On t'a appelé, ton roi t'a hurlé "rejoins-moi", si on t'appelle, on m'appelle, ce qui te lie me lie.
(Oeil-de-nuit à Fitz)
-Tout ce que je désire c'est rentrer chez moi et retrouver Molly et ma fille. Elle me croit mort... Mais un de mes amis s'occupe d'elles.
-Depuis un an! Autant de jours où elle a du se débrouiller sans vous, Fitz. Le temps ne s'est pas arrêté pour elle. Et cet ami, est-il assez hardi pour voler le cœur de n'importe quelle femme?
-Non! Il est plus vieux que moi et a mauvais caractère. Mais il traite bien les femmes. Avec gentillesse.
-Délicat? Il traite bien les femmes? Vous devriez vite donner des nouvelles à Molly!
Dans mon village il y avait un homme que j'aimais bien ; il était fermier, sans argent. Ma mère a dit : "pauvre aujourd'hui avec une bouche à nourrir, pauvre demain avec deux et plus". Alors elle m'a vendue.
-J'ai quelque chose à faire absolument. Je ne connaitrai pas la paix tant que je n'aurai pas accompli cette tache.
-J'ignore de quoi il s'agit, mais je pense que cela s'arrangera avec le temps. Le temps arrange la plupart des choses.
-Certaines, oui. D'autres ne s'améliorent que si on les répare, d'une façon ou d'une autre.
-Si tu ne te rebelles pas, toi et tes compagnons serez bien traités. Sinon...
-Crois-tu que je me soucie de Nik et des siens alors qu'ils m'ont livré à toi?
-Tu es malin, bâtard. Mais tu as toujours été comme ton père, persuadé que l'existence d'un seul de ces paysans vaut la tienne.
Une muraille qui ne cède pas devant le bélier peut s'effriter sous l'assaut délicat du lierre.
L'ignorance, c'est toujours l'excuse de la curiosité cruelle !
Une fois qu'on a été violée, tout devient différent - pour toujours.