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4.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 15/07/1724
Mort(e) à : Milan , le 04/07/1798
Biographie :

Jean-François de Bastide est un écrivain français né à Marseille le 15 juillet 1724 et mort à Milan le 4 juillet 1798.

Fils d'un magistrat provençal, Bastide est un auteur polygraphe : il a écrit des romans (Histoire d'une religieuse par elle-même, Bibliothèque universelle des romans, mai 1786, 24 p. in-16), des pièces de théâtre, fut critique, journaliste et compilateur. Comme journaliste, il a publié Le Nouveau spectateur (1758-1760), Le Monde tel qu'il est (1760-1761), Journal de Bruxelles ou le Penseur (1766-1767), etc. Il a également dirigé la Bibliothèque universelle des romans de 1779 à 1789.


Source : wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Cette maison unique est sur les bords de la Seine. Une avenue, conduisant à une patte d’oie, amené à la porte d’une jolie avant-cour tapissée de verdure, et qui de droite et de gauche communique à des basses-cours distribuées avec symétrie, dans lesquelles on trouve une ménagerie peuplée d’animaux rares et familiers, une jolie laiterie, ornée de marbres, de coquillages, et où des eaux abondantes et pures tempèrent la chaleur du jour ; on y trouve aussi tout ce que l’entretien et la propreté des équipages, de même que les approvisionnements d’une vie délicate et sensuelle, peuvent demander. Dans l’autre basse-cour sont placés une écurie double, un joli manège et un chenil où sont renfermés des chiens de toute espèce.

Tous ces bâtiments sont contenus dans des murs de face d’une décoration simple, qui tiennent plus de la nature que de l’art, et représentent le caractère pastoral et champêtre. Des percées, ingénieusement ménagées, laissent apercevoir des vergers et des potagers constamment variés, et tous ces objets attirent si singulièrement les regards, qu'on est impatient de les admirer tour à tour.

Mélite avait cette impatience, mais elle voulut d’abord parcourir les beautés qui la frappaient de plus près. Trémicour brûlait de la conduire dans les appartements : c'était là qu'il pouvait lui expliquer sa flamme. Sa curiosité lui était déjà importune ; les louanges même qu’elle donnait à son goût ne le touchaient point ; il y répondait avec beaucoup de distraction. C’était pour la première fois que sa petite maison lui était moins chère que les objets qu’il y conduisait. Mélite remarquait sa contenance et en triomphait ; la curiosité l’eût seule engagée à tout voir, mais elle y pouvait mettre de la malice, et ce second motif valait bien l’autre pour s’y entêter. C’était ici une question qu’elle faisait, là un compliment, et partout des exclamations.
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« Eh bien ! lui dit-elle, cesserez-vous de me regarder ? À la fin, cela m’impatiente. »
Il vola vers elle.
« Vous avez donc bien de la haine pour moi ? répondit-il. Ah ! marquise, un peu moins d’injustice pour un homme qui n’a pas besoin de vous déplaire pour être convaincu de son malheur…
— Voyez comme il est modeste ! s’écria-t-elle.
— Oui, modeste et malheureux, poursuivit-il ; ce que je sens m’apprend à craindre, et ce que je crains m’apprend à craindre encore. Je vous adore et n’en suis pas plus rassuré. »
Mélite plaisanta encore ; mais avec quelle maladresse elle déguisa le motif qui l’y portait ! Trémicour lui avait pris la main, et elle ne songeait pas à la retirer. Il crut pouvoir la serrer un peu ; elle s’en plaignit et lui demanda s’il voulait l’estropier.
« Ah ! Madame ! dit-il en feignant de se désespérer, je vous demande mille pardons ; je n’ai pas cru qu’on pût estropier si aisément. »
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Des soins, des empressements, ne sont pas l’amour quand l’objet ne plaît pas ; d’ailleurs, ces soins et ces empressements marquent les desseins, et une femme raisonnable s’est accoutumée de bonne heure à s’en défier.
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Quand on a l’esprit troublé, ce sont souvent les choses frappantes qui ne frappent pas.

LA PETITE MAISON.
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Le mieux est l’ennemi du bien.

LA PETITE MAISON.
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