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Citations de Jean-Didier Wolfromm (24)


Ses yeux étaient très sombres et elle avait très envie que je l'aime mais ce soir là, comme les autres, je n'aimais personne.
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Mais ce jour-là j'étais doublement seul, sans elle et avec moi.
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"Faut- il un début à toute vie?
Je me serais passé de mon enfance où il ne m'arriva rien....Une enfance sans saveur et sans souvenir autre que cette nuit de novembre oú il fit soudain quarante et un degrés à l'ombre de mon corps terrassé par la paralysie....
Sept ans que j'avais vécu avec ma peau tachetée mais cela n'avait pas suffi, il fallait que j'affronte une nouvelle guerre plus secrète , plus sournoise que celle qui éclatait en explosions bigarrées à ma surface .....
Une nuit et tous les jeudis gâchés jusqu'à 18, 19, 20, 35, 102 ans peut - être?
Mais mon médecin pensa polio et sauva mon poumon et mon cœur sinon mes jambes et mes mains ...."
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Sartre a écrit que les racistes créent le racisme, ce furent les autres qui en me regardant avec elle ( vous vous souvenez de leurs regards ?) m'apprirent l'étrangeté de ma situation.
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On croit que les autres changent, ce n'est qu'à moitié vrai. C'est la manière dont nous les regardons qui transforme leur image en nous.
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Les préliminaires de l'amitié sont toujours longs, pénibles même: on voudrait immédiatement tout connaitre pour pouvoir tout pardonner. (p.102).
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Être intéressant aux yeux de quelqu'un qu'on croit intelligent est une grande volupté. (p.68).
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Pourquoi leur avait-elle menti? Peut-être que lorsqu'on se sait observé on se croit déjà découvert. (p.56).
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Comme tous ceux qui ne lisent rien, elle disait toujours d'un auteur: "J'ai relu ... J'ai relu Montesquieu." (p.28-29).
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Les amis d'enfance , on les engueule quand ils sont là, on en dit du mal par derrière et on les traite comme des boulets toute la vie durant. (p.24).
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Seule Diane parvenait à m'apaiser d'un regard qui comprenait, d'un sourire qui calmait. Nous partagions un secret que je ne lui avais jamais dit.
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Pourtant je n'aurais pas aimé être normal. On m'aurait pris pour n'importe lequel des soupirants de Diane. Alors que dans la rue, juxtaposé à elle, si hautaine, si droite et moi si tordu, si appliqué à marcher droit, nous formions un couple plus amusant qu'émouvant, nous intriguions et j'en étais heureux.
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Faut-il un début à toute vie ? Je me serais passé de mon enfance où il ne m’arriva rien. Une enfance sans saveur et sans souvenir autre que cette nuit de novembre où il fit soudain quarante et un degrés à l’ombre de mon corps terrassé par la paralysie.
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Chaque mot est un dessin. Son graphisme grave en creux les pages blanches.
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Elle était grande, Diane, plus que moi, même assise, son pantalon de velours touchait presque ma jambe. Vous étiez là, posée à côté de moi muette et pour la première fois de ma vie je compris, dans la fraîcheur du soir, dans cette lumière du premier printemps, dans ses couleurs, que vous étiez belle. Je ne vous voyais pas mais je ne vous ai peut-être jamais mieux regardée qu'à cet instant précis.
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Pour penser à vous, rester encore un peu avec vous, pour être enfin dépossédé, je me suis appliqué à rédiger ce mémoire en ne vous cachant rien, àvous qui m'avez caché dix mois de votre bonheur.
Nous ne nous reverrons plus, je n'en ai ni la tentation ni la crainte, mais, jusqu'à présent, je n'ai aimé que vous, Diane Lanster.
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Chaque mot est un dessin. Son graphisme grave en creux les pages blanches. On se, je me, vous me regardez écrire. Il ne manque que les ratures. Tout vous sera démontré. Quelle lassitude!
Ma peau aussi est un dessin, lassante aussi, il n'y manque aucune rature.
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Il ne suffit pas d'effacer son père aux yeux du souvenir pour en être quitte vis-à-vis de soi-même. (p.282).
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Je vous connais, messieurs les juges d'instruction, vous ne croyez qu'aux papiers, aux preuves écrites, plus qu'aux êtres eux-mêmes qui deviennent papiers, chiffons froissés, blessés entre vos mains. Vous écrivez sur eux votre histoire et les jetez au panier. (p.302).
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Ce qu'il y a de bien avec les grands avocats, c'est qu'on peut leur faire confiance pour assurer leur publicité. (p.289).
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