérer les ressources. Mais cette multinationale, aux bénéfices colossaux, se fait subventionner par la banque mondiale, ce qui suscite bien des interrogations autant dans les médias que pour l'ONG T.N.O. qui travaille sur le terrain. C'est alors qu'un groupe d'archéologues, après une étrange découverte, se fait assassiner par un groupe paramilitaire.

C'est un bien bon scénario que nous présente J.C Bartoll, la guerre de l'eau va devenir un sujet de plus en plus préoccupant dans les prochaines décennies et certains vont évidemment vouloir en profiter pour faire fortune au profit de peuples à l'économie déjà exsangues. Hélas, cent fois hélas, le dessin de Franck Bonnet n'est pas à la hauteur. Les planches sont très sombres en raison d'un emploi excessif de noir, les couleurs sont fades. Il en résulte des dessins bien approximatifs, difficiles à décrypter et des bulles illisibles. Dommage.
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Le choix du roi, tome 2

Tout le monde a encore en tête la belle histoire d’amûûûr entre Édourad VIII, abdiquant par amour pour Wallis Simpson, que les télés et le magazine "Point de Vue Images du Monde" nous avaient vendu, faisant presque pleurer de joie dans les chaumières, faisant rêver la ménagère de moins (et de plus) de 50 ans.



Toutes les femmes se demandant si leurs futurs époux auraient été capable d’abdiquer par amour pour elles… Et se disant sans doute que non, en voyant leur Jules devant un match de foot qu’il n’aurait raté pour rien au monde, même pas les beaux yeux de leur amoureuse.



Ben, on a rêvé pour rien, mesdames ! Cette guimauve était de la merde en boîte que l’on nous a vendu et nous l’avons gobée.



Ni la Wallis, ni l’Édouard ne sortiront grandis de cette adaptation bédé d’une partie de leur vie et notamment de leurs choix discutables, en 1936, lorsque l’Allemagne remilitarise la Rhénanie.



Non, je ne jugerai pas, l’Histoire et nos descendants se chargeront de nous juger, nous… Nous sommes restés silencieux bien des fois aussi (je parle de nos gouvernements).



Ici, le roi d’Angleterre, Édouard VIII, a demandé aux Français de ne pas bouger lorsque Hitler a remilitarisé la Rhénanie. Et le moustachu aimerait que la Wallis continue de leur fournir des renseignements, vu qu’elle est dans les petits papiers du roi, qui se comporte comme un enfant, face à elle. Glauque, comme relation.



Le roi se comporte comme un gamin, il est sous l’emprise de Wallis qui en fait ce qu’elle veut, comme s’il était sa marionnette. Ce qu’il est, d’ailleurs. Et il boit, il boit, pire qu’un vieux moteur, à tel point que Churchill fait sobre, à ses côtés.



Dans la bédé, la Wallis Simpson est la maîtresse de Joaquim von Ribbentrop (le roi ne passe plus les portes), qui est un proche du moustachu allemand, et le roi est entouré de types qui adhèrent aux idées du national-socialisme. Hormis Churchill… que personne n’écoute.



Le graphisme est toujours bien fait, dans un style très réaliste et les couleurs sont dans des tons gris, pour les cases se déroulant en extérieur et dans des tons plus chauds pour certaines scènes se déroulant à l’intérieur. Sinon, c’est la pluie qui tombe…



Intéressant, cette adaptation bédé d’une partie de la vie et du court règne d’Édouard VIII ! Édifiant, même.



Nous avons beau connaître la fin de l’histoire (il quitte le trône pour l’épouser), avec cet éclairage, l’abdication prend un autre sens et on est heureux qu’elle ait eu lieu. Oublions la guimauve qu’on nous a servi durant des années, nous en sommes loin.



Un diptyque que je suis contente d’avoir découverte !


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Tuez Skripal !

Chronique de Flingueuse : Le billet de Chantal pour Collectif Polar

Le récit d’espionnage ne fait pas forcément partie de mes lectures préférées, mais, de temps à autre, un titre peut m’accrocher, et je me laisse prendre bien volontiers, surtout si le roman fait écho à des situations en prise avec l’actualité. Voilà pourquoi ce titre m’a arrêtée sur le présentoir de ma bien-aimée médiathèque.

C’est le nom, Skripal, bien sûr, qui a retenu mon attention. Tout le monde, ou presque, a entendu parler de cet ancien espion russe victime, ainsi que sa fille, d’une tentative d’empoisonnement, à Salisbury, Angleterre. Une histoire d’espionnage « en vrai », dont on parle, cela excite toujours un peu la curiosité ! James Bond ou autre OSS 117 surgissent immanquablement, même si on sait bien que dans la « vraie » vie, celle des « vrais » espions est bien loin de celle de nos héros de cinéma.

Nous voilà donc embarqués dans une enquête menée la plupart du temps tambour battant, par, entre autres, deux personnages plutôt sympathiques et efficaces, Ava Garnier et Joss Kerven. Ce sont des pros, qui n’amusent pas le terrain, tant ils bougent, sautent d’un pays à l’autre mais aussi savent se sortir de situations bien périlleuses…comme dans un film ! On doit bien faire en leur compagnie et celle des autres personnages, le tour du monde ou presque. Ils sont chargés de trouver et prouver qui a commis le crime, qui en est le commanditaire. Tout penche du côté de la Russie et Poutine. Entre discussions au sommet, services secrets qui veulent bien coopérer, scènes d’action voire de séduction, on ne s’ennuie pas. La dernière partie du récit est particulièrement dynamique, jusqu’à une conclusion surprenante à souhait ! Quoique … !!!

Le roman d’espionnage est un type de récit qui n’est peut-être pas aussi représenté que le thriller ou le roman noir, et c’est dommage quand on lit celui de Jean-Claude Bartoll. C’est bien écrit, documenté, complexe mais sans que l’on soit perdu, les caractères ne sont pas caricaturaux, même s’ils ne sont pas de ceux que l’on rencontre quotidiennement. La collection Espionnage-Gallimard a de beaux jours devant elle si la qualité des récits perdure !

Bref ! Ce roman est fort intéressant et procure bien du plaisir, dû, pour moi en tout cas, à ce voyage dans un monde quelque peu parallèle, ainsi qu’à l’impression d’être, certes fort modestement, un peu plus au fait des dessous de la politique et de ses tractations bien tordues parfois.


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Le choix du roi, tome 1 : Première trahison

Cette BD en deux tomes est un portrait (acide) d’Édouard VIII, ce roi d’Angleterre qui a régné peu de temps au milieu des années trente, avant d’abdiquer pour pouvoir vivre avec son amante, la sulfureuse Wallis Simpson.



Avec ce duo, on est loin de Roméo et Juliette. Le fils de George V a beau avoir de la prestance et un destin royal, il manque d’analyse politique, comme va le découvrir un peu effaré Winston Churchill, qui était pourtant un de ses proches. Lorsqu’il devient amoureux fou d’une américaine mariée, déjà divorcée, le futur roi allait droit dans les problèmes.



Bartoll nous présente une version très noire de cette histoire d’amour (pas franchement partagée).



Dans ce premier tome, il met en avant la fréquentation assidue par Wallis Simpson de l’ambassadeur d’Allemagne Joaquim Von Ribbentrop. Ont-ils été amants comme Bartoll le présente ? Peut-être. Manifestement Wallis avait plusieurs histoires en même temps, un mari complaisant, un amant royal complètement fou d’elle et que quelque part elle méprisait, et Ribbentrop, le futur ministre des affaires étrangères d’Hitler. Est-ce que ces coucheries ont mené à la trahison et au transferts d’informations secrètes qui remontaient au roi ? Certains auteurs l’affirment. Reste que les sympathies nazies de Wallis et le penchant pro allemand d’Edouard sont avérés.



Les dessins d’Aurélien Morinière surprennent : grands traits, gros plans sur des visages peu flatteurs, couleurs fortes et fonds sombres. Mais cette forme va finalement très bien à cette histoire d’un Windsor (donc un Allemand d’origine) manquant singulièrement de bon sens.
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9/11, tome 5 : Projet pour un nouveau siècle ..

Suite de cette série consacrée à la montée d’Al Qaïda avant les attentats du World Trade Center.

L’agent du FBI Cindy Mayer est toujours à la poursuite de Ben Laden en Afghanistan. Elle reçoit de manière inattendue un tuyau de Saïd-François Mohamed, le banquier musulman aussi bien en cours à Ryad, qu’à Dallas dans les milieux d’affaire pétroliers. Pourtant sa fidélité va à Ben Laden... Cindy Mayer va devoir affronter ses ennemis pendant que Saïd-François fraye avec les faucons qui veulent placer Bush junior au pouvoir, pour reprendre leur business pétrolier en Afghanistan.

Le début de ce tome est un vrai récit d’action, avant que les jalons pour un nouveau siècle américain ne soient posés par les milieux d’affaires dans la deuxième partie.
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Scanie, avril 1992. Louise Akerblom, agente immobilière et jeune mère de famille, disparaît dans des conditions mystérieuses. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un groupe d'Afrikaners fanatiques prépare avec soin un attentat contre une importante figure politique. Quelques jours plus tard, le corps de Louise, le front troué d'une balle, est repêché dans un puits. L'inspecteur Wallander et son équipe enquêtent. Henning Mankell

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