Tous les deux ou trois mois à peu près, l'attention de Georges revenait se fixer sur nous. Ca devait le détendre. Il se préoccupait alors beaucoup de notre éducation. Ses méthodes étaient toujours aussi particulières. Il crevait nos pneus de vélo pour nous apprendre à les ranger au bon endroit, s'infiltrait en pleine nuit dans la chambre de Mijoux, armé d'une grande paire de ciseaux, pour lui couper une mèche de cheveux (de façon à l'obliger à aller se les faire tailler), nous traitait de "trous du cul" à table quand nous nous risquions à le contredire. Ses idées en matière d'éducation étaient nettes et sans appel, "un enfant, ça se dresse comme un animal", disait le pitaine.