A le voir exécuter tant de cascades avec un charme fou ou enlacer les plus belles femmes au cinéma et faire la couverture des magazines durant plusieurs décennies, on pourrait s'imaginer que tout fut aisé pour lui.
Mauvais élève, casse-cou et particulièrement indiscipliné, il connaît pourtant une enfance heureuse « Mes parents nous nourrissent de leurs passions. […] Mon enfance en compagnie de ces parents-là, fût des plus heureuses. Tout m'a été donné d'office, sans que j'aie eu à produire le moindre effort. Je ne me rappelle pas m'être senti une seule fois brimé ou frustré. » Paul, le papa, sculpteur reconnu, enseigne la peinture, la sculpture et les choses de la vie tandis que Madeleine fait découvrir le cinéma et le théâtre à ses enfants. Ses parents sont particulièrement tolérants et accordent une grande confiance à Jean-Paul qui saura garder toute sa vie une âme d'enfant et l'esprit de famille.
Après de cuisants échecs pour rentrer au conservatoire et dix années de galères pour obtenir des rôles au théâtre, son talent est enfin révélé dans A bout de souffle, un film auquel personne ne croyait vraiment ! Lui que l'on trouvait laid croule soudain sous les propositions…
Plus tard, on lui reprochera ses trop nombreux succès populaires. Toujours à faire des blagues de potache, c'est un acteur infatigable, fidèle en amitié (Marielle, Rochefort, Delon), libre de sa parole et de ses choix, persévérant, acteur de cinéma et de théâtre, producteur de cinéma, directeur de théâtre avec la volonté de rester indépendant et de financer des projets qui lui tiennent à coeur, aussi bien L'as des as de Gérard Oury que Stavinsky d'Alain Resnais, démontrant ainsi l'éclectisme de ses choix. Ce sportif accompli (boxe, cascades) démontre à chaque ligne que Mille vies valent mieux qu'une. C'est un récit enthousiaste et sincère, plein de belles anecdotes et de portraits admiratifs d'autres acteurs ou cinéastes (Gabin, Pierre Brasseur, Truffaut, Godard), sans règlements de compte ou croustillantes révélations. Un autoportrait tout en nuance :
« Toute ma vie, j'ai eu en moi une bipolarité non pathologique qui me fait aspirer en même temps à deux modes d'existence parfaitement antagonistes.
Un premier appétit m'entraîne à mener une vie de bamboche, à brûler mes forces comme une cigarette, à faire sauter tous les cadres, y compris horaires, en inversant le jour et la nuit, à consumer les choses et liquider les bouteilles de whisky, à multiplier les canulars, à pousser la vitesse à son maximum, à jouer aux jeux dangereux de l'argent, de l'amour et de l'oisiveté. En cela, je suis un enfant de Saint-Germain-des-Prés, de son époque grandiose, après guerre, de son Flore avant qu'il ne soit fané, et de ses Deux-Magots encore riches d'oiseaux rares et de surprises.
Mais de l'autre côté, je rêve de tranquillité sous un ciel clair, de me retirer du monde et du bitume pour m'étirer en face de quelques vaches. La compagnie de ma famille suffit amplement à mon bonheur et la modestie chaleureuse des petits logis en bois me convient d'avantage que la prétention des palais. Laisser couler les jours me semble être une occupation idéale, parce qu'essentielle. »
Voilà un homme fier de sa carrière durant laquelle il a su se renouveler, il reste discret sur sa vie amoureuse, mais parle avec émotion de ses enfants : » La paternité aurait pu m'inculquer l'inquiétude, l'esprit de conservation, la crainte de l'avenir. J'aurais dû, si j'avais été un père "ordinaire", garder mes enfants sous cloche pour les mettre à l'abri. de quoi ? de la guerre ? de la mort ? Je n'avais pas ce pouvoir là. de l'imprévu ? Certainement pas. Ne pas les priver de ce qui a si bon goût, de ce qui ravive sans cesse, de ce qui anime. Je voulais qu'ils aient une enfance aussi souriante que la mienne ; je voulais être un père aussi indulgent et tendre que mon père l'avait été.
En revanche, je n'avais pas son calme, mais une frénésie à faire le pitre, à être le clown personnel de mes trois enfants chéris, Patricia, Florence et Paul. »
Sans impudeur, quelques jolies tirades et tout le charme d'un homme bourré de talent pour nous murmurer à l'oreille que Mille vies valent mieux qu'une…
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Il nous a quitté il y a quelques semaines.
Jean-Paul Belmondo, bien souvent appelé Bebel et à la base Pepel. Cet homme qui dégageait un charisme fou avec une gueule qui n’a pas toujours était appréciée et pourtant quel tombeur !
Cette autobiographie m’a permis dans apprendre plus sur lui. L’homme derrière l’acteur.
Le pitre, le clown, l’extravagant, le bout en train, le cascadeur, le séducteur, celui qui a besoin de faire rire pour se sentir vivant. Mais aussi, celui qui a besoin de reconnaissance de ceux qu’il admire.
Il parle de ses débuts loin d’être glorieux. De ses combats pour y arriver. De ses nombreuses cuites. De ses potes et ils ont été nombreux.
De sa manière de gérer un tournage. Quel qu’il soit, c’est toujours sur le ton de la rigolade. Pendant le tournage et en dehors. Les séances de pets avec Blier, m’ont laissé sans voix !
Tout ce mobilier jeté par les fenêtres des hôtels, quitte à se faire embarquer par la police locale !
Il aura rencontré les plus grands Gabin, Ventura, Blier, Bourvil, Brasseur, mais aussi les plus grandes Claudia Cardinale, Ursulla Andress, Sophia Loren, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Dorléac, Raquel Welch, Jacqueline Bisset, Sophie Marceau…
Il passait son temps à rire mais pour autant il ne fallait pas lui marcher sur les pieds. Il a tout fait pour protéger sa famille, ses quatre enfants et les femmes de sa vie. Et il a été bouleversé par la mort de l’une de ses filles. Un parent ne devrait jamais partir avant son enfant.
Au milieu de tout ça, il y a les pièces de théâtre et les films tournés. Ils n’y sont pas tous loin de là mais je m’aperçois qu’il y en a beaucoup que je ne connais pas. Pas tous des réussites non plus.
Je ne suis pas fan de l’acteur et un peu moins de l’homme maintenant que je sais que balancer des meubles par une fenêtre lui faisait passer une soirée mémorable ! Mais il avait ce quelque chose qui fait qu’il était L’As des As de sa profession et le Magnifique dans le cœur des Français.
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Belmondo par Belmondo !
Un ouvrage format quasi poster en 25 cm par 36 ! Portrait grandeur nature !
Photos personnelles, photos de tournage et de films bien sûr et affiches et photos publicitaires.
Belmondo commente Bébel et nous raconte ce qu'il nomme lui même son "itinéraire d'enfant gâté", clin d'oeil à Lelouche.
Godard l'appelle : "J'ai besoin de faire un film et je voudrais faire un policier. Lis ce livre..." Il revoit l'acteur qui lui dit que le bouquin lui a beaucoup plu. "Cela tombe bien parce que ce n'est pas ça qu'on tourne !"
Voilà le genre de perle que l'on découvre au fil des pages ! Simple et fraternel comme à son habitude, le plus cool des acteurs français raconte ses farces, ses copains et ses rapports avec les plus grands metteurs en scène du cinéma français.
Un peu court quand même et depuis, il s'est rattrapé en publiant sa biographie. Ce livre vaut donc essentiellement pour sa belle iconographie.
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Ecrite en collaboration avec Paul Belmondo et Sophie Blandinières, cette courte autobiographie a un ton aussi léger que celui des rôles d'éternel adolescent bagarreur et farceur incarnés par Jean-Paul Belmondo et, à ce titre, est plaisante à lire.
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Voilà l’un de nos plus grands acteurs français qui prend sa plume pour évoquer sa vie et sa belle carrière. Un livre drôle, touchant et sensible pour cet acteur grandiloquent et talentueux.
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pour tout les amoureux de Bebel.
il se raconte comme jamais depuis son enfance, a ses premiers amours, comme ses succès.au découvre ses amis de la première heure comme Marielle, Daniel Gérard, et tout les autres.bref pour les inconditionnels de bebel et ceux qui veulent connaitre l, homme derrière l,artiste.
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J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Au fil des pages, j'y ai retrouvé Bébel et rien que Bébel! Son histoire est celle d'un gamin farceur, bagarreur,heureux. Ceci expliquant cela, il est devenu l'acteur que l'on aime. Il y explique sa difficile percée dans le monde du cinéma et du théâtre, puis son succès. Il nous dévoile les personnes qui l'ont aidé, celles qu'il a admiré et un tout petit peu celles qui auraient pu lui mettre des bâtons dans les roues. C'est en cela que Bébel est une vrai star! Il ne salit rien, il est Classe!!!
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On rit presque à chaque page qui décrit l'ascension de l'acteur! Les tout premiers débuts, les histoires de famille puis les rencontres avec les comédiens du Français, les rigolades à Saint-Germain des Prés ou les castagnes aux Halles et les rôles de plus en plus nombreux au cinéma, puisque le théâtre n'a pas voulu de lui! Les pages sur Godard sont aussi très instructives et drôles!
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement biographique : 9/10
Style de l'écriture : 9/10
Rendu de la biographie : 9/10
Total 36/40 Babelio 4,5/5
Je suis Fan de Belmondo depuis toujours, j’ai toujours trouvé cet acteur fantastique, car il a toujours fait ses cascades lui-même. Tom Cruise a essayé de suivre ses traces, mais il est loin très loin de l’acteur français. Belmondo a toujours été selon moi une sorte de surhomme
Belmondo a construit sa légende année après année. Mais cette légende ne s’est pas bâtie du jour au lendemain. Cette Autobiographie raconte bien le parcours assez atypique de l’acteur. D’abord détesté par ses professeurs d’art dramatique puis les critiques jaloux de son succès, Belmondo ne renoncera jamais à son rêve. Même s’il est né dans une famille aisée il lui faudra souvent aller à contre-courant pour se faire accepter.
Au milieu de cela Belmondo est un enfant de la guerre, il a vu l’horreur dont l’homme est capable et côtoyé la mort de près. Aussi après c’est moment d’horreur il est normal qu’il a voulut vivre mille vies en faisant des films (plus de 90).
Entouré d’une famille aimante il va parvenir à atteindre ses butes. S’était un homme qui adorait faire de nombreuses farces à ses nombreux amis. Je savais que c’était un bon vivant, mais pas à ce point. J’ai souri à de nombreuses reprises en lisant cette bio, un peu courte selon moi, mais très agréable à lire. La prose de l’acteur est agréable et on plonge dans cette vie fantastique avec beaucoup de bonheur. On rit quand il rit et on pleure quand il pleure.
Ce livre m’a permis de redécouvrir la filmographie de l’acteur et redécouvrir des vieux films à l’époque où on savait encore faire de vrais films.
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Mille vies valent mieux qu'une, terrible titre pour un livre qui décrit une vie si unilatérale.
Effectivement Belmondo court, vole mais ne s'arrête pas.
Nous le suivons avec plaisir de ses débuts au début de sa fin. C'est vivifiant.
Chaque petite anecdote est un sucre, nous en redemandons indéfiniment.
Sans entrer dans de la grande littérature barbante, Jean-Paul Belmondo nous parle comme un ami, contant ses joies et ses peines.
Si chaque personnage cinématographique aimé pouvait faire de même. nous n'en serions que plus heureux.
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Je suis d’une génération manichéenne par excellence. Tout petit, nous avons eu à choisir entre être Beatles ou Stones, Rocheteau ou Platini, Mohammed Ali ou Bruce Lee, Delon ou Belmondo.
Comme l’avoue ce pilier du septième art français (lui n’a jamais eu la prétention de faire carrière aux Etats-Unis), Delon et lui partagent tant de choses en commun… sauf leur enfance.
Car cette vie riche, si riche, commence très bien. Belmondo bouscule les clichés qu’on traine sur les tourments de l’acteur, à commencer par une enfance difficile, des parents se déchirant (ou pas de parents du tout - Delon), une adolescence qui aurait tout aussi bien pu tourner mal - Depardieu, de longues années de vaches maigres et une timidité maladive (vomissements à répétition avant d’entrer en scène, mal-être perpétuel, réclusion sur soi-même que l’on peut prendre pour de l’arrogance ou du mépris ou, à l’inverse, cette provocation tout azimuts qui cache bien souvent une fragilité d’enfant).
Rien de tout ça chez ce fils de bonne famille. Son père, Paul, est un sculpteur renommé. Ses parents ont l’intelligence d’appliquer des méthodes éducatives qui ne feront leur apparition qu’après le doux vent de Mai 68. Ils le laissent libre de faire ses choix, libre de passer une enfance heureuse auprès de parents aimants. Premier cliché qui vole en éclat : l’enfance du petit Jean-Paul n’est pas celle de Cosette.
Vient le moment de choisir un métier. Là encore, le futur Magnifique casse les stéréotypes. Loin du ténébreux mal dans sa peau qui trouve sur scène un exutoire dans ses répliques, on assiste au contraire à un trublion qui poursuit son rôle de Guignolo entamé sur les bancs de classes où il s’ennuyait ferme et qui se poursuivra toute sa vie.
Nous sommes dans les années 50 dans le Saint Germain des Prés où se croisent Cocteau et Sartre. Une époque bénie pour tout apprenti comédien.
Jean-Paul évoque ses maitres à penser, heu à jouer, Pierre Brasseur en tête et nous fait faire la connaissance d’une bande de potes qu’il fera souvent jouer dans les films qu’il finira par produire : Jean Pierre Marielle, Pierre Vernier, Michel Beaune, Charles Gérard, Mario David. Une joyeuse bande dont le passe temps se décline entre canulars et farces en tous genres. Belmondo aurait très bien pu devenir un déménageur hors pair si d’aventure un cinéaste au flegme Suisse et aux idées révolutionnaires ne lui avait pas proposé le rôle de sa vie. Les gérants des hôtels qui voyaient débarquer la joviale bande de potes devaient serrer les fesses. Leur jeu favori : déménager des chambres entières, intervertir le mobilier d’un étage à l’autre ou, plus simplement, tout bazarder par la fenêtre le plus rapidement possible.
Tout au long de sa bio, il sera autant question de ces facéties qui frôlent parfois la correctionnelle, que des rôles majeurs interprétés par celui qui n’était pas suffisamment taciturne pour lui permettre d’être bien noté au conservatoire. Même si on sent bien qu’il souffre de cette exclusion, ne pas être admis parmi le fin du fin (peut-être sa propension à refuser plus tard les récompenses vient elle de là), finalement, Belmondo se consolera avec le seul remerciement qui vaut à ses yeux de saltimbanque : les applaudissements du public, qu’ils se traduisent par le box-office ou lors d’une standing ovation à son retour au théâtre à la fin des années 80 (Kean).
Un véritable itinéraire d’enfant gâté qui court sur toute la seconde moitié du vingtième siècle.
Mais n’allez pas chercher dans ces confidences ce qui ne s’y trouve pas : des révélations croustillantes sur ses petits camarades (tout ce qu’on apprend sur les manies de certains réalisateurs n’est que notoriété publique) et des confidences salaces sur ses nombreuses conquêtes. Ce n’est pas le genre de la maison.
Ces mille vies se dévorent donc d’une traite avec son lot d’images nostalgiques qui les accompagnent. Et, quasiment à toutes les pages, des facéties de cancres.
Comme un gosse.
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"J'ai été charmé. Positivement charmé"
Notre héros national se livre dans une autobiographie.
A la frontière de Céline et de Audiard, la vocabulaire et la manière de parler m'a fait penser à sa voix en train de débiter toutes les phrases, dans un De Broca ou dans un Lautner.
Ce que je reproche un peu, c'est que le livre n'est pas forcément fait dans un ordre chronologique et parfois, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver, mais cela n'enlève en rien le coté plaisant des anecdotes et autre "bouffonnerie" que détaille très bien Belmondo.
Il fait parti des meubles, de la famille, ce grand frère déconneur, ce père peu strict, le grand-père fou... il a tout incarné et même un prêtre !
Enfin pour finir, j'ai beaucoup aimé le livre, et pour dire, je l'ai dévoré en un jour :)
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C'est très sympa de passer ces moments avec Bébel, véritable trublion à l'écran comme à la ville.
Cependant, dommage que les années 80 à nos jours soient brièvement survolées, laissant place majoritairement aux années 50 à 70.
J'aurais aimé plus d'anecdotes sur les acteurs des années plus récentes.
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Belmondo,Belmondo.. chaque pages tournée était une plongée dans les profondeurs de son âme, une invitation à comprendre les joies, les peines et les passions qui ont façonné sa vie exceptionnelle.
Lire son autobiographie, c'était comme s'asseoir face à lui, l'écouter raconter ses souvenirs avec cette voix reconnaissable entre mille. J'ai souri, ri et parfois même versé une larme en suivant ses péripéties. Ses anecdotes, tantôt croustillantes, tantôt émouvantes, m'ont offert un voyage nostalgique à travers les décennies du cinéma français.
En tant qu'admirateur depuis toujours, ce livre m'a permis de renouer avec ce qui a fait de Belmondo mon idole : son charisme indomptable, son humour piquant et cette authenticité qui transparaît même dans ses rôles les plus audacieux. Un personnage toujours positif.. En refermant ce livre, j'ai ressenti une gratitude immense envers cet homme qui, à travers ses films et maintenant à travers ses mots, m'a beaucoup aidé à me construire..
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Il compte cinquante ans de carrière, 80 films, 30 pièces de théâtre, un César et une Palme d'honneur. Avec son sourire ravageur, son oeil rieur et son humour à toute épreuve, celui que la France entière surnomme affectueusement «Bébel» fait figure de grand frère un peu canaille, généreux et hâbleur, toujours prêt à amuser et à s'amuser, le seul acteur capable de citer Shakespeare en toute décontraction après s'être relevé d'une périlleuse cascade. Retour sur la vie de l'acteur par lui-même. Depuis son décès, on prend conscience de sa personnalité extrême dans le cinéma français, dont il était le pivot, incapable de mettre dans une cage.
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