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Critiques de Jean-Paul Gratias (28)
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Au-delà de Sherlock Holmes

C’est un peu par hasard que je suis tombée sur ce livre que je n’aurai certainement pas lu s’il n’avait pas contenu une nouvelle de Poul Anderson intitulée « Les joyaux de la couronne martienne ». Je ne l’avais pas encore dans ma liste ^_^



https://www.babelio.com/liste/8433/Poul-Anderson-la-traque-aux-nouvelles



Ce recueil contient 4 nouvelles extraites d’une anthologie de 800 pages : « The big book of Sherlock Holmes stories » édité par Otto Penzler qui contient aussi des textes de Stephen King, Neil Gaiman, Anthony Burgess, etc.





** L’aventure du loup fantôme par Anthony Boucher



Watson raconte à un enfant qu’il a sous sa garde l’histoire du Petit Chaperon Rouge. Sherlock Holmes va se sentir obligé de donner son avis sur cette « affaire ». Savoureux.





** L’affaire des patriarches perdus de Logan Clendening



Sherlock Holmes meurt et monte au paradis où il va devoir résoudre une énigme : Adam et Eve ont disparu. Cela ne fait que deux pages, c’est très/trop court.





** Les joyaux de la couronne martienne de Poul Anderson



Les Martiens ont prêté aux Terriens les joyaux de la couronne martienne pour une exposition. Ceux-ci doivent être restitués à leurs propriétaires mais voilà… ils ont disparu. L’inspecteur Gregg va devoir faire appel à Syaloch (un enquêteur martien digne de Sherlock Holmes) pour l’aider à les retrouver. Excellent.





** Le diable et Sherlock Holmes de Loren D. Estelman



L’asile Saint Porphyre a un patient qui prétend être le diable en personne. Sherlock Holmes s’y rend donc accompagné de Watson pour rencontrer ce John Smith afin de savoir s’il est un fou, un charlatan ou… le Prince des Ténèbres en personne. Pas mal du tout.







Voilà, une petite lecture bien sympathique.





Challenge défis de l’imaginaire (SFFF) (40)
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Au-delà de Sherlock Holmes

Avec Au-delà de Sherlock Holmes, Rivages poursuit son édition de nouvelles holmésiennes sous formes de pastiches. Après les parodies des Avatars de Sherlock Holmes et les incursions de grands auteurs noirs de Sherlock Holmes en toutes lettres, place maintenant au fantastique et à la science-fiction avec, toujours, cette nécessaire pointe d’ironie que l’on retrouve dans les quatre nouvelles réunies ici.

L’aventure du loup fantôme, qui ouvre le recueil sous la plume d’Anthony Boucher est aussi certainement la plus amusante. Face à un enfant, Holmes ne peut réprimer son insatiable besoin de résoudre des énigmes et se lance donc dans la recherche des véritables événements qui ont donné lieu à la création du conte du Petit chaperon rouge, au risque de traumatiser le garnement.

Plus anecdotique en ce qu’elle est très courte et tient plus de l’histoire drôle que de la nouvelle, L’affaire des patriarches disparus, de Logan Clendening, met en scène un Holmes mort et chargé par Jehova a son arrivée au Paradis de remettre la main sur Adam et Ève.

Poul Anderson, quant à lui projette le détective, ou plutôt son avatar Syaloch, à quelques années-lumière, puisqu’il réside sur Mars et se trouve chargé de retrouver les joyaux de la couronne martienne disparus lors de leur retour de la Terre à qui ils avaient été prêtés le temps d’une exposition temporaire. Si l’énigme en elle-même, chambre close spatiale, est relativement classique, son intérêt réside évidemment dans la manière dont Anderson joue avec les figures obligées en les projetant en d’autres temps et d’autres lieux sous des formes totalement baroques.

Enfin, dans Le diable et Sherlock Holmes, Loren D. Estleman, met Holmes et Watson aux prises avec un jeune homme interné qui a convaincu le personnel de l’hôpital qu’il était le diable venu moissonner quelques âmes. Tout le travail de Sherlock Holmes va donc consister à prouver que ce n’est pas le cas. Pas facile face à un homme qui peut se montrer très persuasif. Cette nouvelle clôt en beauté le recueil. Estleman, tout en jouant sur l’humour arrive à maintenir mystère et ambigüité.

Bref, comme dans les volumes précédents et sans forcément être un grand connaisseur de Conan Doyle, on trouve là de quoi passer un moment d’autant plus plaisant que si les auteurs du ces nouvelles traitent Holmes avec sérieux, ils le font sous une forme légère. C’est peut-être aussi, au fond, une bonne manière de (re)découvrir le détective.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Au-delà de Sherlock Holmes

170 pages pour 6€, ça fait cher la page ! Surtout qu’une des nouvelles, celle avec Syaloch, je l’avais déjà lue dans un autre recueil plus ancien.



Mais vous savez que quand on aime, on ne compte pas !



Ces nouvelles de notre détective sont plus dans le registre du fantastique ou de la SF, mais malgré tout, elles tiennent la route et sont des plus agréables à lire.



La plus courte, étant aussi la moins longue, était la plus drôle : Holmes arrive au Paradis et le Grand Architecte lui confie une enquête qui se résoudra en quelques lignes.



Comme quoi, la taille de l’histoire n’en fait pas sa qualité et les toutes petites peuvent être excellentes et donner bien du plaisir ! (messieurs…je dis ça et je ne dis rien… mesdames, prenez cette info pour ce qu’elle vaut : c’est-à-dire pas grand-chose).



Le coup de l’explication rationnelle du Petit Chaperon Rouge par Holmes vaut aussi son pesant de cacahouètes car la rationalité et les petits garçons de 4 ans, ça fait deux et il vaut mieux ne jamais leur donner des explications d’un conte.



La nouvelle qui se passe hors de la Terre est un problème en vase clos, qui est brillamment résolu par un insecte détective, quand au dernier, avec le type à l’asile qui se prend pour le Diable, elle a tout d’avoir des airs fantastiques, tout en restant rationnelle au point que l’on se posera des questions sur la fin.



Un recueil sympathique mais guère épais et qui se lit bien trop vite.


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Au-delà de Sherlock Holmes

Au-delà de Sherlock Holmes est un petit recueil de quatre nouvelles composées par quatre auteurs (Anthony Boucher, Logan Clendening, Poul Anderson et Loren D. Estleman). Leur seul point commun : il s’agit de pastiches franchement peu convaincants.



Un rapide coup d’œil au recueil en dit déjà long. Cette édition proposée par les éditions Rivages noir peine à convaincre. Ce petit format compte environ 120 pages, en intégrant les rapides présentations des auteurs. La première de couverture n’est guère palpitante et ressemble beaucoup trop aux deux recueils édités dans la même collection (Les avatars de Sherlock Holmes et Sherlock Holmes en toutes lettres). Le prix est en revanche pour le moins ambitieux (pour être gentil) pour un tel résultat…



L’aventure du loup fantôme offre un long développement pour un résultat assez surprenant. Nous découvrons ici Watson qui tente désespérément d’occuper un petit garçon. Fort heureusement, il va converser un moment avec Sherlock qui va offrir sa propre interprétation du conte Le Chaperon rouge. Ces quelques passages sont hélas trop courts mais ils restent les meilleurs du recueil.



L’affaire des patriarches disparus ne compte que quelques pages. Les adeptes pourront légitimement s’offusquer de découvrir leur héros, ici décédé et en route pour le paradis. Sa mission ? Retrouver Adam et Eve… Cette nouvelle tient ici la comparaison avec une mauvaise blague fortement teintée d’humour anglais. Essayez seulement de la placer à un moment ou à un autre…



Les joyaux de la couronne martienne est assurément le récit le plus long. L’inspecteur Gregson et Sherlock laissent leur laissent leur place à deux avatars : l’inspecteur Gregg et Syaloch. Le scénario n’est guère palpitant. Il offre une caution vaguement teintée de science fiction pour développer une intrigue prévisible ayant traitant à la disparition de bijoux.



Pour finir, Le diable et Sherlock Holmes offre une vague confrontation entre le Grand détective et un homme qui prétend être le diable. Surnaturel et folie s’affrontent ici dans un récit aussi mollasson que prévisible.



C’est avec soulagement que se tourne la dernière page de ce recueil, tant celui-ci est peu inspiré. Au moins s’il est onéreux, il exigera peu de temps pour en venir à bout. A réserver aux seuls adeptes de Sherlock Holmes les plus curieux et encore…
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Au-delà de Sherlock Holmes

Otto Penzler, l'un des plus grands spécialistes du suspense américain, à la fois éditeur et libraire (il dirige la célèbre Mysterious Bookshop de New York), nous présente ici un recueil de pastiches holmésiens. Chacune de ses nouvelles mettent en scène Sherlock Holmes dans des univers surnaturels. Imaginez Sherlock Holmes confronté aux forces occultes. Ici nos auteurs osent tout, notre détective se retrouve sur Mars, interprète Le Petit Chaperon rouge et est confronté au diable, entre autres.

J’avais déjà lu la nouvelle signé Poul Anderson Les Joyaux de la couronne martienne. Mais j’ai énormément éprouvé de plaisir à la relire car figurez-vous que Anderson imagine un avatar martien à Holmes, Syaloch, aussi fin limier que le détective du 221B Baker Street.

Pas certaine que les véritables spécialistes holmésiens apprécient à leur juste valeur ses nouvelle parodique, mais personnellement j’ai beaucoup aimé.


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Au-delà de Sherlock Holmes

En voilà des nouvelles originales où nous découvrons le fameux Sherlock sous une autre facette. Nous sommes dans le fantastique et j'ai beaucoup aimé. Les nouvelles sont plutôt courtes (Le livre fait 120 pages) écrites avec ironie et facétie qui convient parfaitement au personnage. Celle que j'ai préféré est celle avec le diable. Je trouve la couverture superbe. Bref, ce sont des nouvelles qui m'ont donné le sourire. Si vous aimez Sherlock Holmes vous serez ravis de le découvrir dans ce recueil de nouvelles original.



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Les avatars de Sherlock Holmes

À part le Moriarty: Le chien des d'Uberville de Kim Newman, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu des aventures autour de Sherlock Holmes.



Les avatars de Sherlock Holmes : Tome 1 proposent 8 pastiches des aventures de Holmes par des écrivains plus ou moins connus par ici ou alors connus pour autres choses que des romans ou nouvelles policiers. Au programme, James M. Barrie, auteur de Peter Pan, ami de Conan Doyle et auteur de la première parodie des aventures de Sherlock Holmes, P. G. Wodehouse, le créateur de Jeeves, E.F. Benson et Eustace H. Mills, A. A. Milne, le créateur de Winnie l'Ourson, John Kendrick Bangs, Sephen Leacok, auteur notamment de Bienvenue à Mariposa, et Robert Barr (pour 2 nouvelles). En plus d'une préface de l'éditeur français sur laquelle je reviendrais plus tard, chaque auteur est introduit par une courte notice bibliographique, ce qui permet selon de se souvenir de certains auteurs, d'en apprendre davantage sur leurs oeuvres ou carrément de les découvrir.



Les différents pastiches proposés respectent globalement le canon holmesien - en plus de Sherlock Holmes - à l'exception d'une nouvelle qui met en scène le détective Charlot Keumz - et de son violon - je n'ai pas trouvé de traces évidentes d'une quelconque solution à 7%*- , le Dr Watson, Moriarty et Conan Doyle sont présents. Comme indiqué en quatrième de couverture, les nouvelles, plus ou moins longues, se caractérise toutes par un « seul mot d'ordre : humour, délire et fantaisiste ». Les capacités de déduction de Holmes, lorsqu'il ne sera pas enfin tué par Conan Doyle - « un homme peut tomber dans l'abîme du haut des chutes du Reichenbach et en sortir indemne pour narrer plus tard son aventure, amis quand un courant de deux mille volts traverse un corps humain, le propriétaire dudit corps n'y survit pas » (Robert Barr) ; ce qu'un courant n'avait pas réussi à faire, un autre le fera au final - , seront tour à tour minimisées, mises en défaut, voire ridiculisées.



Autant j'aime bien la collection Rivages/Noir, autant avec Les avatars de Sherlock Holmes : Tome 1, il y a une certaine forme d'escroquerie qu'un Napoléon du crime comme Moriarty (dont on apprend encore qu'il n'existe pas en fait) n'aura probablement pas eu la bassesse de commettre. Et là j'en reviens à la préface dans laquelle on apprend que ces nouvelles sont issues de The Big Book of Sherlock Holmes Stories édité par Otto Penser, libraire - il est le propriétaire d'une libraire à New York consacrée exclusivement au roman policier - et éditeur (d'anthologies de nouvelles). Sauf que The Big Book Of Sherlock Holmes, c'est près de 83 nouvelles alors que Les avatars de Sherlock Holmes n'en compte que 9 ! Et oui Rivages avec un profond mépris pour les lecteurs va saucissonner The Big Book Of Sherlock Holmes en plusieurs tomes au bénéfice de son compte de résultat.



Mis à part ce procédé mesquin du monde de l'édition, ce premier tome des avatars de Sherlock Holmes reste d'une lecture plus que plaisante - et je n'ai pas boudé mon plaisir, même si je vais me rabattre sur la version d'origine pour la suite.



À Malraux, De Gaulle avait répondu « Tintin ? Mon unique rival ». S'il avait été anglais, il aurait certainement répondu « Sherlock Holmes ? Mon unique rival ».



* Voir La solution à 7% de Nicholas Meyer.
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Les avatars de Sherlock Holmes

Premier volume d’une série de recueils consacrés aux pastiches du plus célèbre des détectives de papier, Les avatars de Sherlock Holmes joue la carte de la parodie. En commençant par la première du genre, celle de James M. Barrie, alors encore futur auteur de Peter Pan, qui, en 1891 décide de faire sortir Holmes de ses gonds.

Car c’est un point commun à la plupart de ces parodies : il s’agit de mettre Holmes à l’épreuve, de se moquer de sa morgue et de sa suffisance, de remettre en question ses méthodes, de le prendre en défaut ou de le caricaturer outrageusement. Le Charlot Keumz de Robert Barr dans « Le Mystère de Pegram » est à ce titre particulièrement réussi de même que le particulièrement amusant « Une énigme pragmatique », de John Kendrick Bangs qui se plaît à user d’un nonsense total dans la manière dont Holmes présente ses déductions tout comme dans la chute de l’histoire.

Il y a dans ce petit recueil de quoi se divertir intelligemment pendant une heure ou deux. C’est malin, gentiment outrancier, indéniablement agréable.


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Les avatars de Sherlock Holmes

Les avatars de Sherlock Holmes est un court recueil (moins de 140 pages) regroupant huit nouvelles se voulant autant de pastiches.



Les choses vont plus loin, le ton est ici délibérément satyrique. La volonté de faire rire, de ridiculiser, de tordre le coup au célèbre détective est évidente. Cela pourra faire grincer quelques dents. Il s’agit ici d’écrits anciens, dont la plupart sont composés par des proches d’Arthur Conan Doyle ou de grands noms de l’époque.



Les nouvelles sont généralement courtes. Si certaines comptent plusieurs dizaines des pages d’autres tiennent en quelques pages, quitte à être de taille comparable à la présentation faite de l’auteur. Car oui, chaque auteur a droit à quelques mots de présentation ce qui est bien vu. Le ton sera ici toujours acide. Touts les écrits réunis ne sont pas forcément des inédits et auront pu être découverts dans d’autres compilations.



Une soirée avec Sherlock Holmes permet à James Barrie de composer le premier pastiche recensé. En l’occurrence, le protagoniste est ridiculisé lors d’un dîner… Extraits du carnet d’un détective pose les jalons pour une relecture burlesque du Canon, la démarche est bien tentée (qui aime bien châtie bien, n’est ce pas ?) mais peu convaincante.



Le retour de Sherlock Holmes offre une relecture du Problème final, dont Watson fait les frais. Le pauvre ! L’enlèvement de Sherlock Holmes est un écrit de jeunesse du créateur de Winnie l’Ourson, également auteur d’un polar considéré comme un classique du genre. Une énigme pragmatique est une sorte de blague… peu vraisemblable, au développement un peu long, mais la chute reste amusante malgré tout. Tiré par les cheveux ne retient guère l’attention.



Deux récits de Robert Barr sont ici retenus. Ceux-ci sauvent l’ouvrage du naufrage. Le mystère de Pegram est sans doute le meilleur récit des deux. Charlot Keumz est une version raté de Sherlock plutôt inspirée. L’affaire du second butin offre également une fin originale et met en scène Arthur Conan Doyle dans un rôle… inédit.



Il faudra donc avoir l’esprit particulièrement réceptif pour apprécier ces nouvelles. D’autant qu’il n’est pas impossible qu’une nouvelle compilation voit le jour…
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Les avatars de Sherlock Holmes

Sherlock Holmes c'est assez vite imposé auprès des lecteurs. D'ailleurs, au grand dam de son auteur qui peine à se faire connaître pour ces autres écrits. En plus, le détective s'impose et la frontière entre personnage de fiction et réel devient flou. Il est tellement apprécié qu'il va se faire parodier par de nombreux auteurs comme James M. Barrie, P.G. Wodehouse, Stephen Leacock ou Robert Barr.



Les pastiches vont aller bon train et ce dernier va montrer son talent ou sa totale incompétence. Des déductions certes avec des détails qui peuvent le mener à briller en société mais qui bien souvent l'emmène à de troublantes vérités biaisées. Il va parfois mettre sa curiosité dans des affaires qu'il a mal analysé et va mettre sa vie en jeu. Et certains jeux sont très chauds même électrique.



Toutes les histoires ne sont pas du même niveaux que cela soit au niveau de l'écriture ou la structure du récit. Mon histoire préférée sur les 8 proposées est celle de Stephen Leacock nommée Tiré par les cheveux. C'est déjà le récit le plus court, ce qui prouve que ce n'est pas la quantité qui fait la qualité. Une histoire ou Sherlock Holmes essaie de trouver le meurtrier grâce à un cheveu. Le coupable va être haut en couleur.



Le premier livre sympathique, d'une longue série qui devrait ravir les fans du détective.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Les avatars de Sherlock Holmes

PASTICHE 51

Quelques avatars du Détective Consultant qui valent le détour...Des textes humoristiques de très bonne tenue avec notamment des moqueries de P.G. Wodehouse, S. Leacock parfaitement réussies...Il manque juste des écrits du français Pierre Henri Cami (Loufock Holmes et l'affaire du yéti qui marchait au plafond) pour que le plaisir soit complet...Bref Elementary, my dear Holmes !
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Les avatars de Sherlock Holmes

De tous les personnages de fiction, Sherlock Holmes est sans doute celui qui s'est le plus fortement immiscé dans la vie des lecteurs... et des écrivains, puisqu'il n'a cessé de susciter suites, pastiches, films et séries.

Pour tout savoir sur la disparition et la réapparition de Sherlock Holmes, pour connaître la vérité sur le dénommé Moriarty ou pour découvrir la vraie nature des rapports entre Conan Doyle et son personnage, il faut lire ces parodies de P.G. Wodehouse, Stephen Leacock, J.M. Barrie et autres plumes iconoclastes. Entre leurs mains, le locataire de Baker street subit toutes sortes de métamorphoses, avec un seul mot d'ordre : humour, délire et fantaisie. Voilà ce que nous dit la quatrième de couverture

Des nouvelles faisant partie des pastiches des aventures de Sherlock Holmes, inspirées expressément du personnage et avec des contributions d'humoristes. Toutes ces nouvelles ne sont pas égales. Certaines ont su me séduire, d’autres m’en ennuyée, il faut bien le dire.




Lien : https://collectifpolar.com/
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Les avatars de Sherlock Holmes

N'est pas Conan Doyle qui veut !!!

Certains pastiches sont tout de même drôles, mais on y perçoit un certain agacement/ jalousie envers la réussite et le succès de Holmes, du grand Sherlock.
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Les avatars de Sherlock Holmes

Vous connaissez mon addiction à Sherlock Holmes, c'est donc tout naturellement et avec la bave aux lèvres que j'ai sauté sur ce pastiche lorsqu'il a croisé ma route dans une grande librairie.



Maintenant c'est l'heure de l'autopsie ! Que valent ces 8 nouvelles, ces 8 pastiches tirés du recueil "The Big Book of Sherlock Holmes Stories" édité par Otto Penser et qui lui en contient 83.



Si les nouvelles ne casseront pas trois pattes à un canard et se lisent en un peu plus d'une heure (pauses café et pipi comprises), elles restent tout de même plaisantes à lire, amusantes, et voir le Grand Détective malmené par ces auteurs célèbres est assez inhabituel.



Détail qui compte, cet ouvrage contient aussi la patient zéro, le premier pastiche sur Sherlock Holmes écrit à peine 4 mois après la première publication de "Une étude en rouge" par Conan Doyle.



Plus un recueil de nouvelles à conseiller aux holmésiens, pour leur collection (et on risque d'avoir quelques tomes, business oblige) ou à ceux qui voudraient sourire devant quelques nouvelles qui ne mettent pas notre Holmes en valeur, le pauvre !

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Les avatars de Sherlock Holmes

Je vais être tout à fait franche avec vous, il y a beaucoup de nouvelles que je n'ai pas vraiment comprises. Tout comme j'ai eu du mal à adhérer/comprendre l'humour de toutes les nouvelles.

Mais peut-être me manque-t-il certaines références car, je l'avoue, je n'ai pas lu touuuuuus les Sherlock Holmes! (noon, ne me huez pas!!).
Lien : http://wp.me/p1fMjH-1Bg
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Les avatars de Sherlock Holmes

vraiment plaisant de voir ces variations autour du theme de Sherlock Holmes!

et on y retrouve tellement bien l'humour anglais typique construit sur l'auto dérision. Cela m'a permis de découvrir de nouveaux auteurs dont 1 m'a tapé dans l'œil! déjà commandé "le mystere de la chambre rouge " sur Amazon!
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Les avatars de Sherlock Holmes

Assez inégal. Certaines nouvelles contenus dans ce recueil sont effectivement assez drôle, et pastichent le protagoniste avec brio, mais d'autres frôlent le ridicule et sont assez lourdes. Cela dépend vraiment si on est fan de Sherlock ou pas. les aficionados, passez votre chemin, car notre pauvre Holmes en prend pour son grade. Se laisse lire sans plus.
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Les avatars de Sherlock Holmes

Ce petit recueil composé de huit nouvelles revient aux sources du pastiche puisqu’il débute par une nouvelle de James M. Barrie, « Une soirée avec Sherlock Holmes » daté de 1891 soit quelques mois seulement après la création du limier de Baker Street. On y trouve aussi un récit de P.G. Wodehouse (inventeur de Jeeves) et un autre de A.A.Milne (créateur de Winnie l’ourson mais également auteur d’un petit classique de la chambre close, LE MYSTERE DE LA MAISON ROUGE). En tout, huit nouvelles, toutes anciennes et pour la plupart inédites. Un programme alléchant…sur le papier… car il faut avouer que l’ensemble s’avère répétitif, décevant et même ennuyeux en dépit de sa brièveté. Les 140 pages n’apportent en effet guère d’originalité et tournent généralement autour du même procédé, à savoir se moquer du pouvoir déductif d’Holmes. Le détective élabore ainsi des constructions incroyables qui s’avèrent fantaisistes ou complètement erronées. On retrouve d’ailleurs très récemment ce type de moqueries « gentillettes » dans les très réussies et rigolotes bandes dessinées « Baker Street ».

Dans les récits les plus originaux (comme Le Mystère de Pegram de Robert Barr) Sherlock multiplie les déductions et se trompe complètement sur l’identité du coupable et sa manière de procédé…cependant toutes ses erreurs mettent la police sur la piste du véritable assassin. Voici sans doute la nouvelle la plus amusante et convaincante du recueil, la seule qui va au-delà de l’humour un peu facile (la fatuité du détective et ses procédés d’analyse peuvent facilement tomber dans l’excès et devenir les cibles désignées de la parodie) pour creuser davantage les procédés de Conan Doyle et égratigner avec davantage de pertinence la (ou les) méthode(s) du détective. Les auteurs se moquent aussi de certains haut faits du Canon (la mort du héros dans le « Problème final » se voit revisitée sur le mode humoristique) et inaugurent quelques théories farfelues reprises ensuite par d’autres pasticheurs (Par exemple l’idée que Moriarty n’existe pas et qu’il est simplement la création de Holmes pour masquer ses propres activités criminelles).

Dans l’ensemble, en dépit de quelques bons moments et d’une présentation soignée (chaque auteur bénéficie d’un texte introductif pertinent bien utile pour replacer les nouvelles dans leur époque), LES AVATARS DE SHERLOCK HOLMES s’avère trop répétitif pour emporter l’adhésion. Toutefois, remis dans leur contexte (il s’agit des toutes premières tentatives de pastiches holmésiens), cette anthologie vite parcourue (en deux heures c’est plié) constitue une curiosité acceptable pour les inconditionnels du limier de Baker Street. Pour les autres il existe de plus plaisants « à la manière de… »


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Sherlock Holmes dans tous ses états

Jean-Paul Gratias et les éditions Rivages/noir nous ont concocté un bien décevant corpus de pastiches et parodies consacrés à Sherlock Holmes.



Pour ne rien arranger, les deux meilleures nouvelles figurent au début de l’ouvrage. Dan Fiorella nous propose une rencontre entre Sherlock, Watson et Arthur Conan Doyle avant de passer la main au très décevant Le Bleu de la mer. Nous voici avec deux dénouements qui conchient allègrement le canon. Jean-Marie Villemot a voulu à tout prix mettre en parallèle deux histoires… sans décrocher celui de l’originalité.



Bob Garcia compose une histoire intéressante. Dommage, toutefois que le dénouement soit aussi prévisible. Cela dit, ce récit devrait plaire aux fans qui trouveront ici leurs marques. Assurément il s‘agit du meilleur pastiche d’autant qu’il est suivi par un trop long Meurtre à Insectville. Le célèbre détective étant transformé en mante religieuse (logique dans une ville peuplée d’insectes) assisté d’un docteur Grillon pour être lancé sur la piste du Dracula local !



La surprenante conclusion de L’ultime chambre close réveille le lecteur tombé dans un demi-sommeil… du moins si celui-ci s’est accroché après le dénouement absolument idiot de La Nouvelle qui rend maboul. Suivent ensuite deux récits à caractère érotique. L’aventure du clitoris en feu est moins burlesque que Sherlock Holmes contre le caleçon de la Mort, bien que ce dernier propose une orientation digne du théâtre de l’absurde.



Le Dance Mix et les aventures de Duschnock-Holmès achèvent de faire sombrer ce recueil. Difficile donc de recommander ce livre. Les adeptes vont hurler au loup et les réfractaires ne pousseront sans doute pas jusqu’à la fin (ni au début sans doute) cette lecture...
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Sherlock Holmes dans tous ses états

A trop vouloir verser dans le décalé, on tombe dans le surréalisme. C'est un peu le problème de ce recueil de nouvelles, signées de différents auteurs, qui ont tous à leur façon parodié (pas toujours pastiché) les aventures dites "canoniques", ou "Conaniques" comme l'évoque à juste titre l'avant-propos, du "détective le plus célèbre du monde" Sherlock Holmes. Celui-ci, et le Dr. Watson, sont donc transposés dans des univers délirants d'animaux anthropomorphes peuplés d'hommes-chiens (Le Mystère qui rend maboul), ou d'insectes (Meurtre à Insecteville), on plonge dans le burlesque façon Monthy Python (Sherlock Holmes et le caleçon de la Mort), voire dans le délire surréaliste et paranoïaque d'un Salvador Dali (Le Mari du Chef de Gare).

Ces parodies ne sont pas toujours convaincantes, les scénarios sont usés et sans surprise, l'exercice de style, fastidieux et rarement à la hauteur.

On retiendra cependant deux nouvelles sortant du lot, deux petits bijoux du genre, relevant davantage du pastiche : "L'aventure du clitoris en feu" et " L'Existentialiste convaincu". La première nouvelle, texte jouissif (si j'ose dire) et en tout cas plus subtil que son titre ne le laisse penser, respecte le style Holmesien et la psychologie des personnages du canon ; la seconde met en scène un Sherlock Holmes qui convainc son client qu'ils ne sont tous les deux que des personnages de fiction, avec des arguments imparables et un retournement de situation final.
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