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Citations de Jean-Claude Fournier (68)


-Oui, ça ne va pas etre une mince affaire de trouver ta " ferme l'Alourde ".
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- Je ne voudrais pas que notre mignon fripon nippon prisse froid.
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- Je me présente : Charles Atan !
- Et alors ?! Porter un nom idiot ne vous autorise pas à entrer chez les gens pour y commettre des déprédations !
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Raaah, encore l'anarchie dont la main criminelle sera toujours à pied d'oeuvre !
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- Le maire: Mon colonel, je pose un regard ourlé de confusion sur l'aveuglement qui vous rend sourd à l'odeur de panique qui s'attaque depuis peu à notre population méritante. N'entendez-vous pas dans nos campagnes surgir des atroces branle-bas? Ils viennent jusque dans nos bras écorcher nos us et nos coutumes!
- Le colonel: HAHAHA!
- Le maire: Muets d'émotion, les mots se bousculent dans mon cœur de maire pour piétiner à tour de bras la sourde oreille sur laquelle vous vous asseyez délibérément. Je ne voudrais pas que l'on m'accuse d'avoir une langue trop bien pendue qui du bout des lèvres tirerait la corde sensible, mais la femme Lingot, hein?! dont l'époux Norbert au sujet duquel les indices additionnés prouvent qu'il a été soustrait à son affection; les chaudes larmes qu'elle déverse ne devraient-elles pas jeter un froid sur votre tiédeur coupable?
- Le colonel: Hihihi!
- Le maire: Vous qui croyez que nous sommes les victimes impuissantes d'un sort inéluctable lancé depuis l'univers insondable par des êtres venus d'ailleurs, vous vous conduisez avec une légèreté dont le poids retombera ici-bas sur ce que vous avez de plus haut: le bonheur de vos foyers. Croyez-moi, mes amis, vous broutez les pâturages de l'erreur, tout ça, c'est du vent, mais qui apporte de l'eau à mon moulin; en effet, chaque fois que le sombre voile de l'obscurantisme a mis au jour ses noirs desseins, tout Champignac s'est dressé comme un seul homme, le regard tendu de pied ferme vers le chateau, là-haut, car le nœud de toutes nos angoisses a toujours été le comte, artisan de chimères et sorcier ténébreux. Aussi ai-je demandé un mandat de perquisition qu'un fonctionnaire doit nous apporter de la sous-préfecture. Nous l'attendrons à la grille du château et d'une main sans faiblesse, nous foulerons aux pieds l'anarchie alchimiste. SUS A LA SORCELLERIE!
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Pilote : "Hic !"

Fantasio :(pense) "Ben mon vieux ! Si on doit voler avec ce zèbre, on peut partir tranquille !"

Spirou : "Dites, il est toujours comme ça, Madflying ?"

Barman : "Ho non, aujourd'hui c'est exceptionnel !"

Spirou : "Ha bon !" (pense) "Ouf !"

Barman : "En temps normal, il ne tient même pas debout."
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Kenavo, jeunes gens, et pour la première fois dans ma longue carrière, je souhaite longue vie à quelqu'un.
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-Et l'ankou, qui est-ce ?
-C'est un de leurs mythes, ce sont des primates superstitieux !
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Nous sommes en Bretagne, et ici, le quotidien baigne dans le surnaturel...
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-Surtout, soyez prudents, le soir tombe et on dit que l'ankou se promène beaucoup de ces temps-ci.
-Oui M'dame !
-Qu'a-t-elle voulu dire avec son truc, son chose, là...
-L'ankou ? 'sais pas. Peut-être un type pittoresque du folklore local ?
-En tout cas, si j'en juge par son expression, ça n'est pas très rassurant.
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Nos amis arrivaient dans les Monts d'Arrée, loin de se douter qu'ils allaient y vivre leur aventure la plus fantastique.
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Le Docteur Boumboum est indispensable pour l'accomplissement de mon plan, plan qui consiste à annuler totalement la victime tout en nous faisant une énorme publicité ! À nous la panique ! À nous la terreur ! Longue vie au "Triangle" !!
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Risquer sa peau pour une boîte vide ! Quelle vie que celle d'un héros...
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Vous êtes de la crème d'andouille à 1% de matière grise !
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Comment peuvent-ils faire confiance à un homme à qui ils ont demandé de les mener en bateau ?
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Zorglub n'est pas beau, mais de là à le prendre pour un canard...
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En tout cas, une anecdote illustre mieux que d’autres la gêne occasionnée lorsque l’on s’avisait de demander à la ronde pourquoi certains passants avaient le bout du nez coupé. Après avoir entendu l’explication de la bouche de certains informateurs qui souhaitaient rester anonymes, les deux compères du lycée d’Amizour s’amusaient à jouer les béotiens auprès de nombreux interlocuteurs. La plupart du temps, on parlait de maladie des voies respiratoires ou d’accidents. Plusieurs fois cependant, la véritable raison de ces mutilations leur fut dévoilée. Afin de mettre en difficulté les fabricants de cigarettes métropolitaines et de mieux contrôler la soumission de la population autochtone à ses mots d’ordre, le FLN avait décidé d’interdire l’usage du tabac aux musulmans. Ceux qui étaient pris à enfreindre le tabou révolutionnaire étaient châtiés de manière barbare. On leur coupait l’extrémité non cartilagineuse des narines, ce qui ne laissait à la victime qu’un moignon de nez et le défigurait pour le reste de son existence. Ces malheureux devenaient ainsi des sortes de lépreux collatéraux de la lutte pour l’indépendance, tout comme les gueules cassées de 14-18, qui faisaient peur aux enfants et donnaient mauvaise conscience aux adultes…
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Avec l’adoption récente du Code de la famille en 1984, c’est un tournant conservateur qui fut pris quelques mois seulement après l’arrivée du nouveau contingent de coopérants. « Un virage à quatre-vingt-dix degrés, pour amadouer les frérots », selon ceux qui craignaient déjà une dérive fondamentaliste des autorités, ». Les partisans d’une Algérie laïque représentaient une minorité, mais ils étaient plus nombreux en Kabylie que dans le reste du pays. Ils parlaient d’une volte-face, qui introduisait, plus que par le passé, certains éléments de la « Charia ». Par ce terme, on désignait un ensemble de préceptes coraniques et de hadiths qui étaient encore ignorés au nord de la méditerranée, mais qui allait s’avérer tristement célèbre quelques décennies après.
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Lors d’incursions ultérieures dans des mechtas reculées, une fois qu’ils furent en confiance, il leur arriva même plusieurs fois de coucher chez l’habitant. Les gens insistaient pour les abriter dans leur gourbi. Ils se privaient eux-mêmes de leur lit pour l’offrir à leurs hôtes. Les vieux partageaient la pièce commune avec leur ribambelle d’enfants. Une fois les invités et leur marmaille à la blonde chevelure installés confortablement dans la chambre parentale, tous les membres de la « famille d’accueil », adultes et bambins confondus, dormaient dans ce qui leur tenait lieu de salon. Ils tombaient de sommeil les uns après les autres. L’écran de télévision, œil de cyclope inquisiteur, finissait par ne plus projeter aucune image. Il restait cependant allumé, pour continuer sans doute à veiller sur la santé idéologique de ces âmes, comme le ferait un Big Brother des temps nouveaux. Quelques « mousses » posées à même le sol pour la circonstance servaient de couches à ceux des gosses qui n’avaient pas trouvé place sur les matelas disposés habituellement autour de la pièce en guise de sofa ou de canapé. Les visiteurs pouvaient ainsi profiter tout à leur aise de l’alcôve nuptiale où cette nombreuse progéniture avait été conçue.
C’était comme si rien ne s’était passé vingt ans auparavant. On eût dit que les haines accumulées pendant des siècles et pendant la guerre de libération n’avaient pas laissé de trace dans le cœur des gens. Les rancœurs semblaient abolies par la fierté d’être enfin libres de décider soi-même de son destin. Et qu’importait si l’indépendance n’avait pas encore changé significativement la vie des populations rurales et citadines.
Ceux qui étaient invités, ces étrangers venus presque d’une autre planète, ne pouvaient s’empêcher de penser que tout restait à faire dans ce pays, que l’on était loin du compte... Ils ignoraient, eux, la capacité de ce peuple à tout pardonner à leurs dirigeants. Leurs héros et « chuhadas » avaient bouté les envahisseurs hors du sol natal. Cela leur suffisait pour absoudre les nouveaux maîtres de leur destinée. La vie de tous les jours leur semblait s’améliorer un peu. L’étrange petite lucarne chargée de veiller sur la pureté de leur foi en un avenir radieux leur promettait un futur désirable. Que demander de plus !
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Mais heureusement, grâce peut-être aux AngloSaxons, moins sensibles aux sirènes qui attiraient les Ulysse latins de cette odyssée pour marxistes tendance Spontex ou Groucho dans leurs bras charmeurs, ce furent les thèses de Marcuse qui finalement s’imposèrent dans les cœurs sinon dans les esprits. Malgré l’activisme des groupuscules ultra-gauchistes, Thanatos perdit la partie contre Eros dans les amphis et surtout dans la rue. Comme sur les campus américains et dans la chanson des Beatles qui avait permis à JC de jouer les enfonceurs de portes pour la dernière fois avant son retour au pays, on fit l’amour, plus que la guerre, qu’elle fût civile ou contre le Vietnam. En témoignent quelques unes des maximes qui avaient frappé l’imagination de Jean-Charles : - aimez-vous les uns sur les autres ; - baisez-vous les uns sur les autres, sinon ils vous baiseront ; - déboutonnez votre cerveau aussi souvent que votre braguette ; - jouissons sans entraves ; - prenez vos désirs pour la réalité. Alors qu’il était venu chercher en Angleterre une liberté sexuelle qu’il ne trouvait pas chez lui, par le truchement de ces aphorismes coquins, le pays natal lui montrait qu’il venait de faire un « grand bond en avant", pas du tout maoïste celui-là....
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