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3.35/5 (sur 29 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-François Gayraud est commissaire divisionnaire, ancien élève de l'Ecole nationale supérieure de police (ENSP, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or).

Docteur en droit, diplôme de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et de l'Institut de criminologie de Paris, Jean-François Gayraud est l’auteur de nombreux articles et d'ouvrages traitant de criminologie et de géopolitique.
Il publie d’abord aux Presses Universitaires de France (PUF) : La dénonciation (1995) ; Le Vol (2001) ; Le terrorisme (2002). Il publie également chez CNRS éditions : Le renseignement criminel (2011) ; et en Italie deux livres inédits : Nuovi Orizzonti del Crimine Organizzato, avec Jacques de Saint Victor (Edizioni di storia e studi sociali, 2013). ; Colletti Criminali. L’intreccio perverso tra mafie e finanze (Castelvecchi, 2014).

Surtout, on lui doit une série d’ouvrages aux éditions Odile Jacob : Le Monde des mafias, Géopolitique du crime organisé(2005) ; Showbiz, People et Corruption, (2009) ; La Grande Fraude. Crime, Subprimes et crises financières, (2011) ;Géostratégie du crime, avec François Thual (2012). Il vient enfin de publier : Le nouveau capitalisme criminel (Odile Jacob, 2014).

Ses travaux ont tous pour moins commun d’explorer de nouveaux horizons criminologiques, dans une volonté d’innovation. Il souhaite ainsi sortir l’étude du crime des seules perspectives sociologique ou criminologique traditionnelles. Il est l’initiateur d’une « géopolitique et d’une géo économie du crime.

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Source : Wikipedia http://www.diploweb.com
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Jean-François Gayraud, Xerfi Canal Le capitalisme criminel


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Un certain capitalisme financiarisé, mondialisé et dérégulé marque la fin de la démocratie telle que nous l’avons vécue depuis un siècle.
Il signe notre entrée dans un âge postpolitique d’autant plus redoutable qu’il avance masqué. La privatisation du monde au profit de puissances privées – légales, criminelles ou grises – vassalise les États et les peuples, de manière d’autant plus redoutable que le maître n’a ni visage ni centre. Le pouvoir disciplinaire des marchés financiers lamine la souveraineté des peuples et des États ; or la « souveraineté » n’est que l’autre nom de la liberté et de la démocratie.
Nous ne sortirons de cet Imperium financier ne laissant derrière son passage que crises financières, montée des inégalités et fraudes massives – que par une définanciarisation des économies. Toutefois, il est peut-être trop tard : c’est probablement parce que le monde a déjà basculé que nous commençons tout juste à prendre conscience du danger et à le nommer. Hegel ne nous a-t-il pas appris que « la chouette de Minerve ne prend son envol qu’à l’irruption du crépuscule » ? Ou peut-être faut-il revenir à Nietzsche ? « Les plus grands événements et les plus grandes pensées – mais les grandes pensées sont les plus grands événements – se font comprendre le plus tard ; les générations contemporaines de ces événements ne les vivent pas, mais passent à côté. »
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Par ignorance de l'histoire ou bienséance, il est couramment professé que le terrorisme est un outil inefficace. Rien n'est plus faux. Les attentats transforment la physionomie de l'Histoire, modifiant au mieux son rythme, au pire son orientation.
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Les italiens Vilfredo Pareto et Gaetano Mosca qualifiaient de ploutodémocraties : une alliance entre la classe politique et les cadres dirigeants de l'industrie et de la finance, usant moins de la force que de la ruse.
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Une spirale morbide s'enclenche par laquelle la dette permet la guerre, la guerre nourrit la dette et la dette incite à la poursuite de la guerre.
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Le souverain s'affirme en désignant ce qui lui est profondément hostile et potentiellement mortel.
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