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3.07/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1931
Biographie :

Jean Gédéon est un poète français né en 1931, qui a publié de nombreux poèmes dans des revues telles que Poésie terrestre, Décharge, Poésie1/vagabondages, Résurrection, Froissart. Il est également photographe et membre du collectif Hélices poésie.

BIBLIOGRAPHIE PARTIELLE

 

Sur un sentier obscur, Hélices, 1999, Ellipses, Amis de Thalie, 1999, Eblouissant l'obscur, Clapàs 2000, Sur la touche liminale, Clapàs 2001, La chair du Dieu suivi de Les béquilles de Satan, Editinter, 2003, Ces rives incertaines, Encres Vives, 2003, Vézelay, un rêve de pierre, Encres Vives, 2004, Les Secrets, Encres Vives, 2004, Corpus, Hélices, 2005, Rêvant la lumière. Encres Vives, 2005, Non Lieux, Encres Vives, 2006, La surface est paisible, Encres Vives, 2007, Matières premières, Encres Vives, 2008, Crispations, Encres Vives, 2009, Le rire grinçant des automates, Encres Vives, 2010.

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Reflet



Je suis bien trop lointain
pour que l’écho revienne

mon œil est trop voilé
pour cerner l’arc-en-ciel

et je suis bien trop sourd
pour vos plaintes et vos pleurs

sur ma rive sans nom
vos vagues meurent et renaissent
dont les gouttes m’accablent

je suis l’intime insaisissable
de vos éternités
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Soleil en roue libre…



Soleil en roue libre
sur les coups de boutoir
fendant la broussaille
des muqueuses inondées.
Fosse profonde où flottent ces cygnes noirs.
Peau tout contre peau
osmose des sueurs.
Désir sur désir ouverts.
Spéléologie des profondeurs.
Entre deux parenthèses de chair ouverte.
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De toi à moi…



De toi à moi,
qu’avons-nous fait de ces devenirs,
de tous ces possibles qui étaient nôtres,
avant d’être cédés à l’encan.
Entre toi et moi,
pourquoi
sommes-nous restés en panne
tous feux éteints,
à nos carrefours en jachère ?
Le vent soufflait très fort
et sourde était la nuit.
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Contre-chant


Tu rêves de calme et de sérénité

des douceurs de la mer et de son chant
d'oiseaux.
Du violet des oursins.
Pour oublier quelques secondes
machettes et garrots
les cimetières insatiables
et leurs grands champs de ruines.

Dans les lueurs intermittentes
de la folie ordinaire.
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Confession


J’ai mordu ma vie avec des dents de loup
entre la rose les blés les brouillards et la neige

pour ne pas mourir j’ai dansé en chantant
sur le ventre des tombes avec des pieds d’enfant

et peuplé mes déserts de la rumeur
des mots qui penchent et tombent dans le ciel



J’ai frappé à la porte elle ne s’est pas ouverte
j’ai longtemps écouté mille voix se répondre
et puis le soir blanchi est venu me chercher


Je suis parti comme j’étais venu


ignorant

et tout nu
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Cette opacité des lumières…



Cette opacité des lumières
où flottent des fragments de silence.
L’épaisseur et le poids des réminiscences,
avec ses contours de plus en plus flous.
Et l’incapacité tragique
de la machine
à tuer le temps.
La nuit le noir profond,
et pourtant
noir éclat de Soulages dans lequel on s’enfonce
au milieu de murmures.
On glisse, et pourtant
on demeure immobile,
et le ciel coule immaculé
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Tu aimais que se farde la distance entre les pierres.
Qu'elles se tiennent bien serrées
dans la chaleur crissante de leur rugosité,

quand tes pas parallèles sur ces chemins d'errance
les emplissaient d'effroi.

Yeux bandés tu allais de l'avant.

Mais elles seules dans leur obscurité
connaissaient l'épilogue.
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HORIZONS


Shangaï

Dans les haubans de soie,
Les tours étincelantes du paradoxe,
Paravents de masures
Aigres-douces.


Dans les labyrinthes de bambous,
Le grouillement frénétique
Des insectes dorés,

Et sur les murs de néon,
Des fantasmagories éblouissantes
Désarçonnent la nuit…
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HORIZONS


Provence

Dans l'air tremblant
De peur
Les arbres rouges
Tordant leurs branches de charbon
Et transpirant de sueur solaire

Ailes baroques
Dans le vent de galop


Comme de vieux épouvantails
À la frontière
Des corbeaux
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On effleure d'une main vaine
les naïves croyances d'autrefois
déboulonnées et jetées à la casse,

leur masque de fer et de soie.
Les vieilles certitudes
endormies.

La vérité précaire
sur son coussin de plumes.
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