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Critiques de Jean-Paul Le Denmat (118)
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La stratégie des ombres

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les Editions Palémon pour l’envoi en service presse du livre de Jean-Paul Le Denmat : « La stratégie des ombres ». J’ai adoré ce thriller complexe, passionnant, captivant qui m’a tenue en haleine tout au long de ma lecture. C’est la suite de « La nuit des ombres » mais il peut se lire de façon indépendante.

J’ai retrouvé le style très personnel de l’auteur qui m’avait séduite lors de la lecture de ses deux précédents thrillers. On y retrouve notre personnage principal, tourmenté et attachant. L’auteur nous embarque dans une histoire très sombre, effrayante et glaçante où passé et présent se télescopent. L’intrigue est parfaitement maîtrisée et nourrie de rebondissements.

Un excellent thriller !
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La stratégie des ombres

Ludovic Le Maoût, un étrange policier, et Max Carel, un jeune médecin remplaçant, se retrouvent confrontés à deux énigmes, sans liens apparents : un visage ensanglanté dans la forêt de Clohars et un cadavre suspendu au clocher de l'hôpital psychiatrique de Dinan.

Un visage ensanglanté happé par la nuit, un cadavre suspendu au clocher de l'hôpital psy. Des personnages confrontés à leurs propres démons qui assemblent les pièces d'un puzzle diabolique.Chemin de souffrance ou l'amour côtoie la noiceur de l'âme. rebondissements, suspens, actions jusqu'au dénouement final.Une intrigue sombre et bien ficelée, servie par des personnages sans concessions,une écriture fluide et agréable...a lire absolument...
Lien : https://collectifpolar.com/
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Les larmes de Belle-Île

Comme toujours, ce roman policier (mais pas que) de Jean-Paul Le Denmat est addictif ! on retrouve le personnage récurent Le Maoût mais le point de départ des crimes est bien particulier ! sans divulgâcher, des mensonges et leurs conséquences, les bagnes pour enfants, (il n’y a pas d’autres appellations possibles) en l’occurrence, celui de Belle Ile en Mer ! Je suis relativement « blindée » en matière de romans noirs, très noirs, mais les premiers chapitres sont particulièrement éprouvants ; au fur et à mesure de la lecture, on ne peut s’empêcher d’espérer une toute petite embellie dans la vie de ces gamins et plus particulièrement celle de Lucien.

Mais un jour, quatre-vingts ans plus tard… une série d’assassinats particulièrement énigmatique va secouer la région…

Ce livre peut-être lu indépendamment des précédents, même si c’est toujours un plus de voir l’évolution des personnages récurrents !

Je vais utiliser un terme que je n’aime pas trop, mais je suis une « fan » inconditionnelle des livres de cet auteur, c’est le septième que je lis… (pour info : Mateline est un roman « à part » plein de tendresse)

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Quai des disparus : Nantes / Calais

Salut tout le monde, aujourd'hui je viens vous présenter ma toute dernière lecture, il s'agit de "Quai des disparus" de Jean-Paul Le Denmat

.

Sur la quatrième de couverture, il est écrit :

Un nouveau Thriller à couper le souffle de Jean-Paul Le Denmat

, sombre, dur, mais tellement d'actualité, mêlant Suspens, action, sans temps morts et personnages touchants très justement dépeints. Eh bien je ne peux que confirmer, même si pour moi, il s'agit plutôt d'un bon polar plutôt que thriller, mais ce n'est que mon humble avis.

Un polar de qualité, un polar très sombre, sur une thématique que j'ai trouvé assez glauque, l'horreur à l'état pure, entre Nantes et Calais. De macabres découvertes ayant un lien entre elles.

Des corps dépouillés de leurs organes, comme de vulgaires distributeurs d'organes, sous couvert bien entendu de personnes influentes.

On retrouve ici un duo d'enquêteur qui fonctionne super bien, dont Ludovic Le Maoût

(un personnage récurrent). N'ayant pas lu les précédents tomes, cela ne m'a pas du tout déranger.

Ce dernier tome est une petite pépite, qui malgré les 480 pages, se dévore tout seul, l'écriture est superfluide et le rythme très soutenu, j'ai lu certains passages en apnée tellement l'ambiance était angoissante. Et une fin magnifiquement développée.

Vous l'aurez compris, je vous conseille vivement de vous laisser tenter par ce polar plus qu'efficace.

Je remercie infiniment l'auteur de m'avoir permis de découvrir son dernier roman.



"quai des disparus"

Jean-Paul Le Denmat

480 pages

Chez Palémon éditions
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Quai des disparus : Nantes / Calais

De la Bretagne au littoral du Nord… un triller policier sombre et angoissant.



Les bons ingrédients mélangés de la bonne façon : sans doute est-ce en cuisine le secret d'une recette réussie…

et ça fonctionne aussi en littérature !



Prenez les bons ingrédients :

- Une enquête prenante.

- Des surprises et des retournements qui maintiennent l'attention jusqu'à la fin : alors que l'essentiel semble avoir été dévoilé rapidement, l'auteur ajoute des ramifications qui pimentent et compliquent les choses.

- Des scènes intenses qui font frémir.

- Des personnages intéressants, ni blancs ni noirs, avec leurs forces et leurs bons côtés, leurs faiblesses ou leurs noirceurs. À l'image de le Maoût qu'on retrouve avec plaisir.

- Une ambiance particulière. La proximité de la "jungle" de Calais, le trafic d'organe, les personnages sombres, tout contribue à créer cette atmosphère un peu désespérée. On pourrait presque sentir la pluie glaciale nous couler dans le cou (comme lors d'une de ces journées grises dans le Nord où on dit qu'il fait un "temps de Toussaint"). Quelques chapitres qui viennent quand même mettre un peu de lumière dans ce roman très sombre.

- Un scénario savamment construit et une intrigue bien développée.



Et mélangez de la bonne façon grâce à une écriture faite de cette brutalité efficace qui insuffle le rythme soutenu, alliée à une douceur presque poétique qui souligne les émotions des personnages.



L'honnêteté m'oblige à reconnaître que j'ai suivi la construction du livre pendant son écriture. J'ai conscience de la difficulté à être objective dans ce cas pour juger de la qualité d'une oeuvre. Je n'ai pourtant aucun doute d'être objective quand je dis que ce roman est une réussite. Une de plus ! Jean-Paul le Denmat nous offre une histoire qui restera longtemps en mémoire, de la même façon que ses autres romans.

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La stratégie des ombres

Je viens de terminer « La stratégie des ombres » de Jean-Paul Le Denmat, polar-thriller breton, dont voici mon avis plus qu’une critique. Je ne ferai pas le résumé de l’histoire assez complexe (pour moi) et que l'on peut lire sur Babelio. En général, pour me souvenir d’un livre, je résume chapitre par chapitre. Pour certains – surtout les essais, les biographies, etc., parfois pour les romans, je fais la liste des personnages, des personnalités, des lieux, des index quand il n’y en a pas et la chronologie. C’est par déformation professionnelle, puisque j’étais bibliothécaire-documentaliste. Je l’ai fait pour celui-ci jusqu’au chapitre 72 sur 118. Pour la grande majorité, ils sont très courts avec changement de lieux et de personnages. Au début, avec cette histoire assez déroutante et les nombreux personnages, c’est devenu très vite laborieux. Je pense que désormais je ferai le résumé à la fin d’une séance de lecture.

Ma première impression de lecture des 80 premières pages fut justement qu’elle a été laborieuse. Comme il y a deux tomes avant ce livre, j’espère seulement qu’ils peuvent se lire indépendamment, car sinon, c’est embêtant pour la compréhension, notamment du personnage du policier Ludovic Le Maoût. Celui de Max Carel, avec sa phobie de tout, est très attachant par contre.

La chronologie de l'histoire est simple et se déroule sur 13 jours, du 25 décembre 2012 au 6 janvier 2013. Comme un puzzle, les explications se dévoilent petit à petit.

Mais ce qui m’a gênée le plus, c’est le style, avec des phrases très courtes, des phrases sans verbe, souvent un simple mot. Ce type de narration, bien sûr, sert à exprimer une action rapide, l’inquiétude, la surprise, la vitesse, et aussi certaine tension pour tenir en haleine … Mais il y en a trop. Bien sûr, comme c’était le début, je voulais attendre d’en lire un peu plus.

Au quart du livre, l’histoire prend forme et j’y vois un peu plus clair, mais arrivée à la moitié du livre qui compte 472 pages, je n’ai toujours pas le coup de foudre. Je n’arrive pas à rentrer dans l’histoire. En plus des « non phrases », des dialogues interrompus dont on devrait pouvoir deviner la fin, le sens, je n’y arrive pas tout le temps. C’est lassant. Certains chapitres sur Le Maoût sont sans grand intérêt et le rendent vraiment antipathique, ayant un caractère bipolaire. Il est sans doute dommage que je n’aie pas eu le temps de lire les deux romans précédents dont il est le personnage principal.

Pour avoir une lecture plus fluide et surtout pour essayer de rentrer dans l’histoire, j’ai arrêté de faire les résumés.

En définitive, cette histoire originale, intéressante, malgré le style (pour moi) trop « haché », est très bien menée et très cohérente. Cela m’a amenée évidemment à considérer Le Maoût autrement, au vu de son passé retrouvé très douloureux. En dessous de cette carapace très dure, brutale et pour cause – je laisse découvrir les futurs lecteurs le pourquoi de cette violence -, un cœur tendre se révèlera.

En définitive, c’est un livre à découvrir, à ne pas mettre toutefois entre de jeunes mains à cause des scènes très violentes, même si j’ai lu des thrillers qui l’étaient encore plus.

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Les Griffes de l'ange

Un thriller fantastique où tout est réuni pour vous faire vibrer.



Après la mort de leur enfant, Catherine et Pierre n’abordent pas le deuil de la même manière. Catherine se laisse accaparer par sa souffrance, Pierre s’engloutit dans le travail et la recherche d’une bouffée d’oxygène. Leur vie s’enlise dans un quotidien douloureux. Un portrait d’enfant ressemblant au jumeau disparu va bouleverser la vie de toute la famille…



J’adore tout particulièrement la façon dont Jean-Paul Le Denmat nous immerge progressivement dans cette atmosphère singulière. En le mêlant à des thèmes plus terre-à-terre, comme le chagrin ou l’adultère, il rend l’aspect fantastique de l’histoire presque naturel, lui apportant un réalisme perturbant. Jusqu’à l’apparition de phénomènes plus violents….



Et c’est logique puisque ça se passe en Bretagne. La Bretagne n’est-elle pas une terre de mythes et de légendes ?

J’ai aimé aussi le fait qu’ici fantastique ne rime pas uniquement avec horreur. Certes il y a du sang et des morts, mais pas de surenchère pour sacrifier à la mode du "plus de gore, plus d’actions, plus de tortures".



Je connais le style de l’auteur et je l’ai retrouvé avec bonheur. Une écriture efficace : des phrases courtes et percutantes qui impriment un rythme soutenu à certains pans de l’histoire. Mais aussi parfois, une mélancolie presque poétique qui souligne les émotions douloureuses des personnages.

Des personnages qui nous sont dévoilés sans jugement, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs bons côtés ou leur noirceur…

Le petit Julien éveille l’envie de le câliner, de le protéger. Ses réparties apportent une note d’humour rafraîchissante.



Si vous aimez le fantastique et l’émotion, ne passez pas à côté !!!!!

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La nuit des ombres : Quand votre cauchemar ..

Bonsoir ,

Tout d’abord je remercie chaleureusement Jean-Paul Le Denmat pour l’envoi de son livre « La nuit des ombres » en format e- book

Un excellent thriller, noir à souhait et aussi sombre que captivant. L’écriture est très belle, précise et percutante, pleine d’émotions. Les personnages sont attachants et très bien décrits. L’intrigue est palpitante pleine de suspense et je vous conseille fortement de vous laisser embarquer par cet auteur. J’attends avec impatience son prochain livre !
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La Nef des Damnés : Quand le Mal s'abat sur l..

Dans la Nef des Damnés, on suit le capitaine Maout qui essaye de démêler plusieurs histoires de meurtres, suite à deux squelettes d'enfant retrouvés dans une galerie isolée. Parallèlement à cette enquête, une pandémie de MERS-CoV flambe et devient inquiétante à l'approche des fêtes de Noël.



En toute honnêteté j'ai eu du mal à rentrer dans ce livre, de par les chapitres qui alternent les points de vue d'une multitude de personnages, il faut s'accrocher. Les débuts sont un peu flous.

Mais une fois ce cap passait, on rentre dans un monde sombre, apocalyptique, prophétique, avec toute l'intrigue de cette Nef et de ses hôtes.

J'ai également adoré l'ambivalence des personnages, les héros ont leurs failles, les criminels leur sensibilité, bref ils sont humains. Les pages défilent, et comme tout bon polar, la lecture s'intensifie à l'approche de l'épilogue.
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La Nef des Damnés : Quand le Mal s'abat sur l..

Il est compliqué de parler de ce roman par les temps qui courent… Je ne voudrais pas dérouler de tapis rouge aux trop nombreux conspirationnistes qui occupent les réseaux sociaux dernièrement. En effet, il est question dans ce roman, paru en février, et donc écrit bien avant la crise que nous traversons, d’une pandémie qui touche la France. Déjà vu, me direz-vous ! Oui mais il s’agit ici d’un coronavirus, même si il a des origines différentes de celui qui nous occupe actuellement. Il s’agit d’un MERS et pas d’un SARS, c’est à dire que c’est aussi un virus à syndrome respiratoire, mais originaire du Moyen Orient et non pas de Chine. L’auteur surnomme son virus la grippe du dromadaire. C’est toujours les animaux qui prennent !!! Tout ça pour dire qu’il ne faut pas oublier de prendre du recul… car il s’agit d’un roman, d’un thriller même, où l’angoisse est un ingrédient essentiel.

Dès le début du roman, le décor est planté : c’est le réveillon de Noël 2018, des amis sont au restaurant, mais l’humeur n’est pas forcément des plus joyeuses, avec l’arrivée sur le territoire de ce virus, la grippe du dromadaire, qui finalement n’est pas qu’une simple grippette, sa mortalité étant élevée. Un des hommes présents à cette soirée a une double vie. Il utilise deux prénoms différents suivant qu’il est à la ville et qu’il travaille, ou qu’il est à la ferme avec ses chiens, et qu’il s’occupe de La Nef… La découverte de ce qu’est cet endroit fait grimper d’un cran l’horreur de la situation. Et pourtant, la découverte des cadavres près du Lac de Guerlédan était déjà particulière…

Ce roman est déjà, vous l’aurez compris, un thriller assez sombre, assez effrayant même, sans prendre en compte le parallèle entre l’intrigue de fond et notre situation actuelle. La situation dans le roman, avec ce coronavirus bien plus virulent que la COVID-19, peut se révéler particulièrement anxiogène pour le lecteur. Je l’avais laissé de côté pendant le confinement, et l’ai repris récemment, j’avais besoin de recul pour le lire et le digérer, et ne pas trop me laisser happer par la situation décrite. Des cercueils sont fabriqués par milliers, et sont livrés par convois ferroviaires de nuit… je ne vous révèle rien, la quatrième de couverture parle des cercueils. Le côté complotiste donné au traitement de la pandémie m’a un peu gênée, probablement en résonance avec les énormités qu’on peut lire sur les réseaux sociaux récemment.

La temporalité de l’intrigue est très resserrée, les 650 pages ne couvrant qu’à peine plus de 48 heures (si l’on excepte quelques retours en arrière…). Les chapitres alternent entre les enquêtes du SRPJ de Rennes, celle de Baptiste, la vie dans La Nef, et aussi de très courts chapitres glaçants sur l’histoire de la pandémie et les actions de l’Etat pour parer à toute éventualité. Dès la page 40, on découvre les cercueils, et même le fait qu’ils ne suffiront probablement pas à absorber l’ensemble des décès des semaines qui viennent. L’enquête qui ouvre le roman va très vite passer au second plan devant l’évolution de la situation, et aussi parce que le duo de flics que l’on suit est de garde la nuit de Noël, et qu’ils n’ont pas le temps de s’appesantir sur ces cadavres déjà anciens quand des événements terribles se déroulent quasiment sous leurs yeux.

L’intrigue de ce roman, si elle débute du côté de Guerlédan et à Saint Brieux, avant de se déplacer majoritairement sur Rennes, même si on n’est jamais loin de Guerlédan et de La Nef, où l’on revient régulièrement. L’auteur connaît la région et ça se voit. Il nous donne le nom de toutes les rues, ce qui peut être lourd dans une poursuite en voiture. Moi qui suis rennaise, j’ai suivi les protagonistes comme si j’y étais. Presque à leur en conseiller des itinéraires alternatifs^^ Malgré ces lourdeurs, l’écriture est très enlevée, très visuelle, y compris pour les lieux que je ne connais pas !

L’alternance des points de vue, et le parallèle entre la vie de La Nef et celle des autres protagonistes rythme le roman, qui, malgré ses 650 pages, se lit plutôt vite. Certains éléments apportés par l’auteur, un peu comme des histoires parallèles, ne me semblaient pas forcément nécessaires, les deux intrigues principales étant déjà conséquentes.

La Nef des damnés est un roman dense, notamment grâce aux deux intrigues principales qui évoluent en parallèle, aussi glaçantes l’une que l’autre. A signaler toutefois que l’une des deux intrigues traite d’une pandémie de Coronavirus en France fin 2018, avec un fond complotiste, et un virus bien plus virulent que celui qui nous touche actuellement. Ce roman est déjà un thriller angoissant, mais en ajoutant le réalisme apporté par l’arrivée d’un Coronavirus en France en ce printemps 2020, le niveau d’angoisse, voire de terreur monte encore d’un cran. Âmes sensibles, s’abstenir ! Peut-être certains auront besoin d’un peu plus de distance avec les événements que nous sommes en train de vivre avant de se lancer dans cette lecture, alors que d’autres plongeront tête la première dans ces aventures… où « le Mal s’abat sur la Bretagne ». Mais le virus est-il le pire des Maux rencontrés dans La Nef des damnés ???

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Palémon. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Les Griffes de l'ange

Un thriller à faire tomber dans les pommes...

Une famille prise dans la tourmente d'un tableau vivant...



Une écriture incisive, des chapitres courts qui donnent un rythme soutenu. Un livre qui se lit d'une traite, sinon, vous passez votre journée à réfléchir à ce que l'auteur vous a préparé comme intrigue.



Un suspens du début à la fin, qui nous laisse exsangue...
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Les larmes de Belle-Île

Un polar noir dont l'intrigue se déroule en Bretagne. Une histoire d'acharnement et de vengeance. La dénonciation de l'inhumanité du bagne de Belle-Île. La transition entre la personnalité du voltigeur et celle du commissaire le Maout.

Ce roman est tout cela à la fois.



Il y a certains points communs avec les précédentes enquêtes de Ludovic le Maout mais aussi quelques différences.



Le contexte historique est très présent. Les horreurs subies au quotidien par les enfants dans ce bagne ne sont pas fictives. L'émotion suscitée est d'autant plus vive.

L'implication du commissaire est différente aussi : plus axée sur sa personnalité, le début de sa reconstruction. C'est une période charnière, la transition entre le voltigeur, mystérieux et manipulé, et le personnage au caractère complexe mais équilibré tel qu'on le découvre dans La nef des damnés.

Le déroulement de l'enquête policière est plus en retrait. Parce que je n'aime pas les policiers "purs", j'ai aimé le bon équilibre entre le passé et l'enquête qui n'étouffe pas le reste. Ce sera peut-être moins apprécié des mordus de polar classique.

L'écriture également m'a semblée légèrement différente. Peut-être plus feutrée (je ne trouve pas d'autre qualificatif, plus "douce" serait trop fort), elle reste pourtant aussi percutante que d'habitude.



En conclusion : je recommande vivement ce roman que j'ai beaucoup aimé. Et, pour ceux qui ne l'ont pas déjà lu, c'est un parfait prélude à La Nef des Damnés.



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Les Griffes de l'ange

Je ne cours pas après le côté fantastique dans les thrillers, pourtant, là, j’ai été transportée dans ma lecture !



Jean-Paul a su me faire ressentir l’angoisse de l’histoire. C’était bien flippant ! Et je ne voulais qu’une chose… savoir !!! Le final… j’ai beaucoup aimé.



Je ne peux que vous le recommander, comme tous ses opus.



Merci aux éditions Palémon et à Jean-Paul



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Les Griffes de l'ange

le fantastique et le surnaturel s’invitent dans ce thriller sombre ! ce livre est réservé aux amatrices et aux amateurs du genre ! cartésien(nes), il vaut mieux passer votre chemin ! Une enquête policière s’imbrique habillement dans ce récit de tableau aux pouvoirs extraordinaires ! je me suis laissée happer par cette histoire sans temps morts… un style simple, clair, pas de digression, le lecteur ne perd jamais le fil de l’histoire… c’est rapide… c’est addictif… un coup de cœur en ce qui me concerne ! c’est le quatrième livre de Jean-Paul Le Denmat que je lis, jamais déçue !
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La stratégie des ombres

Il y a quelques mois, j'ai eu en mains, La nef des damnés du même auteur, que je n'ai pas réussi à lire, je ne sais pas vraiment dire pourquoi. Aussi lorsque j'ai vu celui ci, La stratégie des ombres qui est la suite de La nuit des ombres mais qu'on peut lire indépendamment, je me suis dit que j'allais tenter le coup. Et bien m'en a pris, j'ai été véritablement happé par ce roman. Si le début m'a été un peu compliqué, il faut se mettre dans l'ambiance et comme l’histoire est double, ne perdre aucune information, la suite est captivante et haletante.



Jean-Paul Le Denmat écrit un thriller violent et fin, brillant qui aborde le thème de la trans-humanité, de l'homme augmenté mais pour mieux le cadrer, le contrôler. Une variante des romans ou films d'anticipation dans lesquels l'homme est fliqué et rendu doux pour asseoir une autorité, ça va de 1984 bien sûr à Metropolis en passant par pas mal d'autres. Un futur pas souhaitable et franchement flippant, mais pas si lointain si l'on entend ce que certains milliardaires envisagent. C'est fou ce qu'on peut dire comme conneries quand on s'ennuie et le problème est que lorsque l'on s'ennuie et qu'on est milliardaire, on a les moyens de construire ce conneries...



Les personnages qu'il décrit sont complexes, Le Maoût en tête qui cherche sa véritable identité, et le médecin Max Carel également qui lutte contre ses phobies ainsi que ceux qui les aideront et ceux qu'ils combattent, Milan et Chacal en tête. Très maîtrisé, le récit ne part pas dans tous les sens et si parfois, on ne comprend pas une direction, le chapitre suivant l'explique. Je me demande encore pourquoi je n'ai pas réussi à lire La nef des damnés, je vais tenter de la récupérer pour m'y plonger tant La stratégie des ombres me laisse une empreinte forte et l'envie de retrouver Ludovic Le Maoût.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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La Nef des Damnés : Quand le Mal s'abat sur l..

Bonjour les amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Jean-Paul Le Denmat pour l’envoi de son livre : « La nef des damnés » en format ebook Kindle.

Un excellent thriller addictif, poignant,très sombre et plein de rebondissements .

Une enquête complexe sur fond de pandémie qui m’a fait frissonner par son réalisme. La plume est belle, maîtrisée, visuelle. On ressent l’atmosphère angoissante et inquiétante. Les personnages sont attachants , troublants .

Un thriller haletant à découvrir très vite !
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La Nef des Damnés : Quand le Mal s'abat sur l..

Un cadavre est découvert dans une ancienne ardoisière. En prospectant plus au fond de celle-ci, le capitaine Le Maoût découvre deux squelettes d’enfants. Son instinct se met alors en éveil d’autant qu’au fond de ce puits, une forme l’observe.

Parallèlement en surface, une menace grandit. Une grippe fulgurante touche la population, le Mal noir s’étend…



Je me dois d’abord de commencer par un avertissement. Ce livre n’est pas recommandé, pour l’instant, aux lecteurs qui supportent mal la situation dans laquelle nous sommes actuellement. En effet, c’est un thriller à l’ambiance apocalyptique évoquant une pandémie.

Jean-Paul Le Denmat est en cela un visionnaire. Il a écrit ce livre entre 2018 et 2019 mais pourtant il colle à notre actualité par bien des points. En premier lieu, un coronavirus très virulent sévit en France, toujours émanant d’une pauvre petite bête, mais cette fois-ci il nous vient du Moyen Orient. L’auteur s’est très bien renseigné car moult descriptions sont criantes de vérité au regard de notre situation. Il s’immisce avec brio dans l’essor et les dérives de cette pandémie.



Mais c’est avant tout un thriller au scénario complexe dans lequel deux intrigues se développent. Les circonstances font qu’elles vont se télescoper alors qu’elles n’ont pas de liens réels.

La première histoire est plus ancrée dans le passé et se rapproche d’une vendetta, d’un palliatif à une justice humaine défaillante.

La seconde affaire s’imbrique autour de l’épidémie : machination, thèse nauséabonde sur la surpopulation, complot, magouilles.

Le lien entre les deux s’effectue grâce au capitaine Le Maoût, personnage récurrent dans l’œuvre de Jean-Paul, un flic au passé traversé de fêlures physiques et sentimentales, qui ont fait de lui un solitaire solidaire de ses équipiers, dévoué corps et âme à son métier.



L’intrigue se veut rythmée par un espace temps court, du 24 au 26 décembre 2018 avec quelques retours dans le passé et se déroule en Armorique, le plus souvent à Rennes et à Mûr-de-Bretagne (endroit connu des amateurs de cyclisme), d’ailleurs lieu d’habitation de l’auteur. Il en joue un peu en saupoudrant son récit de dialecte breton. Il parsème son œuvre de citations d’auteurs qu’il apprécie.



Je ne peux m’empêcher de penser, après lecture, à tout un tas de références religieuses ou ésotériques. Tout d’abord une fable manichéenne. Il se détache aussi un rapport aux cavaliers de l’Apocalypse avec l’épidémie, la mort, la famine, et la guerre (nombre de personnages sont d’anciens militaires). Une allusion aussi à une sorte d’Arche de Noé (aidée en cela par une tempête de neige incroyable) et à une forme de résilience, un cheminement vers un apaisement, un monde meilleur ? D’autant que l’auteur nous propose une fin ouverte.



En conclusion, j’ai apprécié ma découverte de cet auteur et de son écriture avec ce roman complexe et parfois flippant, aux intrigues bien menées. Toutefois, beaucoup de descriptions me semblent inutiles ou surabondantes et apportent de la lourdeur au récit. Il faut aussi s’accrocher un peu lors de la première partie afin de voir où l’écrivain veut en venir. La dernière parution de Jean-Paul date d’octobre dernier et porte le titre « la nuit des ombres » et je vais aller la découvrir avec plaisir.

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La Nef des Damnés : Quand le Mal s'abat sur l..

C'est le premier roman que je lis et qui parle de Coronavirus, cette saleté qui nous bouffe la vie depuis quelques mois. Bien sûr, l'auteur en parle mais il est plutôt visionnaire et peut parfois faire peur car il nous le décrit comme un virus vraiment horrible qui détruit tout sur son passage... Ça fait parfois un peu peur mais il faut relativiser et garder à l'esprit que ce n'est qu'un roman de fiction.



En décembre 2018, Mikaël est secouru dans les montagnes après être tombé lourdement. Les pompiers découvrent un cadavre pas très loin de lui, bien caché. Le capitaine Le Maoût est appelé sur place. Il décide donc de mener l'enquête pour découvrir de qui il s'agit et surtout, ce qui a pu lui arriver. Et il n'est pas au bout de ses surprises en découvrant deux autres cadavres plus loin...



Qu'est-ce qui peut bien relier deux jeunes garçons morts il y a 29 ans et un jeune homme disparu il y a 6 mois? Le Maoût en est persuadé, tout est relié et il compte bien découvrir comment.



Fanch, un gars du coin connait très bien la nef et le lac qui se situent près de l'endroit où Mikaël a été secouru. Cet homme vit un peu en reclus, seule Éliane lui parle et l'apprécie. Il est taciturne et bougon, il ne donne pas très envie de lui parler. C'est grâce à Éliane qu'il arrive à suivre l'actualité, qu'il apprend tout ce qu'il se passe dans les environs. Mais ce jeune garçon est en quelque sorte bipolaire, car il peut être un très bon ami quand il est Baptiste. Le soir du 25 décembre, alors qu'il est avec toute sa bande de potes, il se met à neiger beaucoup et ses amis Gratien et Mélanie disparaissent...



Il y a beaucoup de personnages, j'ai eu du mal à suivre au début. L'auteur fait des retours en arrière et même si tout est bien daté, je me suis un peu perdue. J'ai trouvé quelques longueurs qui auraient pu être évitées mais je pense simplement que j'ai perdu patience car j'avais envie de comprendre tout ce qu'il se passait. Il arrive beaucoup de choses dans cette histoire, on sait que tout va se recouper forcément mais ça fait beaucoup d'infos en même temps à analyser, comprendre et intégrer. Mais j'y suis arrivée petit à petit car je me suis prise dans l’histoire qui est vraiment bien racontée et bien construite. Le scénario est magnifique et parfaitement bien mené par l'auteur, un grand bravo!



Il y a le virus et la neige de décembre en fond, l'enquête sur les cadavres retrouvés près du lac et les explications de Fanch, l'intrigue sur des cercueils, et la disparition de Mélanie en plus... Bref, on s'y perd un peu parfois mais c'est passionnant!



Je me suis attachée à quelques personnages comme Savas, qui s'est fait avoir mais qui aimerait aider maintenant pour réparer sa faute et qui aime sa famille par-dessus tout. Fanch, ou Baptiste, malgré son caractère, est un homme bon qui essaie de se repentir en quelque sorte. Je verrais bien une adaptation ciné ou télé de ce thriller.



Une fin un peu décevante toutefois mais ouverte à toute proposition... Peut-être que l'auteur souhaite nous donner des nouvelles de tout ce petit monde dans un prochain roman?!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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La Nef des Damnés : Quand le Mal s'abat sur l..

La nef des damnés. Un thriller palpitant et addictif que je conseille vivement. Deux personnages forts, fascinants que tout oppose à première vue mais avec un destin si proche. On s'attache vite au maître de la Nef qui peut-être vu aussi bien comme un nouveau justicier dans un monde en déclin, un homme détruit par son passé douloureux. Le mélange entre l'actualité du moment et la fiction nous plonge dans un roman intrigant, tout à la fois bouillonnant et glaçant de réalisme . Les scènes d'actions s'enchaînent pendant que la pandémie progresse, que les morts s'accumulent. Face au chaos et la tempête centennale deux homme se battent pour survivre.... J'aime la manière que l'auteur nous brouille dans le temps et nous fait vivre le récit à travers plusieurs personnages. à découvrir absolument.
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La Nef des Damnés : Quand le Mal s'abat sur l..

La nef des damnés, voila un roman d’actualité brûlante !

Une intrigue ciselée dans la noirceur de l’âme humaine sur fond d’apocalypse météo et de pandémie avec notre chère bretagne comme toile de fond

Des personnages taillés dans l’ardoise et de l’action, encore de l’action...

Bref, un suspense qui nous emmène de page en page vers un dénouement qui laisse le lecteur face a un abime...

A lire absolument ...
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