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4.41/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Chêne-Bougeries , le 26/02/1964
Biographie :

Jean-Philippe Faure est un auteur et formateur en non-violence, sensibilisation environnementale, communication non violente, communication non violente holistique et non-dualité. Entre 2004 et 2023, il a publié huit ouvrages sur ces différents domaines. Il est le créateur, avec Muriel Faure, de la Communication Non Violente Holistique.

Après avoir transmis la Communication Non-Violente Holistique, il se dédie maintenant, avec sa compagne, au partage de la réalisation du Soi, au moyen d’accompagnements spirituels, de temps de questions/réponses (satsangs), de retraites et d’un parcours sur deux ans (« l’école de la Liberté »).

Source : https://appeldusoi.com
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Bibliographie de Jean-Philippe Faure   (8)Voir plus

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
p.151 "Les besoins d'empathie vont chercher à se satisfaire, consciemment ou inconsciemment, quelle que soit l'organisation mise en place sur un lieu de travail... A notre sens, bien des mesures de coaching ont d'abord pour fonction de répondre à cette faim d'être écouté. Elles permettent de soutenir ou d'accompagner les personnes les plus solitaires dans les entreprises : les dirigeants.
A quand la prise en compte de cette nécessité dans le cahier des charges des personnes chargées des responsabilités sociales ou humaines ? A quand la création d'espaces d'accueil qui fourniraient un soutien empathique, sans conseils, ni élaborations de stratégies ?
L'importance de cette attention nous paraît vitale, surtout pour les personnes appelées à donner régulièrement de l'écoute et pour celles qui doivent gérer des situations de stress. Nous rêvons de la création de services S.O.S - écoutants frustrés, S.O.S - responsables surchargés."
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p.15 "Le plaisir de contribuer au bien-être des autres.
L'être humain est naturellement porté à contribuer au bien-être des autres, pour autant qu'il se sente en sécurité et qu'il soit suffisamment à l'écoute de l'ensemble de ses besoins. L'acte de donner comble un besoin fondamental : retrouver du sens à sa vie. C'est peut-être lorsqu'il n'a pas suffisamment pu manifester cet élan, qu'il lui est difficile de recevoir.
Chacun détient la clé des difficultés qu'il rencontre.
L'être humain possède ses propres ressources pour résoudre les problèmes qui se présentent à lui, à la condition de pouvoir s'accueillir, ou être accueilli, dans ce qu'il ressent. Cette conscience contribue à donner un sens aux difficultés qui surgissent sur son chemin."
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p.94 Le but premier de l'empathie : "Il s'agit fondamentalement d'essayer d'établir une connexion avec une autre personne. Ce qui compte, c'est d'abord notre intention et non pas notre virtuosité verbale !"
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p.99 "C'est souvent l'impuissance que nous ressentons face à la souffrance de l'autre, qui nous fait craquer et tomber dans le piège de vouloir faire quelque chose. Notre réaction reflète notre difficulté à accueillir la souffrance. Plus généralement, elle peut être vue comme le miroir de notre confiance en nous et en l'autre. Pour avoir foi en les ressources de l'autre, nous devons avoir foi en les nôtres. C'est cette confiance qui nous aide à accepter notre impuissance foncière face à la douleur de quelqu'un. Nous pouvons alors rester en connexion avec lui, en ayant l'assurance que c'est la meilleure manière pour lui d'arriver à une solution qui lui appartienne."
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p.30 "Seuls ceux qui savent regarder un arbre, les étoiles, les eaux scintillantes d'un torrent, dans un état de complet abandon, savent ce qu'est la beauté. Cet état de vision "réel" est l'amour."
Krishnamurti
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p.34 "Les besoins sont des énergies fondamentales, communes pour tous les êtres vivants. Leur satisfaction produit un bien-être essentiel, tandis que s'il restent insatisfaits, il s'ensuit un mal-être, pouvant conduire jusqu'à la mort -qu'il s'agisse de besoins physiologiques, comme la respiration, le toucher, ou liés à l'intégrité, telles l'estime de soi, la recherche de sens.
Ces forces ont pour caractéristique de ne pas être liées à un lieu, une personne ou un moment donné. Notre besoin ne saurait être que notre femme nous aime, que nos enfants obtiennent des notes supérieures à X à l'école ou que notre patron nous fasse des compliments. Ces actions représentent des stratégies, vraisemblablement bien plaisantes, pour satisfaire NOS besoins de tendresse, de reconnaissance, d'appréciation et de sécurité. Séparer le plan du besoin de celui de la stratégie nous permet de mettre l'accent sur nos élans fondamentaux et de ne pas nous enfermer dans la croyance que telle ou telle personne, tel travail, peut contribuer à notre bien-être.
Cette conscience est le socle de l'autonomie, elle nous permet de reprendre le pouvoir dans notre vie, notre bonheur ne dépend alors plus des évènements extérieurs."
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p.52 "Plus la personne que nous écoutons est affectée par ce qu'elle vit et plus nous devons veiller à ne pas en venir trop rapidement à une demande stratégique. Ce qui est souvent difficile car, lorsque que quelqu'un souffre, nous sommes confrontés à notre impuissance et donc tentés de trouver au plus vite une issue à la situation."
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p.130 "On a besoin de s'assurer que l'on peut être une aide pour une personne qui souffre. Pour cela, nous devons avoir confiance en nos propres moyens pour gérer ce qui nous habite. C'est ce qui nous donne, par effet de miroir, le pouvoir d'accueillir l'autre en sécurité, où qu'il soit.
L'empathie est également un bon test de notre faculté de lâcher prise, quand nous sommes confrontés à notre impuissance foncière face aux aléas de l'existence. Nous sommes alors testés dans notre confiance en notre manque de moyens, c'est-à-dire dans la vie.
Enfin, nous éprouvons notre capacité à rester centrés, même si nous ne savons pas, la seconde d'avant, ce qui va être dit, ni comment nous allons nous y prendre pour écouter et reformuler les propos de notre interlocuteur. Nous travaillons ainsi notre confiance en l'instant."
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p.156 "Une notion fondamentale dans le travail de guérison : celui qui accompagne ne peut être intègre que s'il a préalablement reconnu son impuissance foncière face à la souffrance d'autrui. Cette conscience lui permet de renoncer à l'attitude consistant à vouloir faire quelque chose et de privilégier une qualité de présence, une capacité d'accueil. Quand l'accompagnant a assimilé ce principe, il cesse de vouloir emmener l'autre ailleurs que là où il se trouve déjà ; il va utiliser essentiellement le principe de l'empathie - qu'elle soit verbale ou sur un autre plan - tant envers lui-même qu'envers son patient, dans la confiance que c'est précisément en cela que réside son soutien."
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p.96 "Au cours d'un moment de connexion, si vous sentez qu'une question revient sans cesse à votre esprit, nous vous invitons à vous poser les trois questions suivantes avant de sortir du plan empathique :
a) La question que je souhaite poser va-t-elle réellement servir la personne que j'écoute ? A-t-elle un sens pour elle ?
b) Si oui, celle-ci a-t-elle vraiment exprimé quelque chose en rapport avec mon questionnement, ou cela vient-il de ma pensée ?
c) Si oui, le moment est-il adéquat pour lui poser cette question, suis-je respectueux de son rythme ?"
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