Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1928
Mort(e) le : 28-10-2008
Né(e) à : Paris , 1928
Mort(e) le : 28-10-2008
Biographie :
Jean-Claude Ibert , né à Paris en 1928 et Mort le 28 octobre 2008, était homme de lettres, poète et critique littéraire.
Une philosophie amère, lucide et stoïque, assez proche de l'existentialisme, s'exprime en fortes images-idées dans ses rares recueils : Portes ouvertes, Péril de vivre, le Saut de l'ange (1957). Il prône un " surrromantisme " qui, dit-il, doit exrpimer le maximum d'idées et de sentiments avec le minimum de mots. Pierre de Boisdeffre a judicieusement rapproché des maximes de Char les preceptes d'Ibert :
Etre loup dans la bergerie du désespoir.
Il dirige plusieurs collections dans diverses maisons d'édition. Il est le fils du compositeur Jacques Ibert.
Source - Dictionnaire de la poésie française contemporaine, de Jean Rousselot Larousse, p. 125
Il a publié plusieurs ouvrages de poésie :
Portes ouvertes (Caractères, coll. chemin des hommes, 1951)
Le Péril de vivre (Seghers, 1951)
L'Espace d'une main (Seghers, 1952)
Le Saut de l'ange (Ed. Minuit, 1957)
+ Voir plusJean-Claude Ibert , né à Paris en 1928 et Mort le 28 octobre 2008, était homme de lettres, poète et critique littéraire.
Une philosophie amère, lucide et stoïque, assez proche de l'existentialisme, s'exprime en fortes images-idées dans ses rares recueils : Portes ouvertes, Péril de vivre, le Saut de l'ange (1957). Il prône un " surrromantisme " qui, dit-il, doit exrpimer le maximum d'idées et de sentiments avec le minimum de mots. Pierre de Boisdeffre a judicieusement rapproché des maximes de Char les preceptes d'Ibert :
Etre loup dans la bergerie du désespoir.
Il dirige plusieurs collections dans diverses maisons d'édition. Il est le fils du compositeur Jacques Ibert.
Source - Dictionnaire de la poésie française contemporaine, de Jean Rousselot Larousse, p. 125
Il a publié plusieurs ouvrages de poésie :
Portes ouvertes (Caractères, coll. chemin des hommes, 1951)
Le Péril de vivre (Seghers, 1951)
L'Espace d'une main (Seghers, 1952)
Le Saut de l'ange (Ed. Minuit, 1957)
Source : Dictionnaire de la poésie française contemporaine, de Jean Rousselot Larousse, p. 125, wikipédia
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Citations et extraits (3)
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la géométrie planifiant les fours à fatigue,
est-ce la sagesse dans l'orgie minérale ?
(Réflexion-question énigmatique de J.C. Ibert , dix ans après Hiroshima)
Et cette interrogation de la tige à la fleur,
de la pluie aux nuages, du prêtre à l'autel,
de la cascade aux rochers, de la moelle au cerveau,
du paysan à la terre, de l'ancre aux abysses,
d'une étoile filante au regard d'un veilleur,
toi, mémorable, tu l'assumes qui te prépares,
poumons en symphonie clapets grands ouverts
à percer l'antique tonneau de la mémoire
où vieillit le sang d'une race inachevée.
La civilisation est un bien invisible puisqu’elle porte non sur les chose, mais sur les invisibles liens qui les nouent l’une à l’autre, ainsi et non autrement.
(lettre au général X)
(lettre au général X)
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